"« Cette année, chez nous, la Semaine sainte ne connaîtra pas la succession des belles célébrations liturgiques. Nous en éprouverons le manque et nous sentirons plus proches de celles et ceux qui, pour diverses raisons, comme leurs responsabilités familiales ou professionnelles, ne peuvent quasiment jamais y participer… »"
"Plus ou moins facilement rapportées aux expressions les plus profondes et les plus centrales de la foi chrétienne, nos coutumes religieuses peuvent témoigner à leur manière d'une fidélité à l'Eglise dont on se réclame. Elles doivent nous orienter vers les réalités plus essentielles, il serait dommage qu'elles les occultent"
"Cette ferme orientation de tout son être lui inspire de s'agenouiller devant ses disciples pour leur laver les pieds. Elle le conduit aussi à leur prescrire de communier à son Corps livré pour eux et pour la multitude. En demeurant dans sa Parole, en nous unissant à Lui dans ce mouvement qui nous décentre de nous-mêmes pour nous ouvrir au Père et à nos frères, notre existence trouve le chemin de son accomplissement. N'est-ce pas l'un des enjeux de nos célébrations eucharistiques ? « De même que le Père qui est vivant, m'a envoyé et que moi, je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. » (Jean 6,57)"
"La naissance du Messie est un commencement. Car le Seigneur nous prend au sérieux. Il croit à notre liberté, il fait confiance à notre responsabilité. Pour faire de nous les membres de son Corps, il nous associe à son œuvre de justice et de paix, à son œuvre de salut. « Il a ouvert une route nouvelle. Si nous la suivons, la vie et la mort deviennent saintes et acquièrent un sens nouveau » (Vatican II). Puissions-nous le découvrir davantage dans les circonstances si particulières de cette année !"
"Monseigneur Robert Wattebled, l'évêque de Nîmes, a réagit à la publication, ce samedi matin, d'un décret gouvernemental qui rend possibles à nouveau les célébrations liturgiques avec assemblée de fidèles" [RDP du 25 mai 2020]
"Alors que le gouvernement doit revoir sa copie, l'évêque de Nîmes, Robert Wattebled, revient sur la jauge de trente personnes imposée jusqu'à présent lors des offices religieux." [RDP du 02 décembre 2020]
"L' Année de la foi décidée par le pape Benoît XVI a commencé le 11 octobre 2012 avec le 50 ème anniversaire de l'ouverture du Concile Vatican II. Elle s'achève le dimanche 24 novembre de cette année avec la célébration du Christ, Roi de l'univers. Au long des mois, de nombreuses propositions locales nous ont permis de mieux savoir en qui nous croyons, d'approfondir l'Écriture Sainte lue selon la tradition de l'Église, de découvrir ou de redécouvrir le Symbole des Apôtres, celui de Nicée-Constantinople, le catéchisme de l'Église catholique, tel ou tel document du Concile Vatican II, etc. Des pèlerinages, à Rome notamment, ont été organisés.
Ces jours-ci encore, trois personnes du diocèse vont participer au rassemblementdes catéchumènes et de leurs accompagnateurs"
"En ce temps de la Passion et encore au long du temps pascal, la miséricorde du Seigneur continue de nourrir notre méditation, notre prière, notre démarche jubilaire. En tournant les yeux vers le Crucifié, chacun peut dire avec saint Paul : « Il m'a aimé et s'est livré pour moi »."
« Les frères étaient assidus à la communion fraternelle… »
« Merci pour cette belle cérémonie… » La retransmission des
célébrations liturgiques, surtout des messes, par les médias et
sur les réseaux sociaux ne manque pas de susciter ce genre de
commentaires. C'est un encouragement apprécié de celles et
ceux qui entretiennent de cette façon une relation avec des
paroissiens, parfois même au-delà du cercle des pratiquants
habituels…
Au cours des dernières semaines comme lors du confinement du printemps, la participation plénière à la messe n'a pas été possible. Nous avons souffert de ne pas nous retrouver. Le manque a-t-il creusé en nous le désir d'accueillir l'invitation de Jésus au repas de sa Pâque ?
Ayant aimé les siens jusqu'à l'extrême, il ne cesse de nous appeler à un don plus authentique de nous-mêmes au travers de nos responsabilités, de nos engagements, là où la vie nous a placés. Et en ce début d'Avent nous reprenons volontiers la prière du missel : « Fais fructifier en nous, Seigneur, l'eucharistie qui nous rassemble. C'est par elle que tu formes, dès maintenant, à travers la vie de ce monde, l'amour dont nous t'aimerons éternellement. Par le Christ notre Seigneur. Amen ! »
"Voici presque quarante jours que nous préparons nos cœurs à fêter la résurrection de Jésus. Nous vous souhaitons de très joyeuses fêtes de Pâques et vous invitons à lire le message de notre Évêque."