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Asso Fing

« On cherche à éveiller la conscience éthique des développeurs et data scient... - 0 views

  • Comment la communauté Data For Good utilise-t-elle les algorithmes ? Qu’est-ce qui vous différencie des grandes entreprises tech ? Avec Data For Good, on veut permettre aux associations, aux projets citoyens et aux institutions d’avoir accès à la data science, qui est utilisée uniquement par les grandes entreprises comme les GAFA et les start-up pour l’instant, car c’est un service qui coûte très cher. Notre communauté bénévole soutient certains projets comme celui de l’association Frateli, qui travaille sur du mentorat. On leur a créé une plateforme de matching, avec des algorithmes, pour matcher en un clic un mentor avec un mentoré, alors qu’avant tout était fait à la main sur un tableur Excel. L’humain garde la décision finale, il peut changer les résultats donnés par l’algorithme, mais cela reste beaucoup plus rapide.
  • Notre but n’est pas de récolter des données, on ne fait pas des algorithmes qui utilisent les données des utilisateurs pour faire de la publicité. De plus, les codes sources produits par Data For Good sont tous en open source, donc si une autre association veut les utiliser, elle peut le faire gratuitement et librement. Les GAFA ouvrent certains de leurs codes sources, mais c’est avant tout pour attirer des développeurs, et ils n’ouvrent que des bribes de leurs codes. Et ils savent très bien que sans les données qu’ils possèdent, ces extraits de codes ne servent à rien.
  • Vous travaillez aussi chez AlgoTransparency, une plateforme qui cherche à décrypter les mécanismes de l’algorithme de YouTube : avez-vous réussi à savoir comment était construit cet algorithme, qui est un secret bien gardé par YouTube ? Sur YouTube, on est enfermé dans une spirale de recommandations qui ne montre pas forcément le meilleur de l’humanité... Sur AlgoTransparency, on a mis en place un robot qui est capable de mesurer quelle vidéo est recommandée, à partir de quelle vidéo. On a donc des données sur ces vidéos, mais comprendre comment fonctionne l’algorithme est très compliqué car celui-ci est très complexe, et il évolue en permanence car il est ré-entraîné tous les jours. Nous, on a décidé d’étudier nos données, en rentrant des mots clés, et de voir ce qu’il en sort.
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  • L’algorithme de la plateforme, et YouTube le dit lui-même, c’est de maximiser le temps passé sur la plateforme, le « watch time ». Et quand l’algorithme voit que les gens passent plus de temps sur la plateforme quand ils regardent des vidéos complotistes par exemple, il va plus recommander ce contenu. Il fait juste le boulot pour lequel on l’a programmé.
  • Et dans un second temps, on pourrait créer pour la plateforme un statut hybride, qui serait entre l’hébergeur, qui n’a pas de responsabilité sur le contenu qu’il héberge, et le média, qui a toute la responsabilité sur ce qu’il partage. Pour l’instant, YouTube dit être un hébergeur, car il ne peut pas éditorialiser tout le contenu qui se trouve sur la plateforme. Pourtant, les algorithmes ont un rôle éditorial : quand ils recommandent un million de fois une vidéo à des êtres humains, il y a un choix fait derrière, l’algorithme a privilégié un contenu plutôt qu’un autre.
  • Par contre, là où on peut avoir peur, c’est quand ces algorithmes, notamment de machine learning (c’est-à-dire des algorithmes qui vont apprendre à partir des données qu’on leur a fourni pour prédire des choses), impactent la vie humaine : par exemple, lorsqu’on les utilise dans l’espace public pour faire de la reconnaissance faciale, ou quand les décisions concernant les peines de prison sont prises par des algorithmes. Si on ne sait pas quels sont les critères choisis pour définir les algorithmes, c’est là que ça devient dangereux. Et c’est pour cela qu’on demande l’ouverture de tous les codes sources utilisés dans les administrations (comme la loi Le Maire le recommande).
  • Est-ce que le problème de l’algorithme ne serait pas de décontextualiser les données ? Normalement, c’est aux data scientists de garder en tête le contexte des données qu’ils étudient, et de savoir qu’elles peuvent être biaisées : par exemple, connaître le quartier où habitent les utilisateurs peut être un biais sur leur niveau social. Dans le serment d’Hippocrate de Data For Good, on cherche au mieux à éveiller la conscience éthique des data scientist, en « informant les parties prenantes sur (…) l’utilisation des données », en assurant que « les individus ne soient pas discriminés par rapport à des critères illégaux ou illégitimes », en « respectant la vie privée et la dignité humaine » et en « assumant ses responsabilités en cas de difficulté ou de conflits d’intérêts ».
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    "Et si les développeurs et data scientists prêtaient serment, comme les médecins, pour une utilisation des données plus éthique ? Data For Good, une communauté de data scientists et de développeurs bénévoles au service de projets d'intérêt général, en a fait une de ses missions. Ce « serment d'Hippocrate » des data scientists sera mis en ligne le 26 juin, lors d'un « Demo Day » qui présentera les projets soutenus par Data For Good. Curieux d'en savoir plus, nous avons interrogé Frédéric Bardolle, membre de Data For Good et d'Algotransparency, une plateforme qui décrypte les mécanismes de l'algorithme de YouTube. "
Aurialie Jublin

Libra : « Jamais aucune société n'a eu autant de pouvoir que Facebook » | Les... - 0 views

