le sujet reste ainsi dans leurs travaux encore massivement confondu avec l’individu, l’histoire de la subjectivation avec celle de l’individualisme, la modernité avec le monde moderne [1].
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Education aux médias en réseaux - fiches thématiques | CSEM - 2 views
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Fiches théoriques et pratiques sur les "enjeux en termes d'identité et de réputation, de relations sociales et affectives, de règles et de codes (juridiques ou socioculturels), d'évaluation et de recherche de l'information ou encore de production de contenus (qu'ils soient documentaires, artistiques ou autre)."
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shared by Alain Marois on 09 Dec 13
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Robby Leonardi | hey@rleonardi.com - 2 views
www.rleonardi.com/interactive-resume
identité_numérique idnum exemples coding webdesign storytelling

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Apprendre à gérer votre identité numérique : 3 modules de formation - 2 views
ReStory - Relive your memories - 2 views
UPDATE: Encrypt the Web Report: Who's Doing What | Electronic Frontier Foundation - 0 views
Présence numérique. Louise Merzeau. - 5 views
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Twitter / cryptocatapp : Hey @EFF, we added Cryptocat ... - 2 views
De l'éducation aux cultures numériques - METAXU - Le blog de Philippe Quéau - 0 views
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Quelques réflexions sur l'histoire du sujet et de l'individu en Occident - Du... - 0 views
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’histoire du sujet est ainsi le plus souvent rabattue sur celle de « la découverte et du développement de l’individualisme occidental ».
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l’apparition du monde moderne, est le résultat de la prédication christique, dont la diffusion des valeurs éthiques serait, selon lui, la cause principale de tous les changements d’individuation depuis deux mille ans en Occident.
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Elle est en fait simplement déduite d’une opposition structurale entre sociétés dites « modernes » et sociétés dites « traditionnelles » et ne se soutient que d’une survalorisation du facteur religieux.
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Elias remarque que les individus médiévaux – sans qu’il y ait d’ailleurs beaucoup de différences entre les groupes sociaux – se comportaient d’une manière très différente de la nôtre.
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D’une manière générale, les hommes de l’époque médiévale possédaient un comportement et un psychisme à la fois plus simples et plus contrastés que ceux des périodes absolutistes et bourgeoises ultérieures.
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l’appartenance des individus à des réseaux d’interaction peu diversifiés et la plupart du temps de très faible ampleur
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Faible interdépendance, menace physique permanente, liberté pulsionnelle et rationalité limitée constituaient ainsi des « phénomènes complémentaires ».
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ne attention déjà assez forte est portée aux manières courtoises concernant les relations entre sexes, les codes de combat ou les manières de table.
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Elias met cet essor du travail sur soi et ses formes en relation avec l’augmentation des contraintes que font peser la force et la complexité croissantes des interdépendances, entre les différentes classes sociales, d’une part, et, entre les individus de la classe dominante elle-même, de l’autre
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Comme Burckhardt et Foucault, Elias centre son approche de l’individuation sur les techniques de soi, mais à la différence de ces deux historiens, il montre aussi les faciès spécifiques des interdépendances qui déterminent ces formes.
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C’est cette interaction entre les pratiques de soi et les formes d’interdépendances qui constituent certainement l’apport théorique le plus précieux du travail d’Elias.
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le sujet désigne la face interne, psychologique, de ce dont l’individu est la face externe, sociologique.
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le postulat selon lequel les formes de l’intériorité et les formes sociales sont en interaction constante et évoluent, sinon à la même vitesse – car les formes psychiques opposent, selon lui, leur rigidité et leur passivité aux changements plus rapides des formes sociales – du moins dans le même sens.
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chez Elias, qu’un moi pris entre les forces biologiques du ça et les normes sociologiques du surmoi.
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Pour Meyerson, la personne ne constitue pas une entité unitaire ; elle est composée de différentes « fonctions »
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tout être humain peut être décrit comme un corps accompagné de quatre instances psychique, éthique, politique et morale
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Le moi au sens de vie intérieure ; l’agent au sens de celui qui agit ; l’individu au sens de la plus ou moins grande insertion de la personne dans le ou les groupes sociaux ; le singulier au sens de la valorisation par la société de sa plus ou moins grande singularité.
