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Jon Snow

« On n'a plus le temps... », par Serge Halimi (Le Monde diplomatique) - 0 views

  • En particulier sur la Toile. Aujourd’hui, aux 35 millions de Français qui lisent un périodique s’ajoutent ou se superposent 25 millions d’internautes qui, chaque mois, consultent au moins un site de presse. Mais ces derniers ont été habitués à croire que le règne de la société sans argent était advenu — sauf lorsqu’ils se précipitent pour acheter, cette fois au prix fort, leur ordinateur, leur Smartphone ou leur tablette, souvent pour pouvoir consulter une presse qui leur est offerte... L’audience en ligne ne rapporte donc pas grand-chose à ceux qui recherchent, éditent, corrigent, vérifient l’information. Ainsi une structure économique parasitaire s’édifie peu à peu qui concède aux uns tous les profits du commerce. Et qui facture aux autres tous les coûts de la « gratuité » (2). Un quotidien comme The Guardian, par exemple, est devenu grâce à son site Internet numéro un de l’audience au Royaume-Uni et troisième dans le monde, sans que cela l’empêche — et, devrait-on dire, au contraire — de perdre l’année dernière 57 millions d’euros et de licencier plus de soixante-dix journalistes. Car bien qu’elle requière toujours davantage d’investissements, la croissance du trafic numérique des journaux coïncide en général avec la réduction de leurs ventes en kiosques. Assurément, près de 6 millions de Britanniques lisent au moins un article du Guardian par semaine, mais seuls 211 000 l’achètent quotidiennement. C’est cette petite population, déclinante, qui finance la lecture gratuite de la plupart des internautes. Un jour, forcément, ce voyage s’arrêtera pour tous faute de carburant.
  • vec l’information en ligne, le fiasco du même calcul est devenu patent. Les sites de presse ont beau aligner les succès d’audience, la ressource publicitaire ne leur parvient qu’au compte-gouttes. Car son produit profite avant tout aux moteurs de recherche, devenus selon M. Marc Feuillée, président du Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), « des mégarégies publicitaires, absorbant comme des Moloch la quasi-totalité des revenus de nos annonceurs ». M. Feuillée précise : « Entre 2000 et 2010, le chiffre d’affaires publicitaire des moteurs est passé de 0 à 1,4 milliard d’euros, celui de la presse [en ligne] de 0 à 250 millions d’euros (3). » Informé en détail des goûts et des lectures de chacun d’entre nous, capable (comme Facebook) de vendre aussitôt cette avalanche de données personnelles aux publicitaires, qui s’en serviront pour mieux « cibler » leur gibier, Google est également passé maître dans l’art de faire de l’« optimisation fiscale » en Irlande et aux Bermudes. Très opulente, cette multinationale ne paie donc presque pas d’impôts.
  • Quant au nombre revendiqué d’abonnés, il s’écroulerait sans les techniques dignes du hard discount que colporte par exemple le jovial directeur du Nouvel Observateur chaque fois qu’il propose 13 numéros de son magazine pour 15 euros, avec en prime une « montre de collection Lip Classic ». Mais le patron de L’Express aux écharpes colorées surenchérit aussitôt : avec lui, c’est 45 numéros pour 45 euros, et en bonus un « réveil à ambiance lumineuse et sonore ».
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  • Soyons donc singuliers également dans notre franchise : depuis janvier de cette année, la diffusion du Monde diplomatique a baissé de 7,2 %. Le temps qui fait défaut, l’argent aussi, un certain découragement face à une crise qui se déploie ainsi que nous l’avons anticipé, bien avant les autres, mais à laquelle nous ne pouvons pas seuls apporter remède, une contestation de l’ordre économique et social qui peine à trouver des débouchés politiques : tout cela a contribué à notre recul.
  • Au fond, peu importe : notre réseau social, c’est vous. C’est donc à vous qu’il revient d’abord de faire connaître ce mensuel, ses valeurs, d’encourager son aventure intellectuelle, ses engagements. De convaincre autour de vous qu’il n’est ni urgent ni nécessaire de réagir à toutes les « polémiques », de tout embrasser pour ne rien étreindre, de tout parcourir pour ne rien retenir. Et qu’il est bon — par exemple une fois par mois ? — de quitter la pièce où les gens vocifèrent, de décider qu’on s’arrête et qu’on réfléchit.
  • A quoi peut servir un journal ? A apprendre et à comprendre. A donner un peu de cohérence au fracas du monde là où d’autres empilent des informations. A penser posément ses combats, à identifier et faire connaître ceux qui les portent. A ne jamais rester solidaire d’un pouvoir au nom des références qu’il affiche sitôt que ses actions les démentent. A refuser le verrouillage identitaire d’un « choc des civilisations » oubliant que l’héritage de l’« Occident », c’est le sac du Palais d’été, la destruction de l’environnement, mais aussi le syndicalisme, l’écologie, le féminisme — la guerre d’Algérie et les « porteurs de valises ». Et que le « Sud », les pays émergents qui défont l’ordre colonial, englobe des forces religieuses moyenâgeuses, des oligarchies prédatrices, et des mouvements qui les combattent — le géant taïwanais Foxconn et les ouvriers de Shenzhen.
  • A quoi peut servir un journal ? En des temps de reculs et de résignations, à défricher les sentiers de nouveaux rapports sociaux, économiques, écologiques (4). A combattre les politiques austéritaires, à aiguillonner ou à tancer des social-démocraties sans souffle et sans sève.
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    A quoi peut servir un journal ? En des temps de reculs et de résignations, à défricher les sentiers de nouveaux rapports sociaux, économiques, écologiques (4). A combattre les politiques austéritaires.
Jon Snow

