Skip to main content

Home/ semanticgarden/ Group items tagged ENS

Rss Feed Group items tagged

lucky semiosis

Compte-rendu de Mathématiques et sciences de la nature ; la singularité physi... - 0 views

  • On voit donc que l'extension du cadre épistémologique mathématico-physique à la biologie n'est pas simplement un exercice d'école de la part des deux auteurs : il relève bien d'une nécessité propre à l'évolution des sciences de la nature et à leurs problèmes épistémologiques internes, en particulier celui de l'articulation problématique du déterminisme prédictif et du déterminisme non-prédictif auquel il faut faire appel pour rendre compte de l'idée de forme.
    • lucky semiosis
       
      cette même idée est aussi valide pour l'extension au science de l'information et permet une boucle méthodique : math -> physique -> bio -> info -> math ???
  • En termes de diagnostic tout d'abord, c'est bien sur le terrain de la biologie que se situe aujourd'hui la forme la plus aigue de cette incompatibilité puisque les deux points de vue y sont appliqués aux mêmes objets : tout ce qui est susceptible de s'apparenter à du codage dans le vivant relevant du déterminisme prédictif d'une part et tout ce qui a trait au développement environnemental des formes vivantes relevant déterminisme non-prédictif de l'autre.
    • lucky semiosis
       
      d'où l'intêret du jardin pour mettre en jeux cette relation paradoxale
  • L'articulation entre l'espace-temps continu du repérage géométrique externe et les variations énergétiques discrètes dépendant du système de coordonnées interne pose problème, comme en témoignent les effets de non-localité des particules quantiques identifiées à des champs de matière, effets qui défient complètement l'intuition. Le problème vient de ce que les mesures des évolutions physiques sont explicitées, de façon classique, par des nombres réels et que les évolutions sont bien, de ce fait, localement déterminées mais que ce sont des nombres complexes qui gouvernent les probabilités associées aux états quantiques discrets, et qui, de ce fait, ne se raccordent pas aux mesures continues des évolutions locales dans l'espace-temps puisque les champs de matière ne s'y réduisent pas à des singularités.
  • ...17 more annotations...
  • La fonction de régulation engage un temps de type itératif qui est celui des horloges internes propres à un individu, une espèce ou même un phylum. Il s'agit des cycles métaboliques, des battements cardiaques, des cycles de respiration, des durées de gestation et même de la durée de vie à travers tout le règne animal, qui semblent obéir à une loi d'échelle dans laquelle la durée d'un cycle se calcule en puissance ¼ de la masse de l'organisme considéré.
    • lucky semiosis
       
      constante naturelle pour un cycle vital
  • La différence capitale qui se fait jour entre la conception physique et la conception biologique du temps est donc que, dans le cas de la physique, la situation présente et future d'un système dépend exclusivement de la situation passée, et ce, même dans le cas des processus irréversibles, alors que, dans le cas biologique, intervient un tout autre régime temporel qui, loin de s'écouler selon une direction, semble plutôt actualiser des compossibles : c'est dans cette mesure que le temps est bien un observable, surplombant en quelque sorte toute transformation, qu'elle soit passée, présente ou à venir et non pas un simple paramètre qui rendrait compte d'un déroulement linéaire. Cette conception du temps permet de rendre explicite une dimension capitale de l'organisation propre au vivant : le champ des forces qui rend compte de l'apparition de formes vivantes n'est pas donné mais il est lui-même en voie d'auto-constitution.
  • il est par exemple possible de reproduire physiquement dans un champ magnétique au moyen de supraconducteurs sur un treillis l'arrangement spatial des feuilles sur la tige des plantes - selon la suite de Fibonacci, comme le veut la description phyllotaxique standard -, mais on ne donne encore, ce faisant, aucune raison de la dynamique évolutive qui a présidé à sa constitution.
  • D'une part, un argument empirique : encoder en une suite binaire la structure tridimensionnelle de toutes les protéines échangées dans les cascades post-synaptiques ou les flux biochimiques dans le système nerveux ou bien encore les déplacements de 1015 synapses dans le cerveau n'a proprement aucun sens informatique, compte tenu du nombre d'événements en jeu et sans même mentionner le problème physique de la dynamique évolutive des formes évoqué à l'instant. D'autre part, un argument physique : si le codage binaire doit aller jusqu'au niveau micro-physique, alors le niveau supposé ultime est celui de la mécanique quantique. Mais dans ce cas, on doit quitter le domaine du déterminisme prédictif et on perd, du même coup, tout le bénéfice d'une stratégie réductionniste qui fait de la détermination prédictive son idéal épistémologique.
    • lucky semiosis
       
