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Tibor Katelbach

Big Data : vers l'ingénierie sociale ? « InternetActu.net - 1 views

  • modélisation mathématique de la société
  • “Le café est-il bon ou mauvais pour nous ? Et le sucre ? Avec des milliards de personnes qui consomment ces produits depuis des siècles, nous devrions avoir les réponses. A la place, nous avons des opinions scientifiques qui semblent changer chaque jour. Nous avons besoin de raviver les sciences sociales en construisant des livings labs pour tester et prouver les idées pour construire des sociétés construites sur les données.”
  • c’est la circulation des idées qui est au coeur de nos échanges et c’est en favorisant cette circulation que l’analyse des données permettra de transformer le monde, de favoriser et accélérer l’innovation
  • ...14 more annotations...
  • Ce que j’ai appris de ces expériences est que beaucoup des idées traditionnelles que nous avons sur nous-mêmes et le fonctionnement de la société sont fausses. Ce n’est pas seulement le plus brillant qui a les meilleures idées, c’est celui qui est le meilleur à récolter les idées des autres. Ce n’est pas seulement le plus déterminé qui mène le changement, c’est celui qui est le plus profondément engagé avec des gens qui partagent les mêmes idées que lui. Et ce n’est pas la richesse ou le prestige qui motive le plus les gens, c’est le respect et l’aide de leurs pairs”.
  • l’essentiel de nos comportements se prédit de l’exposition que nous avons de comportements exemplaires d’autres personnes. Nous sommes avant tout des
  • “homo imitant”.
  • En observant les traders les plus performants sur ce réseau social, Pentland montre que lorsque l’influence sociale est trop forte, elle génère des réactions moutonnières, faisant que tous les utilisateurs adoptent la même stratégie qui n’est pas la plus efficace
  • Pour prendre de bonnes décisions, les investisseurs doivent avoir suffisamment de diversité dans leurs réseaux pour à la fois connaître la norme des comportements et avoir suffisamment de diversité pour être en veille sur des idées nouvelles, surprenantes et inspirantes.
  • la panique et les modes sont les normes” et rendent plus difficile la possibilité de prendre de bonnes décisions
  • construire des outils logiciels – capables de garder la trace de la provenance des idées
  • la clef de l’intelligence sociale repose dans la diversité
  • Quand un réseau a trop de boucles, et donc que les mêmes idées circulent encore et encore ou que les canaux de communication externes (ceux qui aident les gens à explorer la diversité) sont trop similaires, alors la circulation des idées s’atrophie par manque de diversité
  • En Suisse, rapporte-t-il récemment au Times, des étudiants de l’Institut fédéral de technologie ont mis en place un réseau social numérique pour inciter les utilisateurs à faire attention à leur consommation d’énergie, en créant un système de récompense provenant de son réseau social. Une forme d’incitation qui a permis de faire diminuer la consommation d’énergie des participants de 17%
  • Ce sont les liens sociaux forts qui mobilisent les gens à agir…
  • la meilleure stratégie d’apprentissage dans des environnements complexes consiste à passer 90% de ses efforts dans l’exploration, pour trouver et copier les bons modèles et ne réserver que 10 % à faire ses propres expérimentations, afin d’adapter ces modèles
  • Pour Pentland, l’analyse des réseaux sociaux permet de comprendre que les incitations pour être efficaces doivent se concentrer sur les gens qui ont le plus de liens sociaux et d’interactions avec les autres. En fait, estime Pentland, pour changer les comportements individuels, il ne faut pas tant chercher à agir sur eux, que se concentrer sur la modification des connexions entre les gens. Pour le dire autrement, l’économie comportementale ne doit pas chercher à modifier les comportements individuels, mais doit agir sur le social. La logique est claire. L’échange entre les gens a beaucoup de valeur pour eux, et c’est en faisant levier sur ces échanges pour générer une pression sociale que nous modifierons les comportements…
  • Pour Pentland, reprenant et affinant d’une certaine manière les idées d’un Richard Florida sur la classe créative, la productivité d’une ville peut-elle être prédite par la manière dont voyagent les idées et la façon dont les citoyens accèdent à ces nouvelles idées. Et ce niveau de circulation des idées est intrinsèquement fonction de la facilité d’accès et d’interaction entre les habitants d’une même ville.
MathieuCoste

