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G Hald

CADTM - La plus grande offensive contre les droits sociaux menée depuis la se... - 0 views

  • « Les lois Hartz (du nom de l’ex-Directeur des Ressources Humaines de Volkswagen et conseiller de Gerhard Schröder) se sont échelonnées entre 2003 et 2005. Hartz I oblige les chômeurs à accepter l’emploi qui leur est proposé, même pour un salaire inférieur à leur indemnité chômage. Hartz II institue des mini-jobs à moins de 400 euros mensuels (exemptés de cotisations sociales salariées). Hartz III limite à un an le versement des allocations chômage pour les travailleurs âgés et en durcit les conditions d’attribution. Hartz IV fusionne l’allocation chômage de longue durée et les aides sociales, et les plafonne à 345 euros par mois. Aux lois Hartz s’ajoutent les réformes successives des retraites et du système d’assurance-maladie : retraite par capitalisation (retraites Riester) ; hausse des cotisations, report de l’âge légal de départ à la retraite (objectif 67 ans en 2017). » Les auteurs de cette étude soulignent : « L’ensemble de ces réformes a conduit à une impressionnante montée des inégalités sociales.
  • L’ABC sur la plus-value absolue et relative ainsi que sur le salaire
  • L’OIT centre son analyse sur une période plus courte (1999-2011) et les données sont claires : « Entre 1999 et 2011, l’augmentation de la productivité du travail moyenne dans les économies développées a été plus de deux fois supérieure à celle des salaires moyens. Aux Etats-Unis, la productivité du travail réelle horaire a augmenté de 85% depuis 1980, tandis que la rémunération horaire réelle n’a augmenté que de 35%. En Allemagne, la productivité du travail a augmenté de presque un quart sur les deux décennies écoulées tandis que les salaires mensuels réels n’ont pas bougé » 
  • ...2 more annotations...
  • Au Portugal, les mesures d’austérité sont d’une telle violence et la dégradation économique est si grave qu’un million de Portugais ont manifesté spontanément le 15 septembre 2012, chiffre qui n’avait été atteint que le 1er mai 1974 pour fêter la victoire de la Révolution des œillets. En Irlande, dont les médias parlent beaucoup moins, le chômage a pris des proportions énormes, conduisant 182.900 jeunes âgés de 15 à 29 ans à quitter le pays depuis que la crise a éclaté en 2008 |21|. Un tiers des jeunes qui avaient un emploi avant la crise s’est retrouvé au chômage. Le sauvetage des banques a représenté jusqu’ici plus de 40 % du PIB (près de 70 milliards d’euros sur un PIB de 156 milliards en 2011)
  • En Espagne, le taux de chômage atteint 50% chez les jeunes. Depuis le début de la crise, 350.000 familles ont été expulsées de leur logement à cause des impayés de dette hypothécaire |23|. En un an, le nombre de familles dont tous les membres sont sans emploi a augmenté de 300 000 pour atteindre un total de 1,7 million, soit 10% de toutes les familles d’Espagne 
Jon Snow

Blog de Paul Jorion » ET SI ON ESSAYAIT PLUTÔT LA DÉMOCRATIE ?, par Olivier B... - 0 views

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    tres parlant ces graphiques!
Jon Snow