      comment expliquer plus clairement le leurre de l'intelligence artificielle !!!
  • c'est la dimension topologique de l'élémentaire qui doit orienter la recherche des principes transcendantaux rendant compte de l'espace-temps propre au vivant.
  • S'il y a une leçon sur l'espace et le temps que les sciences de la nature contemporaines peuvent nous apprendre, c'est bien la modernité des recherches finales du Kant de l'Opus posthumum (1804) qui retrouvait l'idée leibnizienne selon laquelle l'espace et le temps ne s'opposent pas, respectivement, comme les formes du sens externe et du sens interne mais que le partage doit dorénavant être conçu autrement : l'espace et le temps possèdent en eux-mêmes des formes intrinsèques, ce qui implique de concevoir le rapport externe / interne au sein même de l'objet, le sens externe régissant les relations entre objets et le sens interne les conditions de possibilité de l'individuation de l'objet.
  • épistémologiquement, le renouvellement de la distinction entre sens interne et sens externe fait que l'espace-temps n'apparaît plus sous l'aspect d'une intuition homogène propre aux conditions de possibilité de la détermination de l'objet en général mais qu'il relève lui-même d'une construction, variable selon le type d'outils théoriques sollicités.
  • un premier groupe d'invariants biologiques composé de deux types apparaît : analogique quand des organes différents convergent par pression de sélection vers des formes semblables ayant des fonctions identiques et homologique quand un même organe évolue dans des formes différentes mais dont l'origine commune reste pourtant reconnaissable.
  • les auteurs caractérisent tout organisme vivant à partir de quatre points de vue : le point de vue topologique fondé sur la distinction entre intérieur et extérieur ; le point de vue énergétique fondé sur la notion de métabolisme ; le point de vue informationnel fondé sur la notion de patrimoine génétique ; le point de vue que l'on pourrait qualifier d'aptatif-adaptatif fondé sur la possibilité d'une transmission de ce patrimoine tout en restant doté d'une aptitude à l'évolution.
  • l'idée de patrimoine informationnel ne se retrouve évidemment pas en physique
  • Le pivot de l'arithmétisation prédictible du monde repose donc sur l'idée que l'effectivité du calcul au niveau informatique correspond à la matérialité des processus présents dans la réalité physique.
  • Et si l'on s'en tient, dans la mesure des conditions initiales, à des valeurs exactes réitérables parce que c'est ce qu'impose la discrétisation arithmétique propre à l'informatique, alors on assure une trop grande stabilité de l'évolution des systèmes physiques et on perd radicalement en intelligibilité dans la description de certains phénomènes critiques qui deviennent proprement invisibles  : qu'on songe aux orbites trop régulières du système solaire reconstruit informatiquement ou même aux oscillations pour toujours identiques d'un double pendule, à partir de conditions initiales à jamais inchangées, alors qu'il s'agit en réalité d'un système chaotique.
  • Le rôle de l'informatique et des mathématiques discrètes qui en constituent l'ossature est donc bien de simuler des phénomènes physiques mais elle ne peut jouer de rôle constituant, au sens que ce terme prend en physique, dans la mesure où l'informatique ne rend pas intégralement raison des différents régimes de causalité propres à la physique.
  • Les auteurs proposent alors, pour la rendre intelligible, une schématisation dynamique composée de trois types d'éléments : des domaines-sources, qui représentent les organes mobilisables en vue d'un but ; des domaines-cibles qui sont les buts à remplir et des flèches qui représentent les modes de fonctionnement des organes en vue des buts assignés.
    • lucky semiosis
       
      on retrouve les trois niveaux spinozistes ?
  • Le schéma général topologico-métrique décrit un ensemble-cible composé de domaines-cibles, tous atteints par une flèche au moins, et un ensemble-source composé de domaines-sources d'où partent au moins une flèche vers un ou plusieurs domaines-cibles (le terme d'« ensemble » n'a pas ici de signification technique pas plus que celui de « flèche », qui ne représente pas une fonction au sens mathématique du terme). Plusieurs domaines-sources peuvent contribuer à un même domaine-cible au moyen de flèches assurant des transferts ; par exemple, les deux métabolismes, oxygène et glucose, assurent la régulation du tissu musculaire du cœur par des moyens de transport différenciés, plus important dans le cas du transfert d'oxygène que dans celui du glucose (outre le nombre et la direction des flèches, leur épaisseur peut donc varier pour un même domaine-cible). Un même domaine-source peut aussi contribuer à plusieurs domaines-cibles, comme dans le cas des cellules-souches et plus généralement, dans tous les cas où des potentialités vont finir par s'exprimer au cours du développement.
    • lucky semiosis
       
      la représentation allégorique de ce schéma semble correspondre à une cardinalité naturaliste...
  • La notion de finalité contingente peut alors être représentée comme une structure abstraite, composée d'un triplet (domaines-source, flèches, domaines-cible), munie d'une mesure indexée sur les nombres réels (rendant compte de l'épaisseur relative des flèches) et assurant une stabilité structurelle des domaines-cible (c'est-à-dire pour lesquels l'épaisseur des flèches est non nulle). Le schéma peut alors servir à décrire les grands processus dynamiques du vivant, en particulier le régime de « développement » et le régime « stationnaire » : le début du développement se caractérise par la prévalence des flèches partant d'un domaine-source vers plusieurs domaines-cible qu'elles contribuent à créer (comme dans le cas de la différenciation des tissus, ou des systèmes anatomique et physiologique) ; ces flèches maigrissent au fur et à mesure du développement tandis que commencent à prendre de l'importance les flèches partant de plusieurs domaines-source pour aboutir à un domaine-cible (établissement des fonctions). Une fois la maturité atteinte, c'est-à-dire une fois une topologie stabilisée, le vieillissement se manifeste de façon métrique par la variation de l'épaisseur des flèches. On remarque alors que les flux allant dans le sens source-cible ont principalement un caractère énergétique (transferts de matière ou d'énergie), tandis que les flux allant dans le sens cible-source ont un caractère d'information (gradients, différence de pression) rétroagissant sur la source, la direction des flèches permettant de représenter cette différence de sens.
    • lucky semiosis
       
      voilà une belle sémantisation des principes de croissance de l'agent allégorique
  • Ces propositions relèvent de la science en train de se faire et elles seront, en tant que telles, soumises à discussion, réélaboration et critique, comme toutes les propositions conceptuelles nouvelles dans le cadre de l'élaboration scientifique. Sans préjuger de leur destin qui appartient à la communauté en question, ce travail de commentaire a eu pour but de participer à leur mise en circulation.
    • lucky semiosis
       
      faut-il parler d'une science allégorique ?
lucky semiosis

Automates Intelligents : MCR pour mieux analyser la grande crise climatique, par Jean-P... - 0 views

  • l'obervateur-acteurconcepteur
    • lucky semiosis
       
      // read-write web
  • les actions des différents observateurs-acteurs-concepteurs se conjuguent de manière normée constituant un tout constamment "cohérent"
  • conçue comme pouvant s'appliquer sur l'univers extérieur et sur l'univers intérieur auquel elle appartient
  • ...22 more annotations...
  • produire des buts au service desquels mettre une stratégie
  • le concept de 'fonctionnement-conscience' peut être étendu au fonctionnement de tous les êtres vivants, et peut-être même à celui de précurseurs matériels de la vie biologique
    • lucky semiosis
       
