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"Un projet passionnant qui s'intitule »Elektrobiblioteka ». Réalisé par Waldek Wegrzyn, ce livre électrique est inspiré par El Lissitzky et de son manifeste sur l'avenir du design du livre publié en 1923. Le projet brouille ainsi les frontières entre le papier et le livre numérique."

"Revient souvent la question de pourquoi notre passage à version imprimée de publie.net." François Bon décrit ce projet de POD : Print On Demand, ou publication à la demande, soit la version papier de Publie.net, une initiative intéressante.

"Le numérique peut-il (déjà) se passer du livre papier ? "

enlight est un prototype de lecture permettant de projeter des informations sur un livre : "une lampe de bureau intelligente qui améliore l'expérience de lecture pour les chercheurs, les étudiants et les amateurs de livres". Un autre exemple de la complémentarité entre papier et numérique.

"Plusieurs auteurs présentent leurs projets de bande dessinée numérique à Angoulême. Mutation? [...] Outre la dimension artistique de ces projets, il est aussi question, on l'a compris, de s'affranchir des éditeurs. "Ce n'est pas un projet contre les éditeurs, mais nous préférons être dans la création plutôt que dans la réaction", précise Fabien Vehlmann. Néanmoins, "nous avons été échaudés par les discussions sur la cession des droits d'auteurs pour le numérique" , se souvient le scénariste. [...] On en vient à la question à un million d'euros : le modèle économique est-il viable ? "Professeur Cyclope" proposera un abonnement à l'année de 33 euros, et un prix au numéro de 4,99 euros "ce qui est vraiment bon marché pour 100 pages de bande dessinée", estime Vehlmann. L'équipe table sur un nombre d'abonnés compris entre 1000 et 2000, la première année. Outre la vente "à la pièce", à 1,50 euro, "Mauvais esprit" propose des formules d'abonnement à 4 euros pour un mois, 9 euros pour un trimestre. "Pour le moment, les abonnements sont en dessous de nos attentes", admet James. "Mais en tant qu'auteurs issus du sérail des éditeurs indés, on sait que c'est un travail d'endurance". Franck Bourgeron constate, lui, avec satisfaction, un certain engouement pour les précommandes et les abonnements à "La revue dessinée"."

"A Bucarest, les couloirs de la station de métro de la place Victoria (Piata Victoriei) sont constellés de livres. Oh, certes, pas de vrais livres, physiques, en papier, mais plutôt un gigantesque revêtement couvrant murs et plafond et figurant des ouvrages. Chaque dos propose un QRCode renvoyant vers une même bibliothèque [librairie ?] numérique."

"Le ministère de la Culture n'a pas attendu pour répondre à la Commission européenne, qui, mardi 3 juillet, a annoncé qu'elle allait envoyer une mise en demeure à la France et au Luxembourg pour avoir mis en application un taux réduit de TVA sur le livre numérique. Pour la commission européenne qui considère le numérique avant tout comme un « service », ces dispositions ne sont pas conformes à la loi européenne. Pour le ministère de la Culture français, en revanche, un taux réduit de TVA ne peut que « favoriser le développement du marché et du secteur du livre numérique ». Dans un communiqué diffusé mardi 3 juillet dans la soirée, le ministère précise : « La fiscalité ne doit pas entraver l'essor actuel du livre numérique. Juridiquement, le principe de neutralité fiscale devrait assurer un traitement équivalent pour les livres disponibles par voie de téléchargement et pour les livres imprimés sur papier, dès lors qu'ils présentent le même contenu. Ce principe impose en effet que deux biens similaires ne puissent faire l'objet d'un traitement fiscal différent. La France est donc favorable à l'application du taux réduit sur le livre numérique précisément au moment où le marché se structure. »"

"Jusqu'à présent, les livres numériques se sont contentés de reproduire la présentation et le fonctionnement de nos vieux livres papier sur des écrans de liseuses ou de tablettes. Toutefois, certains éditeurs cherchent à sortir de l'ordinaire et à proposer des de véritables expériences interactives à leurs lecteurs. C'est le cas des éditions Mnemos qui se sont associées au studio Walrus afin de lancer un livre numérique entièrement dédié à l'univers de Lovecraft : Kadath, le Guide de la Cité Inconnue. Et vous savez quoi ? C'est sans aucun doute l'un des plus beaux livres numériques produit à ce jour."