Al Gore, GIEC, Prix Nobel et... "Bullshit!" : La Science au XXI Siècle - 0 views

  • les changements climatiques deviendront-ils un bouc émissaire fantomatique pour masquer la crise économique et sociale d'une société minée par les délocalisations industrielles et financières, la spéculation, les inégalités... ? Même en présence d'ouragans et de sécheresses, quelle est la véritable source des pires problèmes, si ce n'est la situation sociale qui fait payer les conséquences par les couches les moins « favorisées » de la population ?
  • Certes, si la justesse des actuels modèles climatiques est actuellement mise en cause, cela ne signifie pas pour autant que des conclusions opposées à l'actuelle théorie de l'influence humaine sur le climat finiront nécessairement par s'imposer. Tout simplement, des questions essentielles en la matière restent ouvertes et le travail de recherche doit se poursuivre.
  • Mais pourquoi un Prix Nobel aussi « rapide » que celui accordé en 2007 à Al Gore et au GIEC ? De notre modeste point de vue, l'interrogation persiste après examen détaillé de la page de la Fondation Nobel consacrée à ce prix : http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/peace/laureates/20..., et des différents communiqués, motivations et interventions auxquels elle renvoie. Et si quatre ans plus tard, Al Gore débite des discours à base de « pseudo-science » et de « Bullshit ! » à l'adresse des avis discordants, que convient-il d'en penser ? Voici la prose litigieuse de l'ancien Vice-Président des Etats-Unis : « They pay pseudo-scientists to pretend to be scientists to put out the message : "This climate thing, it’s nonsense. Man-made CO2 doesn’t trap heat. It may be volcanoes." Bullshit! "It may be sun spots." Bullshit! "It’s not getting warmer." Bullshit ! ».
  • ...1 more annotation...
  • Ce n'était pas fini. Cette semaine, les médias anglophones font état d'une nouvelle « charge » particulièrement violente d'Al Gore contre les « climatosceptiques » vendredi dernier. Mail Online écrit le 30 août : « Climate change deniers will be despised just like racists one day, says Al Gore » ; The Telegraph, « Al Gore likens climate change sceptics to racists » ; etc... Al Gore oublie, ou ne sait pas, que précisément des théories ouvertement racistes avaient dominé l'anthropologie « majoritaire » européenne au XIX siècle et pendant une partie du XXème. Voir à ce sujet notre article « Wikipédia et neutralité (II) ».
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    Ce débat n'en finit pas de prendre de la hauteur... , ou plutôt de descendre au ras du caniveau.
Jon Snow

Et si l'école servait à apprendre..., par Sandrine Garcia (Le Monde diplomati... - 1 views

  • Ces réformes se caractérisent par l’importance accordée à la prévention de l’échec dès l’école maternelle, où deux heures de soutien ont été instituées. A l’école primaire, on généralise les dispositifs dits d’« accompagnement scolaire », auxquels se sont ajoutés les programmes de réussite éducative (2).
    • Jon Snow
       
      Prévention de l'échec en maternelle....
  • Derrière ces contradictions entre la préoccupation affichée — l’amélioration de l’efficacité — et l’extension de mesures dont l’apport reste discutable, se profilent des logiques sociales. Ces dispositifs proposent de fournir, à travers l’accompagnement scolaire, l’équivalent des apports du milieu familial dont jouissent les enfants qui réussissent le mieux. Implicitement, ils nient l’idée que la classe puisse être le lieu où les enfants se dotent des clefs de la « réussite » — une logique qui implique, elle, de donner la priorité aux apprentissages. Au contraire, la charte de l’accompagnement scolaire se fonde sur les pratiques familiales : reproduire et imiter ce qui constituerait l’avantage éducatif des catégories sociales favorisées.
  • Ce faisant, on alloue à des acteurs formés sur des bases très aléatoires les missions d’égalisation et de démocratisation qui ont longtemps été celles de l’école. De plus, on déplace sur les familles la responsabilité de l’échec scolaire. Cette externalisation s’avère peut-être économique, puisqu’elle minimise le coût de l’accompagnement pour l’Etat. Elle n’en est pas pour autant rationnelle : c’est encore à l’école que les enfants passent le plus clair de leur temps et c’est l’utilisation scolaire de ce temps qui leur est la plus utile. On pourrait tout aussi bien se dire que les parents sont en droit d’attendre de l’école qu’elle soit efficace pour tous les élèves, et qu’elle fasse ce qu’ils n’ont pas toujours les moyens (ni le temps) de faire.
Jon Snow

Ces puissantes officines qui notent les Etats, par Ibrahim Warde (Le Monde diplomatique) - 0 views

  • « Le monde de l’après-guerre froide compte deux superpuissances, les Etats-Unis et l’agence Moody’s. » Thomas Friedman, éditorialiste de politique étrangère du New York Times, explicite ainsi sa formule : si les Etats-Unis peuvent anéantir un ennemi en faisant usage de leur arsenal militaire, l’agence de notation financière Moody’s possède les moyens d’étrangler financièrement un pays en lui décernant une « mauvaise note ».
  • Une bonne note permet d’emprunter au moindre coût. Plus la note baisse, plus le taux d’intérêt augmente, car les investisseurs exigeront une prime de risque. Les obligations mal notées (ou pas notées du tout) sont considérées comme des obligations « pourries » (junk bonds), même si leurs vendeurs préfèrent l’appellation d’« obligations à haut rendement » (high yield bonds).
    • Jon Snow
       
