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peir ric

Présence numérique : les médiations de l'identité - Cairn.info - 1 views

  • Ce dernier n'est réductible ni au statut d'émetteur-récepteur
  • ni à celui de part d'audience
  • ni même à celui d'acteur - fût-il « réseau »
  • ...84 more annotations...
  • L'adéquation entre l'offre et la demande est par conséquent devenue plus fine, mais aussi plus indiscrète.
  • D'abord centrée sur l'optimisation des langages de requête et des interactions homme-machine
  • la construction des profils est devenue le principal ecteur de rentabilité de l'ensemble des services en ligne
  • la personnalisation a cependant connu partout une même évolution ers une « intelligence » de plus en plus intrusive.
  • le consommateur devait pouvoir être suivi de plus près, jusque dans ses moindres singularités.
  • dans la recherche d'information, le principe de pertinence s'est détaché du processus d'ajustement progressif d'une réponse à une question pour devancer la formulation de tout besoin.
  • s'informer revient de plus en plus à se oir proposer, par inférence statistique ou propagation réticulaire, ce que d'autres ont plébiscité.
  • Cherchant à calibrer au plus près des différentiels de consommation, d'action ou d'opinion, elle ne ise plus le type, stable et reproductible, mais le token, idiosyncrasique et contextuel, devenu plus-value de toute collecte d'information
  • L'identité numérique acquiert donc elle-même une aleur marchande : elle s'achète et se end sous forme de publicités comportementales et de commerce de fichiers.
  • le modèle des moteurs de recherche prend le pas sur toute autre logique d'indexation
  • noeuds du réseau, ils opèrent l'interconnexion des traces que tous les prescripteurs rêvent d'effectuer sans en avoir toujours les droits ou les moyens.
  • Sa politique consiste de fait à multiplier les services pour fusionner les gisements d'informations engrangés par chaque activité - chacune couvrant une modalité particulière de l'agir communicationnel
  • Cette « dérive des continents informationnels » (Ertzscheid, 2005), qui établit une interopérabilité entre contenus publics et privés, fait de l'identité numérique le seul dénominateur commun d'une masse de données hétérogènes, qu'aucune classification a priori ne peut plus ordonner
  • Du modèle de la cible (un même contenu pointé vers des usages différents), on est passé au modèle du crible, où ne sont retenues que les informations alidées par un utilisateur
  • une entité informationnelle, qui ne se laisse saisir qu'à travers les traces qu'elle dépose au gré de ses connexions.
  • tout ce que je déclare, indexe ou achète aut recommandation - communautaire, scientifique ou commerciale
  • objet d'une redocumentarisation (Salaün, 2007). Chaque évaluation, sélection ou adhésion est en effet susceptible d'être à son tour commentée et redistribuée, par l'effet de duplication et de portabilité des annotations.
  • « Le document n'est plus simplement ecteur d'attention, c'est l'attention qui devient le ecteur d'une documentation permanente »
  • L'économie numérique poursuit donc le processus d'industrialisation de la culture, qui isait à catégoriser les singularités pour rendre calculable le désir
  • Les stratégies fondées sur la séduction et l'intention ayant montré leurs limites, on cherche à réduire encore le taux d'incertitude par le calcul de l'attention.
  • Plus le Web se « socialise » et se délocalise par la téléphonie mobile, plus les données épousent la plasticité des situations, se dispersant et se recomposant à la olée.
  • Désormais, le olume de traces non intentionnelles qu'il laisse sur les réseaux dépasse en effet la part délibérée de son identité.
  • Cette « ombre digitale » (Williams, 2008) en croissance exponentielle interdit d'assimiler la présence numérique à une représentation de soi.
