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Le paysage, réceptacle ou levier de la transition énergétique ? | Perspective... - 0 views

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    "La transition énergétique va impacter toutes les composantes de nos paysages : des bâtiments, aux formes urbaines, en passant par l'occupation de l'espace, aux véhicules ou encore les moyens de production d'énergie. La transition énergétique, ce n'est évidemment pas seulement planter de nouvelles unités de production en bout de lignes existantes. La transition énergétique, c'est une évolution systémique qui va de la rénovation des bâtiments, aux déplacements avec moins de véhicules, plus petits et efficaces, à une alimentation moins carnée, à des réseaux différents, et enfin, sans être exhaustif, à « produire » de l'énergie différemment. Tout cela va impacter nos paysages. "
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Transition énergétique citoyenne - Le Labo de l'économie sociale et solidaire - 1 views

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    "La transition énergétique recouvre un ensemble de modifications structurelles pour passer de l'utilisation de ressources énergétiques non renouvelables à des ressources renouvelables dans notre production et notre consommation : industrie, transports, éclairage et chauffage… La transition énergétique citoyenne est faite « avec des citoyens qui se réapproprient la gestion de l'énergie, de sa production à sa consommation en passant par sa maîtrise, dans un esprit d'intérêt général. » Depuis 2015, le Labo de l'ESS analyse les leviers de la participation citoyenne dans cette transformation de modèle à partir des expériences des acteurs de l'ESS qui apportent aujourd'hui des réponses par leurs valeurs, dont notamment la gouvernance démocratique et leur ancrage territorial."
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Ces start-up qui rêvent d'aider leurs utilisateurs à adopter des comportement... - 0 views

  • Comme toutes les start-up, les projets étudiés cherchent, souvent par tâtonnement, des modèles de revenus aussi bien en marchés B2C que B2B. Côté B2C, Plume Labs et Smart Citizen disposent d’une source de revenus directs issus de la vente d’objets connectés (la distribution du « Flow », le capteur de Plume Labs, est annoncée pour juin 2018 et le capteur de Smart Citizen est en rupture de stock dans l’attente d’une nouvelle version plus accessible au grand public). C’est le cas également de 90 jours dans un modèle « premium ». Côté modèle d’audience, tous sont confrontés à la difficulté, classique dans l’économie du web, de réunir une masse critique d’utilisateurs.
  • Par comparaison avec d’autres start-up, celles-ci doivent faire face à des contraintes spécifiques. Ainsi, la levée de fonds auprès des capital-risqueurs est particulièrement laborieuse, ces derniers se montrant frileux à l’égard de ces entreprises poursuivant une finalité d’intérêt général dont ils anticipent des retombées financières limitées. Autre contrainte à l’égard des clients : l’exigence de cohérence entre stratégie de croissance d’une part et discours sur les finalités de l’autre. Afin de ne pas froisser sa communauté d’utilisateurs d’origine, Tinkuy raconte avoir refusé des financements de la société Total et décrit les réactions provoquées par le partenariat passé avec la société Nouvelles Frontières: « Quoi ? Vous faites partir des gens en avion, c’est quoi cette communauté ? »
  • La finalité poursuivie par ces entrepreneurs, tout comme la fragilité de leurs modèles économiques, n’est pas sans évoquer une autre famille de start-up d’intérêt général, les « civic techs » qui cherchent à améliorer la démocratie. Mais à la différence de ces dernières, les acteurs étudiés interagissent peu les uns avec les autres. Ils ne se retrouvent pas dans des événements communs, pas plus qu’ils ne se domicilient dans des incubateurs dédiés. La construction d’une narration collective semble pour l’heure absente de leur vision stratégique. Seule leur observation dans le temps permettra de dire si les transition techs choisiront de renforcer leur modèle économique pour pouvoir se pérenniser au risque de prendre de la distance avec la finalité d’intérêt général ou si au contraire elles affirmeront collectivement leur identité pour attirer investisseurs et utilisateurs. Un suivi s’avère essentiel pour le Groupe Orange, déjà engagé dans une démarche de sobriété énergétique, afin de pouvoir accompagner ses clients sur leur propre chemin de transition écologique, en soutenant le cas échéant les entreprises les plus prometteuses.
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    "Des start-up d'un genre nouveau, jusqu'ici peu observées, entendent aider les individus à adopter des comportements durables, en s'appuyant sur les technologies numériques et en conciliant ainsi secteur marchand et engagement sociétal. Qui sont ces entreprises que nous avons appelées « transition techs », par analogie avec les civic techs ? Quelles sont les questions environnementales dont elles entendent s'emparer, avec quel outillage technologique et quels modèles d'affaires ? Forment-elles un univers stabilisé ou s'agit-il d'un mouvement encore balbutiant ?"
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Publication inédite du Labo de l'ESS sur la sobriété énergétique - Le Labo de... - 0 views

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    "Depuis plusieurs années, avec son groupe de travail "Transition Énergétique Citoyenne", le Labo de l'ESS s'est saisi des enjeux liés à cette transition et analyse les leviers d'actions possibles pour mettre en œuvre un modèle énergétique plus sobre et efficace. Dans la continuité d'un premier rapport paru en 2015, le Labo de l'ESS publie une étude inédite qui prône la sobriété énergétique pour relever ces défis."
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« La transition doit créer immédiatement du bonheur pour un maximum de person... - 0 views

