"La reconstruction de la flèche de la Basilique de Saint-Denis est décidée.
C'est ce projet que le maire de la ville, Didier Paillard, et le président de la communauté d'agglomération, Patrick Braouezec, lanceront le 1er mars 2013 en présence de Erik Orsenna, de l'Académie Française, et président du Comité de parrainage pour la reconstruction de la flèche."
Les neuf nouvelles cloches de Notre-Dame de Paris ont été livrées jeudi 31 janvier sur le parvis de la cathédrale. Il s'agit de huit cloches destinées à la tour nord et d'un « petit » bourdon qui rejoindra la tour sud. Les cloches ont été baptisées : le petit bourdon de 6 tonnes s'appelle Marie, il produira le son sol# à côté d'Emmanuel, le grand bourdon ; Gabriel (4,1 tonnes) et Jean Marie (782 kilogrammes) sonneront le la#, Anne-Geneviève (3,4 tonnes) le si, Denis (2,5 tonnes) le do#, Marcel (1,9 tonnes) le ré#, Etienne (1,5 tonnes) le fa, Benoît Joseph (1,3 tonnes) le fa#, le fa et Maurice (1 tonnes) le sol#.
"Mgr.Rino Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, a présenté l'exposition intitulée Le chemin de Pierre, qui sera inaugurée demain au Château St.Ange par le Cardinal Secrétaire d'Etat. "
"Un lecteur que je remercie me fait passer un article paru dans le journal hebdomadaire de l'archidiocèse de Paris, Paris Notre-Dame, du 31 janvier 2013. On y découvre un entretien de Jean-Paul Deremble, historien de l'art et théologien, justifiant l'oeuvre scatologique d'Andres Serrano qui a fait parler d'elle l'année dernière : le Piss Christ ! Ainsi, il semble que, au nom de l'art, tout soit justifiable. Du caca, du pipi, mais oui, cela permet de « réfléchir » sur le rapport entre le trivial et le sacré. Comme disent les jeunes : mon cul, oui !"
"Faute d'argent et de fidèles, les diocèses et collectivités n'hésitent plus à vendre leur patrimoine religieux. 5 à 10% des édifices pourraient être vendus, détruits ou abandonnés d'ici à 2030. Selon l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR), le pays compte près de 100 000 monuments (en moyenne 2,5 par commune), à 95% catholiques et dont environ 45 000 sont des églises paroissiales. 5 à 10 000 édifices sont menacés dans les 15 prochaines années. Après 6 mois sans utilisation pour le culte une église peut perdre son affectation. Or, les curés de campagne, en charge de dizaines d'églises ne pourront bientôt plus courir de l'une à l'autre."
"le préavis demandé à l'évêché local, celui de Sion, n'a pas été accepté. En accord avec le conseil épiscopal et la commission diocésaine d'art sacré (CDAS), l'évêché a rappelé que « les églises et chapelles ne sont pas des bâtiments comme les autres et ont comme tels une valeur culturelle reconnue ». Du coup, pour éviter toute « banalisation des lieux de culte », les installations solaires sur les églises et les chapelles sont interdites. Une décision valable pour l'ensemble du diocèse."
"Les travaux de démolition de l'église Saint-Jacques d'Abbeville (Somme), qui menaçait de s'écrouler, ont débuté le 13 février, et devraient durer trois mois. "
"La 22e édition de l'art dans les chapelles bretonnes se produira du 5 juillet au 15 septembre 2013, mobilisant 19 artistes contemporains sur 27 sites patrimoniaux"
"L'église d'Arc-sur-Tille, en Côte d'Or, un temps promise à la démolition par l'équipe municipale précédente, va prochainement revivre. Des travaux de restauration devraient être engagés au printemps"
"La première pierre de l'église Saint-Blaise, de Le Breuil a été découverte en fin de semaine. Elle contenait un document en latin. Michèle Rosen, secrétaire de l'association des amis du patrimoine l'a traduit."
"Mais l'essentiel reste la mise en place de ces 8 nouvelles cloches ainsi que du bourdon Marie, qui vient s'ajouter au vieil Emmanuel rescapé de la Révolution. Ainsi, Gabriel, Anne-Geneviève, Denis, Marcel, Étienne, Benoît-Joseph - dont le parrain est évidemment Benoît XVI -, Maurice - en souvenir de l'évêque Maurice de Sully qui posa la première pierre de la cathédrale en 1163 - et Jean-Marie - en hommage au défunt cardinal Lustiger - remplacent les 4 anciennes installées en 1856, lors de la restauration générale provoquée entre autres par le baptême du Prince impérial, fils de Napoléon III : mal accordées et pas de très bonne qualité, elles avaient pourtant eu le mérite de remettre en valeur un bâtiment qui avait beaucoup souffert sous la Révolution. Sait-on, par exemple, que, lors du sacre de Napoléon Ier le 2 décembre 1804, il avait fallu installer des décors afin de cacher les nombreuses destructions des années précédentes ? Pour ne parler que des cloches, les 20 de l'époque furent détruites - en France, 100 000 disparurent alors dans la tourmente…"