      les choses vous parlent...
  • J'admets par postulat l'existence - indépendamment de tout fonctionnement-conscience et de toute action cognitive - aussi, d'une réalité physique
  • 'il existe quelque chose au-delà des constructions par lesquelles nous nous représentons le monde, mais qu'il est impossible - à jamais - d'en connaître autre chose que des descriptions
  • un générateur d'entité-objet dénoté G
  • une relation de un-à-un dénotée G<->œG
  • L'opération de génération d'une telle description crée à partir du réel physique encore jamais conceptualisé, une entité-objet-à-décrire qui peut être encore entièrement inconnue; en tout cas elle est encore entièrement inconnue du point de vue duquel on désire construire des connaissance qui la concernent.
  • un ensemble de marques observables "transférées" sur des enregistreurs d'un appareil de qualification (ou de "mesure") via des interactions avec cet appareil
  • entièrement dépourvu d'une structure d'espacetemps assignable à l'entité-objet-de-la-description-accomplie
  • "chaînes descriptionnelles" distinctes mais reliées entre elles
  • enracinée
  • une séparation de l'ensemble des conceptualisations qui existe à tout moment donné, en une strate primordiale transférée enracinée dans le réel physique a-conceptuel, et une seconde strate d'épaisseur illimitée qui contient des modélisations de plus en plus complexes et de plus en plus entrelacées à l'intérieur d'un réseau de chaînes descriptionnelles hiérarchisées
  • Il est doté par construction d' "objectivité" au sens d'un consensus intersubjectif.
  • Elle a identifié aussi le lieu conceptuel où se loge le "sens" dans la théorie de l'information de Shannon
  • en faisant écran opaque face au fragment de "réel en soi" mis en jeu
  • de cette matière première que nous appelons le réel, dont nous postulons nous même l'existence, mais qui ne peut que nous rester à jamais inobservable et non "connaissable"
  • engendrer librement en tant qu'entitéobjet-de-description convenable, via le choix d'une opération de génération G adéquate au but que l'on s'est donné; et qu'ensuite on peut - à la fois - en engendrer et qualifier les "sous-systèmes" relativement à telle ou telle vue, ce qui sépare automatiquement le "système" en "sous-systèmes" consistant en zones de telle ou telle valeur de l'aspect considéré;
  • Mais peut-on espérer que des modes de pensée traditionnels, inventés depuis des millénaires par la pensée mythologique ou depuis des siècles par la pensée rationaliste cartésienne, puissent être modifiés foncièrement?
  • la mutualisation des représentations de la Terre obtenues à tous moments par ces observatoires, pourrait en permanence engendrer une méta-représentation évolutive cohérente
  • "Sur le tissage des connaissances"
  • une séparation de l'ensemble des conceptualisations qui existe à tout moment donné, en une strate primordiale transférée enracinée dans le réel physique a-conceptuel, et une seconde strate d'épaisseur illimitée qui contient des modélisations de plus en plus complexes et de plus en plus entrelacées à l'intérieur d'un réseau de chaînes descriptionnelles hiérarchisées
  • en faisant écran opaque face au fragment de "réel en soi" mis en jeu
lucky semiosis

Théorie de l'Activité et Management - Cairn.info - 0 views

  • un travail en profondeur pour rendre le système d’activité compréhensible et acceptable, car on ne peut pas user de raccourcis pour l’appréhender.
    • lucky semiosis
       
      d'où l'intérêt d'une modélisation, d'une monadisation... 
  • il y a une sorte de radicalisation de la distribution et du caractère social de la production intellectuelle. Et je dirais même que, dans un certain sens, l’ensemble de la production constitue maintenant une production intellectuelle. Cela signifie qu’il faudrait privilégier un management fondé sur les capacités à susciter la créativité de façon collective.
  • Il n’y a pas seulement un mouvement d’internalisation à partir du social, mais aussi une externalisation du sujet vers le social.
  • ...10 more annotations...
  • la dialectique entre internalisation et externalisation, et la dialectique entre l’individu et le social, deviennent de plus en plus des problématiques clés, non seulement pour la pratique du management mais aussi pour la pérennité des organisations.
  • le concept de Zone Proximale de Développement (ZPD)
  • Ce changement de style de management est essentiellement cognitif, mais pas seulement, car il suppose également un changement d’ordre éthique. En effet, dans la logique traditionnelle du management, de telles considérations sur les actions et le travail peuvent être discutées entre managers ou avec des consultants, mais ne peuvent être abordées directement avec les collaborateurs. Or, il s’agit de réussir un véritable processus d’ouverture et de réouverture de l’objet du travail, à tous les niveaux, sans attendre que le design de la prochaine étape organisationnelle soit préparé, processus trop long et trop coûteux. Ainsi, à mon sens, la ZPD nous invite à opérer un vrai grand saut en questionnant l’objet que l’on vise et la façon dont il est possible d’étendre cet objet de l’activité vers une prochaine étape.
  • De bons outils de management devraient être pensés en termes de contribution à l’ouverture d’une ZPD pour l’ensemble des collaborateurs et d’expression d’un nouveau potentiel dans l’organisation. Ce devraient être des outils d’ouverture plutôt que de contrôle.
  • Finalement, au cours de notre intervention, nous avons imaginé cette présentation sous la forme d’une palette, ce qui permet d’offrir une vue synoptique de l’ensemble des services. Mais nous avons surtout inventé un nouvel outil qui se partage entre clients, patients, employés et aussi avec le management. Cet outil a ouvert un nouveau type de négociation au cours duquel chaque partie maîtrise les mêmes informations.
  • Les routines comme les connaissances tacites doivent toujours être considérées sous la forme de deux phénomènes contraires : elles ne sont pas automatiquement bonnes ou mauvaises. Beaucoup de routines catégorielles vont à l’encontre des efforts faits par les individus pour éviter d’éventuelles difficultés.
  • Ces formes de catégorisation des problèmes créent des bombes à retardement, bien plus graves, qui se retournent par la suite contre vous. Nous devons faire extrêmement attention en observant et en appréciant les routines, tout comme les façons réelles de catégoriser la réalité : elles ne doivent pas être prises comme d’authentiques mécaniques. Si elles comportent de nombreuses limitations potentiellement dangereuses, elles constituent de façon indissociable des supports pour construire. Il s’agit de connaître ces catégories, d’en ouvrir les possibilités en les mélangeant, en créant de nouvelles catégories hybrides
  • Donc ces catégories doivent être appréhendées dans leur nature actuelle pour ensuite leur impulser un mouvement d’hybridation.
  • les outils culturels, les pratiques et les catégories existantes doivent être transparents et visibles pour les praticiens. Ainsi, ils peuvent commencer à entrer en relation avec ces médiateurs et envisager les risques que leur usage comporte.
  • C’est un véritable problème éthique.
lucky semiosis