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    "Dans son nouveau livre, Le Bonheur était pour demain, Rêveries d'un ingénieur solidaire, (Seuil, avril 2019), Philippe Bihouix met en pièces une série d'utopies technologiques et écocitoyennes persuadées de pouvoir « réparer » ou « sauver la planète ». Et explore des pistes pour une véritable transition écologique, dans un monde et une société apaisés."
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Le mythe de la technologie salvatrice | Esprit Presse - 0 views

  • Le débat entre les pessimistes, qui craignent pour l’environnement, et les optimistes, tenants du business as usual, ne porte donc pas sur la nécessité d’agir – personne n’est vraiment pour la disparition des éléphants ou la contamination des nappes phréatiques aux pesticides –, mais sur la gravité du problème, l’intensité et la vitesse avec laquelle il faudrait réagir, la possibilité de changer modes de production et habitudes de consommation, la manière (régulation, taxes, incitations, soutien public…) et les moyens (financiers, techniques) de mener la transition.
  • De fait, les solutions techniques sont présumées disponibles et abordables, sinon à portée de main, que ce soit pour les énergies « décarbonées », les solutions de mobilité du futur ou la capacité des rendements agricoles à toujours s’accroître – ou à se maintenir. Les plus audacieux, comme Jeremy Rifkin, vont jusqu’à promettre de telles « ruptures » technologiques – un vocable à la mode – que tout ou presque en deviendrait gratuit ou à « coût marginal zéro », à commencer par l’énergie issue de sources renouvelables2.
  • La pénurie a bien été un aiguillon essentiel, à l’origine d’une grande partie des innovations de la révolution industrielle, car la croissance permanente de la consommation allait bientôt dépasser les capacités de ponction sur les ressources renouvelables, locales ou importées. Jusque tard dans le xixe siècle, il y eut une limite purement « surfacique » à la production de produits essentiellement animaux et végétaux 
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  • Globalement (hors l’épineux problème de répartition), le système technique, enchâssé dans un système social, moral et culturel qu’il modifiait à mesure, a plutôt bien répondu aux « besoins ». Mais cela a eu un prix : celui d’une fuite en avant, d’une accélération permanente entre des risques de pénuries et de nouvelles solutions pour y répondre, créant elles-mêmes de nouveaux besoins et de nouveaux risques ; celui de pollutions, de destructions sociales et environnementales sans précédent. Nos « ingénieurs thaumaturges » font rarement des omelettes sans casser des œufs.
  • À quoi ressembleraient nos campagnes, s’il avait fallu y monter les nouvelles usines – et assumer leurs rejets – pour notre consommation exponentielle de téléphonie, d’informatique, de jouets, de vêtements ? Pour y répondre, il faut regarder les zones industrielles chinoises. Mais grâce à la distance, nous nous berçons d’illusions sur la « dématérialisation » de l’économie et la croissance « verte » à base de nouvelles technologies.
  • Le numérique n’a rien de virtuel. Il mobilise toute une infrastructure, des serveurs, des bornes wifi, des antennes-relais, des routeurs, des câbles terrestres et sous-marins, des satellites, des centres de données… Il faut d’abord extraire les métaux (argent, lithium, cobalt, étain, indium, tantale, or, palladium…), engendrant destruction de sites naturels, consommation d’eau, d’énergie et de produits chimiques nocifs, rejets de soufre ou de métaux lourds et déchets miniers. Ensuite fabriquer les composants, comme les puces au silicium qui nécessitent quantité d’eau purifiée, mais aussi du coke de pétrole, du charbon, de l’ammoniaque, du chlore, des acides, etc., fournis par le cœur du capitalisme « carbonifère9 ». Puis faire fonctionner le tout, avec plus de 10 % de l’électricité mondiale ! Enfin, se débarrasser des déchets électroniques, parmi les plus complexes à traiter : une partie – majoritaire – est incinérée ou jetée en décharge ; une autre rejoint les circuits « informels » (Afrique de l’Ouest, Chine…), où ils sont brûlés à l’air libre et empoisonnent les sols et les eaux. Le reste rejoint quelques usines spécialisées, qui ne récupèrent que partiellement les ressources. In fine, le taux de recyclage de nombreux métaux rares est inférieur à 1 %, un terrible gâchis.
  • Pourtant, plus que jamais, nous vivons dans la religion exclusive du « techno-solutionnisme », en plaçant tous nos espoirs dans les innovations et les effets bénéfiques (futurs) du numérique, en fantasmant un monde où tout sera bien mieux optimisé, où les outils et les services numériques seront facteurs d’efficacité et de sobriété : énergies renouvelables distribuées par des smart grids, covoiturage bientôt servi par des véhicules autonomes, déplacements fluidifiés dans les smart cities, économie de la fonctionnalité réduisant les équipements individuels, etc., sans parler des biotechnologies et des applications médicales.
  • Mieux, les technologies de demain ne seront pas seulement propres, elles seront réparatrices : les bactéries modifiées génétiquement dépollueront les sols, les big data et les capteurs protégeront les forêts tropicales, la science ressuscitera même le mammouth laineux, dont l’Adn dégèle en même temps que le permafrost.
  • Peut-on compter sur une « sortie par le haut » à base d’innovation technologique ? Il serait périlleux de tout miser dessus. En premier lieu parce que la plupart des technologies prétendument « salvatrices » nécessitent, à plus ou moins grande échelle, des ressources métalliques, non renouvelables, et viennent accélérer, plutôt que remettre en cause, le paradigme « extractiviste » de notre société thermo-industrielle
  • En second lieu parce que les gains d’efficience sont balayés par un formidable effet « rebond ». Indéniablement, la consommation d’énergie des véhicules, des avions, des centres de données, des procédés industriels baisse régulièrement, les innovations sont nombreuses et les progrès réels. Mais la croissance du parc automobile, des kilomètres parcourus, des données échangées et stockées est largement supérieure aux gains unitaires. Entre 2000 et 2010, le trafic internet a été multiplié par cent. Que vaut alors une amélioration de quelques dizaines de points d’efficacité énergétique par octet ?
  • Il n’y a pas de solution technique permettant de maintenir – et encore moins de faire croître – la consommation globale d’énergie et de ressources. En continuant à alimenter la « chaudière du progrès11 », nous nous heurterons tôt ou tard aux limites planétaires, régulation climatique en tête. C’est donc – aussi – vers l’économie de matières qu’il faut orienter l’innovation. Avant tout par la sobriété, en réduisant les besoins à la source, en travaillant sur la baisse de la demande et pas seulement sur le remplacement de l’offre.
  • Mais on peut imaginer toute une gamme d’actions, comme bannir le jetable, les supports publicitaires, l’eau en bouteille, revenir à des emballages consignés, composter les déchets même en ville dense, brider progressivement la puissance des véhicules et les alléger, avant de passer au vélo, adapter les températures dans les bâtiments et enfiler des pull-overs, car il est bien plus efficace, plus simple, plus rapide, d’isoler les corps que les bâtiments !
  • Pour recycler au mieux les ressources et augmenter la durée de vie de nos objets, il faudra les repenser en profondeur, les concevoir simples et robustes (Ivan Illich aurait dit « conviviaux »), réparables et réutilisables, standardisés, modulaires, à base de matériaux simples, faciles à démanteler, n’utiliser qu’avec parcimonie les ressources rares et irremplaçables comme le cuivre, le nickel, l’étain ou l’argent, limiter le contenu électronique. Quitte à revoir le « cahier des charges », accepter le vieillissement ou la réutilisation de l’existant, une esthétique moindre pour les objets fonctionnels, parfois une moindre performance, de l’intermittence, une perte de rendement ou un côté moins « pratique ».
  • Pourquoi ne pas tenter plutôt la voie d’une transition post-croissance vers un nouveau « contrat social et environnemental » ?
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    "Les coûts écologiques de la technique (déchets, pollution) sont rendus invisibles par la délocalisation de la production industrielle. Ils devraient nous inciter à promouvoir une technologie sobre et résiliente."
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Vers une République des biens communs ? (vidéos) - 0 views

