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"L'accusation est dure. Après plusieurs mois de travail en commission, les députés Violette Spillebout (Renaissance) et Paul Vannier (LFI) ont publié leur rapport sur les violences en milieu scolaire. Ils formulent cinquante recommandations, qui ciblent en particulier l'Enseignement catholique. Levée du secret de confession, positionnement du secrétariat général de l'Enseignement catholique, fréquence des contrôles… Philippe Delorme, secrétaire général de l'Enseignement catholique, répond aux attaques. Pour lui, ce rapport est "utile". "

"Info La Croix. La congrégation Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur installe le 14 décembre une commission indépendante pour faire la lumière sur le fonctionnement de ses maisons d'éducation dans les années 1950-1970. Depuis 2020, l'association Les Filles du Bon-Pasteur a recueilli 300 témoignages d'anciennes pensionnaires ayant vécu des maltraitances et prépare une action en justice."

"Dans les années 1950-1970, la congrégation du Bon Pasteur à Angers (Maine-et-Loire) a recueilli des jeunes filles mineures dans ce qu'on appelait des maisons de correction. Près de 400 témoignages de maltraitance ont été recueillis. La congrégation met en place une commission indépendante, déjà contestée. Explications."

Se doter des meilleurs standards de protection contre les violences sexuelles dans l'ensemble des structures accueillant des mineurs : tel est l'objectif des trente‑huit propositions formulées par la mission commune d'information. La protection des mineurs contre les violences sexuelles passe tout d'abord par une meilleure connaissance du phénomène et par la sensibilisation de nos concitoyens. La mission propose donc la création d'un observatoire des violences sexuelles et le lancement de campagnes de communication sur les risques et sur les canaux de signalements. Dans le cadre des cours d'éducation à la sexualité, l'Éducation nationale a son rôle à jouer pour aider les élèves à prendre conscience des limites que les adultes ne doivent pas franchir. La mission souhaite également une évaluation partagée des effets de la loi Schiappa du 3 août 2018 ainsi qu'une clarification des obligations de signalement des personnes dépositaires d'un secret professionnel. La mission a constaté que les structures accueillant des mineurs étaient dotées de procédures hétérogènes, et inégalement protectrices, en ce qui concerne le contrôle des antécédents judiciaires et la formation des personnels au contact des mineurs. Si l'Éducation nationale et les accueils collectifs de mineurs (colonies de vacances, camps de scouts, centres aérés) procèdent à la vérification systématique du fichier des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (FIJAISV) à chaque recrutement, ce n'est pas le cas pour les structures gérées par les collectivités territoriales. Le renforcement de la vérification des antécédents judiciaires des personnels au contact des mineurs, en systématisant la consultation du FIJAISV paraît donc s'imposer. L'effort devrait porter, par priorité, sur les structures qui accueillent les mineurs en situation de handicap, particulièrement vulnérables, ainsi que sur le milieu sportif, dont les nombreux bÃ

"Les révélations et témoignages de victimes dans l'enseignement catholique se succèdent après les premières révélations à Notre-Dame-de-Bétharram. Pour le directeur de l'enseignement catholique dans le Loiret, Jean-Pierre Bonnet, c'est "une grande tristesse", ces violences relèvent de la "trahison"."

"Si la contre-réforme catholique a joué un rôle central dans l'instauration de punitions corporelles dans les établissements religieux, dès 1880 les fondateurs de l'Ecole républicaine et laïque condamnaient ces violences, pointe Claude Lelièvre, historien de l'éducation."

" Auditionné par la commission d'enquête sur les violences à l'école, le secrétaire général de l'Enseignement catholique a reconnu des failles et a assuré avoir renforcé les dispositifs de prévention et de signalement." [RDP du 080/04/2025]

"Alors que les révélations sur les violences dans l'enseignement catholique ont conduit à une introspection salutaire, qu'en est-il des violences perpétrées dans les écoles publiques ? Toutes les victimes ne méritent-elles pas d'être mise sur un pied d'égalité ?"

"Quatre-vingt-dix anciens élèves de cet internat catholique d'excellence, situé près de Lourdes, portent plainte pour violences et abus sexuels."

"Cette congrégation catholique, qui disposa au milieu du XXᵉ siècle d'une quarantaine d'établissements en France, s'est longtemps targuée d'éduquer des adolescentes à « problèmes ». Plusieurs dizaines d'entre elles, désormais âgées, dénoncent de graves maltraitances et exigent réparation."

"Accusé d'avoir fait subir violences et maltraitances aux élèves de l'Angélus, une institution scolaire hors contrat du Cher, l'abbé Spinoza a été condamné à trois ans de prison avec sursis. Il a aussi été reconnu coupable de « travail dissimulé »."

"Le parquet de Béthune réclame le renvoi en correctionnelle de six prêtres pour des maltraitances physiques présumées sur des élèves. Parmi eux, l'ancien prieur qui sera jugé mardi dans un dossier d'images pédopornographiques."

Après le scandale de Bétharram, les témoignages se multiplient dans toute la France pour rapporter des faits de violence, souvent prescrits, perpétrés sur des élèves du privé. Une commission d'enquête parlementaire se penche sur cette omerta."

"Secrétaire général de l'enseignement catholique depuis 2019, Philippe Delorme réagit au rapport de la commission d'enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire, rendu public ce mercredi 2 juillet. Un rapport qu'il juge utile, mais dont il craint l'instrumentalisation contre l'enseignement catholique."

"Philippe Delorme, secrétaire général de l'enseignement catholique, a été auditionné mercredi 2 avril par la commission d'enquête parlementaire sur les violences dans les établissements scolaires. Alors que son mandat s'achève le 31 août, son successeur sera élu ce vendredi par les évêques à Lourdes."

"Le secrétaire général de l'enseignement catholique (Sgec), Philippe Delorme, a été auditionné, ce mercredi 2 avril, par la commission d'enquête sur "les modalités du contrôle par l'Etat et de la prévention des violences dans les établissements scolaires", créée à la suite des révélations sur Notre-Dame-de-Bétharram."

"Depuis l'affaire Bétharram, nombre d'anciens élèves d'établissements privés catholiques ont pris la parole pour dénoncer des violences physiques et/ou sexuelles. "

"L'abbaye-école de Sorèze a-t-elle été un lieu de violences pour les élèves ? Gilles Artigues, directeur diocésain de l'enseignement catholique du Tarn, est l'invité du Quart d'heure toulousain."

"Mgr Marc Aillet, qui a exprimé sa « honte », jeudi 13 mars, face aux multiples dénonciations de violences physiques et sexuelles dans des établissements catholiques du diocèse, dont celui de Notre-Dame-de-Bétharram, a eu du mal à répondre aux reproches véhéments d'un militant."

"«Libération» a interrogé de nombreux élèves de l'établissement catholique des Landes, qui racontent les agissements de prêtres et surveillants, de la fin des années 50 aux années 80. Une violence qui, d'après les témoignages, se serait dissipée après l'introduction de la mixité et le passage à une direction laïque."