Skip to main content

Home/ semanticgarden/ Group items tagged cyberespace

Rss Feed Group items tagged

lucky semiosis

Projections algorithmiques et cyberespace - Cairn.info - 0 views

  • Structurellement, on identifie la strate matérielle réunissant l’ossature physique du réseau, les serveurs, routeurs, les interconnexions, les machines supportant le calcul, au sens d’une machine de Turing. 6 La seconde strate est constituée quant à elle de l’ensemble des programmes, codes d’origine humaine ou systémique, agents logiciels plus ou moins autonomes exécutés sur la première couche. 7 On la nomme strate algorithmique, sa nature informationnelle est compatible avec une description formelle. 8 La strate des calculs humains vient compléter l’édifice. C’est une couche créatrice qui engendre, sculpte et supervise les deux premières. Elle constitue aujourd’hui l’unique strate génératrice du feuilletage (en attendant les futurs systèmes de calculs autonomes, affranchis de toute assistance humaine, et eux-mêmes générateurs de codes).
    • lucky semiosis
       
      A ces trois strates correspondent trois genres de connaissances...
  • Un opérateur humain est noté H
  • Les ensembles IS (H/A) et IH (S/A) subsistent le temps de l’exécution de A sur S et se réduisent, après exécution, à une fraction d’information archivée sur le système incluant les métadonnées éventuellement créées par S lors de l’exécution de A. Cet ensemble informationnel appelé projection algorithmique sera noté PS (H/A).
  • ...5 more annotations...
  • La projection algorithmique s’exprime donc comme une réunion disjointe des composantes ouverte et fermée : 37 PS (H/A)=POS (H/A) U PFS (H/A)
  • En croisant les partitions précédentes, on obtient une partition plus fine constituée des quatre composantes : La projection ouverte-volontaire POS (H/A) ∩ PVOL-S (H/A)La projection ouverte-systémique POS (H/A) ∩ PSYST-S (H/A)La projection fermée-volontaire PFS (H/A) ∩ PVOL-S (H/A)La projection fermée-systémique PFS (H/A) ∩ PSYST-S (H/A)
  • L’approche par projection sous-entend un positionnement situé à l’interface de deux strates de calculs : celle du calcul humain et celle du calcul artificiel. Cette zone abstraite, à la frontière de l’informatique du silicium et des stratégies humaines est en constante mutation (Dossé, Kempf, 2011).
  • L’accélération exponentielle de notre production de données numériques justifie, elle aussi, la recherche de représentations des flux d’information diffusant de l’espace physique vers le cyberespace.
  • La projection globale d’un individu contient par définition l’ensemble de ses traces numériques archivées, chacune marquée par son algorithme générateur.
lucky semiosis

CYBER, INFORMATIONNELLE, NUMÉRIQUE… À NOUVELLES ÉCONOMIES, NOUVELLES CULTURES... - 0 views

  • la prémonition de McLuhan, pour qui nous serions ainsi revenus à un âge de « cueillette »… d’information [McLuhan, 1964].
    • lucky semiosis
       
      belle référence...
  • toute information nécessite de l’énergie et, réciproquement, que toute dépense énergétique possède un statut informationnel ; il n’y aurait donc entre information et énergie qu’une question d’échelle et non une différence de nature.
  • un nuage sémantique
  • ...10 more annotations...
  • Et j’avance tout de suite l’hypothèse que la différentiation entre les trois cultures va s’opérer, en simplifiant un peu les choses, selon trois niveaux de leur appréhension du concept d’information : niveau de surface / intermédiaire / fondamental.
  • De sorte que toute  « information » véhicule toujours avec elle, pour qui veut bien s’y arrêter un peu, la question de son origine, de la distance qu’il a fallu combler pour la détenir.
  • Contrairement en effet à la culture numérique qui, en quelque sorte, se vit sur un mode plutôt spontané, la culture informationnelle se conçoit surtout comme un corpus à enseigner.
  • - il nous faut examiner comment pourtant nous « sortons » (métaphoriquement) de notre lieu d’espace-temps social et physique pour nous interroger et interroger le monde depuis son extérieur, opération qui n’a rien de tellement évident quand on y regarde de près ;
  • «… le devenir humain comme un processus de co-individuation à trois brins : l’individu psychique, l’individu collectif, et l’individu technique » [Stiegler, 2006 ; p. 35].
  • Dans cette démarche, on ne peut alors manquer de faire état de ce que la littérature anthropologique et analytique travaille depuis une quarantaine d’années au moins sur une triade fondamentale : réel/symbolique/imaginaire (RSI).
  • le seul avantage d’une situation devenue si opaque depuis ses débuts dans les séminaires de Jacques Lacan [Lacan, 1974] est qu’elle constitue un humus où s’autoriser à planter quelques graines.
  • Bref, une entité qui se contente d’être… et de persévérer dans sa croissance.
  • On dira donc que la cyberculture, au sens esquissé dans ce texte, tend à représenter le registre symbolique de la construction « culturelle » relative au stade actuel de la société d’information. Et c’est à travers elle, on l’a dit, que peut se mettre en place ce regard extérieur dont l’acuité permet de penser un minimum d’orientation et de pilotage de soi dans le cyberespace.
  • Dans la multiplicité des auteurs, des points de vue, des écoles, qui a produit l’histoire terminologique des trois cultures, il est devenu inévitable que la définition de chacune d’elles puisse interférer avec les autres.
1 - 2 of 2
Showing 20 items per page