  • non seulement on ne peut pas ne pas communiquer, mais on ne peut pas ne pas laisser de traces
  • La personne y est divisée en trois niveaux : « identités déclarative, agissante et calculée » (Georges, 2009)
  • Seule la première est faite d'un choix conscient de traits pertinents (photo, préférences sexuelles ou politiques, etc.)
  • La seconde est le relevé, par le système, des activités de l'utilisateur au sein du réseau (par exemple : « X ient de rejoindre tel groupe »).
  • La troisième comptabilise ses scores, ses « amis », ses isites, sa production, etc
  • Rompant avec les conceptions de l'identité qui séparent nettement public et privé, la communication réticulaire combine les couches identitaires, étalonnant les attributs individuels au ratio des systèmes d'échange et de isibilité.
  • interpréter en termes d'influence ou de réputation le calcul de son identité, et il ajuste ses signaux pour coller au modèle de compatibilité que alorise le Web « social »
  • Aux indices que l'individu essaime de lui-même, s'ajoutent ceux des tiers qui le citent, le montrent, le commentent ou se lient à lui (posts, photos, tags, liens, etc.).
  • La part déclarative a l'initiative, mais elle est conditionnée par la qualification algorithmique de la présence
  • Ce ratio impose une granularité qui permette une indexation des données personnelles partout où elles affleurent.
  • C'est celle des listes d'occurrences antéchronologiques ou des nuages de tags
  • les traces numériques ne sont plus cadrées par une métacommunication, mais par des métadonnées.
  • La déliaison des traces est ce qui permet de redistribuer la personne dans les interactions, même quand elle n'a pas fourni de données nominatives.
  • Plutôt que de stigmatiser le caractère autocentré de la présence numérique, c'est cette délégation de l'intelligibilité des données personnelles à des agents extérieurs qu'il faut souligner
  • pratique de l'anonymat, usage de pseudonymes, rétention d'informations, multiplication des adresses mail, déclarations mensongères (Bell, 2008), ou essaimage de traces impertinentes pour rendre inopérants les recoupements.
  • brouiller l'identité 
  • L'exercice d'une eille de la présence est une autre forme de réappropriation.
  • Par le surplomb qu'elle constitue, la page de résultats renvoie une description « objective » de la présence numérique, telle qu'elle est indexée par les algorithmes de pertinence
  • L'étape suivante consiste à gérer sa isibilité par une démarche active.
  • ce niveau mêle étroitement tactiques des utilisateurs et stratégies des systèmes de profilage
  • Jouant des paramétrages et tableaux de bord, l'utilisateur est invité à choisir le « design de sa isibilité »
  • En même temps qu'il calcule des probabilités de relations, il modèle son identité par des systèmes de filtres, d'étiquetage et de paravents.
  • Si tous les dispositifs entérinent la primauté de la relation sur le contenu, chacun formate différemment l'image par laquelle l'internaute cherche à se situer dans un réseau.
  • , la dissémination des traces peut servir à distribuer l'identité selon différentes logiques.
  • On débouche ainsi sur un modèle productif, où l'individu est encouragé à essaimer, entretenir et faire fructifier ses marques.
  • Savoir cultiver son identité numérique relève dès lors d'une compétence, valorisée par le marché de l'attention et de la réputation.
  • « Qualifier et quantifier ses ressources »
  • « classer et gérer ses contacts réseau »
  • « construire des outils de alorisation »
  • « entretenir un capital relationnel »
  • ne plus laisser ses indices s'éparpiller, mais documenter soi-même son dossier personnel et gérer des portefeuilles d'identités.
  • La diffraction de la présence numérique déplace la maîtrise ers la fonction d'agrégation des traces
  • Actuellement, l'utilisateur a encore peu de moyens d'assurer lui-même cette capitalisation de ses données.
