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"Le ministère de la Culture n'a pas attendu pour répondre à la Commission européenne, qui, mardi 3 juillet, a annoncé qu'elle allait envoyer une mise en demeure à la France et au Luxembourg pour avoir mis en application un taux réduit de TVA sur le livre numérique. Pour la commission européenne qui considère le numérique avant tout comme un « service », ces dispositions ne sont pas conformes à la loi européenne. Pour le ministère de la Culture français, en revanche, un taux réduit de TVA ne peut que « favoriser le développement du marché et du secteur du livre numérique ». Dans un communiqué diffusé mardi 3 juillet dans la soirée, le ministère précise : « La fiscalité ne doit pas entraver l'essor actuel du livre numérique. Juridiquement, le principe de neutralité fiscale devrait assurer un traitement équivalent pour les livres disponibles par voie de téléchargement et pour les livres imprimés sur papier, dès lors qu'ils présentent le même contenu. Ce principe impose en effet que deux biens similaires ne puissent faire l'objet d'un traitement fiscal différent. La France est donc favorable à l'application du taux réduit sur le livre numérique précisément au moment où le marché se structure. »"

"Matt MacInnis, PDG de Inkling a fait une intéressante intervention sur la scène de Tools of Change for Publishing, qui se tient actuellement à New York. Pour lui, il nous faut passer du modèle du livre à un autre modèle. Mais c'est difficile quand un acteur comme Amazon (ou iTunes ou GooglePlay...) contrôle les consommateurs, les prix, les produits. "Nous sommes forcés par Amazon de faire uniquement des produits qui sont des fichiers textes à 10 $", plaisante à moitié l'entrepreneur. Mais, à l'heure des tablettes, il y a un marché pour les livres illustrés, les livres de cuisine, de médecine... des livres avec des expériences médiatiques et interactives riches, loin des e-books qui se contentent d'un texte au kilomètre."

"Les trois livres de la série d'articles « Éditorial/Design/Hack » viennent tout juste d'être publiés. Ce sont des formats courts (environ 15 000 mots chacun) vendus au prix de 3,99 € et qui se proposent de passer en revue l'éditorial numérique, le design du livre numérique et le concept de hack du livre. Ils sont publiés par le studio Walrus et devraient être déjà (ou rapidement) disponibles chez votre revendeur favori (voir la liste en fin d'article)."

"C'est le dernier jour du Salon du Livre et de la Presse de Jeunesse de Seine Saint-Denis que le Kenji (Kollectif des éditeurs numériques jeunesse indépendant*) verra le jour. Un groupement de cinq éditeurs numérique E-toiles Éditions, Goodbye Paper, L'Apprimerie, La souris qui raconte et Webokid qui font ce même constat « Nous avons chacun nos problématiques, mais finalement, nous avons tous les mêmes ». "

L'enssib lance un concours francophone en vue de décrocher le prix de l'innovation numérique en bibliothèque. Dans le cadre de la biennale du numérique organisée par l'enssib.

"Plusieurs auteurs présentent leurs projets de bande dessinée numérique à Angoulême. Mutation? [...] Outre la dimension artistique de ces projets, il est aussi question, on l'a compris, de s'affranchir des éditeurs. "Ce n'est pas un projet contre les éditeurs, mais nous préférons être dans la création plutôt que dans la réaction", précise Fabien Vehlmann. Néanmoins, "nous avons été échaudés par les discussions sur la cession des droits d'auteurs pour le numérique" , se souvient le scénariste. [...] On en vient à la question à un million d'euros : le modèle économique est-il viable ? "Professeur Cyclope" proposera un abonnement à l'année de 33 euros, et un prix au numéro de 4,99 euros "ce qui est vraiment bon marché pour 100 pages de bande dessinée", estime Vehlmann. L'équipe table sur un nombre d'abonnés compris entre 1000 et 2000, la première année. Outre la vente "à la pièce", à 1,50 euro, "Mauvais esprit" propose des formules d'abonnement à 4 euros pour un mois, 9 euros pour un trimestre. "Pour le moment, les abonnements sont en dessous de nos attentes", admet James. "Mais en tant qu'auteurs issus du sérail des éditeurs indés, on sait que c'est un travail d'endurance". Franck Bourgeron constate, lui, avec satisfaction, un certain engouement pour les précommandes et les abonnements à "La revue dessinée"."

"eLinea avait été lancé en février 2011 par le groupe eReaders, offrant aux Pays-Bas une plateforme complète, tournée autour de l'édition numérique. Achat, publication, lecture, tout était intégré à l'outil, avec un modèle économique reversant 70 % du prix de vente au détenteur des droits."