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"« Le principe du respect universel pour les lieux saints de chaque religion » 1 décembre 2016Anita BourdinJudaïsme, Rome Jerusalem WIKIMEDIA COMMONS - Wayne McLean « Promouvoir la paix dans le contexte de la violence au nom de la religion »: c'était le thème de la 14e réunion de la Commission bilatérale des délégations du Grand rabbinat d'Israël et de la Commission du Saint-Siège pour les relations avec le judaïsme qui s'est tenue à Rome (28-30 novembre 2016 - 27-29 MarCheshvan 5777). Elle a affirmé « le principe du respect universel pour les lieux saints de chaque religion ». Un communiqué conjoint intitulé « La paix au nom de la religion » est publié à l'issue de ces échanges, notamment dans L'Osservatore Romano du 2 décembre 2016. Il fait notamment allusion à une récente déclaration de l'UNESCO - qui a fait l'objet d'une protestation des évêques de France - en affirmant « le principe du respect universel pour les lieux saints de chaque religion, en étant attentifs aux tentatives de nier l'attachement historique du peuple juif à son lieu le plus saint ». « La commission bilatérale a pris position avec force contre la négation politique et polémique de l'histoire biblique, exhortant toutes les nations et les religions à respecter ce lien historique et religieux », insiste le communiqué. Il insiste aussi sur l'importance d'une éducation à la paix: « Les participants ont souligné l'importance d'éduquer les nouvelles générations à promouvoir la paix et le respect réciproque. » Il rappelle le rôle indispensable des « guides religieux » appelés à donner « des exemples de tolérance et de respect » et il indique l'engagement des participants « à persuader le plus efficacement possible leurs propres autorités à agir de la manière la plus tolérante et humaine à l'égard des « autres » et des faibles ». Et il cite le discours du pape François à l'audience

"Entretien - Le Pape François est dans la ville italienne d'Assise ce mardi 20 septembre 2016 pour clore la Rencontre internationale interreligieuse pour la paix qui a commencé dimanche, en présence de près de 450 leaders religieux. À 16 heures, ils prieront dans différents endroits de la ville selon leur confession. «Être ensemble pour prier» pour la paix, manifester son désir de créer des liens d'amitié et collaborer à l'édification d'un monde garantissant la dignité de tous. Le Pape prononcera un discours en ce sens. Il écoutera d'autres dignitaires s'exprimer, avant de lire un appel pour la paix, signé par les leaders présents à Assise. Trente ans après le rassemblement interreligieux convoqué par Jean-Paul II, l'esprit d'Assise de paix et de dialogue est toujours d'actualité, et même, plus que jamais nécessaire après les attentats qui ont frappé la France. C'est ce qu'estime Mgr Michel Santier, évêque de Créteil, dans le sud-ouest de Paris. Il est interrogé par Sarah Bakaloglou."

"Comme chaque année, le Groupe Inter-religieux de Bayonne organise une "Soirée de la Paix", expression d'un moment de partage et de fraternité : "Chacune de nos religions monothéistes à Bayonne a été touchée d'une manière ou d'une autre depuis septembre dernier : il y a eu tout d'abord l'attaque de la Mosquée, puis la dégradation de quelques tombes dans le cimetière juif, et dans la même semaine, l'incendie volontaire à l'église Saint-Esprit. Cela fait beaucoup pour un seul et même quartier. Sans compter les statues brisées de la Vierge Marie dans plusieurs églises du Béarn. Chacune de nos communautés en ressort pour le moins blessée. Cependant, le désir de poursuivre le dialogue est plus fort encore. Aussi la soirée de la Paix, du mercredi 18 mars à 19h, dans l'église SainteCroix, mettra l'accent sur la paix au quotidien, sous forme de témoignages d'associations qui favorisent le lien social, comme dans le sport, dans des projets éducatifs comme au pied des grands ensembles…"."

"Aujourd'hui dans les entretiens de l'IRIS, Pascal Boniface reçoit Ofer Bronstein, président du Forum international de la Paix et chargé de Mission auprès d'Emmanuel Macron dans les processus de paix, pour discuter des perspectives de dialogue et de négociations entre Israéliens et Palestiniens. La paix et une solution à deux Etats sont-elles encore possibles ?"