A rightwing insurrection is usurping our democracy | George Monbiot | Comment is free |... - 0 views

  • A consultant who worked for the billionaire Koch brothers claims that they see the funding of thinktanks "as a way to get things done without getting dirty themselves".
  • From the beginning, senior journalists on the Telegraph, the Times and the Daily Mail volunteered their services. Every Saturday, in a wine bar called the Cork and Bottle, Margaret Thatcher's researchers and leader writers and columnists from the Times and Telegraph met staff from the Adam Smith Institute and the Institute of Economic Affairs. Over lunch, they "planned strategy for the week ahead". These meetings would "co-ordinate our activities to make us more effective collectively". The journalists would then turn the institute's proposals into leader columns while the researchers buttonholed shadow ministers.
  • As Pirie's history progresses, all references to funding cease. Apart from tickets donated by British Airways, no sponsors are named beyond the early 1980s. While the institute claims to campaign on behalf of "the open society", it is secretive and unaccountable. Today it flatly refuses to say who funds it.
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  • Today's parliamentary equivalent is the Free Enterprise Group. Five of its members have just published a similar manifesto, Britannia Unchained. Echoing the narrative developed by the neoliberal thinktanks, they blame welfare payments and the mindset of the poor for the UK's appalling record on social mobility, suggest the need for much greater cuts and hint that the answer is the comprehensive demolition of the welfare system. It is subtler than No Turning Back. There are fewer of the direct demands and terrifying plans: these movements have learned something in the past 30 years.
  • Pirie describes how his group devised and refined many of the headline policies implemented by Thatcher and John Major. He claims (and produces plenty of evidence to support it) either full or partial credit for the privatisation of the railways and other industries, for the contracting-out of public services to private companies, for the poll tax, the sale of council houses, the internal markets in education and health, the establishment of private prisons, GP fundholding and commissioning and, later, for George Osborne's tax policies.
  • Once more the press has taken up the call. In the approach to publication, the Telegraph commissioned a series of articles called Britain Unleashed, promoting the same dreary agenda of less tax for the rich, less help for the poor and less regulation for business. Another article in the same paper, published a fortnight ago by its head of personal finance Ian Cowie, proposes that there be no representation without taxation. People who don't pay enough income tax shouldn't be allowed to vote.
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    Le lobbyisme des corporations tourne à fond pour en finir avec l'état providence et ramener le monde à l'état sauvage. Merci les gars.
Jon Snow

Video - Jacques Cotta: Un cdd ou rien - 1 views

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    Excellente interview de Jacques Cotta sur l'évolution du monde du travail et du discours politique.
Jon Snow

Tunisie : mots et maux de l'information en continu - Acrimed | Action Critiqu... - 1 views

