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"Chacun l'accorde : la réforme de l'islam ne peut passer que par une certaine relecture du Coran, et en particulier par le rejet d'une lecture littérale. Si les autres religions du livre ont connu des problématiques similaires, pour ce qui les concerne, l'enjeu d'une lecture littérale n'a aujourd'hui plus guère d'importance. Ce n'est pas le cas de l'islam, pour lequel la lecture du Coran, mais également des Hadiths ou de la Sunna, occupe encore principalement les érudits, au premier rang desquels les islamologues soucieux de promouvoir une vision ouverte de leur religion. Introduire une certaine distance vis-à-vis de la lettre du texte reste en effet, s'agissant de l'islam, une opération indispensable, pour autoriser les communautés qui le professent à s'ouvrir au monde moderne."

Les réflexions qui suivent sont proposées au fil de la lecture de l'encyclique Fratelli tutti. Pour ceux qui iront jusqu'au terme de ces pages, ils constateront que certaines interrogations présentes dans les premières trouvent des pistes de réponse à la lecture des derniers chapitres de l'encyclique du pape François. Certes, compte le texte au fil de sa lecture, mais sa construction est révélatrice d'un regard nouveau porté par François sur la société et l'état qui est le sien au regard, sinon de Dieu, du moins du christianisme.

"« Les trois piliers de l'islam », une leçon de lecture du Coran pour les djihadistes"

"L'islam appartient à l'univers des monothéismes, celui des religions révélées. Le Coran, son livre référence, se qualifie comme une parole de Dieu (en arabe Allâh), Celui même de l'Ancien et du Nouveau Testament : un Dieu existant, communiquant et exigeant. C'est-à-dire un Dieu qui s'intéresse à l'homme et à sa condition, et attend de lui une relation et un retour. L'islam partage particulièrement avec le christianisme la notion de salut eschatologique et l'universalité de son message, car destiné à toute l'humanité et non pas un peuple particulier. Deux notions se confondent quand on évoque l'islam : celle de la religion (islam) et celle de la civilisation (Islam). Toute la problématique à laquelle doit répondre le discours sur l'islam aujourd'hui est celle de sa capacité à séparer l'ordre de la spiritualité de celui de la temporalité, le particulier et l'universel. Une séparation qui ne veut pas dire une rupture de lien car, quel que soit le degré de sécularisation d'une religion, celle-ci reste portée par des hommes qui ont une histoire et qui vivent dans leur monde et leur époque. Cette note de Tareq Oubrou, intitulée Coran, clés de lecture, est la deuxième de la nouvelle série d'études de la Fondation pour l'innovation politique intitulée, « Valeurs d'islam ». Tareq Oubrou est Grand Imam de Bordeaux et théologie"

"Plus que d'« épurer » le Coran, il est urgent selon lui d'enseigner la « lecture critique » des textes. Une tâche qui incombe selon lui aussi aux responsables religieux musulmans."

"Les représentants français des cultes catholique, protestant, juif, musulman et bouddhiste ont échangé mardi 23 juin au soir au Collège des Bernardins à Paris sur le sens de l'épreuve vécue pendant le confinement. L'occasion pour eux de confronter leur lecture spirituelle de la crise."

"Le 31 mars 2022 aura lieu une conférence ayant pour thème « une lecture chrétienne du Coran est-elle possible ? » par le père Christian Delorme."

"Pour une Eglise catholique en dialogue. Vous êtes une personne attentive au dialogue avec les Musulmans, vous êtes invitée à partiper à un groupe de lecture du livre : "Dieu est-il l'auteur de la Bible et du Coran?" ecrit à quatre mains par: Henri de La Hougue - Saeid Jazari Mamoei A partir de cet ouvrage récent, il s'agit de prendre la mesure des points communs et des différences de l'Islam et du christianisme, dans un contexte de rencontre."

"À la tête de la Conférence des oulémas au Maroc, Ahmed Abbadi plaide pour une lecture intelligente des textes religieux, "pour le bonheur des humains"."

