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Aurialie Jublin

Le transhumanisme français : que des surhommes, pas de sous-hommes | Rue89 - 2 views

  • Mais pour Jean-Michel Besnier, philosophe des technologies d’information et de communication et enseignant à la Sorbonne, le transhumanisme avance masqué. Hostile au mouvement, il l’accuse de se servir de l’argument du handicap et des maladies pour servir un autre objectif : réaliser le vieux fantasme du XVIIe siècle selon lequel la science serait l’instrument du bonheur, un outil au service d’une réalisation pleine et entière de l’homme
  • « Ce que veut le transhumanisme, ce n’est pas parfaire l’humanité, mais nous arracher à l’humanité. Faire de nous des êtres qui ne naîtront plus mais qui seront fabriqués, lisser la vie psychique, ne plus vieillir grâce au téléchargement de la conscience, éradiquer la souffrance et donc le plaisir. Le désir, même, alors que c’est le moteur de l’humanité... Arrêtons de dire que c’est au service de l’humanité alors que ce n’est que pour la détruire. »
  • « L’un des risques, c’est qu’une oligarchie s’accapare cette technologie et que nous tombions dans une sorte de dictature. Dans la littérature et les films, le transhumanisme a été développé uniquement sous l’angle de la dystopie et de la peur. C’est nécessaire pour réfléchir, mais il ne faut pas systématiquement être guidé par cette idée. »
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  • Dans le technoprogressisme, il n’y aurait donc pas de laissés pour compte, pas de surhommes et de sous-hommes. Ce serait un transhumanisme modéré, conscient des dangers et militant pour une société post-humaine, certes, mais respectant toujours les valeurs humaines fondamentales que sont l’égalité, la liberté et la dignité.
  • Le courant californien a donc toutes les cartes en main : un leader en la personne de Ray Kurzweil, une université (la « Singularity University ») dans la Silicon Valley, ainsi qu’une une totale absence de scrupules ou de réflexion sur les répercussions sociales de leur idéologie, contrairement à son homologue français.
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    Progrès en neurologie, robotique et informatique... Les cyborgs, c'est pour bientôt ? Les transhumanistes en sont persuadés, et militent pour l'homme 2.0.
Thierry Marcou

Nemesis TV - Le transhumanisme : comment l'intelligence artificielle va prendre le pouvoir - 0 views

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    Le transhumanisme vu par Arte
Thierry Marcou

"La liberté d'utiliser ou de repousser la technologie est inexistante aujourd... - 5 views

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    De quoi le transhumanisme est-il le nom ? Nietzsche aurait répondu : d'un immense dégoût de vivre. Croire qu'une technologie puisse nous rendre plus heureux traduit une immense fatigue d'être.
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    "De quoi le transhumanisme est-il le nom ? Nietzsche aurait répondu : d'un immense dégoût de vivre. Croire qu'une technologie puisse nous rendre plus heureux traduit une immense fatigue d'être. Il faut réellement mettre à jour l'économie de désir à l'œuvre derrière le transhumanisme. C'est un mouvement morbide."
Thierry Marcou

Transhumanisme : de la science-fiction à la réalité - 2 views

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    un catalogue des objets fétiches du transhumanisme, détaillé mais pas raisonné
Aurialie Jublin

HOMME-MACHINE, A QUAND L'HYBRIDATION ? | France Culture Plus - 0 views

  • Du robot à forme humaine dessiné par Léonard de Vinci en 1495, à «Métropolis» de Fritz Lang ou «Blade runner» de Ridley Scott, l'homme-machine fait partie de notre imaginaire, suscitant peur ou désir. Qu'en est-il de la réalité scientifique et des dernières avancées technologiques, de l'homme réparé ou augmenté, du transhumanisme ? Le présent et l'avenir se dévoilent ici et maintenant.
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    Du robot à forme humaine dessiné par Léonard de Vinci en 1495, à «Métropolis» de Fritz Lang ou «Blade runner» de Ridley Scott, l'homme-machine fait partie de notre imaginaire, suscitant peur ou désir. Qu'en est-il de la réalité scientifique et des dernières avancées technologiques, de l'homme réparé ou augmenté, du transhumanisme ? Le présent et l'avenir se dévoilent ici et maintenant.
Thierry Marcou

Quelques notes et réflexions sur le transhumanisme et ses conséquences - 1 views

Thierry Marcou

Aux frontières du vivant : les enjeux du transhumanisme - Atelier des médias - 1 views

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    "En ce week-end de la Toussaint et de Fête des morts, l'Atelier des médias a choisi d'explorer les frontières de la vie. Depuis une trentaine d'années, le mouvement transhumaniste s'intéresse à la manière dont le vivant peut être modifié par la technologie et la science. L'horizon pour ces militants du progrès technique et humain, ce n'est rien d'autre que l'immortalité sur terre. Nous en sommes loin, c'est sûr, mais peut être pas tant que ça à en juger par les expériences scientifiques et les innovations qui se succèdent depuis une dizaine d'années au moins."
Thierry Marcou