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    Mieux connu depuis l'attribution, en octobre 2009, du prix Nobel d'économie à Elinor Ostrom, le concept de "communs" ou de "biens communs" fait actuellement florès dans de nombreuses disciplines: économie, gestion, droit et science politique, mais aussi dans les programmes de militants et responsables politiques. Ainsi le Parlement européen a constitué un intergroupe dédié aux "services publics et biens communs". Surtout, de très nombreuses initiatives témoignent de la vitalité de nouvelles forces sociales du vivre et produire ensemble et autrement, pour promouvoir des laboratoires citoyens et économiques dans les domaines tels que l'économie collaborative, la santé, l'éducation, la transition énergétique, le domaine foncier et pour utiliser des logiques de biens communs pour une gouvernance plus démocratique de fourniture de services d'intérêt général et élargir les choix dans les partenariats publics/privés. Dans ces temps de mutations économiques, technologiques, écologiques, sociales, majeures, ce colloque est conçu comme un carrefour pluridisciplinaire de rencontres et d'échanges entre chercheurs et acteurs, venant de plusieurs pays européens, pour cerner le contenu du concept de biens communs et sa capacité à permettre la construction d'une nouvelle manière de vivre en société.
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La Société Générale s'offre Lumo, la start-up bordelaise mi-fintech mi-greentech - 0 views

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    La Société Générale rachète Lumo. Fondée en 2012, cette start-up a développé une plate-forme d'épargne participative dédiée à la transition énergétique.
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Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre point - LinuxFr.org - 0 views

