27 fevrier 2013
Le document sera présenté demain au gouvernement, lors du Conseil des ministres. L'approvisionnement en combustible a été au cœur des débats. Désormais, la Senelec préférera le gaz à la place du pétrole qui est un produit très coûteux. Le patron de la boîte, Pape Dieng, assure qu'il est arrivé à 75% de ses capacités de production grâce à l'acquisition de nouveaux groupes. La Senelec a déjà négocié avec la Sococim de Rufisque l'achat de 10 Mw. Par ailleurs, elle a pu sécuriser 15 Mw au niveau du barrage hydro-électrique de Félou, géré par l'Omvs, et qui va bientôt entrer en service. Cela est une aubaine en termes de coûts de production.
« Nous avons une production énergétique extrêmement thermique. En tout cas, 90 pour cent de la production sont thermiques. C'est pourquoi les projets qui étaient prévus à l'horizon 2013-2017 dans le cadre du Plan Takkal, sont abandonnés. Nous avons éliminé au moins trois projets », a déclaré le ministre de l'Energie, Aly Ngouille Ndiaye, lors d'un conseil interministériel sur l'énergie tenu ce mardi 27 février.
Il renseigne que les projets éliminés étaient des centrales qui fonctionnaient au fuel lourd. « C'est le cas de la centrale de Malicounda, une autre barge de 70 mégawatts et des groupes conteneurisés avec une capacité de 70 mégawatts. Tous ces projets sont abandonnés. En lieu et place, nous voulons développer des centrales au gaz », soutient-il.
Mais du fait que le Sénégal ne dispose pas suffisamment de gaz, les autorités ont décidé d'utiliser du gaz naturel liquéfié. « Nous envisageons de créer une centrale de 150 mégawatts, mais également d'acheter des énergies provenant du gaz de la Mauritanie.
Normalement, dans le courant du mois de mars, nous pourrons signer notre premier contrat d'achat d'énergie solaire. Les négociations sont très avancées avec les partenaires », révèle le ministre de l'Energie.