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"L'absence de solution d'hébergement a privé nombre de détenus des sorties anticipées pendant le confinement. Un problème récurrent qui limite les accompagnements en fin de peine." [RDP du 02 juin 2020]

"La présente proposition de loi propose de mettre en place en France le principe d'une participation financière des détenus aux frais de leur incarcération. Selon Christiane Taubira, ministre de la justice, Garde des Sceaux, la France considère la privation de liberté comme une mission régalienne et il n'est pas dans la logique, dans l'histoire et dans la culture de la France de faire participer les détenus aux frais de leur détention (audition du 3 février 2015 par la commission d'enquête parlementaire sur la surveillance des filières et des individus djihadistes). Ce n'est pas notre position. En période de difficulté budgétaire, il convient que chacun contribue au redressement de nos finances publiques. Il n'est pas approprié que les détenus qui ont des moyens financiers soient intégralement entretenus par la société. Pour déterminer le montant exigible de la part des détenus, il convient de retenir non seulement un critère de revenu mais également un critère patrimonial. L'ensemble des moyens d'existence (comme le logement) et le train de vie, parfois conséquents chez les délinquants, doivent être pris en compte. Cela existe d'ores et déjà pour l'instruction des dossiers de la CMU ou de l'AME. "

"Alors que de nombreuses personnes se retrouvent confinées dans des lieux qu'elles n'ont pas choisis (Ehpad, prison, logement de petite taille), parfois dans des conditions dramatiques, un prêtre de Toronto (Canada) a choisi de rester confiné au milieu des prisonniers."

"Anciennement foyer d'étudiants, le bâtiment devenu libre a été mis à disposition de Caritas Alsace pour aménager un lieu d'accueil pour des détenus en fin de peine à côté du couvent des franciscains au sein même de leur propriété."

"Dans son rapport d'activité pour l'année 2020, publié mercredi 9 juin, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté Dominique Simonnot réclame qu'un « mécanisme de régulation carcérale » soit inscrit dans la loi pour mettre fin à la surpopulation dans les prisons."

"Inauguré dans l'ouest de Rome"

"Le chef d'entreprise Sylvain Lhuissier et l'avocat Dominique Raimbourg proposent, dans une tribune au « Monde », que, dans les maisons d'arrêt déjà occupées à 100 %, le condamné le plus proche de la sortie bénéficie d'une mesure d'aménagement afin de pouvoir sortir lorsqu'un nouveau détenu est incarcéré."

"La mesure prévoyant le transfèrement des personnes en surnombre des maisons d'arrêt vers les autres établissements, outre qu'elle ne réglera pas la surpopulation, sera source de graves difficultés, prévient l'ancien contrôleur général des lieux de privation de liberté, dans une tribune au « Monde »."