Grenoble, Universaux 9-13dec99 - 0 views

  • C’est en tout cas cette division tripartite de l’essence selon Avicenne que l’on va retrouver dans les trois états scotistes de l’être : l’état physique, qui nous donne l’essence dans le réel singulier, l’état logique, dans lequel l’essence est conçue par la pensée comme universelle ou singulière, l’état métaphysique enfin, qui correspond précisément à l’état de l’essence prise en elle-même, dans son état d’indétermination ou d’indifférenciation positive.
    • lucky semiosis
       
      Encore une fois on retrouve la tripartition simple et essentielle...
  • Affirmer que la Nature Commune n’est pas en elle-même universelle revient à admettre qu’en toute rigueur, il n’y a d’universalité que logique.
  • Si les universaux sont des choses, la logique est une physique; l’objection est d’Averroès et semble difficilement évitable. Mais si les universaux ne sont pas des choses, la physique n’est qu’une logique; l’objection est de Duns Scot et jamais on ne l’y fera renoncer:
  • ...9 more annotations...
  • La Nature doit être contractée ou individuée dans l’individu existant ; de soi indéterminée, la Nature Commune est déterminée à la singularité par contraction dans l’individu.
  • Le monde des essences a une structure où elles viennent s’inclure en des unités qui les contiennent réellement, sans souffrir la perte que serait celle des formalités…
  • Les formalités et l’haecceité séparent ce que l’univocité unit 
  • Certes des prédicats tels que « animal », « blanc », « risible », et « rationnel » sont aussi appelés universaux ; mais de tels termes ne sont à strictement parler des universaux que dans la mesure où ils possèdent le caractère d’universalité : ils sont aptes à être prédiqués de plusieurs sujets. En ce sens, aucun universel n’existe dans les choses, parce que son objet est la relation du prédicat au sujet et que cette relation ne se produit que dans l’esprit.
  • Un vrai réaliste est simplement quelqu’un qui, pour reprendre l’expression du réaliste Peirce, « défend sa position en admettant que l’objet immédiat de la pensée dans un jugement vrai est réel »(8.17).
  • L’individu absolu non seulement ne peut pas être réalisé en pensée, mais il ne peut pas exister, à proprement parler. Car tout ce qui dure pour quelque temps, aussi bref soit-il, est susceptible de division logique, puisque, dans ce temps, il subira un changement quelconque dans ses relations. Or ce qui n’existe pas pour quelque temps, aussi bref soit-il, n’existe pas du tout.
  • Les individus ne sont que des fragments singuliers de systèmes.
  • es travaux de Peirce en logique l’ont en effet convaincu que les questions centrales sur les universaux ne concernent pas les qualités, mais les relations, lesquelles ne sont pas dérivées, mais constitutives de la définition du concept ou de l’essence de n’importe quel objet. Ce sont les relations qui sont premières, et non les qualités.
  • de temps à autre, et en particulier, lorsque le mystère tend à s’épaissir, ce peut être une bonne antidote à l’illusion métaphysique que de revenir à des intuitions a priori[78], ou tout simplement au sens commun.
lucky semiosis

Le jeu de l'intelligence collective - Cairn.info - 0 views

  • Les processus de mutation, reproduction et sélection d’idées, comme l’influence qu’ils ont en retour sur les populations qui les abritent, obéissent évidemment à des rythmes et à des durées multiples et complexes. Ils sont également très dépendants des contextes historiques et géographiques.
    • lucky semiosis
       
      comment représenter ces évolutions ?
  • Une idée n’est pas bonne ou mauvais « en elle-même ». Mais dans les circonstances où elle intervient, elle favorise ou défavorise la culture qui l’abrite en fonction de la situation particulière d’un système écologique complexe et ultrasensible.
  • cultiver délibérément les écosystèmes d’idées de telle sorte qu’ils évoluent dans le sens d’un accroissement de l’intelligence collective, et donc de la santé, de la prospérité économique et de la richesse culturelle des communautés qui les soignent, les élèvent et les sélectionnent
    • lucky semiosis
       
      il faut cultiver notre jardin
  • ...20 more annotations...
  • moins coûteuse pour les populations humaines
  • défi de la gestion délibérée des connaissances et de leur évolution
    • lucky semiosis
       
      attention à la surproduction ! y-a-t-il une culture bio de l'esprit ? la sagesse des idiots ?
  • une démarche délibérée d’intelligence collective consiste, pour une communauté, à « cultiver » de manière optimale l’écologie d’idées avec laquelle elle vit en symbiose et à orienter judicieusement son évolution
    • lucky semiosis
       
      comment mieux parler du jardinnage d'information
  • les œuvres dont la matière même est numérique (musique, images, textes, mondes simulés…) sont en principe virtuellement omniprésentes sur Internet
  • D’une part, la circulation des nouvelles idées est beaucoup plus rapide ; d’autre part, leur évaluation a posteriori par la citation, le commentaire et la référence se fait également plus vite.
  • implémenté sous forme d’un logiciel de « jeu » à sources ouvertes par un réseau international de chercheurs
  • Pour faire de l’intelligence collective un bon objet de connaissance, il semble utile de la rendre visible par des images symboliques.
  • C’est donc tout naturellement que l’on doit envisager la conception de logiciels calculant – à partir de flux de données empiriques provenant des communautés réelles – des représentations visuelles de l’intelligence collective, de ses conditions de développement et de son environnement.
    • lucky semiosis
       
      oui mais ce n'est pas une question d'architecture (cf; ci-dessus) mais de jardinnage !
  • paysage de problèmes
  • La construction et la mise à disposition gratuite sur Internet du JIC veut contribuer à une meilleure « connaissance de soi » des communautés qui désirent s’engager dans l’aventure de l’autotransformation cognitive.
  • un instrument de simulation des écologies d’idées (ou des économies cognitives)
    • lucky semiosis
       
      on y'est !
  • Cette dimension du modèle de l’intelligence collective peut être considérée comme une proposition de cartographie rationnelle de l’espace sémantique.
  • ces principes de cartographie ne peuvent être que conventionnels et non pas absolus
  • la syntaxe du jeu de l’intelligence collective n’est pas complètement indépendante du sens des symboles qu’elle régit, ni des actes accomplis en contexte au moyen de ces symboles : au contraire, elle établit l’interface entre ces deux domaines.
  • La syntaxe du jeu concerne en effet l’algorithme associé à chaque idéogramme, algorithme qui spécifie ses interactions avec les autres idéogrammes et qui exécute effectivement sur eux des opérations analogues à celles que les idées qu’il représente exerceraient sur leurs cibles dans de véritables écosystèmes d’idées.
    • lucky semiosis
       
