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"Le 11 mai 2016, Mgr Maurice Couture, sv, archevêque émérite de Québec (Canada), prenait la parole pour un entretien qui était aussi vidéo-diffusé sur la webTV du diocèse de Québec. Il s'interroge sur le sens chrétien de la souffrance, alors que le Canada, un mois plus tard, le 6 juin 2016, a rendu légale l'euthanasie. Il s'est attaché, dans un premier temps, à rappeler les nuances qui distinguent les mots « douleur » et « souffrance ». Dans un long développement, il a ensuite abordé le thème de son entretien, le sens chrétien de la souffrance. Faisant la différence entre la mortification et le masochisme, Mgr Couture note que « l'Église catholique s'est longtemps appesantie sur la douleur, soit pour inviter à la résignation, soit pour la glorifier ou lui donner une valeur rédemptrice mal perçue ». Il en est résulté, ajoute-t-il, « une spiritualité de justification et du culte de la douleur ». Il pose ensuite son regard sur la personne de Jésus qui « n'a rien d'un doloriste, au sens où il ne se réjouit pas de la souffrance, qu'il ne la considère pas comme un châtiment divin, qu'il ne se résigne pas ni n'exhorte à se résigner. Il fait preuve d'une compassion universelle, mais d'une compassion active ». Mgr Couture aborde enfin la question de l'oubli de la mort dans nos sociétés occidentales et constate que : « C'est le fait d'une humanité qui n'accepte pas sa mort et qui, paradoxalement, l'anticipe pour ne pas avoir à la subir. Or, contrairement à la souffrance, la mort n'est pas un problème médical, c'est un problème intime existentiel de société. Et ce n'est pas le rôle de la loi de régler le problème de la mort. »"

"L'Assemblée nationale vient de débattre du droit d'une aide à mourir et à l'euthanasie. En effet, la mort a changé. Pendant des siècles elle fut avant tout un passage dans l'au-delà. Dans les pays catholiques, une mort précoce mais préparée était moins redoutée qu'une mort différée se produisant soudainement, sans que le défunt eût reçu les « derniers sacrements ». Cela hypothéquait la situation de ce dernier, et ce n'est pas parce que l'on vit plus vieux qu'on est mort moins longtemps ! Le pouvoir du prêtre allait de pair avec son rôle face à la mort. En se convertissant au protestantisme, mes ancêtres ont assumé d'être enterrés en « terre maudite », lieu qui menait à l'enfer !"

"Contrairement aux apparences, la mort n'a jamais été autant refoulée que depuis deux mois. « On exhibe la mort dans les statistiques, on éloigne la mort dans son humanité. »"

Finir sa vie, hâter la mort au grand âge Partie 1 : Accompagner des fins de vie Partie 2 : Hâter la mort pour la rendre bonne ? Partie 3 : Penser les formes de morts au grand âge : constructions, normalisations et patholigisations

"Quitter son corps, apercevoir une lumière au fond d'un tunnel, retrouver des êtres chers… Ces éléments sont évoqués par ceux qui ont vécu une expérience de mort imminente (EMI). Derrière ces trois lettres se cache un monde mystérieux, que les scientifiques tentent d'approcher. Entretien avec deux neurologues du CHU de Liège (Belgique) pour ce second volet consacré aux nouvelles frontières de la mort." [RDP du 21 juillet 2020]

"Le président du comité national d'éthique du funéraire estime que si la mort est revenue dans l'actualité avec l'épidémie de coronavirus, les morts ont disparu. Ils ne sont évoqués que sous forme d'un décompte macabre, fait, chaque soir, à heure fixe." [RDP du 12 mai 2020]

"Prions aujourd'hui pour les défunts qui sont morts pendant la pandémie. Ils sont morts seuls, ils sont morts sans la caresse de leurs proches, beaucoup d'entre eux sans même avoir des funérailles. Que le Seigneur les accueille dans la gloire."

"Peut-on qualifier et objectiver une bonne mort ? Dans une société qui en repousse l'idée et un contexte de débats sur la fin de vie, Blandine Humbert, docteure en philosophie, autrice de « Vivre la mort » (Artège) apporte son éclairage."