  • De leur côté, les développeurs n'ont aucune raison de se contraindre à réduire ou corriger leurs stratégies de captation. Laissée à l'initiative privée, la standardisation des outils s'opère donc hors des préoccupations relatives aux libertés fondamentales et au bien commun.
  • N'ayant d'autres ressources que de bricoler, tricher ou négocier avec les dispositifs qui se paient sur leurs données personnelles, les utilisateurs n'ont qu'une faible marge de manoeuvre
  • l'incitation à autogérer sa e-réputation dispense les pouvoirs publics de réfléchir à une écologie des réseaux.
  • la puissance publique n'envisage plus l'internaute que sous deux aspects : consommateur ou délinquant.
  • l'Internet est systématiquement décrit comme une extériorité dangereuse dont le citoyen doit se protéger
  • l'État cherche à tirer lui-même profit de la traçabilité et utilise les mêmes techniques de surveillance que les entreprises, sous prétexte de prévenir les risques de délinquance et de terrorisme.
  • Elle n'est que très rarement formulée dans le sens d'une refondation des droits du citoyen. C'est pourtant dans cette direction qu'il faut travailler, si l'on eut concilier le développement de l'économie numérique avec l'affirmation des libertés fondamentales.
  • Les logiques de traçage économiques et policières partagent de fait la même ambition de calculer les comportements pour les rendre plus prévisibles
  • principe même d'incertitude qu'on oudrait évacuer,
  • Pour garantir un exercice éclairé de la présence numérique, la sécurité ne suffit pas : c'est de confiance que l'environnement numérique a besoin
  • la confiance ne peut s'établir que sur la modélisation, non des usages, mais des procédures de traçabilité
  • des dispositifs collectifs doivent prendre le relai des tactiques d'usage bricolées par les pionniers
  • Enfin la normalisation des réseaux doit devenir un enjeu démocratique, au lieu d'être confisquée par les seuls impératifs de rentabilité et d'interopérabilité.
  • En premier lieu, ce sont les contours mêmes de l'identité numérique qui demandent à être précisés.
  • Plus radicalement, reconnaître, comme le préconise la Fing, un droit à l'« hétéronymat » pourrait constituer une base pour réguler les pratiques des utilisateurs comme des détenteurs de données.
  • Les arbitrages à rééquilibrer entre lois, standards, logiques d'usage et règles professionnelles sont des arbitrages entre pouvoirs : ils ne peuvent se résumer à des ajustements techniques.
  • c'est par la normalisation plus que par la législation que la traçabilité pourra éritablement être régulée.
  • C'est au niveau des standards, des protocoles et des formats qu'on pourra corriger le déséquilibre entre normes de marché et normes de droit
  • Et c'est en faisant évoluer les normes de la « personne-fichier à la personne-graphe-hypertexte » (Fabre, 2009, p. 178) qu'on pourra prendre en compte les nouvelles granularités de l'identité.
  • La personnalisation progressive de l'environnement numérique fait de l'identité le nouvel étalon de mesure de la culture et du lien social.
  • la personne fait désormais partie intégrante des flux de données.
  • Cette convergence témoigne de l'importance prise par les procédures de traçabilité dans l'ensemble des transactions - commerciales, administratives ou relationnelles.
  • Après avoir été pensée comme une cible
  • la personne est devenue une ressource
  • un agent de pertinence
  • un opérateur de liens entre les informations
  • la personnalisation, mise en oeuvre depuis les premières expérimentations isant à prendre en compte le besoin des utilisateurs dans les systèmes d'information, a radicalement transformé les logiques de communication.
  • Pour les entreprises qui les collectent, les données personnelles sont d'autant plus précieuses qu'elles ne représentent plus des probabilités, mais des attestations de présence
peir ric

