So what happens when all the books in the world become a single liquid fabric of interconnected words and ideas? Four things: First, works on the margins of popularity will find a small audience larger than the near-zero audience they usually have now. Far out in the "long tail" of the distribution curve — that extended place of low-to-no sales where most of the books in the world live — digital interlinking will lift the readership of almost any title, no matter how esoteric. Second, the universal library will deepen our grasp of history, as every original document in the course of civilization is scanned and cross-linked. Third, the universal library of all books will cultivate a new sense of authority. If you can truly incorporate all texts — past and present, multilingual — on a particular subject, then you can have a clearer sense of what we as a civilization, a species, do know and don't know. The white spaces of our collective ignorance are highlighted, while the golden peaks of our knowledge are drawn with completeness. This degree of authority is only rarely achieved in scholarship today, but it will become routine.
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in title, tags, annotations or urlNote de lecture : Lire dans un monde numérique, coordonné par Claire Bélisle | Bibliobsession - 1 views
Harvard Educational Review - Journal Article - 0 views
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Reading is critical to students' success in and out of school. One potential means for improving students' reading is writing. In this meta-analysis of true and quasi-experiments, Graham and Herbert present evidence that writing about material read improves students' comprehension of it; that teaching students how to write improves their reading comprehension, reading fluency, and word reading; and that increasing how much students write enhances their reading comprehension. These findings provide empirical support for long-standing beliefs about the power of writing to facilitate reading.
TRANSLITTERATIES : LE BIG BANG DE LA LECTURE EN LIGNE - Institut national de l'audiovisuel - Ina EXPERT - 0 views
Scan This Book! - New York Times - 0 views
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once digitized, books can be unraveled into single pages or be reduced further, into snippets of a page. These snippets will be remixed into reordered books and virtual bookshelves.
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Once snippets, articles and pages of books become ubiquitous, shuffle-able and transferable, users will earn prestige and perhaps income for curating an excellent collection.
Why Abundance is Good: A Reply to Nick Carr | Britannica Blog - 0 views
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I think Carr’s premises are correct: the mechanisms of media affect the nature of thought.
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there are a host of people, from mathematicians to jazz musicians, who practice kinds of deep thought that are perfectly distinguishable from deep reading.
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in either the availability or comprehension of material on scientific or technical subjects
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Scan This Book! - New York Times - 0 views
Reading in a Whole New Way | 40th Anniversary | Smithsonian Magazine - 0 views
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America was founded on the written word.
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the Constitution, the Declaration of Independence and, indirectly, the Bible
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Being able to read silently to yourself was considered an amazing talent. Writing was an even rarer skill. In 15th-century Europe only one in 20 adult males could write.
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Vision technicisée et progressiste des pratiques de l'écriture, où il est assez naturel de retrouver relayé le mythe de la rareté de la lecture silencieuse dans l'Antiquité. Je crois avoir lu quelque part, et même en plusieurs endroits, que la connaissance et la pratique au moins rudimentaire de l'écriture était très répandue dans l'antiquité classique (grecque et romaine) au rebours de ce que soutient Kelly ici. Mais il s'appuie vraisemblablement sur des études sérieuses valant pour le 15e s. et dans sa vision linéaire d'un progrès fondé sur la succession des innovations techniques cela implique qu'on ne savait généralement pas écrire dans l'antiquité.Il n'est pas difficile de deviner combien une vision aussi simpliste, aussi simplement orientée de l'évolution des pratiques de la lettre est aujourd'hui, au moment où il nous faut évaluer une révolution nouvelle de ces pratiques est sinon nuisible au moins handicapante.
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Comment le roman a transformé l'écriture savante « Frederic Kaplan - 0 views
Vers une culture numérique lettrée ? | skhole.fr - 0 views
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« Ce qui importe ce n’est pas de lire, mais de relire » J-L Borgès
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Comme l’a bien montré Alexandre Serres[1], cette logique adaptative, à fondement comportementaliste et à visée principalement économique, est manifeste dans un grand nombre de textes internationaux, notamment politiques, qui posent la nécessité d’enseigner cette « maîtrise » ou « culture de l’information » (Information Literacy) aux jeunes générations. Ainsi par exemple, en France, la « Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école » de 2005 intègre désormais au « socle commun » de connaissances et de compétences la « maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication »[2].
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Dans des études qu’il a menées sur les pratiques de lecture numérique, Alain Giffard[12] qualifie de « pré-lecture » l’acte de lire le plus couramment pratiqué lorsque l’on navigue sur le Web : la lecture y ressemble à une sorte de scannage, fait de repérage et de sélection, au mieux d’un pré-montage ; et il distingue cette forme de lecture numérique de la « lecture d’étude », classique, livresque et lettrée, telle qu’elle s’est constituée historiquement depuis le Moyen-Âge autour de l’objet-livre. Or, cette pré-lecture a précisément les caractéristiques du mode d’attention très réactif et volatil entrainé par la surexposition aux médias : elle se révèle réactive/instable, multidirectionnelle/superficielle. Ainsi Alain Giffard montre que le risque est grand que la « pré-lecture » numérique devienne la « lecture de référence » des prochaines générations de collégiens, qui font partie de ce que l’on appelle les « digital natives », ce qui pourrait rendre quasiment impossible l’enseignement et la pratique de la lecture lettrée : « Technique par défaut, risque de confusion entre pré-lecture et lecture, entre lecture d'information et lecture d'étude, entre les différentes attentions, place de la simulation, contexte d'autoformation, arrivée de la génération des "natifs du numérique" dont certains prennent la lecture numérique comme référence: tous ces éléments peuvent se combiner. Le risque est grand alors de ce que certains chercheurs anglais appellent "reading without literacy", une lecture sans savoir lire qui est la forme la plus menaçante d' " illettrisme électronique ". »
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