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tout en doublant l’étude de chacune d’elles par une enquête approfondie sur les techniques du corps qui les sous-tendent.
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sept volets qui va lui permettre de dresser un tableau très fin des formes prises par les diverses instances de la personne.
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Lors des cérémonies religieuses publiques, l’individu est donc largement engagé et l’on n’observe aucune valorisation de l’agent, du singulier ou du moi.
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en ce qui concerne le dionysisme. L’individu y est à peine moins désengagé du groupe qu’il ne l’est dans la religion civique
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aux cultes à mystères. Ces cultes désengagent en effet en partie les individus de leur groupe, au moins le temps du rituel, tout en impliquant une décision qui renforce leur statut d’agent
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Le culte des héros est d’une certaine manière un culte à une singularité fondée sur une capacité d’action et donc un devenir-agent.
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Ces pratiques aboutissent à développer une nouvelle instance de la personne, cette fois considérée comme intérieure, bien qu’encore sans lien avec la volonté, l’agent et la singularité. Selon Vernant, cette nouvelle instance personnelle constitue l’origine de ce que nous appelons le moi, l’intériorité, la vie psychique.
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pose la question des formes d’individuation et même de subjectivation dans les sociétés dites « traditionnelles »
Louise Merzeau: «Il faut tisser sa présence numérique» - Page 1 | Mediapart - 1 views
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Présence numérique : les médiations de l'identité - Cairn.info - 1 views
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L'adéquation entre l'offre et la demande est par conséquent devenue plus fine, mais aussi plus indiscrète.
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la construction des profils est devenue le principal ecteur de rentabilité de l'ensemble des services en ligne
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la personnalisation a cependant connu partout une même évolution ers une « intelligence » de plus en plus intrusive.
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dans la recherche d'information, le principe de pertinence s'est détaché du processus d'ajustement progressif d'une réponse à une question pour devancer la formulation de tout besoin.
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s'informer revient de plus en plus à se oir proposer, par inférence statistique ou propagation réticulaire, ce que d'autres ont plébiscité.
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Cherchant à calibrer au plus près des différentiels de consommation, d'action ou d'opinion, elle ne ise plus le type, stable et reproductible, mais le token, idiosyncrasique et contextuel, devenu plus-value de toute collecte d'information
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L'identité numérique acquiert donc elle-même une aleur marchande : elle s'achète et se end sous forme de publicités comportementales et de commerce de fichiers.
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noeuds du réseau, ils opèrent l'interconnexion des traces que tous les prescripteurs rêvent d'effectuer sans en avoir toujours les droits ou les moyens.
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Sa politique consiste de fait à multiplier les services pour fusionner les gisements d'informations engrangés par chaque activité - chacune couvrant une modalité particulière de l'agir communicationnel
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Cette « dérive des continents informationnels » (Ertzscheid, 2005), qui établit une interopérabilité entre contenus publics et privés, fait de l'identité numérique le seul dénominateur commun d'une masse de données hétérogènes, qu'aucune classification a priori ne peut plus ordonner
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Du modèle de la cible (un même contenu pointé vers des usages différents), on est passé au modèle du crible, où ne sont retenues que les informations alidées par un utilisateur
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une entité informationnelle, qui ne se laisse saisir qu'à travers les traces qu'elle dépose au gré de ses connexions.
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tout ce que je déclare, indexe ou achète aut recommandation - communautaire, scientifique ou commerciale
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objet d'une redocumentarisation (Salaün, 2007). Chaque évaluation, sélection ou adhésion est en effet susceptible d'être à son tour commentée et redistribuée, par l'effet de duplication et de portabilité des annotations.
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« Le document n'est plus simplement ecteur d'attention, c'est l'attention qui devient le ecteur d'une documentation permanente »
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L'économie numérique poursuit donc le processus d'industrialisation de la culture, qui isait à catégoriser les singularités pour rendre calculable le désir
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Les stratégies fondées sur la séduction et l'intention ayant montré leurs limites, on cherche à réduire encore le taux d'incertitude par le calcul de l'attention.
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Plus le Web se « socialise » et se délocalise par la téléphonie mobile, plus les données épousent la plasticité des situations, se dispersant et se recomposant à la olée.
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Désormais, le olume de traces non intentionnelles qu'il laisse sur les réseaux dépasse en effet la part délibérée de son identité.