Identité numérique, recrutement et marronniers - CaddE-Réputation - 1 views

  •  
    Le concept d'identité numérique a fait son chemin sur le web, devenant un terme courant pour désigner sa présence en ligne ou encore les traces informationnelles disséminées au gré de sa navigation participative. Souvent associée à l'e-réputation, l'identité numérique est généralement présentée (sur le web, dans la presse, en conférences ou ailleurs) comme un levier ou un facteur de recrutement. Au risque d'en faire trop, et de développer des « marronniers » largements diffusés... Voyons en quelques-uns...
Julien PIERRE

Louise Merzeau - 0 views

  • ette entité est en passe de devenir la principale monnaie d’une économie numérique où chaque échange se paie en données personnelles
  • Les techniques de tracking permettant d’obtenir des données beaucoup plus fiables que les larges panels, on peut ajuster les publicités au comportement individuel des prospects, et « vendre des consommateurs aux annonceurs » (Douplitzky, 2009)
  • Web 2.0. Pour l’utilisateur, l’attrait des blogs, des plates-formes de partage et des réseaux sociaux consiste dans la mise en commun de ses marqueurs individuels
  • ...15 more annotations...
    • Julien PIERRE
       
      cf. économie de la recommandation
  • L’économie numérique poursuit donc le processus d’industrialisation de la culture, qui visait à catégoriser les singularités pour rendre calculable le désir (Stiegler et alii, 2005)
  • Assemblage temporaire d’indices, l’individu ne contrôle plus ni l’émission ni la destination de ses empreintes. Désormais, le volume de traces non intentionnelles qu’il laisse sur les réseaux dépasse en effet la part délibérée de son identité
  • non seulement on ne peut pas ne pas communiquer, mais on ne peut pas ne pas laisser de traces
  • La part déclarative a l’initiative, mais elle est conditionnée par la qualification algorithmique de la présence. L’utilisateur apprend en effet à interpréter en termes d’influence ou de réputation le calcul de son identité, et il ajuste ses signaux pour coller au modèle de compatibilité que valorise le Web « social »
  • Cette superposition de traces comportementales avec des informations déclaratives et des données nominatives fait de la personne numérique un composite inédit. Rompant avec les conceptions de l’identité qui séparent nettement public et privé, la communication réticulaire combine les couches identitaires, étalonnant les attributs individuels au ratio des systèmes d’échange et de visibilité
  • « Unités isolables, agençables et calculables », « si élémentaires qu’on les croit vierges de toute signification » (Roger T. Pédauque, 2006, pp. 186 et 14)
  • les traces numériques ne sont plus cadrées par une métacommunication, mais par des métadonnées. Détachées des énoncés, elles ne sont que des déictiques qui pointent vers des trajectoires et des fragments
  • Plutôt que de stigmatiser le caractère autocentré de la présence numérique, c’est cette délégation de l’intelligibilité des données personnelles à des agents extérieurs qu’il faut souligner.
  • Mais pour ceux qui les prélèvent et les traitent, elles mettent en jeu des intérêts et des pouvoirs
  • Face à cette externalisation de l’identité, un nombre croissant d’initiatives manifestent le besoin d’une réappropriation.
  • Si tous les dispositifs entérinent la primauté de la relation sur le contenu, chacun formate différemment l’image par laquelle l’internaute cherche à se situer dans un réseau. Plus qu’à multiplier les masques, la dissémination des traces peut servir à distribuer l’identité selon différentes logiques.
  • Le principe du e-Portfolio résume cette nouvelle aspiration : ne plus laisser ses indices s’éparpiller, mais documenter soi-même son dossier personnel et gérer des portefeuilles d’identités
  • es stratégies individuelles de réappropriation sont elles-mêmes « incluses » dans celles des systèmes de traçage, portant la même adhésion aux « logiques absolues de sécurité, d’efficacité, de confort et d’interaction » (Rouvroy, 2009, p. 7), devenues indiscutées. N’ayant d’autres ressources que de bricoler, tricher ou négocier avec les dispositifs qui se paient sur leurs données personnelles, les utilisateurs n’ont qu’une faible marge de manœuvre
  • la puissance publique n’envisage plus l’internaute que sous deux aspects : consommateur ou délinquan
peir ric