      la garaine des agents...
  • Si certains pôles sont très spécialisés ou d’autres peu développés, une bonne santé de l’intelligence collective exige que ceci soit compensé par des échanges avec d’autres communautés, de telle sorte qu’aucun des pôles ne se trouve à court de ressources.
  • La fonction de représentation est portée par le signifiant pour la linguistique, les scolastiques médiévaux parlaient de vox tandis que pour C. S. Pierce, il s’agissait de la fondation du signe. Dans mon propre vocabulaire théorique, j’appelle le support de la représentation un « signe » (représenté par un pi dans le schéma ci-dessous).La fonction de référence est portée par le référent (c’est-à-dire la chose désignée par le signe) pour la linguistique, les scolastiques appelaient le référent res tandis que C. S. Pierce l’appelait objet. Ici, j’appellerai « chose » le support de la référence (représenté par un cube dans le schéma ci-dessous).La fonction de conception, finalement, est portée par le signifié pour la linguistique, un signifié que les scolastiques appelaient conceptus et C. S. Pierce interprétant (afin de bien marquer l’opération active d’interprétation qui consiste à relier un signe à d’autres signes et à un référent). Pour ma part, je nomme ce troisième terme « être » (représenté par un bonhomme dans le schéma ci-dessous) car un esprit quelconque doit relier le signe à la chose ; sinon, aucune signification n’a lieu.
  • Aucun archétype n’est un principe absolu et ils doivent coopérer et s’impliquer réciproquement pour permettre le déploiement de l’intelligence collective.
  • fonction d’alimentation (l’énergie cognitive pourrait se mesurer en « quantité d’attention »);fonction de reproduction (réplication et mutation des représentations et des idées);fonction de communication (établissement et entretien des liens entre idées).
    • lucky semiosis
       
      les idées sont en vie !
  • Notre Jeu utilise une méthode de cartographie sémantique propre à situer les idées et connaissances sur un espace anthropologique universel.
lucky semiosis

Les internautes ont-ils une âme ? - 1 views

  • Nous n’avons jamais cessé d’être ensemble, mais nous ne le sommes le plus souvent, désormais, que pour un temps seulement, un temps extrêmement ténu, celui de l’intérêt que nous éprouvons pour quelque chose et qui disparaît dès lors qu’on passe, précisément, à autre chose. Nous butinons d’idées en idées, de registres en registres, d’espaces numériques en espaces numériques.
    • lucky semiosis
       
      sauf que les abeilles butinent pour faire du miel...
  • Le numérique nous plonge tous – et non pas seulement l’institution scolaire – dans une atmosphère de doute et d’incertitude. Ce n’est pas seulement que nous ne savons pas bien quelles possibilités renferme le numérique, c’est aussi et surtout que nous ne savons plus bien ce que sont « formation » ou « culture ». Et nous ne savons plus bien, non plus, ce que nous sommes en notre être propre ou, pour dire par manière de symétrie, ce que peut être une « ontologie du sujet » ou « égologie ». Notre tâche, si cette condition nouvelle en détermine une, n’est cependant pas de douter. « Douter », ce serait faire silence sur la réalité et dénier à la pensée la puissance de se l’approprier. Ou bien ce serait, plus cyniquement, surfer sur la vague des profits, petits et grands, que les « formidables opportunités » du numérique et des réseaux peuvent offrir aux personnalités les plus entreprenantes. Plus en retrait et, espérons-le, en surplomb, nous nous contenterons d’un impératif à la fois plus simple et plus exigeant : nous jeter, comme à pensée perdue, dans l’effort de comprendre le réel, notre réel et, de la sorte, mettre nos propres doutes en question.
lucky semiosis

MÉSOLOGIQUES: De la chair et de son milieu, par voie de tétralemme / A. Berque - 0 views

  • Ce rapport  ternaire est très proche de la triade sémiotique de Charles S . Peirce, laquelle combine un « véhicule » ou « signe primaire » (ce sur quoi porte l’interprétation, soit en mésologie S, ou l’Umgebung d’Uexküll), un « interprétant » (soit en mésologie l’existant concerné) et un « objet » (ce que discerne l’interprétation, soit en mésologie P, ou l’Umwelt d’Uexküll). Il n’est pas étonnant que le fondateur de la biosémiotique, le Danois Jesper Hoffmeyer, ait utilisé la triade peircienne, comme il en détaille la méthode dans son Signs of Meaning in the Universe (1996) ; et il n’est pas étonnant non plus que la biosémiotique soit partie en guerre contre le néo-darwinisme, pour lequel la nature est foncièrement dépourvue de sens et de créativité. Pour la biosémiotique au contraire, le sens et sa transmission sont coextensifs à la vie, laquelle, dès ses stades les plus primitifs, ne cesse de communiquer par les moyens les plus divers : « sons, odeurs, mouvements, couleurs, formes, champs électriques, radiations thermiques, ondes de toute espèce, signaux chimiques, toucher, etc. Bref, des signes de vie » (Signs of meaning…, p. VII). 
    • lucky semiosis
       
      quand la vie fait sens...
lucky semiosis

CYBER, INFORMATIONNELLE, NUMÉRIQUE… À NOUVELLES ÉCONOMIES, NOUVELLES CULTURES... - 0 views

  • la prémonition de McLuhan, pour qui nous serions ainsi revenus à un âge de « cueillette »… d’information [McLuhan, 1964].
    • lucky semiosis
       