RSLN | Mettre à jour le logiciel « démocratie » - 1 views

  •  
    Crise des institutions, déficit de légitimité, baisse de la participation… C'est pour tenter de répondre à la crise politique que nous traversons que se sont associés l'Institut Montaigne, Terra Nova et Renaissance numérique autour de l'initiative Démocratie. Mise à jour. L'objectif : engager une réflexion ouverte sur la façon dont Internet et les outils numériques peuvent être des leviers du sursaut démocratique. Pour faire suite aux cinq ateliers participatifs organisés dans différentes villes de France, se tenait le 9 avril dernier à l'Assemblée Nationale une après-midi de restitution de ces travaux en présence de nombreux experts de ces thématiques.
MathieuCoste

Pour les trois quarts des communes, la citoyenneté est en crise - Localtis.in... - 1 views

  •  
    Près des trois quarts (74%) des responsables des communes considèrent que la citoyenneté est en crise, selon une enquête conduite par l'association Empreintes citoyennes auprès de 247 communes de toutes tailles. "De nombreux phénomènes sociétaux incarnent cette crise", indique le rapport que l'association a remis récemment à l'entourage des ministres en charge de la ville et de la décentralisation. "La baisse du bénévolat régulier, la hausse des incivilités, la défiance à l'égard les élus, l'abstentionnisme, la déresponsabilisation des citoyens, la radicalisation, (...) sont autant de tendances évoquées", selon le rapport.
Tibor Katelbach

antiped / Influents - 0 views

  • Et si on détournait l'individualisme au profit de la démocratie locale ? C'est ce que le service Influents propose à travers une plateforme en ligne au croisement du réseau social, du jeu du rôle et du coaching
  • La plateforme offre à chacun la possibilité d'évaluer et de développer son influence citoyenne, autrement dit l'impact positif de ses actions, sur la démocratie locale.
  • L'innovation démocratique pourrait venir de la montée des réseaux sociaux en ligne qui proposent de nouveaux usages telle que la production et la promotion collaborative d'idées.
  • ...2 more annotations...
  • C'est aussi une opportunité unique pour les partenaires locaux de faire connaître leurs évènements citoyens en ligne et dans la ville afin d'attirer de nouveaux publics, jeunes notamment.
  • Tout en travaillant sur l'influence individuelle, c'est l'environnement démocratique local qui s'en trouve stimulé et revitalisé.
sylvainb

Stootie, c'est le voisin toujours prêt à vous dépanner quand vous en avez bes... - 0 views

  • Stootie, c’est le voisin toujours prêt à vous dépanner quand vous en avez besoin !
  • Stootie invente en 2011 la première plateforme mobile d’échange de services géolocalisés
  • Trouver un partenaire de sport, un bon plan pour sortir le week-end, un photographe pour un mariage, dénicher une pièce d’occasion ou encore un objet de collection...
  • ...1 more annotation...
  • Bien plus qu’une simple application, Stootie tend à réinventer la ville et en révéler les multiples ressources.
  •  
    Application Smartphone de mise en relation géolocalisée. 
Tibor Katelbach

Guide pratique de fonctionnement d'une assemblée locale - Acampada de Murcie,... - 0 views