Transvision 2014, the Technoprogressive Declaration, & the ISF - 1 views

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    La déclaration technoprogressive, rédigée et signée par les organisateurs et participants de Transvision 2014. Le transhumanisme est un humanisme !
Thierry Marcou

Laurent Alexandre : "La stratégie secrète de Google apparaît…" - leJDD.fr - 1 views

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    "Regardez la vague de rachats de start-up et de sociétés auxquels Google procède! En deux ans, cette entreprise a réussi à préempter trois marchés clés. Celui de la lutte contre la mort : elle a créé Calico, une filiale qui a cet objectif fou d'augmenter l'espérance de vie de vingt ans d'ici à 2035. Elle a investi dans le séquençage ADN avec sa filiale 23andMe, mais aussi dans un projet de lentilles intelligentes pour les diabétiques, qui mesurent en temps réel votre glycémie. Parallèlement et en moins d'un an, Google a racheté les huit principales sociétés de robotique. Dont Boston Dynamics, qui crée le chien robot "BigDog" pour l'armée américaine, ou Nest, leader mondial de la domotique et des objets intelligents… Pendant ce temps, sa Google Car, un mélange incroyable de robotique et d'intelligence artificielle, roule seule sur des milliers de kilomètres sur les routes de Californie sans accident. Si en l'an 2000 vous évoquiez l'idée d'une voiture robot autonome, tout le monde riait! En 2025, elle sera démocratisée. Enfin, depuis quelques années, Google débauche les plus grands noms de l'intelligence artificielle. Comme Ray Kurzweil, le "pape" du transhumanisme, qui vient d'être nommé ingénieur en chef du moteur de recherche."
Aurialie Jublin

Alain Damasio : on a externalisé le corps humain - Télérama.fr - 0 views

  • Ma conception est très simple : toute personne qui affirme qu’il existerait un stade supérieur de l’être humain, accessible uniquement par la technologie, est quelqu’un qui, au fond de lui, considère que l’être humain naturel est handicapé. Les innovations sont presque toujours présentées sous l’angle rassurant d’un handicap à pallier.
  • Les machines troisième génération – ordinateur, téléphone portable, console de jeu – inversent ce rapport : la machine n’est plus extérieure à nous, c’est nous qui sommes à l’intérieur d’elle. Elle est devenue le monde dans lequel on vit, pense, séduit, joue, échange. On est face à une rupture qui bouleverse notre rapport aux autres, au monde et à soi et derrière laquelle on court en tentant de comprendre. Le basculement a lieu au début des années 1990, à partir de la co-apparition du téléphone portable et des réseaux.
  • Est-ce que le Quantified Self est représentatif de notre rapport à la technologie ? Je le crois, oui. Ma thèse est la suivante : la technologie accroît notre pouvoir sur les choses mais diminue notre puissance de vivre. Elle nous pousse à déléguer ce que nos forces intérieures sont capables d’accomplir seules. Des philosophes comme Jean-François Lyotard et Spinoza font cette distinction entre pouvoir et puissance et je la trouve très probante dans notre relation aux nouvelles technologies.
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  • Nous sommes aussi en train d’externaliser le cerveau ! Nous déléguons toutes nos facultés cognitives automatisables. L’orientation avec le GPS, la mémorisation avec les moteurs de recherche, l’organisation rationnelle à coup d’applis dédiées. Michel Serres a joliment développé ces enjeux. Il fait preuve d’une sorte d’optimisme technologique et trouve formidable d’externaliser la mémoire pour se concentrer sur le plus beau de l’être humain : la créativité. En vérité, nous avons délégué tellement de nos capacités à la technologie que si l’on n’y prend garde, il ne nous restera que l’émotion brute. La créativité n’apparaît pas du jour au lendemain, elle demande des années de construction. Il faut avoir des piles de pont mémorielles pour pouvoir relier les choses, pour pouvoir même penser. Sans cette mémoire de travail, sans ces structures cognitives de base que sont l’analyse, la synthèse, l’effort de classer ou de hiérarchiser, nous deviendrons tout doucement des légumes qui feront des likes et des dislikes sur Internet, retransféreront des tweets et singeront des mèmes parce que nous n’aurons plus l’appareil cognitif pour manipuler tout ça.
  • Il est urgent d’apprendre aux gens à aller au bout de ce qu’ils peuvent, avec leur propres forces – intellectuelles, corporelles, spirituelles – leur rappeler que percevoir est un art qui prend des années de minuscules efforts quotidiens. Le transhumanisme est une fermeture frustrée au monde parce que l’humain n’a pas encore livré toute sa saveur, sa grandeur et son intelligence sensible, qui jaillit à la jonction de la chair et de l’esprit. Notre intellect est infini, certes, mais comme le disait Spinoza, il y a plus fascinant encore : “on ne sait pas ce que peut un corps”. Alors apprenons.
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    Interview d'Alain Damasio
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