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"Le bilan de la veille OPR permet de constater que la grande majorité des informations recueillies concernent des restaurations ou constructions d'édifices. Les actes de vols et vandalisme restent certes trop nombreux mais les destructions sont très rares. Un constat proche de celui de l'an dernier."

"Faute d'argent et de fidèles, les diocèses et collectivités n'hésitent plus à vendre leur patrimoine religieux. 5 à 10% des édifices pourraient être vendus, détruits ou abandonnés d'ici à 2030. Selon l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR), le pays compte près de 100 000 monuments (en moyenne 2,5 par commune), à 95% catholiques et dont environ 45 000 sont des églises paroissiales. 5 à 10 000 édifices sont menacés dans les 15 prochaines années. Après 6 mois sans utilisation pour le culte une église peut perdre son affectation. Or, les curés de campagne, en charge de dizaines d'églises ne pourront bientôt plus courir de l'une à l'autre."

"La 29e édition des Journées du patrimoine, les 15 et 16 septembre 2012, est aussi l'occasion de se pencher sur l'état du patrimoine religieux français. État des lieux avec Maxime Cumunel, délégué de l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR). Quel est, en 2012, l'état du patrimoine religieux français ? La France dispose d'un patrimoine considérable en la matière, qu'il est possible d'estimer à 100.000 édifices religieux, soit à peu près deux fois plus que le nombre de châteaux. Environ 10.000 d'entre eux concernent les religions minoritaires : il s'agit des synagogues, des mosquées, des temples protestants ou bouddhistes. Nous considérons les mosquées comme faisant partie du patrimoine religieux, même si nous excluons d'office les salles de prière. Il y a à l'heure actuelle environ 2.200 mosquées en France. On en construit chaque année 100 nouvelles. Quatre d'entre elles ont été classées monuments historiques : deux sur l'île de la Réunion, deux dans le Var, une à Marseille et une à Paris. Cette dernière, la fameuse Grande mosquée de Paris, est la plus ancienne de France métropolitaine, construite en 1922. L'architecture des mosquées est de plus en plus monumentale, avec l'apparition des mosquées-cathédrales, qui sont quelques dizaines environ. Pour preuve, la mosquée de Saint-Étienne qui égalise, par sa surface de 1.400 mètres carrés, la cathédrale de la ville. "

"A la veille de la Nuit des églises, l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR), association de protection du patrimoine et du cadre de vie, dresse le constat de l'état de dégradation de nos églises. Elles se meurent, s'écroulent, s'effritent dans l'indifférence et l'Etat réduit leur restauration et leur entretien."

" Sauvons nos clochers. Sauvons notre patrimoine. Une vague de démolitions, lancées par des maires, menace nos églises. Peut-on accepter de voir tomber, un à un, ces bâtiments qui sont notre ADN ? » La pétition lancée par le député Frédéric Lefebvre (UMP) n'est pas le premier appel du genre. Elle a néanmoins le mérite de remettre à l'ordre du jour un enjeu patrimonial, retombé dans un certain silence après une année 2013 particulièrement destructrice, avec six démolitions. Dont une à Abbeville. Si en 2014, ce fut moitié moins, l'actualité risque pourtant de vite s'accélérer. 24 églises ont été détruites en France depuis 2000, et « d es milliers pourraient disparaître d'ici à 20 ans », ne cesse d'alerter l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR), inquiet pour ces églises arrivées aujourd'hui à un tournant de leur histoire."

"À deux semaines du premier tour des élections municipales, l'Observatoire du Patrimoine Religieux (OPR) a lancé un cri d'alarme pour sensibiliser les candidats sur l'état des sanctuaires à Paris. Si des travaux sont engagés ici ou là, le compte n'y est pas selon cette association qui milite pour un grand « plan église » afin de dégager 500 millions d'euros sur 20 ans pour les remettre en valeur."

"Chaque année, une dizaine d'églises sont désacralisées et vendues en France, le plus souvent pour être transformées en habitations, en hôtels ou en bâtiments commerciaux. D'autres connaissent des reconversions plus insolites : médiathèques, bars, temples protestants… Au risque de cristalliser des tensions auprès d'habitants très attachés au symbole de leur clocher"