  • Guide pratique de l’asamblearismo – Acampada de Murcie
  • Nous allons lentement parce que nous allons loin
  • Ce «Guide pratique de l’assembléarisme » est un document de travail qui nous l’espérons sera utile pour tous ceux qui, dans leur ville, quartier, paroisse ou lieu de travail essaient de s’organiser pour changer le monde
  • ...76 more annotations...
  • nous avons rendus publique notre indignation, avec le sentiment qu’avant chacun agissait dans son coin et que désormais, nous le faisions d’une manière collective et organisée.
  • réflexion qui montre que la diversité est enrichissante
  • contrairement à ce que postule la sur-spécialisation des fonctions à laquelle nous a condamné le système jusqu’à présent.
  • l’efficacité et le respect de l’horizontalité dans la prise des décisions
  • une structure organisationnelle originale, de manière spontanée et l’avons appelé « assembléarisme »
  • ce processus est basé sur la conviction que les dirigeants individuels sont dépassés.
  • Face à la supériorité de quelques-uns nous proposons l’horizontalité de beaucoup
  • Le modèle représentatif qui délègue à des professionnels de la politique déconnectés de la réalité n’apporte pas de solution au moment critique que nous vivons – quand les avancées d’une civilisation construite au cours des ciècles se voient menacés.
  • Le degré de développement de notre société est tel que le niveau de connaissance et de formation des citoyens a dépassé celui la classe politique.
  • Notre créativité a débordé le système. Il est de notre responsabilité de trouver les voies qui permettent le développement de notre ingéniosité. Pour cette raison l’assemblearisme suppose en dernière instance la reprise en main par les habitants/citoyens de la politique, jusque-là perçue comme lointaine et abstraite.
  • La citoyenneté est en train d’évoluer du rôle d’acteur passif à un rôle actif dans l’écriture de l’histoire.
  • Le principal inconvénient de l’assembléarisme est la lenteur dans la prise des décisions – qui peut conduire à l’inefficacité et à la cacophonie.
  • Deux nouveaux défis sont apparus à l’horizon: les assemblées de quartier et les nouveaux outils de communication en ligne. Mais peut-être, le défi le plus difficile qui nous reste à accomplir a trait à la révolution intérieure de chacun, continuer à apprendre pour apaiser les ego pou lutter et travailler ensemble de façon pacifique sur la base de la confiance et du respect.
  • être confiant dans le travail des participants
  • outil pour changer le monde de manière efficace
  • instrument
  • D’évitez
  • espaces de pouvoir parallèles.
  • D’éviter
  • la bureaucratie inerte semblable à celle que nous combattons
  • L’assembléarisme est une technique de prise de décision démocratique basée sur la participation et la délibération en groupe.
  • à plusieurs niveaux: dans les commissions, les plateformes, les réunions de coordination, les assemblées et les rencontres régionales des assemblée
  • transversalité et l’autonomie sont les moteurs
  • amélioration continue de la communication interne
  • entre les personnes afin de faciliter la coordination du mouvement de manière humaine et spontanée.
  • égalité des opinions et des votes de tous les membres du mouvement
  • autonomie n’est ni l’indépendance ni la fusion
  • Levez la main pour demander de prendre la parole
  • Pas de cris, insultes, ni d’attaques de participants
  • S’efforcer ne pas générer de sentiment d’affrontement personnel en utilisant un langage conciliant et respectueux.
  • Apprendre à vivre ensemble et à assumer des idées et sensibilités différentes
  • Veiller à ce que le débat ne devienne pas un exutoire émotionnel.
  • Respecter l’ordre du jour pour que la réunion soit fluide et non pesante.
  • Proposer des idées claires et concrètes.
  • Les prises de parole doivent être liées à l’objet concret qui est traité à ce moment, afin d’éviter la dispersion.
  • Si quelqu’un parle de quelque chose qui n’est pas liée à la question précise qui est traitée, et que le modérateur n’intervient pas, les articipants le lui indiquent par un signe de la main.
  • Chercher la solution, pas le problème
  • Se concentrer sur les besoins et non sur les intérêts
  • Éviter les conflits entre intérêts particuliers
  • Partager toutes les informations pertinentes
  • Respecter l’effort et le travail déjà accompli par les membres de la commission
  • Le consensus est un processus de prise de décision qui vise à régler pacifiquement les conflits et à élaborer de manière coopérative des décisions que tous peuvent peuvent soutenir.
  • L’objectif du consensus est l’unité, pas l’unanimité.
  • Quelqu’un s’oppose-t-il à la proposition
  • Si personne ne s’y oppose, la proposition est adoptée.
  • Opposition sans blocage ou abstention positive :
  • Opposition avec blocage :
  • A la majorité des voix à main levée, sans compter les abstentions.
  • La proposition qui aura ainsi été rejetée pourra être de nouveau présentée dans le futur.
  • Tempérer, ajuster, réparer quelque chose, éviter les excès. Modérer est faciliter.
  • Aider le groupe à accomplir ses objectifs, tâches ou actions sur le plan organisationnel.
  • Garantir la neutralité.
  • Promouvoir l’efficacité, la participation démocratique et les relations cordiales et coopératives.
  • Le modérateur a la responsabilité de donner la parole et aussi de l’interrompre
  • Faciliter l’efficacité:
  • Les assistants du modérateur l’aident quand quelqu’un sabote une réunion
  • Distribuer le temps de parole.
  • Veiller au respect de la durée prévue de la réunion.
  • Encourager les intervenants à se prononcer sur la pertinence de la proposition actuellement discutée.
  • Sur la base de l’esprit général du débat, le modérateur essaie de formuler une synthèse de la proposition afin de la soumettre au consensus.
  • Le secrétaire est la personne qui écrit le contenu des discussions et des décisions qui ont été prises lors d’une réunion.
  • Le Secrétaire
  • Le modérateur
  • Le procès-verbal servira de base de travail indispensable pour les futures réunions ou assemblées.
  • La tâche du secrétaire est essentielle parce qu’elle garantit que les décisions sont clairement enregistrées, afin d’éviter toute ambiguïté dans l’avenir.
  • Il doit être visible. Tous les participants doivent savoir à tout moment ce qui est en cours de discussion.
  • Propositions nouvelles à soumettre au consensus et le cas échéant au vote.
  • Propositions antérieures qui n’ont jamais été traitées faute de temps
  • La durée fixe de la réunion ou de l’assemblée.
  • Dans les réunions de coordination, tenir la liste des commissions présentes.
  • Les commissions sont des groupes de travail thématiques basée sur les connaissances spécifiques de ses membres.
  • Les commissions ont pour objectif de permettre que chaque personne puisse contribuer au mouvement en lui apportant ce qu’il sait faire de mieux.
  • Les réunions des commissions doivent être ouvertes afin d’assurer la transparence et afin que de nouvelles personnes y participent.
  • Néanmoins, la participation spontanée de personnes « qui passaient par là » doit rester raisonnable, de manière à respecter l’ordre du jour ; elles n’ont pas forcément le droit de vote.
  • nous avons remarqué la présence de «bloqueurs de décision anonymes » qui ont entravé le fonctionnement des commissions en prenant la parole pour susciter la controverse ou pour aborder des thèmes qui n’étaient pas à l’ordre du jour.
  • Chaque commission établit son propre système de communication interne.
sylvainb