      belle référence...
  • toute information nécessite de l’énergie et, réciproquement, que toute dépense énergétique possède un statut informationnel ; il n’y aurait donc entre information et énergie qu’une question d’échelle et non une différence de nature.
  • un nuage sémantique
  • ...10 more annotations...
  • Et j’avance tout de suite l’hypothèse que la différentiation entre les trois cultures va s’opérer, en simplifiant un peu les choses, selon trois niveaux de leur appréhension du concept d’information : niveau de surface / intermédiaire / fondamental.
  • De sorte que toute  « information » véhicule toujours avec elle, pour qui veut bien s’y arrêter un peu, la question de son origine, de la distance qu’il a fallu combler pour la détenir.
  • Contrairement en effet à la culture numérique qui, en quelque sorte, se vit sur un mode plutôt spontané, la culture informationnelle se conçoit surtout comme un corpus à enseigner.
  • - il nous faut examiner comment pourtant nous « sortons » (métaphoriquement) de notre lieu d’espace-temps social et physique pour nous interroger et interroger le monde depuis son extérieur, opération qui n’a rien de tellement évident quand on y regarde de près ;
  • «… le devenir humain comme un processus de co-individuation à trois brins : l’individu psychique, l’individu collectif, et l’individu technique » [Stiegler, 2006 ; p. 35].
  • Dans cette démarche, on ne peut alors manquer de faire état de ce que la littérature anthropologique et analytique travaille depuis une quarantaine d’années au moins sur une triade fondamentale : réel/symbolique/imaginaire (RSI).
  • le seul avantage d’une situation devenue si opaque depuis ses débuts dans les séminaires de Jacques Lacan [Lacan, 1974] est qu’elle constitue un humus où s’autoriser à planter quelques graines.
  • Bref, une entité qui se contente d’être… et de persévérer dans sa croissance.
  • On dira donc que la cyberculture, au sens esquissé dans ce texte, tend à représenter le registre symbolique de la construction « culturelle » relative au stade actuel de la société d’information. Et c’est à travers elle, on l’a dit, que peut se mettre en place ce regard extérieur dont l’acuité permet de penser un minimum d’orientation et de pilotage de soi dans le cyberespace.
  • Dans la multiplicité des auteurs, des points de vue, des écoles, qui a produit l’histoire terminologique des trois cultures, il est devenu inévitable que la définition de chacune d’elles puisse interférer avec les autres.
lucky semiosis

Yves Jeanneret - 0 views

  • Il existe des méthodes d'analyse des processus de communication, dont certaines ont une pertinence particulière pour décrire la construction de formes de savoir et de relation sociale au savoir. Il existe des concepts permettant de construire de tels questionnements et il est possible d'affiner leur application par un travail systématique sur des corpus du type de la querelle des impostures.
    • lucky semiosis
       
      de la cartographie des controverses à l'exploration des espaces sémantiques 
  • Cette interdiscipline est un lieu de recherche dans lequel une réflexion sur les relations entre les divers niveaux d'organisation de la trivialité trouve sa pertinence scientifique propre, sans avoir à être justifiée par autre chose. On peut y échapper à la logique de la terre brûlée, qui guette les disciplines où l'usage concret des outils descriptifs rapporte moins que leur contestation.
  • L'interprète de la culture triviale observe certains de ces phénomènes. Il manque beaucoup de choses, car les textes sont troués et les méthodes sont réductrices, mais il saisit quelque chose. Il propose, compte tenu des enjeux qu'il a pu identifier dans tel ou tel contexte de communication, des relations possibles entre ces niveaux d'organisation de la trivialité.
  • ...2 more annotations...
  • Mon avis est que ce type de travail n'est ni prédictible ni modélisable. Sans doute serait-il utile, à titre de repère méthodologique, de nommer et de structurer les niveaux d'analyse de la trivialité : non pour les hiérarchiser, mais pour soumettre à discussion des exigences de méthode.
  • Définir une grille méthodologique d'analyse de la trivialité, comme on le fait pour les méthodes d'analyse des textes littéraires, pourrait présenter un intérêt pour la conduite et l'évaluation des investigations, et pour la formation des chercheurs. La condition impérative est que cette grille indique par où l'on doit passer, mais non où l'on doit aboutir. La méthode d'investigation peut prétendre à une certaine généralité.
  •  
    Mettant en question et en mouvement l'influence des idées, le jugement des textes et l'évaluation des auteurs, cette querelle fait de la circulation des savoirs à la fois un objet de discours et un espace de démonstration.
lucky semiosis

Twitter : le filtre de l'internet en temps réel | InternetActu.net - 0 views

  • Analyser le web en temps réel est encore le talon d’Achille du web, et ce, alors que l’information en temps réel ne va cesser de s’y déverser toujours plus abondamment
    • lucky semiosis
       
      arguments pour le point de vue éternel de Spinoza
  • les algorithmes de classements comme le PageRank n’arrivent pas à faire remonter une URL suffisamment nouvelle et à lui créditer suffisamment de liens par rapport à une information plus ancienne
    • lucky semiosis
       
      utilité des couches archéo-sémantiques
lucky semiosis

Le web sémantique - 0 views

  • Depuis le cabinet du médecin
    • lucky semiosis
       
      l'argument "santé" a été utilisé depuis le début de la société de l'information, il entretient l'illusion d'une immortalité accessible par la technique
  • manipulé de façon intelligente
  • les ordinateurs n'ont pas de méthode fiable pour s'occuper de la sémantique
  • ...15 more annotations...
  • au moment
    • lucky semiosis
       
      ni avant ni aprés ?
  • logiciel d'écriture de pages Web sémantique
    • lucky semiosis
       
      c'est le médecin qui crée les pages web du site de la clinique ?
  • un sens bien défini
    • lucky semiosis
       
      Que fait-on de la semiosis illimitée de Pierce ? Le sens est subjectif, mon sens n'est pas forcément le tien, encore moins celui de "on".
  • à mesure que les machines vont devenir de plus en plus capables de traiter et "comprendre"les données
    • lucky semiosis
       
      OK mais est-ce que l'humain va pouvoir suivre ?
  • des bénéfices difficiles ou impossibles à prédire à l'heure actuelle
    • lucky semiosis
       
      tout comme les catastrophes qui elles aussi se produiront
  • une ontologie est un document ou fichier qui définit de façon formelle les relations entre les termes
    • lucky semiosis
       
      il manque le rapport entre "les relations entre termes" et les documents dans un ici et maintenant cf. spinoza
  • Les règles d'inférence
    • lucky semiosis
       
      = processus causal <> processus sémantique en partie acausale cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Synchronicit%C3%A9
  • La structure et la sémantique fournies par les ontologies rend plus facile la fourniture d'un service et son utilisation complètement transparente
    • lucky semiosis
       
      encore faut-il avoir accés aux règles d'inférences
  • Un programme de recherche intelligent
    • lucky semiosis
       
      un humain intelligent aurait pris la carte de Ms Cook ;-)
  • de nombreux programmes qui collecteront les contenus du Web à partir de sources diverses, qui traiteront l'information et échangeront les résultats avec d'autres programmes
    • lucky semiosis
       
      outil de sémantisation des flux d'information
  • agents logiciels
    • lucky semiosis
       