  • Ainsi, le 9 janvier, l’AFP publie une dépêche qui débute ainsi : « La révolte sans précédent que connaît la Tunisie depuis la mi-décembre contre le chômage a dégénéré ce week-end en émeutes sanglantes ». L’ « information » se répand comme une traînée de poudre et, sans que personne ne se soit évidemment concerté, envahit la quasi-totalité des sites d’information. Quelques exemples… – Sur le site du Parisien : « La révolte que connaît la Tunisie depuis le mois de décembre contre le chômage a dégénéré ce week-end en émeutes sanglantes ». – Sur celui de La Voix du Nord : « La révolte sans précédent que connaît la Tunisie depuis la mi-décembre contre le chômage a dégénéré en émeutes sanglantes ». – Sur celui de TF1 : « Jour après jour, le mouvement semble se radicaliser. La révolte sans précédent que connaît la Tunisie depuis la mi-décembre contre le chômage a dégénéré ce week-end en émeutes sanglantes ».
    • Jon Snow
       
      Pourquoi se compliquer la vie à investiguer? Tout est donné d'avance et prémaché, meme pas besoin de reformuler... On recopie direct.
Jon Snow

A la fin, c'est nous qu'on va gagner ! - www.la-bas.org - 0 views

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    Belle interview de Denis Robert qui revient sur sa victoire et ses années de combat contre Clearstream malgré les coups bas de ses "confrères journalistes"; le désintérêt coupable des politiques. Et maintenant?
Jon Snow

Le texte qui fait parler toute l'Angleterre - lesoir.be - 0 views

  • La démesure des décisions judiciaires, favorisées par le soutien du chef du gouvernement, font depuis trois jours largement débat. Plus encore, les critiques s'élèvent contre l'analyse des autorités. Le Premier Ministre a en effet accusé « la culture » des émeutiers, qui « glorifie la violence, montre un manque de respect de l'autorité et parle des droits mais jamais des responsabilités », et dont profiteraient « les gangs des rues ». Pour y répondre, il réclame « plus de disciplines dans nos écoles », « un système judiciaire criminel qui marque une claire et lourde ligne entre le bien et le mal ».
    • Jon Snow
       
      On en revient aux bons vieux classiques moraux et autoritaires.
  • La plus violente diatribe à son encontre est venue de Peter Oborne, l'éditorialiste politique en chef du quotidien de droite The Telegraph, dont l'écrit a été repris par ses concurrents et relayés massivement sur Twitter. Il estime que « la criminalité dans nos rues ne peut pas être dissociée de la désintégration morale des plus hauts rangs de la société moderne britannique. Les deux dernières décades ont vu un déclin terrifiant des standards au sein de l'élite gouvernante britannique. Il est devenu acceptable pour nos politiciens de mentir et de tricher. (.) Il n'y a pas que la jeunesse sauvage de Tottenham qui a oublié qu'elle a des devoirs aussi bien que des droits, mais aussi les riches sauvages de Chelsea et Kensington ».
  • Enfin, conclut-il, alors qu'il y a quelques semaines « le Premier Ministre excusait son erreur de jugement en embauchant l'ancien directeur de la rédaction Andrew Coulson en clamant que « tout le monde mérite une seconde chance », il était très parlant qu'il n'a pas parlé de seconde chance lorsqu'il a requis une punition exemplaire pour les émeutiers et les casseurs. « Ces doubles standards de Downing Street sont symptomatiques des doubles standards répandus au sommet de notre société. (.) Bien évidemment, ces derniers sont intelligents et assez riches pour être certains qu'ils obéissent à la loi. Cela ne peut être dit des malheureux jeunes femmes et hommes, qui sans espoir et aspiration, ont causé tellement de désordre et de chaos ces derniers jours. Mais les émeutiers ont cette défense : ils suivent tout simplement l'exemple montré par les figures plus âgées et respectées de la société ».
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    Je m'en vais chercher l'original.
Jon Snow

The moral decay of our society is as bad at the top as the bottom - Telegraph Blogs - 0 views