Dossier société numérique et citoyenneté - 1 views

  • En 2009, ils ne sont plus que 45 % à consulter des blogs et 32 % à en animer (contre 72 % et 37 % en 2007).
  • les adolescents cherchent essentiellement à avoir des contacts avec des gens qu'ils connaissent et qui ont leur âge.
  • Dans le même esprit, les informations que les jeunes laissent peuvent se retourner contre eux (utilisation possible des réseaux sociaux par la police, par les employeurs...). 45 % des employeurs déclarent, en effet, faire des recherches Internet après la lecture d'un CV.
  • ...23 more annotations...
  • Par exemple, peu d'utilisateurs de Facebook savent que lorsqu'ils créent un album photo sur leur profil, par défaut il est ouvert au public, et n'est donc pas limité aux seuls « amis » consentis.
  •  Le vrai risque politique actuel, ce sont les fichiers mis en place par l'État et les administrations, leur interconnexion, les types de données - notamment biométriques - qui y sont intégrés, le refus du droit à l'oubli, l'inscription de données concernant les jeunes, à des âges de plus en plus précoces, et surtout l'usage qui en est fait à des fins prédictives des comportements.
  • avec la  généralisation des réseaux sociaux, les gens renoncent à protéger leur vie et leurs opinions privées et un glissement s'opère vers une moindre sensibilité au fichage en général.
  • Il faut que les institutions soient transparentes et les individus opaques !
  • Les pratiques numériques ont mis en évidence plusieurs lignes d'évolution.
  • Celle qui vient en priorité est la mutation du rapport à l'espace. Virtuellement, nous pouvons être, à tout moment, positionnés à un endroit du globe.
    • peir ric
       
      ubiquité
  • Vient ensuite une deuxième ligne de mutation : la mutation des rapports au temps. Internet et les outils nomades permettent de s'émanciper des contraintes d'organisation du temps collectif (programmation audiovisuelle, radiophonique, des institutions culturelles...).
  • Le rapport au temps est désormais largement individualisé, ce qui corrélativement transforme la notion de public ou de « collectif ».
  • Le collectif existe toujours, bien sûr, mais il n'est plus fondé sur le fait d'être au même moment, dans le même lieu en train de faire la même chose, mais de faire à des moments différents, dans des lieux différents, une chose semblable.
  • La troisième ligne d'évolution est celle du rapport aux objets culturels et à la définition de ce qu'est un contenu culturel.
  • Quand sur le support numérique il est possible de produire, de diffuser en s'émancipant complètement des anciennes instances de labellisation et de légitimation que peuvent être l'École, les institutions culturelles, les majors de disque..., alors le périmètre de définition d'un objet culturel devient poreux.