Participons.fr | Association Innovons pour la Concertation sur Internet (ICI) - 0 views

  • Un outil collaboratif pour échanger sur sa ville.
  • Participons.fr a été pensé pour permettre à chacun d'entre nous, simple citoyen, responsable associatif ou élu local, de mettre en débat un sujet qui l'intéresse.
Tibor Katelbach

Open Data culturel : enfin des archives libres, sous le signe du partage à l'... - 0 views

  • La réponse à l’enclosure existe et elle n’est pas dans l’interdiction de réutilisation. Elle consiste, je pense, à considérer que le patrimoine est un bien commun et qu’il doit le rester quel que soit son mode d’exploitation. La clôture est interdite, seul l’accès à l’innovation peut être soumis à un paiement. Autrement dit : le patrimoine doit toujours être en accès libre. [...] Il y aurait quelque chose de noble pour les archivistes à abandonner leurs réticences pour adopter ce genre de licence. Ils feraient ainsi du patrimoine culturel un bien commun contaminant, dont les caractéristiques se transmettraient à chaque création qu’il aurait suscitée. Toute innovation réalisée à partir d’un bien commun devient elle-même un bien commun.
sylvainb

Beauséjour remporte le "Prix du projet citoyen" - Journal de l'île de la Réunion - 0 views