"The Book Elf ouvre ses portes le 19 juillet. Ce réseau social risque de faire grand bruit sur la planète livre numérique puisqu'il propose aux lecteurs de partager leurs ebooks en toute légalité (lire notre article). En direct de Brooklyn aux Etats-Unis et en exclusivité pour la France, Greg Belvedere, fondateur de The Book Elf nous explique comment va fonctionner cette plateforme. "The Book Elf est dans un premier temps, un lieu où les lecteurs vont pouvoir chercher, télécharger et partager des ebooks gratuitement. Nous avons créé une super interface permettant notamment de chercher les livres du domaine public stockés dans la base Internet Archive. Les utilisateurs peuvent trouver des livres de cette manière mais aussi via leurs contacts sur le réseau en consultant leur « bibliothèque virtuelle personnelle ». [...] Je veux rendre le partage d'ebooks aussi facile que le partage d'un livre papier mais ceci en accord avec la loi. [...] Les auteurs et les éditeurs devraient comprendre à terme que ce que nous proposons est une nouvelle façon de promouvoir leurs contenus. Mon objectif est de faire en sorte que tous les livres puissent être partagés sur The Book Elf. Je ne sais pas si tous les auteurs et éditeurs vont adhérer mais certains sont prêts à signer"."

"Ce 12 septembre 2013 est sorti le premier numéro de La Revue Dessinée, un magazine d'enquêtes, de reportages et de documentaires" en bande dessinée : une version "papier" est disponible dans les librairies ; une version "numérique" sous la forme d'une application iPad ; enfin un site web permet de se tenir informé, entre deux numéros trimestriels, à travers des reportages plus courts. Pour tout savoir sur La revue dessinée : http://www.larevuedessinee.fr/

"Les personnes aveugles ou souffrant de cécité sont obligées d'adapter le plaisir de la lecture à leur handicap. Certes, de nombreuses options s'offrent à elles, depuis le braille jusqu'aux livres audio, en passant par la lecture à voix haute d'un proche. Les chercheurs du Massachussetts Institute of Technology (MIT), aux États-Unis, viennent de créer la FingerReader, une bague "intelligente" permettant aux malvoyants de lire. La FingerReader est munie d'une petite caméra et d'une technologie OCR (reconnaissance optique de caractères) de pointe. Elle lit les mots que l'on montre du doigt à voix haute, que ceux-ci soient imprimés sur du papier ou même sur tablettes et liseuses. Capable de détecter les fins de ligne et vibrant dès que le doigt dévie de sa trajectoire, elle peut être utilisée par une personne aveugle."

"36 épisodes du prochain livre de Pierre Bordage, Chroniques des ombres, seront diffusés à raison de trois fois par semaine du 24 juin au 13 septembre par les éditions du Diable Vauvert. Il paraîtra intégralement en format papier le 19 septembre."

"Une étude du MOTif et du Labo de l'édition sur les pratiques des éditeurs de contenus numériques. Qui sont les éditeurs pure players ? D'ou viennent-ils ? Que font-ils ? Comment les éditeurs nativement papier prennent-ils le virage du numérique ? Retrouvez en ligne les principaux enseignements de cette enquête, données chiffrées à l'appui."

"Ce sont des lieux publics, ouverts et dans lequel Montreuil accueillait samedi dernier le lancement de la plateforme 'Codecademy' en français (pour que tout le monde puisse savoir coder). Des cybercafés ? Et non, raté. Perçues comme un brin ringardes mais pourtant tellement pertinentes, il s'agit des bibliothèques. Souvent associées au papier et (c)ouvertures rigides, ces espaces très innovants sont pourtant au Brésil ou en Colombie un théâtre où se réinvente le lien social et où s'invente la collaboration en ligne. Pourquoi nos bibliothèques physiques ne sont-elles pas une étape parfaite pour une inclusion numérique à grande échelle en 2014 ? Comment peut-on dès lors construire des ponts entre ce que nous promet le numérique et les compétences pratiques pour être "inclus" dans cette nouvelle société ?"

"Un récent rapport du New-York Times présente une réflexion intéressante sur le positionnement de la presse par rapport au numérique, en abordant des questions auxquelles d'autres institutions, comme les bibliothèques, sont confrontées. Ce document d'une centaine de pages, qui n'avait pas vocation à être rendu public, montre la tension provoquée par le numérique et la difficulté à se positionner pour rester dans la course. S'y retrouvent évoqués le déclin de la page d'accueil au profit des réseaux sociaux, la difficulté de sortir d'une culture papier, l'importance des fonds d'archives et de leur valorisation, la nécessité de l'innovation et de l'expérimentation."

Fruit d'un projet académique initié par les laboratoires Litis (université de Rouen) et Eda (université du Kent), DocExplore est une suite logicielle open-source permettant de créer des livres numériques interactifs pour valoriser les collections patrimoniales. DocExplore est téléchargeable gratuitement, accompagné de documentation, tutoriels et forum d'entraide. Une journée de formation se tiendra à Rouen le 13 juin 2014 et une exposition, "Manuscrits au futur", mettra en regard des manuscrits papier avec leur alter ego numérique dès septembre 2014.