      OK mais comment on paramètre ces agents ? -> agents ontologiques autonome en interraction dans une écologie de l'information
  • c'est le Web sémantique qui donne les fondements et le cadre de développement de ces technologies
    • lucky semiosis
       
      web sémantique = niche écologique = ensemble des règles de mise en relation
  • de très beaux exemples existent
    • lucky semiosis
       
      oui mais attention à la trop grande abstraction des représentations qui les rendent incompréhensible -> http://www.visualcomplexity.com/vc/
    • lucky semiosis
       
      voir aussi le vieux débat sur la vertu pédagogique des représentations entre iconoclastes et iconodules (http://www.philophil.com/philosophie/representation/Analyse/religieuse.htm)
  • Les questions sans réponse sont le prix à payer pour acquérir de la souplesse.
    • lucky semiosis
       
      les questions sans réponse sont le moteur de la pensée : la métaphysique est un trou noir de l'esprit
  • le Web sémantique brisera les limites du monde virtuel et s'étendra jusqu'au monde physique
    • lucky semiosis
       
      cf. Villes2.0
lucky semiosis

Automates Intelligents : Biblionet - Spinoza avait raison - Antonio Damasio - 0 views

  • Antonio Damasio est une référence, non seulement dans le domaine des neurosciences, mais pour tout ce qui concerne la simulation du moi et de la conscience sur des artefacts.
    • lucky semiosis
       
      comment donner vie aux ontologies...
  • la prise en considération des sentiments dans la compréhension des relations entre le corps, le cerveau et l'esprit.
  • Les organismes vivants se caractérisent d'abord, avant même leur capacité à se reproduire et à muter, par l'existence d'un "corps" assurant la permanence d'un milieu interne protégé de l'extérieur par une barrière.
  • ...12 more annotations...
  • ils n'ont pu survivre qu'en maintenant ce milieu interne à l'abri des agressions de l'environnement.
  • Spinoza, rappelle Damasio, a qualifié de "conatus" la tendance, propre à la vie, de chaque organisme à persévérer dans son être, en faisant appel aux ressources nécessaires.
  • Les cerveaux, pour ce faire, disposent de multiples cartes corporelles (body-map) qui permettent la synthèse des signaux provenant du corps.
  • les indicateurs internes ou externes signifiant le danger (le Mal) ou au contraire l'obtention d'un état d'équilibre (le Bien)
  • "le sentiment est la perception du corps réel modifié par l'émotion"
  • La conscience se construit principalement, dans le cerveau conscient, par le jeu des échanges langagiers et symboliques entre individus au sein des groupes.
  • Entrer dans la vaste construction collective qu'est la science suppose de laisser sur le seuil le plus grand nombre de problèmes personnels possibles. Sinon les orientations ou les résultats des recherches risquent d'y perdre l'objectivité nécessaire
  • Aucun individu ne prend de décision qui soit indépendante de l'état de son corps et de ses émotions, mais il est soumis à tant d'influences que l'hypothèse d'un déterminisme linéaire n'aurait pas de sens. Nous sommes au contraire dans le domaine de la causalité chaotique, ni exhaustivement descriptible ni exhaustivement prédictible.
  • 'ambition de proposer une physiologie sociale intégrative n'est pas irréaliste
  • Existe-t-il un cerveau collectif qui correspondrait à ce corps collectif. Pourrait-on identifier des émotions, des sentiments collectifs, des idées collectives ?
  • Rappelons aussi la thèse controversée de Rupert Sheldrake(6), concernant l'existence de champs morphogénétiques s'établissant entre individus, champs qui n'ont pu encore être mis en évidence
  • En fait, ce qui manque à des travaux pourtant aussi remarquables que ceux présentés par Looking for Spinoza, c'est qu'ils ne s'intègrent pas dans ce que pourrait appeler une théorie des méta-systèmes auto-évaluateurs intégrant l'observateur dans le système.
lucky semiosis

La calligraphie, l'art qui fait chanter les mots | Le Courrier de l'UNESCO | ISSN 1993-... - 0 views

  • Si j’utilise souvent la métaphore de l’arbre, c’est parce que l’humanité a des racines communes qui font son unité, des milliers de branches qui font sa diversité (ses peuples à la fois si différents et si métissées) et d’innombrables feuilles aussi ondoyantes que les produits du génie créateur.
    • lucky semiosis
       
      ce que l'arbre montre...
  • Car, dans un mouvement complice avec la nature, tel un derviche tourneur, le geste du calligraphe-philosophe-poète fait « chanter les mots » qui disent l’Univers. C’est cela la calligraphie nas’taliq : l’alchimie de la vie !
  • je sais que le clavier de l’ordinateur ne remplacera jamais la main
  • ...1 more annotation...
  • En Occident, dès le 16e siècle, on a fait le choix de la rapidité et de l’efficacité, notamment en s’attachant à maîtriser la nature. En Orient, on a préféré « la dire », « l’écrire » dans ses pleins et ses déliés, dans ses courbes et ses silences, bref, en laissant un espace pour l’interprétation, pour la liberté…
lucky semiosis

Calenda - Actualités dans le domaine du traitement et de la représentation de... - 0 views

  • 15h40 Claire-Charlotte Buttez (UMR 5190 LARHRA, Lyon) ,&nbsp;SyMoGIH, Mise en place d'un système d'information géo-historique pour la &nbsp;&nbsp;recherche historique.
    • lucky semiosis
       
      espace - temps - échelles ?
lucky semiosis

Sortir de Babel : pour une science citoyenne - AgoraVox le média citoyen - 0 views

  • Je tenterai à cette occasion d’esquisser le principe d’un «&nbsp;jardin d’idées&nbsp;&nbsp;», sorte de&nbsp;«&nbsp;laboratoire citoyen&nbsp;» dans lequel les idées pourraient se développer et fructifier grâce à l’intelligence collective du web 2.0.
    • lucky semiosis
       
      oui c'est une bonne idée ;-)
  • Autrement dit, il nous faut une conception réduite au minimum. Idéalement il faudrait n’avoir à penser qu’avec une seule notion qui soit...&nbsp;: 1.&nbsp;suffisamment simple pour être d’emblée maîtrisée par tous, 2.&nbsp;suffisamment connue et reconnue pour que chacun s’autorise à s’en saisir, à l’adopter, en étant sûr de sa valeur d’échange, 3.&nbsp;suffisamment efficace pour mettre instantanément en réussite et redonner le plaisir lumineux de comprendre et l’envie d’explorer.
lucky semiosis