  • « Si le Bitcoin consomme autant d’électricité que le Maroc, c’est une catastrophe, non ? » Actuellement le Bitcoin consommerait autant d’électricité que le Maroc. En fait, si on ne peut pas parler de catastrophe écologique c’est tout simplement parce que ce mot est plutôt employé pour une pollution flagrante (genre marée noire ou autre pollution chimique). Mais le fait est que le bitcoin consomme tous les jours et tous les jours un peu plus, la facture énergétique s’allonge et s'accroît ; c’est comme fumer : ça détruit un peu tous les jours les poumons et on ne parle de catastrophe que lorsque le cancer est là. Le Bitcoin seul ne crée pas le réchauffement climatique, mais il fait partie des nombreux systèmes qui tendent à l’aggraver. Donc : Si le Bitcoin consomme autant d’électricité que le Maroc, ce n’est pas une catastrophe mais ça n’est clairement pas bon du tout. Pour simplifier je vais diviser les erreurs de raisonnement en quatre parties : La fausse simplification consommation continue et gaspillée n’équivaut pas à pollution On ne compare que ce qui est comparable Oui, l’énergie du Bitcoin est gaspillée Les 2 phases d’optimisation en ingénierie
  • « …parfois l’électricité est là et inutilisée. C’est le cas des panneaux solaires, des barrages hydro-électriques ou des centrales nucléaires qui produisent de l’électricité, quoi qu’il arrive. On ne peut pas faire ON/OFF. Et l’électricité est pour le moment difficilement transportable. » 2 divisions par 0 et un verre de vin : Une plutôt évidente : “les panneaux solaires qui produisent de l’électricité quoi qu’il arrive” … sauf quand il fait nuit, quand la météo n’est pas clémente ou quand ils sont sales. L’autre division par 0 : “l’électricité est pour le moment difficilement transportable”. Difficilement par rapport à quoi ? Car en fait c’est sûrement la source d’énergie la plus transportable qui soit. D’ailleurs les pays européens sont interconnectés entre eux et s’échangent de l’électricité (bien plus rapidement qu’une transaction Bitcoin
  • Et même s’il est possible actuellement de perdre de l’énergie verte (en 2017 la Californie a perdu 300 000 MW faute d’utilisation). Cela démontre juste l’immaturité des réseaux électriques intelligents (smart grid).
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  • “Les comparaisons que j’ai vues sont toutes plus absurdes les unes que les autres”, celle-ci en est un parfait exemple. Reprenons: qu’est ce que Bitcoin : Un système d’échange de valeurs. Ok, donc utiliser Bitcoin c’est comme payer avec sa carte bleue : le système a le même but. Donc ici, on essaye de nous faire avaler que 30 millions de personnes qui ne font que payer régulièrement avec leur carte bleue c’est pareil que 33 millions qui, en plus eux aussi, d’utiliser une carte bleue de temps en temps, se déplacent, s’éclairent, utilisent leurs ordinateurs, leurs machines, rechargent leurs téléphones, ont une climatisation, font fonctionner leurs entreprises … etc, bref 33 millions de personnes qui vivent. Non ce n’est pas du tout comparable : le fait que 30 millions d’utilisateurs de Bitcoin consomment autant que 33 millions de marocains démontre l’inefficacité énergétique extrême du Bitcoin.
  • « Surprise, le Bitcoin consomme à peine plus que la production des pièces de monnaies et des billets de banque ! Or, rappelons que les pièces et billets ne représentent que 8% de la masse monétaire totale et plus spécifiquement 6,2% pour la zone euro. » Effectivement je suis surpris ! Car je n’ai pas du tout les mêmes chiffres pour la production de monnaie. Mais j’ai l’impression que Ploum a intégré l’extraction de l’or dans le coût de production de monnaie ce qui est faux depuis de nombreuses années (j’y reviens juste après) Pour le coût de la monnaie fiduciaire je vais citer Emmanuelle Assouan, de la Banque de France :« le coût de fabrication d'un billet se situe entre 5 et 10 centimes d'euro. Une validation d'une transaction bitcoin c'est 215 kilowatts-heure… » 6.6. « Or, outre la consommation énergétique, l’extraction de l’or est extrêmement contaminante (notamment en termes de métaux lourds comme le mercure). » Donc l’excuse c’est “lui il pollue plus que moi, donc je peux polluer aussi”. C’est la défense Chewbacca !
  • 6.10. « Sans compter que nous n’en sommes qu’au début ! Bitcoin a le potentiel pour devenir une véritable plateforme décentralisée qui pourrait remplacer complètement le web tel que nous le connaissons et modifier nos interactions sociales et politiques : votes, communications, échanges sans possibilité de contrôle d’une autorité centralisée. » L’inefficience de Bitcoin a une conséquence lourde en plus de polluer : il ne scale pas (c’est à dire : très mauvaise montée en échelle). Il plafonne à 7 transactions par seconde, ce qui à l’échelle de la planète : 7 milliards d’utilisateurs potentiels, est vraiment … minable (presque sans mauvais jeux de mot). Pour comparer : VISA effectue en moyenne plus de 1600 transactions par seconde et des pics bien plus importants sont absorbés sans problème. Donc, non, sans résoudre le problème d’efficience, Bitcoin ne peut pas faire plus que ce qu’il fait aujourd’hui, c’est à dire finalement ne servir qu’à très peu d’utilisateurs.
  • Ploum ne parle que de la “Proof Of Work” comme concept de sécurisation. C’est pourtant une partie du système particulièrement inélégante qui devrait être remplacée par quelque chose de moins énergivore. Ethereum veut passer à la “Proof Of Stake” (preuve d’enjeux, moins énergivore) par exemple. Gridcoin remplace la “Proof Of Work” par des calculs utiles à l’humanité Duniter applique un handicap aux utilisateurs ayant trop de puissance de calcul ce qui évite la course à la puissance polluante. Bref, la consommation énergétique outrancière de Bitcoin n’est pas une fatalité pour les crypto monnaies.
  • Une image plus juste : le Bitcoin est actuellement comme un tracteur auquel on ajouterait des chariots, plus on lui ajoute de chariots, plus il crache de la fumée noire en faisant un boucan d'enfer et plus sa vitesse diminue … même si sa vitesse n’atteint jamais 0 km/h. A partir d’un certain nombre de chariots sa vitesse est tellement basse qu’il en devient inutilisable. Ici les chariots sont les utilisateurs et la vitesse représente les frais et la rapidité/lenteur des transactions. Ploum voudrait nous dire que ce tracteur rejette une fumée noire qui est une merveille d’écologie et que ce tracteur peut prendre l’autoroute sans rien y changer. Mais que c’est l’autoroute et notre perception de la vitesse qu’il faudrait adapter au système …
  • Je vous prie de croire que je n’ai aucune raison particulière de défendre les banques ou les états. Un système d’échange décentralisé est une bonne chose, mais pour moi laisser une planète dans le meilleur état possible à mes enfants est bien plus important.
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    "Cet article est une réponse à celui de Ploum visible ici et ici. D'ordinaire j'aime bien les articles de Ploum, sa plume est plaisante et son analyse me paraît souvent juste; mais dans son article sur la consommation énergétique du Bitcoin, Ploum use de contre-vérités, de raccourcis et de métaphores inadaptées pour arriver à ses fins. Je vais m'attacher à démontrer qu'avec un minimum de connaissances des problèmes d'un réseau électrique, de la consommation d'énergie et de rendement il est impossible de considérer ce gaspillage d'énergie comme négligeable. Je reviendrai sur le pourquoi il est urgent d'être efficient dans tous les domaines. C'est-à-dire qu'il ne suffit pas "d'utiliser de l'énergie verte puis c'est tout", une telle affirmation relève d'une ignorance des problèmes liés à la transition énergétique."
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Appel aux ingénieurs face à l'urgence climatique - C'est maintenant. - 0 views