  • Cela correspond également à un basculement d'une logique du savoir - indexé sur le diplôme et pérenne - à une logique de compétence - qui a la durée du projet.
  • La lecture, par exemple, a été l'étalon de mesure de l'accès à la culture, la porte d'entrée à la citoyenneté. Les caractéristiques intrinsèques de cette pratique - recueillie, solitaire et linéaire - sont opposées à celles de la plupart des pratiques numériques qui, elles, sont collectives, non linéaires et cumulatives.
  • Les jeunes d'aujourd'hui vont plutôt bien, ils entretiennent de bons rapports avec leurs parents, des valeurs « classiques » (dans une récente enquête réalisée par le MCC et portant sur les 11-17 ans, il apparaît que ce qu'ils désirent le plus, c'est occuper un métier intéressant, être heureux en amour, avoir des enfants et des amis !)... Ils ne semblent pas plus en danger qu'hier.
  • Or aujourd'hui, lorsque les élèves doivent faire un exposé à plusieurs, ils n'ont pas de lieu dans l'établissement pour travailler ensemble.
  • Il me semble que ce qu'on attend de l'école pour ces apprentissages, ce n'est pas forcément d'aller chercher ailleurs des quantités de documents, mais plutôt d'acquérir une méthode de recherche pour savoir puiser intelligemment dans l'internet.
  • L'école n'a pas à être transparente : les enfants vivent dans la classe, et nous, parents, nous n'avons pas à savoir exactement ce qui s'y passe, c'est important que ce soit leur lieu.
  • on nous donne la visioconférence comme solution magique et on oublie que la présence d'un adulte est indispensable.
  • Le B2i n'aborde pas du tout les usages du web.2.0 qui modifient de façon importante l'usage du Net en permettant à chacun de contribuer au contenu partagé par les internautes ; or, ces nouveaux usages créent de nouveaux risques. On parle peut-être ici ou là des problèmes liés aux photos de la personne photographiée mais globalement l'impact de ces nouveaux usages sur la vie privée est minoré par les adolescents mais peut-être par les adultes aussi.
  • en effet, le Web n'est pas synonyme de jeu, il y a au contraire de nombreux usages du Web qui sont possibles et notamment des usages culturels : on peut y lire la presse et des livres...
  • oui, les parents y sont sensibles et certains établissements scolaires ont recours à des associations qui proposent d'intervenir pour sensibiliser les élèves aux dangers d'internet et parfois aussi les parents.
  • L'argument de la pédophilie est une arme absolue pour un gouvernement par la peur.
  • La société de surveillance est l'aboutissement de quatre mouvements convergents, à savoir : les progrès de la numérisation ; la paranoïa déclenchée par le 11 septembre 2001 qui a inversé la présomption d'innocence en présomption de culpabilité ; la dictature du « risque zéro » ; et enfin la dictature du secteur marchand.
peir ric