"Entretien - Ces trois jours de Rencontre interreligieuse d'Assise pour la paix ont vu converger de nombreuses personnes venues des quatre coins du monde. Parmi elles, le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon. Il rappelle qu'il y a trente ans, lors de la première rencontre d'Assise organisée par Jean-Paul II, des critiques avaient été formulées sur ce genre d'initiative, réunissant des représentants de diverses religions. Comment pouvait-on faire prier ensemble juifs, musulman et chrétiens entre autres ? Jean-Paul II avait expliqué qu'ils ne priaient pas ensemble, mais qu'ils étaient ensemble pour prier. Musulmans, juifs et chrétiens priaient tous la paix, considérée comme le bien suprême. Trente ans après, force est de constater que cette paix est mise à mal notamment par le terrorisme. Pour le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, interrogé par Sarah Bakaloglou, les doutes exprimés il y a trente ans ne sont plus de mise. "

"Longtemps attendu, le plan de paix américain pour la Palestine vient enfin d'être dévoilé par Donald Trump. Le moins qu'on puisse en dire est qu'il est particulièrement déséquilibré au bénéfice d'Israël. Les Israéliens obtiennent en effet tout ce qu'ils souhaitaient, à commencer par l'annexion des colonies installées en Cisjordanie occupée, au mépris du droit international. En échange, les Palestiniens bénéficieront d'un Etat, oui, mais quel Etat ! Un Etat sans souveraineté réelle, un Etat morcelé aux contours improbables, sans véritable continuité territoriale, un archipel d'îlots sous contrôle israélien sur 70% de la Cisjordanie. En apparence, le plan répond à la demande d'une « solution à deux Etats » - un Etat palestinien à côté d'un Etat israélien - formulée par la communauté internationale. En réalité, il n'en est que la caricature. S'il est appliqué, il risque bien d'enterrer définitivement cette idée, déjà fort mal en point depuis l'échec des précédents plans de paix. Ce que propose Donald Trump n'est pas autre chose que la soumission des Palestiniens, certes achetée à grands frais (avec la promesse d'une manne de 50 milliards de dollars destinés à réduire la pauvreté et le chômage) mais imposée par la force. Une partie de la presse internationale s'en émeut. Le Monde condamne « un comportement digne d'un Etat voyou, illustré dans un autre registre, en 2014, par l'annexion de la Crimée par la Russie » et dénonce la « consécration du fait accompli »."

"Dimanche 8 mai, avec une symbolique forte dans le choix de la date, les représentants des grandes religions dans les Pyrénées-Orientales se sont retrouvés à la Funeraria du Campo Santo à Perpignan pour un temps de prière interreligieux commun. En ligne de mire : délivrer un message d'espoir pour la Paix en ces temps troubles. "

"Mardi 28 janvier, Donald Trump présentait à la Maison-Blanche aux côtés du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, le fameux "deal of the century" pour une paix israélo-palestinienne, en préparation depuis plus de deux ans. Un plan "gagnant-gagnant" selon le Président américain, qui accorde de nombreuses concessions à Israël, dont la reconnaissance de sa souveraineté sur les colonies israéliennes en Cisjordanie. Le plan prévoit la création d'un État palestinien après quatre ans de négociations, avec "Jérusalem-Est" pour capitale - sans préciser sa position exacte. Sous le vocable d'une solution à deux États, il s'agit en réalité d'une solution à un État et demi, avec un État palestinien dénué de continuité territoriale, sans possibilité de contrôle de son espace aérien ou de ses accès et démilitarisé, afin de satisfaire les préoccupations sécuritaires israéliennes. On assiste ici à la négation de l'esprit d'Oslo. Plus qu'un plan de paix, la solution proposée par le Président Trump est un plan d'occupation. Les Palestiniens sont pieds et mains liés : le message qui leur est adressé est qu'ils ont intérêt à reconnaître le statu quo car il s'agit du deal le plus favorable qu'ils se verront offrir, avec en prime 50 milliards de dollars."

"Dans un message commun, Mgr Stanislas Lalanne, M. Hikmet Turk et M. René Taïeb appellent à agir pour la Paix quelles que soient nos convictions, nos religions, nos origines ou notre histoire."

"C'est dans la capitale italienne, sur fond de crise sanitaire et sociale, que s'est tenue la Rencontre pour la paix organisée par la Communauté Sant'Egidio, sur le thème « Personne ne se sauve tout seul », en présence du pape et de différents responsables religieux."