  • Comme cette remarque d’un collègue « Tu te rends compte, cette génération d’ingénieurs brillants qui dédient leur temps à faire cliquer des gens sur des pubs… » Pourquoi ?Google Apple Facebook Amazon, façonnent notre quotidien, dépassent les états et sont maintenant des forces qui ébranlent nos sociétés : évasion fiscale, contrôle des données personnelles, bouleversement de l’information, incitation à la consommation à renfort de publicité et d’obsolescence programmée. Pourquoi ?
  • La Charte d’Éthique de l’Ingénieur lit entre autres :« L’ingénieur est […] moteur de progrès. »« [il] fait prendre conscience de l’impact des réalisations techniques sur l’environnement. »« L’ingénieur cherche à atteindre le meilleur résultat […] en intégrant les dimensions […] économique, […], sociale et environnementale. »« [il] sait admettre ses erreurs, […] et en tirer des leçons pour l’avenir. »
  • Internet a 30 ans. Mais pour son inventeur, « sa créature lui a échappé ».Aujourd’hui, la data et l’intelligence artificielle sont annoncées comme le pétrole du 21e siècle et son moteur. Peut-être plus juste qu’on ne croit : le numérique génère déjà plus d’émissions que l’aviation civile. Pensons bien à ces questions pour que cette nouvelle créature-là ne nous échappe pas.
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  • Préservons-nous du temps, pour nous informer.Rappelons-nous de lever le nez du guidon, questionnons, interrogeons nos fascinations, discutons, gardons le doigt sur le pouls du monde. N’attendons pas d’avoir 30 ans. C’est maintenant.
  • Et avec éthique et conscience, agissons, collectivement.Il y a un monde à réinventer, si nous apprenons du passé et avons le courage d’oser au présent. C’est maintenant.
  • Project Drawdown, un comité d’experts et de scientifiques a aussi évalué les initiatives les plus prometteuses pour réduire massivement les émissions de gaz à effet de serre. Une mine d’idées assez précises à y trouver parmi les 100 initiatives les plus impactantes.
  • Nous pouvons également imaginer de nouveaux modèles pour une économie durable :Développer l’économie circulaire et le marché de l’occasion par exemple. Connaissez-vous la Blue Economy ?Repensez les services et infrastructures que nous utilisons comme plateformes en commun, au service de l’intérêt collectif et non d’intérêts privés.
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    "Il y a quelques semaines, j'ai été contactée par les alumni de mon école d'ingénieur - Télécom Paristech - pour venir témoigner de mon expérience lors de la cérémonie de remise des diplômes de la promotion 2018, et donner quelques conseils aux jeunes diplômés à l'aube de leur carrière. Alors moi-même en pleine transition professionnelle suite à ma prise de conscience accélérée de l'urgence climatique, je me suis dit que décidément oui, j'avais quelques messages qui me semblaient potentiellement utiles, et que j'aurais sûrement aimé entendre à la cérémonie de remise de diplôme que je n'ai pas vécue il y a 13 ans de cela."
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Gauthier Roussilhe | Guide de conversion numérique au low tech - 0 views