      Tous les acheteurs sont au courant, mais c'est à qui se retirera le premier du merdier en regardant les autres sombrer...
  • Deuxième critique : les agences de notation commettent de graves erreurs. En 1975, à la veille de sa mise en cessation de paiements, la ville de New York était encore bien notée. Plus récemment, à la suite de la faillite du comté d’Orange, Standard and Poor’s a été prise en défaut de vigilance et fait l’objet de nombreuses poursuites judiciaires. Là encore, l’agence assurait les investisseurs que le comté d’Orange était en bonne santé et bien géré, alors même que 2 milliards de dollars partaient en fumée, à la suite de spéculations sur les produits dérivés (4). En octobre 1994, le bulletin de la Réserve fédérale américaine cautionna les investisseurs.
  • ...5 more annotations...
  • Moody’s est l’objet d’une enquête du ministère de la justice, pour concurrence déloyale, et d’un procès intenté par le district scolaire de Jefferson County dans l’Etat du Colorado. En 1993, cette collectivité, refusant de solliciter Moody’s, demanda à la petite agence Fitch Investors Services de noter son émission d’obligations. En réplique à l’affront, Moody’s décerna une note « non sollicitée » (ou « note sauvage »), et bien entendu mauvaise, ce qui rendit l’émission impossible. Pour l’agence de notation, il ne s’agissait pas là d’un chantage, mais d’un service rendu au public et couvert par le premier amendement de la Constitution, qui garantit le droit à la libre expression (2).
  • L’autre note dont l’annonce déclencha un long suspense fut celle de l’Egypte. En septembre 1996, après que l’agence Moody’s eut annoncé qu’elle s’apprêtait à émettre une note non sollicitée, le gouvernement décida de demander à être noté (tout en affirmant qu’il n’avait pas l’intention d’émettre des obligations). S’entourant des banques d’investissement Goldman Sachs et EFG Hermes, les dirigeants égyptiens se livrèrent à un bachotage forcené et s’empressèrent d’accéder aux exigences du Fonds monétaire international en matière d’ajustement structurel.
    • Jon Snow
       
      Pan! Rien que ça!
  • Mieux vaut coopérer, c’est-à-dire fournir tous les documents demandés et recevoir la visite d’« examinateurs », que se voir décerner une note non sollicitée. Le système renforce les inégalités et regorge d’effets pervers. Le plus spectaculaire étant celui que les Anglo-Saxons appellent « self-fulfilling prophecy » : le simple fait de prévoir, même à tort, une déconfiture amène la déconfiture.
  • C’est cependant le pouvoir de noter des Etats qui vaut aux agences l’image de superpuissance politique. En effet, depuis 1990 - la crise de la dette, l’asséchement de l’aide extérieure et des prêts bancaires, et les recettes néo-libérales des organisations internationales étant passés par là - l’essentiel du financement extérieur des Etats se fait sur les marchés obligataires. Depuis que la « loi Wriston » n’a plus cours (6), les investisseurs veulent s’assurer de la solvabilité des Etats emprunteurs... que seules les agences de notation se disent capables d’apprécier.
  • Très sourcilleuses en matière de transparence lorsqu’il s’agit des notés, les agences de notation restent elles-mêmes bien mystérieuses. Leur pouvoir exorbitant et leurs abus appellent à un contrôle plus strict de leurs pratiques ou du moins à l’adoption d’un code de déontologie. De telles initiatives sont à l’étude, mais on peut douter de leurs succès. Les agences ne peuvent en effet être contrôlées que par ces mêmes gouvernements qu’elles tiennent sous haute surveillance.
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    Février 97.
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    Edifiant! Et qu'a-t-il été fait depuis 1997??
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    Ben on a amélioré les techniques pardi ;)
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