  • Beauséjour remporte le "Prix du projet citoyen"
  •  Beauséjour est vraiment exemplaire. C’est ce qui a motivé le jury à tous niveaux : concertation globale (maîtrise d’œuvre, maîtrise d’ouvrage, riverains, habitants... ), qualité de la mise en œuvre et des réalisations, innovation...
  • Je pense notamment aux associations, aux riverains, aux habitants, qui prennent tant à cœur le devenir de leur quotidien, tout autant que la ville et la vie qu’ils veulent dessiner pour eux et leurs enfants
  •  
    Un terrain fertile pour le pixel humain
sylvainb

Géographie des alternatives | Le 4ème singe - 0 views

  • Géographie des alternatives
  • Des fablabs en passant par les écovillages, les jardins collectifs, les coworkings, les fermes de permacultures et Terre de lien, les villes et villages bio ou sans pesticides, les monnaies locales, jusqu’aux AMAPs et lieux de résistances, tout y passe. Tour d’horizon de la géographie des alternatives et de la transition.
sylvainb

Smart tourisme : grâce à l'open data, Lisbonne donne le pouvoir aux start-up…... - 0 views

  • Smart tourisme : grâce à l'open data, Lisbonne donne le pouvoir aux start-up… et aux visiteurs
  • CitySDK, un programme financé par la Commission européenne
  • D'abord en libérant des données – publiques et privées – dans des formats uniformisés, via des processus partagés, puis en créant des interfaces de programmation (API), mises à disposition de la communauté de développeurs.
  • ...1 more annotation...
  • "Through my eyes", une application basée sur le crowdsourcing qui propose de découvrir la ville à travers le regard de ses visiteurs et de ses habitants.
Tibor Katelbach