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    "En mars 2019 j'ai mis en ligne mon nouveau site web en suivant des principes de conception "low tech". Je me suis décidé à faire cela car, premièrement, j'ai été impressionné par la refonte de solar.lowtechmagazine.com. Leur site est devenu extrêmement léger grâce à une approche esthétique et technique sensée. De plus ils ont pensé au système énergétique : le serveur est alimenté par un panneau solaire et une batterie, ce qui veut dire que si la batterie est à plat et si le temps est mauvais alors le site n'est plus en ligne. Deuxièmement, depuis 2 ans je m'intéresse au concept d'Anthropocène, aux politiques de transition sociale et écologique et à l'impact du numérique sur les écosystèmes. Ces recherches et travaux de terrain m'ont permis de refonder complètement ma pratique et j'avais envie de développer un outil qui pourrait démontrer ce changement dans ma pratique de designer et inspirer d'autres personnes à faire de même."
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Le CES de Las Vegas ou l'urgence de la sobriété numérique | Perspectives sur ... - 0 views

  • Le numérique, c’est surement là où les logiques de surconsommation, de renouvellement accéléré des équipements, d’options ubuesques, et des traitements "chaotiques" des déchets sont les plus fortes. C’est donc pour tout cela que la sobriété doit pénétrer pleinement désormais le numérique. Il ne semble pas que ce soit le chemin pris aujourd’hui, même si plusieurs acteurs notables tentent quelques propositions en ce sens : La Fing avec une journée Agenda pour le futur sur la « sobriété numérique » en 2018 ou son appel Reset en 2019 pour réinventer le numérique, le think-tank The Shift Projet présidé par Jean-Marc Jancovici avec un conséquent et solide rapport « Lean ICT – pour une sobriété numérique » publié en octobre 2018.
  • Le constat de départ est simple, c'est « le grand gâchis énergétique » comme le CNRS le résume. Le numérique c’est de l’ordre de 10% de la consommation d’électricité mondiale. Pour comprendre ces consommations énergétiques qui plombent l’imaginaire immatériel derrière le « cloud », il faut avoir en tête la consommation énergétique (et de matière ensuite) associée aux objets connectés, écrans, mais aussi réseaux et data-center de plus en plus nombreux.
  • Anne-Cécile Orgeri chercheuse de l’Irisa le rappelle, les terminaux entre nos mains ne consomment que 30% de cette énergie, les 70% restants étant consommés dans les data-centers, routeurs, et infrastructures cachés pour l’usager. Et comme toujours, les infrastructures sont dimensionnées pour la pointe. En gros, c’est le pic de streaming du soir qui détermine l’infrastructure, comme les heures de sortie de travail déterminent les périphériques routiers ou les consommations de chauffage le système électrique avec ses centrales d’extrême pointe. Tout cela concoure donc à un surdimensionnement, très consommateur d'énergie et de ressources, et dont la majorité des impacts sont occultés, ou invisibles pour l’utilisateur. Et on ne parle même pas à ce stade des limites même du recyclage, et des filières défaillantes des déchets numériques.
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  • L’énergie grise, ou embarquée, est telle que les équipements numériques doivent incontestablement augmenter leur durée de vie puis réduire leur nombre. Il n’est pas du tout certain que l’Internet des Objets (IoT) présente un quelconque intérêt environnemental, par contre, il viendra indubitablement rajouter quelques équipements à des foyers déjà suréquipés (une dizaine d'équipements pour les citoyens américains par exemple). Mais avec les poubelles ou toilettes connectées, on voit bien qu'il n'y a guère de limites.
  • Sur le design, mais aussi le code et les logiciels, aujourd’hui parfois écrits à la va-vite et surconsommant ressources et énergie, des principes d’efficacité et de sobriété doivent aussi être mis en oeuvre. Cela n’est évidemment pas qu’une question technique mais aussi économique : quand pour consulter la météo, une vidéo publicitaire s’ouvre systématiquement avant de vous permettre l’accès à l’information, il va sans dire que 90% du volume de données n’a rien à voir avec la demande initiale…
  • Un numérique sobre, c’est aussi et surtout un numérique qui s'intéresse à « sa périphérie ». Plus largement, tant dans le hard que le soft, des équipements aux logiciels, c’est un numérique au service de la transition énergétique. Pas un numérique qui « connecte » notre poubelle, nos toilettes, ou notre réfrigérateur, mais un numérique qui aide à consommer moins de ressources.
  • Il faudrait donc développer des d’outils numériques qui, plutôt que de cacher (et repousser) leurs impacts, rendent visible à l’utilisateur tout ce poids, cette énergie grise ou ce « sac-à-dos matières ». Les formes de restitution pour l’utilisateur sont nombreuses à imaginer : de l’étiquette énergie/environnement lors de l’achat, l’indice de réparabilité en préparation, aux applications adaptées dans le quotidien et le paysage urbain, en passant par les indicateurs à penser pour les différents usages (un voyant, box, écran ou autre dispositif « rouge » pour du streaming à l'heure de pointe par exemple), voire une fiscalité environnementale incitative sur les équipements (type bonus/malus)…
  • Là où le pouvoir du numérique est encore grand, c’est par exemple dans la mise en visibilité d’alternatives existantes. Par exemple des itinéraires cyclables ou "marchables". Les collectivités sont tellement en retard sur ces liaisons douces sur de très nombreux territoires, notamment en milieu rural, que la mise en visibilité d’une pratique, d’une demande, peut être le premier pas pour mettre dans le débat public un besoin. Et là, la puissance d’un Maps, Google map, ou encore Openstreetmap est intéressant. Redécouvrir cette cartographie au profit de mobilité douce ou active est une perspective réjouissante pour la sobriété numérique. Il faudra ensuite bien sûr le relais des collectivités pour équiper durablement, éclairer la nuit, nettoyer l’automne et l’hiver, sécuriser les chemins de halage… mais le point de départ peut être la cartographie numérique des pratiques.
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    "A la lecture du compte rendu du Consumer Electronics Show de ce début 2019 faite par Bernard Le Moullec dans l'Usine Nouvelle, l'urgence de la sobriété numérique vous saute aux yeux. Un tel déluge d'innovations inutiles fait surement bien plus que tout le travail de fond de think-tanks ou chercheurs pour prendre conscience de l'absurdité de la voie empruntée."
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[sobriété] Bientôt l'âge d'or des low-tech ? - 0 views

