les objectifs de la directive ne font pas obstacle à ce que soient
pénalisés et, le cas échéant, sanctionnés d’une peine privative de
liberté les « comportements de violence
envers les personnes dépositaires de l’autorité publique ou de
fraudes avérées (telle que la remise de faux documents
administratifs par exemple), détachables de l’infraction de séjour
irrégulier ou de soustraction à une mesure d’éloignement »
ainsi que « les
comportements visant à faire échec à l’exécution forcée de la
mesure d’éloignement par l’autorité administrative, lorsqu’a été
préalablement mise en œuvre la mesure la plus coercitive prévue par
la directive, à savoir le placement de l’étranger en
rétention »