Portfolio numérique - Éducnet - 1 views

  • "Tout portefeuille de compétrence se construit sur la base d'une reconnaissance et d'une reconstruction d'expériences, que celles-ci soient de nature personnelle sociale ou professionnelle. Toutefois, dans le cadre de la réalisation du portefeuille ce n'est pas tant la reconstitution des faits et activités exercées qui est intéressante, mais l'ensemble des activités cognitives de mise en rapport avec soi de ces faits et activités."
  • A la fois un processus, un produit et une méthodologie
  • Le portfolio] utilise une rhétorique particulière spécifique à chaque situation et chaque public (éducation, formation professionnelle). C’est à la fois un processus et un produit, une méthodologie qui permet d’examiner et d’utiliser des matériaux en vue de la conduite d’un projet. Il comporte ces caractéristiques : - transparence et lisibilité - expression de l’identité - mobilité facilitée - utilisation d’outils existants - ouverture - perspective individuelle - présentation du vécu pour se projeter dans l’avenir.
  • ...12 more annotations...
  • Si le produit fini ne montre pas forcément la démarche, il repose sur un contenu, un objectif et une motivation. Et son appropriation par l'apprenant.
  • Le portfolio numérique tend vers une évaluation critique d’un parcours à travers le processus d’apprentissage de la construction de sens partagé. C’est un outil d’apprentissage et un instrument d’évaluation. Pour soi et pour les autres.
  • Il s’agit en fait de raconter une histoire valorisante pour soi et positive : ce que je peux faire- dans un environnement engageant et motivant alliant non seulement l'écriture mais aussi le multimédia.
  • Trois caractéristiques générales semblent définir les compétences.
  • - Elles doivent porter sur un contenu précis (on est compétent pour bâtir des murs ou rédiger un livre).
  • - Elles sont relatives à une situation donnée (on construit les murs d'une maison, on rédige un roman policier).
  • - Elles résultent d'une interaction dynamique entre plusieurs types de savoirs (connaissances et savoir-faire, fonctionnements cognitifs et capacités conatives, c'est-à-dire s'évaluer, juger sa capacité à faire le travail.
  • On distingue entre les compétences spécifiques et les compétences clés, transférables dans de nombreuses situations. La notion de compétences regroupe trois autres notions essentielles dans toute action et dans tout apprentissage : les savoirs, les savoir-faire et les savoir-être. On admet qu'en éducation et formation les savoirs sont une part notable des compétences alors qu'en entreprise, la question des savoir-faire se place au centre de la notion. "
  • Le portfolio de développement (correspondant au portfolio d'apprentissage) "Un portfolio peut également être conçu comme un instrument destiné à garder une trace et démonter les le développement personnel. Dans ce cas, il est désigné sous le nom d'un portfolio de développement.." Le portfolio de présentation "De tels portfolios habituellement désignés sous le nom des portfolios de présentation et ressemblent à ceux compilés par des artistes et des architectes. Le propriétaire du portfolio emploie parfois des légendes pour indiquer la provenance des articles et des raisons de leur présence dans le portfolio..." Le portfolio d’évaluation "Les évaluations dans lesquelles des portfolios sont employés diffèrent d'autres évaluations parce que les candidats ne sont pas examinés mais sont invités à prouver leur compétence. Pour être valides, ils doivent inclure l'information telle des évaluations d’employeurs ou de supérieurs et/ou des productions clés..." Le portfolio de pratique réflexive (4ème type) "Quand des portfolios sont employés dans le but de surveiller le développement personnel, il est important de savoir comment il s’évalue et s'analyse. Par conséquent, il est crucial que les portfolios utilisés de cette façon contiennent des réflexions écrites. Ces réflexions sont habituellement organisées autour des compétences que le propriétaire devrait maîtriser. Des propriétaires de Portfolios sont invités à réfléchir dans leur portfolio sur la façon dont leurs accomplissements sont reliés aux objectifs fixés, par exemple des forces - faiblesses - des opportunités – menaces."
  • Quelles sont les caractéristiques du portfolio d’un point de vue de la pédagogie ? - Une actualisation permanente avec la possibilité de consigner l’historique du processus d’apprentissage. - Une ouverture sur le monde avec un accès de partout facilitant des interventions tierces (aides d’enseignants, superviseurs ou de pairs et soutien éventuel des parents) . - Une structure composite qui oblige l’apprenant à définir et créer ses propres repères et à structurer  son espace de travail.- Un support éditorial qui démultiplie les possibilités d’expression, l’occasion de faire jouer des connexions multiples propres à générer une démarche heuristique.
  • Dans presque tous les cas revient le leitmotiv du traçage avec possibilité d’une itération analytique et réflexive auquel s’adjoint le potentiel d’actualisation du numérique :
  • Ce document : Le portfolio de développement professionnel continu, proposé par Richard Desjardins, professeur en formation à l'enseignement de l'université de Moncton, présente la trame détaillée du contenu d'un portfolio professionnel. Il s'inscrit dans une double perspective, d'une part le projet de l'université de Moncton d' implanter le portfolio afin de permettre aux étudiants de réaliser la synthèse de leur formation et d'autre part la politique du ministère de l'éducation concernant l’évaluation du personnel enseignant, pour laquelle il est demandé aux enseignants de se présenter à cette évaluation avec leur portfolio.
peir ric

E-reputation : Interview de Yann Leroux, psychanalyste | Le blog d'Antoine Dupin - 1 views