"Deux octogénaires ont été retrouvés morts lundi 25 novembre à leur domicile après avoir mis fin volontairement à leurs jours. Dans la nuit du jeudi au vendredi précédents, un autre couple de retraités s'était donné la mort dans la chambre d'un grand hôtel parisien. Âgés de 86 ans, l'homme et la femme avaient décidé de se suicider après une dernière nuit passée ensemble (1) . Ils ont laissé des lettres dans lesquelles ils expliquaient leur geste, et protestaient contre le fait de ne pas avoir pu bénéficier d'une « mort douce »."

"Mise à mort légale mais non légitime 30 janvier - Ils ont osé, ces malfaiteurs assis chacun sur leur siège de despotes en notre Assemblé nationale, ils ont osé voter en faveur de l'abatage à venir de nos vieux prédécesseurs, nos vieux amis, nos vieux parents, comme s'ils étaient les régisseurs des mystères de la vie et de la mort, comme s'il leur revenait le droit légitime de les fausser et de décider de cette heure décisive alors qu'elle est depuis toujours celle de Dieu."

"Vendredi 25 novembre 20:30 - Coux (près de Montendre en Charente-Maritime) - Salle des fêtes (près de l'église) Conférence du docteur Theillier, médecin à Lourdes, sur les Expériences de Mort Imminente."

"« Vivants jusqu'à la mort », titre d'un ouvrage du sociologue Tanguy Châtel, point de départ mais aussi point d'arrivée de la notion du « prendre soin » jusqu'à la fin de vie qui place tout soignant au coeur d'une problématique existentielle complexe. Lors des Journées francophones des aides-soignants, les 21 et 22 janvier à Paris, cette question a occupé les débats ou comment, selon Tanguy Châtel, la « bonne mort » et le « bon soin » doivent s'articuler pour parvenir, via la voie palliative, à proposer au patient en fin de vie une réponse juste au juste moment..."

"La crise actuelle rappelle que la préservation des liens affectifs, jusque dans la mort, est vitale pour la société. Et doit donc guider aussi les politiques publiques." [RDP du 25 mars 2020]

"Prions aujourd'hui pour les morts, ceux qui ont perdu la vie à cause du virus. D'une manière particulière, je voudrais que nous priions pour les travailleurs de la santé qui sont morts ces jours-ci. Ils ont donné leur vie au service des malades."

"La violence des drames vécus par des milliers de personnes en France et dans le monde vient bousculer notre rapport à la mort. Guillaume Cuchet, historien, spécialiste de l'anthropologie religieuse, s'interroge, pour La Vie, sur la solitude et l'accompagnement des mourants."

"Paulo Rodrigues, docteur en théologie, maître de conférences en éthique à l'Université catholique de Lille (Centre d'éthique médicale - ETHICS EA 7446). Il dénonce la mort solitaire des personnes en EHPAD et souligne l'importance de donner à ce moment de passage une densité humaine"

"Des établissements d'hébergement pour personnes âgées ont tardé à communiquer le nombre de morts dû au coronavirus et à informer les familles de l'état de santé de leurs proches. Certaines ont déjà porté plainte." [RDP du 24 avril 2020]

"Lors de la messe à Sainte-Marthe, François a adressé ses pensées à ceux qui sont morts du Covid-19, priant tout particulièrement pour les morts anonymes, enterrés dans les fosses communes. Dans son homélie, il a souligné qu'annoncer Jésus ce n'est pas faire du prosélytisme mais témoigner de la foi par sa vie privée et prier le Père pour qu'il attire les personnes vers le Fils."

"L'épidémie de Covid-19, qui fauche chaque jour de nombreuses vies, est venue placer la mort au cœur de notre quotidien. Elle n'apparaît plus comme «une fiction» mais devient «obsédante et tangible» observe Marie-Jo Thiel, médecin et théologienne."

"Réanimateur, gérant de pompes funèbres, médecin généraliste, aide-soignante, cadre de santé… Tous ont côtoyé au quotidien les morts du Covid-19. Témoignages."