Le siècle des communs | Usbek & Rica - 1 views

  • une sorte de troisième voie économique entre l’État et le marché. Pas faux, mais un peu simpliste
  • « nouvelle manière de penser et de prendre soin des ressources qui n’appartiennent ni à un acteur privé, ni à un acteur public, et qui sont partagées et gérées par une communauté qui en définit les droits d’usage (accès, partage, circulation) »
  • Pour qu’il y ait commun, il faut une communauté qui décide de s’auto-organiser pour placer cette ressource en bien commun, en gérer les conditions d’accès et pour la protéger contre les différents risques qui la menacent, notamment son appropriation par des acteurs du secteur privé
  • ...68 more annotations...
  • Concrètement, un commun peut prendre la forme d’une ressource naturelle (forêt, pâturage), matérielle (voiture, musée) ou immatérielle (logiciel libre, article scientifique). Le plus célèbre d’entre tous, c’est bien sûr l’encyclopédie en ligne Wikipédia, aves ses milliers d’administrateurs et ses millions d’usagers. Très en vogue dans les grandes villes, les jardins partagés constituent une autre forme de commun populaire.
  • le commun propose une alternative à la propriété privée comme à la propriété étatique. Il tourne donc le dos au communisme et à toutes les formes d’étatisme qui ont envahi la pensée de la gauche 
  • leur valeur économique est souvent mise en doute
  • Participer à un commun, c’est expérimenter l’auto-organisation, c’est mettre en pratique sa responsabilité citoyenne dans une société qui a tendance à tout attendre des circuits d’autorité classiques
  • économie ouverte
  • une sorte d’invisibilité économique et donc politique 
  • photos libres de droits accessibles sur Wikipédia. Verdict : 246 à 270 millions de dollars par an
  • ils transcendent la logique hiérarchique propre au domaine public et aux entreprises, les communs apparaissent en effet comme des laboratoires de gouvernance démocratique, des leviers de renouvellement de l’imaginaire politique
  • Les communs reposent sur une logique d’externalités positives : leur existence génère autre chose qu’une simple valeur marchande
  • Il n’y a pas forcément d’incompatibilité entre les communs et le marché
  • La gestion des communs doit être décentralisée et relocalisée au maximum car la réappropriation de nos conditions de vie est un enjeu essentiel dans nos démocraties malades, même si ça peut nous paraître parfois insurmontable.
  • La propriété privée se définit par une logique d’exclusion. Les communs, au contraire, reposent sur un principe d’inclusion
  • Là où rien n’oblige le propriétaire à faire usage de sa propriété, l’usage d’un commun par ses usagers, les commoners, apparaît comme la condition essentielle de son succès.
  • distribuer équitablement entre tous les commoners
  • Non seulement on redistribue 100 % des droits de propriété aux usagers, mais on répartit aussi entre eux la nature de ces droits
  • la question centrale est alors : comment maintenir la valeur créée par un commun entre les commoners ?
  • Derrière les communs, il y a l’idée d’un exercice de démocratie directe, sans délégataire
  • qui peuvent concerner la gouvernance, l’aspect juridique, le modèle économique, etc. »
  • Les communaux ont impulsé la première pratique primitive de la prise de décision démocratique en Europe
  • Il s’agissait d’un système où la propriété n’était jamais possédée à titre exclusif, mais divisée en sphères de responsabilité
  • en France, avec l’instauration en 1804, par Napoléon Bonaparte, du Code civil : « Ce texte est une catastrophe : non seulement le droit communal n’est pas intégré mais seule compte alors la défense du droit de propriété individuel et exclusif. Depuis trois siècles, on vit encore avec cette idée que c’est le seul droit qui vaille 
  • Au début des années 1980, plusieurs centaines d’études pilotées par le NRC démontrent que la privatisation, dans les pays du Sud, de terres jusqu’alors cultivées en commun menace leur équilibre alimentaire. Parmi les économistes mobilisés, une certaine Elinor Ostrom, personnage clé de l’histoire des communs.
  • Le deuxième retour des communs s’opère au même moment, grâce à Internet. Le droit de propriété intellectuel étend alors ses frontières : même le brevetage des bactéries humaines et des semences agricoles devient légal. C’est dans ce moment de « pillage silencieux » (David Bollier) aux airs de « second mouvement des enclosures » (James Boyle) que naît le mouvement du logiciel libre. Sous l’impulsion notamment de Richard Stallman, il va permettre de constituer « un formidable ensemble d’innovations juridiques et institutionnelles conçues pour rompre avec l’exclusivisme des droits propriétaires »
  • L’idéologie propriétaire est allée au bout d’elle-même et a fini par exploser en vol
  • Le cycle néolibéral touche à sa fin, et autre chose est en train de se construire »
  • Plus la crise est aiguë et plus l’offensive propriétaire est violente et idéologiquement brutale. La défense de la propriété intellectuelle se radicalise
  • Les communs se développent tout en traversant un moment de fragilité extrême. »
  • Les commoners doivent donc veiller en permanence à préserver l’intégrité de leur commun : « Il faut être dans une logique de résistance. On est constamment vigilant sur l’émergence de possibles enclosures
  • plan de transition vers les communs
  • Lionel Maurel, qui souligne qu’un commun peut toujours « se corrompre à grande vitesse ».