  • But there was also something very phony and hypocritical about all the shock and outrage expressed in parliament. MPs spoke about the week’s dreadful events as if they were nothing to do with them. I cannot accept that this is the case. Indeed, I believe that the criminality in our streets cannot be dissociated from the moral disintegration in the highest ranks of modern British society. The last two decades have seen a terrifying decline in standards among the British governing elite. It has become acceptable for our politicians to lie and to cheat. An almost universal culture of selfishness and greed has grown up.
  • Most of the people in this very expensive street were every bit as deracinated and cut off from the rest of Britain as the young, unemployed men and women who have caused such terrible damage over the last few days. For them, the repellent Financial Times magazine How to Spend It is a bible. I’d guess that few of them bother to pay British tax if they can avoid it, and that fewer still feel the sense of obligation to society that only a few decades ago came naturally to the wealthy and better off.
  • Our politicians – standing sanctimoniously on their hind legs in the Commons yesterday – are just as bad. They have shown themselves prepared to ignore common decency and, in some cases, to break the law. David Cameron is happy to have some of the worst offenders in his Cabinet. Take the example of Francis Maude, who is charged with tackling public sector waste – which trade unions say is a euphemism for waging war on low‑paid workers. Yet Mr Maude made tens of thousands of pounds by breaching the spirit, though not the law, surrounding MPs’ allowances.
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  • A great deal has been made over the past few days of the greed of the rioters for consumer goods, not least by Rotherham MP Denis MacShane who accurately remarked, “What the looters wanted was for a few minutes to enter the world of Sloane Street consumption.” This from a man who notoriously claimed £5,900 for eight laptops. Of course, as an MP he obtained these laptops legally through his expenses.
  • Or take the Salford MP Hazel Blears, who has been loudly calling for draconian action against the looters. I find it very hard to make any kind of ethical distinction between Blears’s expense cheating and tax avoidance, and the straight robbery carried out by the looters.
  • The Prime Minister showed no sign that he understood that something stank about yesterday’s Commons debate. He spoke of morality, but only as something which applies to the very poor: “We will restore a stronger sense of morality and responsibility – in every town, in every street and in every estate.” He appeared not to grasp that this should apply to the rich and powerful as well.
  • The Prime Minister excused his wretched judgment by proclaiming that “everybody deserves a second chance”. It was very telling yesterday that he did not talk of second chances as he pledged exemplary punishment for the rioters and looters.
  • But there are those who do not. Certainly, the so-called feral youth seem oblivious to decency and morality. But so are the venal rich and powerful – too many of our bankers, footballers, wealthy businessmen and politicians.
  • Let’s bear in mind that many of the youths in our inner cities have never been trained in decent values. All they have ever known is barbarism. Our politicians and bankers, in sharp contrast, tend to have been to good schools and universities and to have been given every opportunity in life. Something has gone horribly wrong in Britain. If we are ever to confront the problems which have been exposed in the past week, it is essential to bear in mind that they do not only exist in inner-city housing estates. The culture of greed and impunity we are witnessing on our TV screens stretches right up into corporate boardrooms and the Cabinet. It embraces the police and large parts of our media. It is not just its damaged youth, but Britain itself that needs a moral reformation.
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    "Let's bear in mind that many of the youths in our inner cities have never been trained in decent values. All they have ever known is barbarism. Our politicians and bankers, in sharp contrast, tend to have been to good schools and universities and to have been given every opportunity in life. Something has gone horribly wrong in Britain. If we are ever to confront the problems which have been exposed in the past week, it is essential to bear in mind that they do not only exist in inner-city housing estates. The culture of greed and impunity we are witnessing on our TV screens stretches right up into corporate boardrooms and the Cabinet. It embraces the police and large parts of our media. It is not just its damaged youth, but Britain itself that needs a moral reformation." On remplacera Britain par France, USA, etc. Papier simple mais Ô combien rafraîchissant en ces heures d'hypocrisie. Tout est à refonder! Magnifique, non! edit: A relier à cet article de Cabanel sur Agoravox: Le cas français. On a la presse qu'on mérite. Oborne c'est l'édito d'un des plus grands journaux anglais. Et nous, un simple site tenu par des individus lambdas. La valeur reste cependant la même. http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/une-ripoublique-irreprochable-98682
Jon Snow

France 3 brise l'omerta sur le 11-Septembre et le WTC7 - Agoravox TV - 0 views

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    Alors là j'en reste bouche bée. Ces journalistes de france 3 vont-ils se faire virer? Se faire traiter d'américanophobes, d'antisémites que sais-je encore?!!! C'est pas la seule chaine à l'avoir fait on dirait. Ras le bol des journalistes ?
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