"Selon les termes du plan de paix américain pour le Proche-Orient dont le processus démarrera le 1er juillet prochain, Israël ambitionne l'annexion de certaines parties de la Cisjordanie, suscitant l'opposition de nombreux Etats, institutions et responsables religieux, comme au Royaume-Uni. "

"À Rome, mardi 20 octobre, les grandes traditions religieuses ont condamné la violence et lancé un appel pour la paix." [RDP du 26 octobre 2020]

"Pour la quatrième année consécutive, un collectif toulousain « Pour construire la paix, osons la rencontre » nous invite à participer à une marche inter-convictionnelle le 11 octobre prochain dans Toulouse."

"Dimanche 22 septembre, le Palais de Congrès était comble pour l'assemblée inaugurale des trente-huitièmes « Rencontres pour la paix », un sommet interreligieux organisé pour la première fois cette année à Paris. Une après-midi en présence des grands leaders religieux, conclue par un discours d'Emmanuel Macron qui a impressionné l'auditoire."

"Dans un monde secoué par les conflits, la communauté catholique de Sant'Egidio rassemble chaque année des leaders religieux, politiques et de la société civile pour « imaginer la paix ». Du 22 au 24 septembre, c'est Paris qui accueille ce pèlerinage urbain aux allures de sommet diplomatique. Un événement qui bouscule les frontières entre spiritualité et géopolitique."

"Près de 300 personnes ont participé à une marche interreligieuse pour les droits de l'homme et la paix à Jérusalem lundi 3 juin. Un message d'unité et de coopération dans un pays où le camp de la paix peine à faire entendre sa voix."

"Paix et consolidation de l'amitié. C'est ce que souhaite le pape François dans un message daté du 28 septembre 2016, adressé au Grand rabbin de Rome Riccardo di Segni, à l'occasion des fêtes juives d'automne."

"À l'occasion de la visite du pape François à Assise pour la Journée mondiale de prière pour la paix « Soif de paix. Religions et cultures en dialogue », et des 30 ans d'Assise, La Documentation catholique rassemble dans ce dossier différents éléments  : les discours des papes Jean-Paul II, Benoît XVI et François ; une sélection des interventions de différents participants à cette rencontre d'Assise 2016, particulièrement le témoignage, en forme de prière, de Mgr Lebrun lors de la première journée. Le dossier sera complété au fur et à mesure de la parution des textes."

"Entretien - La 30ème Rencontre interreligieuse pour la paix s'achèvera ce mardi 20 septembre 2016 dans la ville italienne de Saint François en Ombrie. Quelque 500 dignitaires prieront à 16 heures dans différents lieux de la ville, selon leur confession. Le Pape prononcera ensuite un discours avant de lire l'appel pour la paix, signé par l'ensemble des leaders religieux participants à cette rencontre. Parmi eux, le Français d'origine marocaine, Anouar Kbibech. Cet ingénieur en télécommunication âgé de 55 ans a pris les commandes du Conseil français du Culte musulman en juin 2015, alors que la France avait été frappée par des attentats terroristes, commis au nom de l'islam. Aujourd'hui, Anouar Kbibech est à Assise, convaincu de l'importance de ce rassemblement qui donne, selon lui, une nouvelle impulsion au dialogue interreligieux dont il est un fervent partisan. Anouar Kbibech, président du Conseil français du Culte musulman, répond à Sarah Bakaloglou."

"La 30è édition des Rencontres interreligieuses pour la paix s'est achevée à Assise, en Ombrie, mardi 20 septembre, en présence du Pape François. Après une prière œcuménique dans la basilique inférieure Saint-François, le Saint-Père a lancé un appel face aux centaines de leaders religieux. Trente ans après la première rencontre interreligieuse d'Assise, convoquée par Saint Jean-Paul II en 1986, le contexte international n'est plus le même. Mais parce que la force de la prière reste la solution face aux violences et à l'indifférence qui touchent le monde d'aujourd'hui, François a exhorté les représentants des différentes confessions à tous se sentir responsables de cette paix. Un appel entendu par Mgr Michel Dubost, évêque d'Evry Corbeil-Essonnes, et président du conseil pour les relations interreligieuses de la Conférence des évêques de France. Il réagit aux paroles du Pape et évoque le message essentiel qui ressort de cette rencontre interreligieuse d'Assise."