affordance.info: World Wide (under)Wear : l'homme de Vitruve numérique - 0 views
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Aurialie Jublin on 15 Oct 18"Evolution qui pourrait être la suivante : l'économie de l'attention se transformera en "économie de l'occupation" avec comme point pivot de l'une à l'autre une économie de la distraction. La distraction qui, algorithmiquement régulée et organisée, est seule capable de focaliser notre attention et de la transformer en occupation. Là où l'attention dans la thèse de Herbert Simon était définie - en gros hein ... - comme la somme du temps de visionnage, du temps d'audition et du temps d'usage, l'économie de l'occupation pourrait être définie par la somme du temps de captation passive, du temps de mesure passive et du temps d'interaction directe avec des équipements et des dipositifs à portée ou en relation directe avec 3 de nos 5 sens (vue, toucher, voix). Plus précisément l'économie de l'occupation pourrait se résumer ainsi : + Temps de captation passive (principalement de nos données) + Temps de mesure passive (principalement de nos comportements) + Temps d'usage passif (de dispositifs et/ou d'objets disséminés à même notre corps et/ou dans notre environnement cinesthésique direct, c'est à dire à portée de 3 de nos 5 sens) = Temps d'occupation Comme on le voit sur la métaphore visuelle de l'Homme de Vitruve ci-après, si l'économie de l'attention s'exerçait sur la partie "haute" de nos facultés, l'économie de l'occupation est davantage centrée sur la partie basse de notre "mobilité", sur nos fonctions motrices plus que sur nos fonctions cérébrales. Et là où l'économie de l'attention mobilisait avant tout de l'information et des espaces de discours (partie haute toujours), l'économie de l'occupation mobilise principalement des données et des capteurs (partie basse)."