  • L’État peut et doit jouer un rôle central dans l’émergence des communs.
  • Qui est capable de financer un projet qui ne présente pas forcément de retour financier à court terme ? C’est la puissance publique
  • Plus qu’un soutien financier direct, c’est l’établissement de « partenariats public-communs » qui semble une voie pertinente pour l’avenir
  • Il ne s’agit pas d’abolir l’État mais de le transformer et de le déborder par des créations institutionnelles et juridiques qui rendent aux acteurs leur capacité politique collective
  • Michel Bauwens
  •  les ONG sont une vraie clé d’action, à mi-chemin entre citoyens et politique
  • gare au common washing
  • Les écologistes sont les plus ouverts à la pensée des communs, parce qu’ils ont toujours été pour la décentralisation et contre les modèles propriétaires. Mais dans leur pratique du pouvoir, ils sont hors du coup. Après, quelqu’un comme Mélenchon est capable de se rendre compte que le thème des communs est porteur, mais sa pensée, c’est le Gosplan écologique
  • Les initiatives concrètes pourraient émerger d’acteurs coalisés en fédérations
  • d’aider les communs à se structurer au niveau territorial en créant des assemblées dédiées »
  • Penser les communs, ça oblige à chercher des voies nouvelles
  • Il faut regarder chaque espace du débat public et se demander : est-ce que sur cette question, les communs ont quelque chose à dire ou pas ?
  • Faut-il aller jusqu’à enseigner ce nouveau modèle à l’école, pour être certain de bien l’intégrer dans le logiciel des générations futures ?
  • « Nous avons un problème culturel : à l’école, on nous apprend à cacher notre copie. La logique républicaine repose sur la concurrence plutôt que sur le partage et la réutilisation. Dans le cadre du Conseil national du numérique, nous avons donc fait des recommandations “pour une école créative et ouverte”
  • Il faut apprendre aux plus jeunes à publier de façon libre. »
  • Dans le commoning, il y a l’idée qu’on participe à quelque chose qui nous dépasse
  • le discours spirituel sur la Terre mère dont on n’est jamais propriétaire est une réalité
  • À chaque individu son degré d’engagement.
  • Les acteurs des communs ne sont pas dans le sacrifice. Au contraire, le commun a plutôt une dimension libératoire : on est en train de recréer des espaces de liberté que la société marchande avait supprimés
  • Trop de gens pensent encore que commun rime forcément avec gratuit.
  • Développer une activité marchande autour d’un commun est nécessaire pour que celui-ci puisse se reproduire. Sinon, si ça reste un hobby, on est cuits !
  • C’est un fait : l’acteur des communs est un individu schizophrène, contraint d’avoir un pied dans la sphère marchande pour gagner sa vie et avoir le temps de se consacrer à sa passion. « Pour beaucoup de gens, c’est un déchirement. Ils prennent du temps sur leur vie personnelle et sur leur temps de sommeil. Les burn out dans l’action bénévole, c’est une réalité », révèle Lionel Maurel.
  • Le problème, c’est qu’il n’existe pas encore de modèle de rémunération pour les acteurs des communs. « On n’arrive pas encore à imaginer des modèles de rétribution collective »
  • cette culture de la contribution et de la validation a posteriori propre aux développeurs informatiques. On croit encore qu’il faut faire des assemblées générales et se mettre d’accord sur tout avant d’avancer…
  • Comme toujours quand on parle d’alternatives à la logique salariale, le débat sur la création d’un revenu universel et inconditionnel revient sur le tapis. La quasi-totalité des acteurs des communs y est évidemment favorable.
  • propose de créer un mécanisme de rétribution destiné aux individus qui s’engagent dans un commun
  • Michel Bauwens
  • Bernard Stiegler propose par exemple de généraliser le modèle de rémunération des intermittents du spectacle,
  • la productivité, la créativité, le désir ne sont pas forcément liés à l’appropriation privée
  • Pour Michel Bauwens, c’est certain, « le marché va finir par se soumettre à la logique des communs »
  • Ce désir mûrit lentement, se développe inégalement, mais peut éclore brutalement à l’occasion d’un événement soudain et imprévisible. Alors, rien de ce qui est fait aujourd’hui ne sera perdu. »
  • La promesse des communs, c’est d’abord de réintégrer de la qualité sociale et environnementale, et ensuite de créer la sphère d’échange non marchande dont Marx rêvait pour succéder à la dictature du prolétariat. C’est une révolution rampante
  • La logique des communs est évolutionnaire plus que révolutionnaire
  • La majorité des gens devenus adultes avant l’arrivée des réseaux sociaux ne cocrée rien, ne partage rien et n’expérimente rien
  • Plus que le communisme prolétarien et industriel qui a prospéré au siècle précédent, c’est le socialisme utopique de la fin du XIXe siècle que les communs peuvent incarner demain
  • es utopistes qui croyaient plus au pouvoir de transformation des communautés citoyennes qu’à la révolution politique
  • La thématique du commun correspond à un désir profond. Il ne suffit plus de contester par la mobilisation sociale et politique classique, il s’agit de faire et de vivre autre chose en construisant de nouveaux liens, en changeant la nature de l’activité, en modifiant le rapport à la propriété 
  • La jeune génération se prépare à s’expliquer avec elle-même sur le type d’avenir économique qu’elle veut.
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