Projections algorithmiques et cyberespace - Cairn.info - 0 views

  • Structurellement, on identifie la strate matérielle réunissant l’ossature physique du réseau, les serveurs, routeurs, les interconnexions, les machines supportant le calcul, au sens d’une machine de Turing. 6 La seconde strate est constituée quant à elle de l’ensemble des programmes, codes d’origine humaine ou systémique, agents logiciels plus ou moins autonomes exécutés sur la première couche. 7 On la nomme strate algorithmique, sa nature informationnelle est compatible avec une description formelle. 8 La strate des calculs humains vient compléter l’édifice. C’est une couche créatrice qui engendre, sculpte et supervise les deux premières. Elle constitue aujourd’hui l’unique strate génératrice du feuilletage (en attendant les futurs systèmes de calculs autonomes, affranchis de toute assistance humaine, et eux-mêmes générateurs de codes).
    • lucky semiosis
       
      A ces trois strates correspondent trois genres de connaissances...
  • Un opérateur humain est noté H
  • Les ensembles IS (H/A) et IH (S/A) subsistent le temps de l’exécution de A sur S et se réduisent, après exécution, à une fraction d’information archivée sur le système incluant les métadonnées éventuellement créées par S lors de l’exécution de A. Cet ensemble informationnel appelé projection algorithmique sera noté PS (H/A).
  • ...5 more annotations...
  • La projection algorithmique s’exprime donc comme une réunion disjointe des composantes ouverte et fermée&nbsp;: 37 PS (H/A)=POS (H/A) U PFS (H/A)
  • En croisant les partitions précédentes, on obtient une partition plus fine constituée des quatre composantes&nbsp;: La projection ouverte-volontaire POS (H/A) ∩ PVOL-S (H/A)La projection ouverte-systémique POS (H/A) ∩ PSYST-S (H/A)La projection fermée-volontaire PFS (H/A) ∩ PVOL-S (H/A)La projection fermée-systémique PFS (H/A) ∩ PSYST-S (H/A)
  • L’approche par projection sous-entend un positionnement situé à l’interface de deux strates de calculs&nbsp;: celle du calcul humain et celle du calcul artificiel. Cette zone abstraite, à la frontière de l’informatique du silicium et des stratégies humaines est en constante mutation (Dossé, Kempf, 2011).
  • L’accélération exponentielle de notre production de données numériques justifie, elle aussi, la recherche de représentations des flux d’information diffusant de l’espace physique vers le cyberespace.
  • La projection globale d’un individu contient par définition l’ensemble de ses traces numériques archivées, chacune marquée par son algorithme générateur.
lucky semiosis

Big Data: la valeur est dans les algorithmes éthiques - La Revue du Digital - 8 views

  • A ces quatre V, il est d’usage d’en ajouter d’autres. L’un des plus évidents étant la Visualisation. Pour que l’esprit humain puisse naviguer, distinguer et comprendre ce qui se passe à partir de 0 et de 1 il a besoin d’une aide. L’expérience utilisateur via des interfaces graphiques claires et navigables et la présentation des résultats sous forme d’histoires qui se racontent (Story Telling) semblent devenir les nouveaux standards du marché.
    • lucky semiosis
       
      encore faut-il que ces visualisations soient interactives et dynamiques
    • lucky semiosis
       
      cf. Jean-Marie Chevalier : notion d'histoire causale
  • Bien entendu, il faut générer de la valeur avec éthique. Car les algorithmes sont fabriqués par des humains. Ils utilisent des données de personnes réelles et peuvent prendre des décisions au nom de l’entreprise qui les a créés.
  • Qui ne connait pas les quatre V définissant le Big Data ? Volume, Variété, Vélocité, Véracité.
  • ...3 more annotations...
  • En effet,&nbsp;dans le Big Data, la corrélation permet de détecter des événements sans pour autant en donner les raisons et cela a de la valeur. Une corrélation entre deux faits n’implique pas forcément de rapport de cause à effet entre les deux.
  • William El Kaim est "Marketing Technology Director"
    • samszo
       
      relier les connaissances cf. E. Morin
    • samszo
       
      cf. économie des affects
  • consultant en architecture du système d’information
    • lucky semiosis
       
      que nous vent-il ? du vent ;-)
lucky semiosis

Jardiniers rebelles en mission cosmétique | CCA Actions - 0 views

  • il transforme des espaces oubliés en de magnifiques jardins
    • lucky semiosis
       
      belle idée
lucky semiosis

Pour une localisation contextuelle des paramètres de confidentialité (sur Fac... - 0 views

  • Chers amis développeurs, je vous en supplie: placez le paramétrage de confidentialité dans le contexte d'affichage du contenu
    • lucky semiosis
       
      fonctionnalité de base
  • vous devrez créer des fonctions combinatoires fiables
    • lucky semiosis
       
      cf. IEML
  • aisser les gens prendre conscience de l'accessibilité de leurs actes en leur montrant ce que ceux-ci peuvent produire
    • lucky semiosis
       
      responsabilité des conséquences
lucky semiosis

Prospective 2.0 ; living innovation ; "Le présent du futur" - Interview - 0 views

  • Les algorithmes inductifs reposent sur des principes de généralisation qui permettent d’essayer des traitements sur des données qui n’étaient pas prévues pour cela, en élargissant de façon arbitraire leur champ d’application.
    • lucky semiosis
       
      celà remet-il en cause le A et le B de la sémiologie graphique de Bertin ?
  • De longue date les raisonnements inductifs ont été décriés en raison des risques d’erreurs qu’ils génèrent.
  • Une machine inductive est assimilable à un organisme vivant qui se charge d’un passé, intègre des nouvelles notions, les applique parfois de façon abusive, commet des erreurs et les corrige.
    • lucky semiosis
       
      comme une plante qui trace son chemin...
1 - 20 of 84 Next › Last »
Showing 20 items per page