  • Cette  monnaie numérique est le dernier étage de la fusée pour l'entreprise américaine. Facebook est déjà un géant médiatique et social d'une puissance inédite, avec plus de 2,4 milliards d'utilisateurs sur sa plateforme. Le fait de créer sa propre monnaie la positionne comme une puissante étatique.A l'échelle de l'humanité, aucune banque ni même un Etat n'a, une fois, été en mesure de proposer une monnaie à plus de 2 milliards d'individus. Le sentiment est, lui, mitigé, car il existe un risque évident en termes d'ingérence envers les activités originellement dévolues à l'Etat et de nombreuses questions relatives à la vie privée. Même si Facebook  promet comme d'habitude de forts standards de confidentialité .
  • Facebook a toujours dit que son prochain milliard d'utilisateurs se trouvait sur les marchés émergents, c'est-à-dire en Amérique du Sud, en Afrique, mais aussi en Inde (la Chine et la Russie n'étant pas accessibles, politiquement parlant). Avec cette monnaie numérique, Facebook vise avant tout à fournir des accès bancaires en ligne aux habitants des pays en développement et leur permettre d'effectuer des opérations monétaires élémentaires.
  • Aucune entreprise n'a jamais possédé un tel pouvoir, étant en mesure de toucher autant de gens quotidiennement et en possédant autant de données individualisées sur eux. Le faire en 15 ans, c'est totalement inédit.Les enjeux de la création d'une monnaie sont énormes, tant en matière de confidentialité, que de commerce et de libre concurrence. Or, Facebook, on l'a vu avec la gestion des discours de haine et de la  désinformation sur sa plateforme , s'est montré incapable de faire sa propre régulation. Celle-ci doit être prise en charge notamment par l'Etat.
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  • Aux Etats-Unis comme en Europe, de nombreuses voix réclament le démantèlement de l'entreprise. Quelle est votre opinion ?Le lancement de cette monnaie ne fait que me conforter dans cette idée. C'était un discours très marginal il y a cinq ans. Je milite pour une gestion commune de Facebook, qui s'apparente à une forme de démantèlement. On pourrait s'orienter sur une forme de « commonisation » où on imposerait une gestion plus collaborative, sur le modèle de Wikipédia par exemple.
  • Tout le monde est conscient, aujourd'hui, de la valeur collective et individuelle que peut apporter l'infrastructure qu'a créée Facebook. On rêverait que cette entreprise soit éloignée de toutes ces polémiques. Mais il faut pour cela rompre avec la logique économique, ce qui ne viendra jamais de la firme elle-même.
  • On parle de scinder Facebook en plusieurs entités, chacune avec un objet différent, ou imposer à la société de nouvelles règles faute de quoi elle n'aura plus accès à certains marchés. Mais il faudrait pour cela faire évoluer la doctrine antitrust, qui n'est pas adaptée à l'économie numérique. Il faut en revanche prendre des mesures dans un avenir très proche, sinon il sera trop tard pour le faire. Car une fois que la monnaie sera installée, il sera très difficile que le régulateur la défasse.
  • D'un autre côté, certains analystes avancent que Facebook est en train de se planter un couteau dans le ventre. Le fait de lancer sa propre monnaie risque de déplaire à nombre de régulateurs et de convaincre les indécis qui jugeaient jusqu'ici que Facebook n'était qu'une entreprise commerciale privée comme les autres.
  • Le philosophe Bernard Stiegler expliquait il y a peu que la disruption était une stratégie de tétanisation de l'adversaire, où on le prend en permanence de vitesse, de sorte qu'il n'ait pas le temps de réfléchir à des modes de régulations. C'est un peu ce qui se passe avec Facebook.
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    "Olivier Ertzscheid est maître de conférences et chercheur en sciences de l'information à l'Université de Nantes. Le lancement par Facebook de sa propre monnaie numérique positionne, selon lui, l'entreprise comme une puissance étatique. Un pouvoir qui pose la question de son démantèlement."
Aurialie Jublin

LinkedOut : Partagez votre réseau avec ceux qui n'en ont pas - association En... - 0 views

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    "Quand on est en précarité, on est invisible. Les chances de trouver du travail sont proches de zéro. Faites don de votre visibilité avec LinkedOut. Un partage peut tout changer."
Aurialie Jublin

La « gig-economy » est-elle condamnée à être antisociale ? | Mais où va le Web - 0 views

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    "J'assistais cette semaine à un meet-up organisé par la petite équipe de Tête à Tech, autour de la « Gig economy », qui désigne notamment le recours à des travailleurs précaires pour réaliser à la demande des tâches variées. Un phénomène rendu possible par la numérisation d'une partie importante de l'activité économique. Les intervenants, Touhfat Mouhtare et Jérôme Pimot abordaient successivement les « travailleurs du clic » et la situation des livreurs à vélo via des applications type Foodora. Deux jobs aux formes plutôt nouvelles qui génèrent de nombreuses controverses."
Cécile Christodoulou

Our Tech, Our Future: digital social innovation in 2030 | Nesta - 0 views

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    "A collection of stories exploring how we might be using technology for good in the year 2030 " > méthodo utilisée : https://digitalsocial.eu/images/upload/78-Workshopmaterialsforupload.pdf
Cécile Christodoulou

Faut-il faire dérailler le modèle Deliveroo ? - 0 views

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    "Le conflit entre les livreurs à vélo et la plateforme de livraison Deliveroo continue. Depuis la mise en place, fin juillet, d'une nouvelle grille tarifaire baissant presque de moitié la rémunération minimum à la course, les livreurs manifestent pour alerter sur la précarisation de leur profession."
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