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    Complexes, énergivores, consommatrices de ressources rares, les high-tech pourraient se voir concurrencées par des technologies plus sobres. Mais la transition prendra du temps.
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[Écologie]« Pour une sobriété numérique » : le nouveau rapport du Shift - 0 views

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    "La consommation d'énergie du numérique est aujourd'hui en hausse de 9 % par an. Il est possible de la ramener à 1,5 % par an en adoptant la « Sobriété numérique » comme principe d'action. La transition numérique telle qu'elle est actuellement mise en œuvre participe au dérèglement climatique plus qu'elle n'aide à le prévenir. Il est urgent d'agir. C'est ce que conclut le rapport sur l'impact environnemental du numérique publié le 4 octobre par The Shift Project, think tank de la transition carbone, quatre jours avant la publication du rapport spécial du GIEC sur un monde à 1,5°C. Cet impact environnemental doit être adressé, faute de quoi le numérique fera davantage partie du problème que de la solution."
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La surconsommation numérique se révèle insoutenable pour l'environnement - 0 views

  • "La transition numérique telle qu'elle est actuellement mise en œuvre participe au dérèglement climatique plus qu'elle n'aide à le prévenir", alertent les experts, quelques jours avant la publication du rapport spécial du Giec sur les moyens permettant de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C. Des conclusions qui rejoignent les préconisations du livre blanc "Numérique et environnement" publié en mars dernier par l'Iddri, la Fing, WWF et GreenIT.fr.
  • Dans le collimateur des experts ? L'usage de la vidéo, en premier lieu, dont la consommation explose malgré sa surconsommation énergétique. En particulier les vidéos de "petits chats" et le porno pointées par les participants du colloque. "L'impact énergétique du visionnage de la vidéo est environ 1.500 fois plus grand que la simple consommation électrique du smartphone lui-même", illustre le rapport.
  • C'est ensuite le nombre et la fréquence de renouvellement des terminaux, essentiellement des smartphones, qui posent le plus gros problème. "Il faut consommer environ 80 fois plus d'énergie pour produire « un gramme de smartphone » que pour produire « un gramme de voiture »", explique Maxime Efoui-Hess, l'un des contributeurs du groupe de travail.
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  • Cette surconsommation capte une part importante de l'électricité disponible ainsi que des métaux rares et critiques nécessaires à la fabrication des équipements. Aussi, le numérique apparaît plus comme un frein à la transition énergétique que comme un facilitateur, bien qu'il puisse aider à réduire les consommations de manière sectorielle et malgré l'efficacité énergétique croissante des technologies digitales. Son impact climatique se révèle préoccupant, la part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre ayant augmenté de moitié depuis 2013. "Les évolutions actuelles des impacts environnementaux du numérique vont à l'encontre des objectifs de découplage énergétique et climatique du PIB fixés par l'Accord de Paris", conclut le rapport.
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    "La croissance exponentielle du numérique constitue une menace pour le climat et les ressources naturelles, révèle The Shift Project. Le think tank recommande d'adopter urgemment un scénario de sobriété numérique."
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L'open-data ne peut pas se passer du logiciel libre - La Gazette des Communes - 0 views

  • « Lorsque la voiture sans conduction locale sera là, par exemple, si son logiciel n’est pas libre, nous ne pourrons assurer qu’elle ne surveillera pas les mouvements des utilisateurs. Et comment savoir si elle ne cache pas une commande à distance pour conduire un citoyen précis directement vers un site secret, dans lequel il serait questionné pour ses opinions », continue l’Américain, également président de la Free software foundation. Autrement dit : comment savoir si un logiciel respecte la loi, s’il est impossible de regarder à l’intérieur ? La question se pose de la même façon avec les différents logiciels « tableaux de bord » de plus en plus utilisés par les collectivités de toutes tailles. La donnée brute y transite avant d’être transformée en données exploitables
  • Pour s’assurer la transparence des programmes, et donc la continuité de la démocratie dans la transition numérique, l’informaticien décrit quatre libertés essentielles. Quatre libertés qui doivent être présentes dans chaque logiciel utilisé par une collectivité. Un logiciel doit pouvoir être utilisé dans n’importe quel but. Son code doit pouvoir être étudié. Il doit pouvoir être copié. Il doit pouvoir être modifié et ces modifications doivent pouvoir être dupliquées. « Sans ces libertés, c’est le programme qui contrôle l’utilisateur. Et non l’inverse », résume Richard Stallman.
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    "Pionnier et défenseur du logiciel libre, Richard Stallman tenait conférence lors du salon InOut, à Rennes. Pour l'informaticien, les collectivités doivent faire attention à utiliser des logiciels qui respectent 4 libertés. L'enjeu est de taille : il s'agit ni plus ni moins de leur indépendance et de leur capacité à décider en concertation."
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« Carbonalyser » : découvrez combien surfer sur le web coûte au climat - 0 views

