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Aurialie Jublin

Bimby : le concept qui bouscule l'aménagement urbain - Elueslocales.fr - 0 views

  • le projet Bimby, conçu par deux architectes urbanistes, Benoît Le Foll et David Miet. Bimby, c’est l’acronyme de « Build in My Back Yard », littéralement, « construire dans mon jardin ». L’idée est de définir une nouvelle filière de production de la ville, en s’appuyant sur les quartiers pavillonnaires déjà existants, et en proposant donc une solution alternative à l’étalement urbain.
  • Plus concrètement, Bimby vise à offrir la possibilité aux propriétaires de vendre une partie de leur terrain pour la construction d’un nouveau logement. L’idée est donc de densifier les zones déjà habitées. Pour les concepteurs, les zones pavillonnaires recèleraient en effet un gisement foncier exceptionnel : il y a actuellement 14 millions de maisons individuelles et une partie des propriétaires pourrait être encline à céder une partie de leur terrain. Même si ça ne concernerait qu’1 % d’entre eux, cela représenterait déjà 140.000 terrains à bâtir.
  • un intérêt économique : à la fois pour la commune qui voit ainsi la possibilité de « fabriquer un urbanisme sur mesure et à moindre coût » et pour les habitants propriétaires de maisons individuelles, qui peuvent « mobiliser une partie de leur patrimoine foncier pour financer la réalisation de leurs projets, notamment en détachant une partie de leur terrain pour la valoriser en tant que nouvelle parcelle constructible. »
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  • un intérêt écologique : l’étalement urbain a des conséquences environnementales. Par exemple, la fragmentation des espaces naturels et agricoles est néfaste à la biodiversité. Bimby, au contraire, présente l’avantage de s’appuyer sur des zones urbaines déjà existantes, « tout en maintenant des densités faibles et sans engendrer de pression foncière, ceci dans des quantités qui permettraient de répondre chaque année à une part significative des besoins en logements »
  • un intérêt social : « en redonnant à l’habitant un rôle fort de maître d’ouvrage de la production de l’habitat, on donne à la collectivité de puissants leviers pour porter une politique urbaine ambitieuse, fondée sur la mise en synergie des projets des habitants et des projets de la collectivité, et ceci en faisant appel aux entreprises locales de construction, qui sont les plus économiques et les plus créatrices d’emplois. » Bimby propose également une ouverture concernant les logements sociaux. Si cette démarche n’est pas une solution miracle, elle peut permettre la production le logements plus abordables et offrir la possibilité à la collectivité de reprendre la main sur le prix du foncier.
  • Pour concrétiser la démarche BIMBY, celle-ci doit être pleinement intégrée dans le PLU comme un élément à part entière du développement de la commune. A cet effet, elle doit constituer l’un des volets du programme d’aménagement et de développement durable (PADD), être développée comme une orientation d’aménagement et de programmation (OAP), transcrite dans le règlement d’une zone ou d’un secteur (selon l‘importance de la superficie qu’elle concerne, les enjeux qu’elle représente, et ses spécificités réglementaires) et justifiée dans le rapport de présentation.
  • Les communes qui souhaitent s’inscrire dans cette démarche organisent des réunions pour présenter le projets aux habitants. Nouer le dialogue entre les élus porteurs du projet et les propriétaires intéressés est essentiel mais, prévient David Miet dans le guide, il ne faut « pas créer d’espoirs que l’on risque de décevoir. Une fois que l’on a noué un dialogue avec sa population, en organisant des ateliers pour imaginer le futur des quartiers pavillonnaires existants, il convient d’aller jusqu’au bout de la démarche, et notamment jusqu’à la modification des documents d’urbanisme pour que ces derniers soient de bon catalyseurs des projets individuels. »
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    "L'urbanisme, et particulièrement la question de la construction de nouveaux logements, représente l'un des points majeurs de la politique communale. Face à l'étalement urbain qui a longtemps été la norme en France, mais qui nous montre aujourd'hui ses limites, la démarche Bimby se pose comme une véritable alternative."
Aurialie Jublin

(S)Lowtech - déprogrammer l'obsolescence (pdf) - PING - 0 views

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    (S)lowtech est un projet amorcé par PiNG en 2013 à l'occasion de Nantes Capitale Verte. Depuis ses débuts, le projet a pour ambition d'explorer avec les citoyens des solutions alternatives pour résister à l'obsolescence des équipements informatiques et électroniques : réparer et détourner !
Aurialie Jublin

Une IA concertée et open source comme outil éducatif pour les citoyens et les collectivités territoriales | LinkedIn - 0 views

  • Un autre aspect particulier du projet est d'explorer le concept de "privacy by using" et de faire du projet un outil de sensibilisation et d'éducation aux problématiques d'éthique et de protection de la vie privée dans les services intégrant de l'IA. 
  • Dans ce sens, nous travaillons sur des contenus et des formats (ateliers et rencontres de type barcamp) spécifiquement pensés de manière ludique pour les écoles afin de sensibiliser dès le plus jeune âge aux problématiques liées aux biais et à l'économie de l'attention, problématiques inhérentes à la "vie numérique" de l'époque actuelle et qui vont s'avérer toujours plus critiques avec le développement de l'IA (de plus en plus d'enfants sont confrontés très tôt à des services potentiellement problématiques, en particulier avec le boom des assistants vocaux).
  • Ainsi, en combinant la méthode "society in the loop" et l'approche "privacy by using", le projet permet de constituer de façon concertée une base de connaissances libre et ouverte tout en participant à l'éducation de la société sur les enjeux et les bonnes pratiques d'une intelligence artificielle d'intérêt général éthique et responsable.
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    "Je travaille depuis quelques temps avec Matteo Mazzeri sur un projet de recherche appliquée en partenariat avec le CERN (cf. https://twitter.com/Genial_Project) qui propose une approche assez singulière de l'articulation entre intelligence artificielle (IA) et service public. Il s'agit de concevoir une "IA concertée" et open source qui permette de développer des services d'intérêt général / à vocation de service public. L'originalité de notre approche est d'appliquer le concept de "society in the loop" exposé par le MIT Medialab (concept très bien expliqué en français par Irénée Régnauld dans cet article) de manière à proposer une méthodologie, un travail humain sur les données et des modèles d'apprentissage qui permettent de refléter au plus près les besoins de "la société" et d'aboutir à une IA éthique et responsable."
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