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Cette « ombre digitale » (Williams, 2008) en croissance exponentielle interdit d'assimiler la présence numérique à une représentation de soi.
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La personne y est divisée en trois niveaux : « identités déclarative, agissante et calculée » (Georges, 2009)
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Seule la première est faite d'un choix conscient de traits pertinents (photo, préférences sexuelles ou politiques, etc.)
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La seconde est le relevé, par le système, des activités de l'utilisateur au sein du réseau (par exemple : « X ient de rejoindre tel groupe »).
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Rompant avec les conceptions de l'identité qui séparent nettement public et privé, la communication réticulaire combine les couches identitaires, étalonnant les attributs individuels au ratio des systèmes d'échange et de isibilité.
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interpréter en termes d'influence ou de réputation le calcul de son identité, et il ajuste ses signaux pour coller au modèle de compatibilité que alorise le Web « social »
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Aux indices que l'individu essaime de lui-même, s'ajoutent ceux des tiers qui le citent, le montrent, le commentent ou se lient à lui (posts, photos, tags, liens, etc.).
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La part déclarative a l'initiative, mais elle est conditionnée par la qualification algorithmique de la présence
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Ce ratio impose une granularité qui permette une indexation des données personnelles partout où elles affleurent.
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La déliaison des traces est ce qui permet de redistribuer la personne dans les interactions, même quand elle n'a pas fourni de données nominatives.
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Plutôt que de stigmatiser le caractère autocentré de la présence numérique, c'est cette délégation de l'intelligibilité des données personnelles à des agents extérieurs qu'il faut souligner
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pratique de l'anonymat, usage de pseudonymes, rétention d'informations, multiplication des adresses mail, déclarations mensongères (Bell, 2008), ou essaimage de traces impertinentes pour rendre inopérants les recoupements.
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Par le surplomb qu'elle constitue, la page de résultats renvoie une description « objective » de la présence numérique, telle qu'elle est indexée par les algorithmes de pertinence
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Jouant des paramétrages et tableaux de bord, l'utilisateur est invité à choisir le « design de sa isibilité »
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En même temps qu'il calcule des probabilités de relations, il modèle son identité par des systèmes de filtres, d'étiquetage et de paravents.
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Si tous les dispositifs entérinent la primauté de la relation sur le contenu, chacun formate différemment l'image par laquelle l'internaute cherche à se situer dans un réseau.
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On débouche ainsi sur un modèle productif, où l'individu est encouragé à essaimer, entretenir et faire fructifier ses marques.
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Savoir cultiver son identité numérique relève dès lors d'une compétence, valorisée par le marché de l'attention et de la réputation.
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ne plus laisser ses indices s'éparpiller, mais documenter soi-même son dossier personnel et gérer des portefeuilles d'identités.
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Actuellement, l'utilisateur a encore peu de moyens d'assurer lui-même cette capitalisation de ses données.
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De leur côté, les développeurs n'ont aucune raison de se contraindre à réduire ou corriger leurs stratégies de captation. Laissée à l'initiative privée, la standardisation des outils s'opère donc hors des préoccupations relatives aux libertés fondamentales et au bien commun.
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N'ayant d'autres ressources que de bricoler, tricher ou négocier avec les dispositifs qui se paient sur leurs données personnelles, les utilisateurs n'ont qu'une faible marge de manoeuvre
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l'incitation à autogérer sa e-réputation dispense les pouvoirs publics de réfléchir à une écologie des réseaux.
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la puissance publique n'envisage plus l'internaute que sous deux aspects : consommateur ou délinquant.
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l'Internet est systématiquement décrit comme une extériorité dangereuse dont le citoyen doit se protéger
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l'État cherche à tirer lui-même profit de la traçabilité et utilise les mêmes techniques de surveillance que les entreprises, sous prétexte de prévenir les risques de délinquance et de terrorisme.
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Elle n'est que très rarement formulée dans le sens d'une refondation des droits du citoyen. C'est pourtant dans cette direction qu'il faut travailler, si l'on eut concilier le développement de l'économie numérique avec l'affirmation des libertés fondamentales.