  • Il n’y a qu’un seul Moi, mais les mondes numériques nous donnent des espaces où ce Moi peut être représenté.
  • la première est que nous avons besoin de nous sentir unifié, et que la multiplicité des adresses, des noms, des mots de passe a tendance à nous faire vivre un éparpillement angoissant.
  • La seconde, c’est que nous sommes en lien avec les autres – c’est la raison d’être du réseau – et qu’il est plus facile d’être reconnu si l’on garde la même identité.
  • ...7 more annotations...
  • nous avons deux vies psychiques : une vie consciente et une vie inconsciente. Nos identités en ligne reflétent les conflits entre ces deux modes de fonctionnement.
  • Il se semble que ce qui rend compte de cette déshinbition, c’est bien plutôt que le visage de l’autre ne nous est pas directement accessible. Dans la nuit du cyberespace, il est difficile de se représenter ce que l’autre éprouve, d’où la tendance à avoir des mouvements très appuyés : l’agressivité, l’emprise, mais aussi l’érotisation ou le narcissisme peuvent atteindre des himamlaya.
  • C’est ce mécanisme qui explique que les adolescents peuvent abandonner si facilement un blogue qui avait été fortement investi : c’est comme une vieille peau dont on a plus besoin
  • N’est ce pas cela que nous vivons : la lune de miel avec les matières numériques, le plaisir d’être avec tant d’autres, la possibilité de trouver les ressources dont nous avons besoin ? Et puis, la belle mécanique se gate. La profusion devient persécutrice : trop d’infos, trop de mails, trop de fenêtres ouvertes, trop de choses a faire… On retrouve l’éparpillement dont il était question tout à l’heure. La tunique est trouée, et nos pensées ne sont plus contenues. On peut alors nous voir face à nos écrans à procrastiner. Ce qui était une ressource de pensée, de travail psychique, est devenu son plus sûr poison
  • Il est tout a fait possible de s’appuyer sur les profils de quelqu’un pour sa vie psychique. Mais cela doit être fait en sa présence. Le psychanalyste travaille sur des représentation, sur la réalité psychique pas sur la réalité externe. Aller voir le profil d’un patient ne nous servirait à rien et nous empêcherait même de travailler. Essayer de comprendre avec lui comment il a construit ses identités en ligne, et comment il les utilise est la meilleure voie.
  • Sur Twitter, nous avons peu d’outils de régulation sociale. Nous sommes comme le roi du Petit Prince, nous régnons sur nos planètes, et puis c’est tout. Pourtant, c’est ce coté minimaliste qui fait le succès de Twitter. Je suis d’accord avec l’idée d’insécurité qu’amène Daniel Lewis et je la compléterais en disant que ce qui insécurise c’est le grand nombre. Certains y font face en constituant des petits réseaux et en connaissant chaque personne de leur réseau. D’autre y font face en se lançant dans le flux et en constituant d’énormes réseaux. Ce sont des façons de faire que l’on retrouve partout, des jeux vidéo aux réseaux sociaux : d’un coté les übertactics, et de l’autre les zerg tactics.
  • Ce droit à l’oubli concerne l’autre : l’autre n’a pas à avoir à l’esprit l’historique de tout ce que nous avons fait et dit sur le net. Mieux : lorsque je vais sur à la bibliothèque, le fonctionnaire a juste besoin de savoir si j’habite la commune : ma date de naissance, mon lieu de naissance, et ma taille ne sont pas des informations pertinentes.
  •  
    nous avons deux vies psychiques : une vie consciente et une vie inconsciente. Nos identités en ligne reflétent les conflits entre ces deux modes de fonctionnement.
Florence Jacolin

Présence numérique. Louise Merzeau. - 5 views

Discours marketing : se gérer comme une marque. Sujet = temps qui se sédimente, expérience, réseaux que l’on construit, relation, doutes, hésitations...

IdentitéNum

started by Florence Jacolin on 25 Nov 13 no follow-up yet
peir ric

Apprendre à gérer son attention : un enjeu pour les écoles? - Villes - Le Mon... - 1 views

  • La gestion de l'attention est devenu un enjeux majeur dans les entreprises, dans les établissement scolaires et même à la maison.
  • Cette approche défensive et restrictive est en train toutefois de déplacer le problème sur les enfants qui doivent apprendre à élaborer les nouveaux comportements digitaux tout seuls.
  • Le projet éducationnel derrière cette approche est exemplaire de ce que pourrait être le rôle des établissements scolaires par rapport aux médias digitaux.
  • ...1 more annotation...
  • On fait confiance aux enfants de St Paul's afin qu'ils apprennent à pratiquer et à manifester leur engagement vis-à-vis des institutions auxquelles ils appartiennent, mais aussi parce qu'ils recevront plus tard cette confiance en tant que membres d'une élite professionnelle.
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