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    "L'extension de navigateur (ou add-on) « Carbonalyser » vous permet de visualiser la consommation électrique et les émissions de gaz à effet de serre (GES) associées à votre navigation internet. Il permet de se représenter la matérialité de nos usages numériques, afin de comprendre que même cachés derrière notre écran, les impacts du Numérique sur le climat et les ressources sont véritables. Téléchargez « Carbonalyser » dans le répertoire du navigateur Firefox ici : https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/carbonalyser/. Pour calculer ces impacts, le programme : Comptabilise la quantité de données transitant via le navigateur, Traduit ce trafic en consommation électrique (via le modèle « 1byte » développé par The Shift Project), Traduit cette consommation électrique en émissions de CO2e selon la zone géographique."
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Comment gouverner à l'ère du numérique ? - 0 views

  • « Voilà longtemps que les données de Facebook sont un inestimable matériau de recherche. Mais la politique de l’entreprise de Mark Zuckerberg en la matière est digne de celle d’un État. […] La nécessité d’une obligation contraignante de service public pour les données des plateformes monopolistiques s’impose de plus en plus. »
  • Or depuis quelques années, les États laissent, par négligence ou par intérêt, la voie libre aux plateformes, jusqu’à parfois se faire concurrencer sur des terrains jusque-là assumés par les pouvoirs publics. Pour ne pas voir surgir un futur géré par des puissances « quasi-État », le rôle d’une gouvernance étatique assurant la souveraineté numérique de ses citoyens est à redéfinir.
  • « Ce qu’on commence à observer, c’est que les géants du numérique proposent des services qui ressemblent de plus en plus aux services publics : des services liés au logement, à la recherche d’emploi, au transport… et qui commencent à concurrencer les États mais sans nécessairement respecter les valeurs du service public. C’est-à-dire qu’il n’y a pas de transparence sur les opérations, pas de recours citoyen possible et pas de notion d’égalité d’accès à tous  », résume Paula Forteza.
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  • L’exemple du « Safety Check », système mis en place par Facebook à l’automne 2015, qui permet aux utilisateurs de faire savoir à leurs proches qu’ils sont en sécurité en cas de catastrophe, l’illustre bien. S’il fonctionnait bien à Paris, ce n’était pas le cas à Beyrouth. Certains États, qui ont tenté de dupliquer le mécanisme d’alerte, ont passablement échoué à faire utiliser leur application. Le relais est par défaut passé à Facebook qui peut selon les choix effectués (sur le choix des mécanismes déployés selon les évènements) jouer le rôle de décideur politique à échelle mondiale. Le fonctionnement du « Safety Check » a changé depuis — il est désormais activé par les utilisateurs eux-mêmes, dans un processus d’autorégulation — mais fait toujours l’objet de critiques virulentes.
  • La députée soutient qu’une délimitation claire entre le positionnement des acteurs est nécessaire : les États assument leur rôle de régulateur, l’indépendance des institutions françaises est respectée, et les géants du numérique sont des entreprises privées soumises au contrôle démocratique.
  • Dans un contexte géopolitique divisé entre géants du web américains et chinois, l’Europe représente un marché très juteux pour les GAFA. Redonner leur souveraineté numérique aux États européens, c’est également leur permettre de disposer de marges de manœuvre non négligeables dans la prise de décision économique et politique : quelles données rendre accessibles ; à qui ? quels futurs acteurs de l’innovation faire émerger ; sous quelles conditions ? Et pour voir apparaître une Europe maîtresse de son destin numérique, une transition institutionnelle seule ne suffira pas. Elle doit être accompagnée d’un mouvement de conscientisation des populations aux enjeux du numérique et d’actions citoyennes innovantes.
  • Redéfinir le rôle de l’État dans nos sociétés, c’est donc potentiellement le penser comme un État plateforme — une organisation sociale et politique qui met des ressources à disposition de la société civile (ces ressources peuvent être des données en open source provenant des secteurs publics et privés par exemple), puis qui s’appuie sur l’intervention des individus pour développer des services utiles à tous. Un exemple de réussite de tels projets participatifs est OpenStreetMap, qui a pour but de constituer une base de données géographiques du monde, en utilisant le système GPS et d’autres données en accès libre.
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    "Le futur sera-t-il géré sans les États ? Alors que le chiffre d'affaire des GAFA équivaut quasiment à celui d'un État moyen et qu'on commence à reconnaître le pouvoir diplomatique de certaines de ces entreprises, le rôle de l'État est questionné. C'est autour de ce constat, et à l'occasion du festival de l'innovation et des économies numériques Futur.e.s, que se sont engagées les réflexions sur le rôle de l'Etat à l'ère du numérique. Autour de la table pour cette conférence, Paula Forteza, députée La République en Marche !, Judith Rochfeld, professeur des universités à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et Henri Verdier, directeur de la Direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication de l'État (DINSIC). RSLN y était."
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