Présence numérique. Louise Merzeau. - 5 views

IdentitéNum

started by Florence Jacolin on 25 Nov 13

#1 Florence Jacolin on 25 Nov 13





Discours marketing : se gérer comme une marque.

Sujet = temps qui se sédimente, expérience, réseaux que l’on construit, relation, doutes, hésitations, lenteurs, retour en arrière, fiction…

Cette épaisseur se transpose dans l’environnement numérique. La notion d’identité numérique ne permet pas d’interroger la vie connectée è « présence numérique ».

Présent : revaloriser le présent. Ce qu’on est en train d’expérimenter quand on est connecté contre l’injonction du faire vite, du bref. L’idée qu’on dépose des traces en vue d’une gestion. Rapport probabiliste du temps. Les firmes veulent calculer les individualités : prévoir et anticiper les désirs.

La présence n’est pas programmable. On a des tendances et préférences donc du prévisible à la marge.

Sortir de l’opposition vie réelle / virtuelle et numérique. Elle est entre Expérience et image, entre calculée et non calculable. Valoriser une existence pleine et entière dans le numérique. Expression de soi et non management de soi.

« Tout a été dit ». Il ne s’agit pas uniquement de l’expression. Circuler dans un espace, habiter dans un lieu. Expérience de parcours, d’aménagement, le partager. Se construire un lieu à soi où on peut recevoir les autres.

Ne pas chercher la maîtrise.Personne ne maîtrise quoi que ce soit. L’environnement numérique est un environnement d’immersion. On y déploie une expérience. Comme la sociabilité : quelqu’un qui arrive dans une classe ou une ville.

Aspects bloquants : technique, relationnel du réseau, jargon / vocabulaire è paraît insurmontable de l’extérieur. Il faut y aller : on ne comprend pas un groupe en étant à l’extérieur ni une langue dans aller dans le pays.

Tout faire très progressivement.

Il faut abandonner l’idée de maîtriser ses traces.

Droit à l’oubli numérique = imposture.

Ce qu’on peut faire : rependre la main sur ses traces. Vivre ces ensembles de trace dans le temps. Elles n’ont de valeur que dans un contexte, un moment, une communauté, un type d’échange, un lieu, une situation. Changement de comportement, de mentalité.

Question de savoir vivre ensemble.

Rassembler ses traces dans des lieux d’agrégation de soit. On rassemble. Lien vers tous les autres espaces. Sert à nos propres mémoires. Sur des plateformes très très partagées è très stables.

<div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">  Discours marketing : se gérer comme une marque. Sujet = temps qui se sédimente, expérience, réseaux que l’on construit, relation, doutes, hésitations, lenteurs, retour en arrière, fiction… Cette épaisseur se transpose dans l’environnement numérique. La notion d’identité numérique ne permet pas d’interroger la vie connectée è « présence numérique ». Présent : revaloriser le présent. Ce qu’on est en train d’expérimenter quand on est connecté contre l’injonction du faire vite, du bref. L’idée qu’on dépose des traces en vue d’une gestion. Rapport probabiliste du temps. Les firmes veulent calculer les individualités : prévoir et anticiper les désirs. La présence n’est pas programmable. On a des tendances et préférences donc du prévisible à la marge. Sortir de l’opposition vie réelle / virtuelle et numérique. Elle est entre Expérience et image, entre calculée et non calculable. Valoriser une existence pleine et entière dans le numérique. Expression de soi et non management de soi. « Tout a été dit ». Il ne s’agit pas uniquement de l’expression. Circuler dans un espace, habiter dans un lieu. Expérience de parcours, d’aménagement, le partager. Se construire un lieu à soi où on peut recevoir les autres. Ne pas chercher la maîtrise.Personne ne maîtrise quoi que ce soit. L’environnement numérique est un environnement d’immersion. On y déploie une expérience. Comme la sociabilité : quelqu’un qui arrive dans une classe ou une ville. Aspects bloquants : technique, relationnel du réseau, jargon / vocabulaire è paraît insurmontable de l’extérieur. Il faut y aller : on ne comprend pas un groupe en étant à l’extérieur ni une langue dans aller dans le pays. Tout faire très progressivement. Il faut abandonner l’idée de maîtriser ses traces. Droit à l’oubli numérique = imposture. Ce qu’on peut faire : rependre la main sur ses traces. Vivre ces ensembles de trace dans le temps. Elles n’ont de valeur que dans un contexte, un moment, une communauté, un type d’échange, un lieu, une situation. Changement de comportement, de mentalité. Question de savoir vivre ensemble. Rassembler ses traces dans des lieux d’agrégation de soit. On rassemble. Lien vers tous les autres espaces. Sert à nos propres mémoires. Sur des plateformes très très partagées è très stables.</div>

...

Cancel

To Top

Start a New Topic » « Back to the Les identités numériques group

Start a New Topic