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Les logiques de traçage économiques et policières partagent de fait la même ambition de calculer les comportements pour les rendre plus prévisibles
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Pour garantir un exercice éclairé de la présence numérique, la sécurité ne suffit pas : c'est de confiance que l'environnement numérique a besoin
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la confiance ne peut s'établir que sur la modélisation, non des usages, mais des procédures de traçabilité
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des dispositifs collectifs doivent prendre le relai des tactiques d'usage bricolées par les pionniers
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Enfin la normalisation des réseaux doit devenir un enjeu démocratique, au lieu d'être confisquée par les seuls impératifs de rentabilité et d'interopérabilité.
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Plus radicalement, reconnaître, comme le préconise la Fing, un droit à l'« hétéronymat » pourrait constituer une base pour réguler les pratiques des utilisateurs comme des détenteurs de données.
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Les arbitrages à rééquilibrer entre lois, standards, logiques d'usage et règles professionnelles sont des arbitrages entre pouvoirs : ils ne peuvent se résumer à des ajustements techniques.
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c'est par la normalisation plus que par la législation que la traçabilité pourra éritablement être régulée.
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C'est au niveau des standards, des protocoles et des formats qu'on pourra corriger le déséquilibre entre normes de marché et normes de droit
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Et c'est en faisant évoluer les normes de la « personne-fichier à la personne-graphe-hypertexte » (Fabre, 2009, p. 178) qu'on pourra prendre en compte les nouvelles granularités de l'identité.
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La personnalisation progressive de l'environnement numérique fait de l'identité le nouvel étalon de mesure de la culture et du lien social.
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Cette convergence témoigne de l'importance prise par les procédures de traçabilité dans l'ensemble des transactions - commerciales, administratives ou relationnelles.
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la personnalisation, mise en oeuvre depuis les premières expérimentations isant à prendre en compte le besoin des utilisateurs dans les systèmes d'information, a radicalement transformé les logiques de communication.
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Pour les entreprises qui les collectent, les données personnelles sont d'autant plus précieuses qu'elles ne représentent plus des probabilités, mais des attestations de présence
La chasse aux traces numériques | Thot Cursus - 2 views
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Données personnelles : Google joue-t-il dangereusement avec sa réputation ? |... - 2 views
The Intention Economy | Linux Journal - 0 views
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shared by peir ric on 06 Oct 13
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Calico : voir la mort comme une erreur 404 | Triplex, le blogue techno de Ra... - 0 views
blogues.radio-canada.ca/...r-la-mort-comme-une-erreur-404
google données personnelles traitement de l'information data mining quantified myself

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Google a bien vu que la médecine, plus que jamais, devient un sous-domaine de la science de l’information. On y récolte et on y analyse de grandes quantités de données auprès des patients pour en retirer des connaissances qui serviront aux suivants.
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On peut supposer que Calico se lancera probablement dans la capture, le stockage et l’analyse de données médicales pour en tirer une compréhension qui aidera la médecine.
Les Français font une croix sur la confidentialité de leurs données perso - J... - 1 views
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Écoutes, traces, interceptions - 1 views
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Désormais, il est plus facile de réaliser les mêmes opérations instantanément et souvent à distance grâce aux données qui transitent par un opérateur ou fournisseur d'accès.
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- Des données qui n'étaient pas captées tout de suite sur un téléphone fixe étaient perdues pour l'écoutant, ce qui n'est obligatoire pour les mobiles : certaines peuvent être retrouvées après coup, dans des mémoires.
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- Outre le contenu des conversations, la technologie numérique permet de "géolocaliser", c'est à dire de savoir avec une marge d'approximation variable où est quelqu'un (ou, du moins, dans quelle zone, voire à proximité de quel autre mobile, se trouve l'appareil surveillé)
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- Pour certaines enquêtes, il est parfois aussi intéressant de savoir qui se connecte avec qui, donc le cas échéant quelle est la forme d'un réseau criminel ou mafieux, que de savoir ce qui se dit.
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Mais la chasse aux données numériques « flottantes » (la voix humaine n'étant qu'un flux entre autres) se heurte à une multitude d'obstacles de fait
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- transformer le téléphone même hors fonction en balise de repérage ou en micro enregistrant les conversations à proximité de l'appareil
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Au total, les mieux protégés ne sont pas les plus innocents dans un configuration stratégique de plus en plus ouverte.
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