"Rencontre de notre groupe de lecture avec Henri de la Hougue, un des auteurs du livre "Dieu est-il l'auteur de la Bible et du Coran ?" de 20h00-22h00 Centre diocésain Evreux"

"Cet ouvrage collectif se veut à la fois descriptif - il expose l'action publique de la lutte contre la radicalisation dans différents pays - et analytique. En effet, les contributeurs ne se contentent pas de brosser un portrait des politiques publiques de lutte contre la radicalisation menées à travers le globe, ils décrivent aussi les façons dont elles ont été mises en place, les publics visés par ces politiques publiques, ainsi que l'intérêt que peuvent en tirer les Etats, aussi bien au niveau national qu'international. La plupart des politiques publiques semblent prendre l'islam et les musulmans pour cibles principales. Elles s'ancrent dans une logique préventive : les individus sont surveillés à plus ou moins grande échelle. L'ouvrage est composé de chapitres chacun consacré à une région du monde, ce qui permet d'aborder la situation de certains pays rarement voire jamais étudiés dans la recherche française contemporaine. Les auteurs s'appuient sur des exemples en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique."

"Il y a trois ou quatre ans, peu importe le temps, je me suis mis à lire le Coran afin de comparer ce que dit Jésus dans les évangiles et ce que Mahomet lui fait dire dans le livre saint des musulmans : mon propos n'est pas ici de dire à quel point j'ai été effaré par ma lecture au point de me demander parfois s'il s'agissait là d'un ouvrage sérieux, mais seulement de revenir sur ce que j'avais écrit au sujet de la nécessaire évangélisation des populations musulmanes… chose qui, en France, ne semble pas d'une évidence absolue ; je me souviens d'une religieuse avec qui j'évoquais cette question, précisant qu'eux aussi avaient le droit de connaître le Dieu d'amour et de savoir qu'Il avait envoyé son Fils pour les sauver puisqu'Il a sauvé tous les êtres humains, du premier qui fut jusqu'au dernier qui sera : elle me répondit que le mieux était qu'on les laissât devenir saint en islam. Cependant, je reconnais qu'il s'agit là d'une évangélisation difficile étant donné les lois qui règnent en pays à dominante islamique ou en certaines zones de nos banlieues où les musulmans sont majoritaires…"

"Principale incarnation de l'autorité islamique en France, les imams suscitent l'intérêt des pouvoirs publics, qui leur prêtent une grande influence. Il faudrait donc les surveiller, les encadrer, voire les former, pour éviter toute dérive communautaire. Cette lecture se heurte à la réalité du travail des religieux musulmans, dont le profil est avant tout déterminé par les fidèles qui fréquentent le lieu de culte."

"L'Institut Montaigne a publié le 18 septembre un rapport intitulé de manière volontariste « Un islam français est possible ». Il propose une lecture critique de la connaissance et de l'organisation de l'islam en France et émet une série de propositions pour les réformer. Mais avant de développer ce qui fait l'essentiel de son propos, le rapport livre les résultats d'une enquête réalisée par l'IFOP sur un échantillon de 1 029 personnes se déclarant musulmanes ou « de culture musulmane », c'est-à-dire ayant au moins un parent musulman mais ne se considérant plus comme tel."

"Comment comprendre le décalage entre les attentes et besoins des Français musulmans et les orientations politiques gouvernementales ? La gestion de l'islam et du culte musulman par la France durant la période coloniale permet d'apporter une réponse et de mesurer combien la vision de Paris a été forgée par la lecture catholique du fait religieux."

"Principale incarnation de l'autorité islamique en France, les imams suscitent l'intérêt des pouvoirs publics, qui leur prêtent une grande influence. Il faudrait donc les surveiller, les encadrer, voire les former, pour éviter toute dérive communautaire. Cette lecture se heurte à la réalité du travail des religieux musulmans, dont le profil est avant tout déterminé par les fidèles qui fréquentent le lieu de culte."

"Une lecture anthropologique et historique du livre saint de l'islam est-elle possible et souhaitable ? Jacqueline Chabbi défie nombre des lieux communs attribués au Coran pour proposer une autre vision de ce que serait l'islam « premier », revendiqué et capté par les djihadistes. Entretien."

"Le Coran, tout le monde en parle... mais qui l'a vraiment lu ? Ce texte, apparu au VIIe siècle dans un milieu arabe d'abord tribal, témoigne d'une construction tout à fait unique et déroutante. Pour l'approcher et entrer dans sa compréhension, il est nécessaire de disposer d'un minimum de clés de lecture."

"Il n'existe qu'un mot pour dire ce qui arrive aux chrétiens au Moyen-Orient : martyre. Le témoin désarmé démasque le contre-témoignage du djihadiste et met à nu le virus qui a détruit des pays entiers, de la Syrie à l'Irak : la recherche de la victoire à tout prix, par l'anéantissement de l'autre. L'Europe, distraite, trop longtemps repliée sur son propre narcissisme, se découvre, aujourd'hui, impuissante."