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peir ric

Facebook peut vous suivre partout sur Internet, même si vous ne l'utilisez pas - 0 views

  • r la Commission de la protection de la vie privée, l'étude analyse le comportement des «cookies» de Facebook.
  • la Commission de la protection de la vie privée, l'étude analyse le comportement des «cookies» de Facebook.
  • les cookies de Facebook suivent les utilisateurs partout sur Internet, y compris lorsqu'ils se sont déconnectés du réseau social.
  • ...1 more annotation...
  • les internautes qui se rendent sur ce site pour se libérer des dizaines de cookies stockés sur leur ordinateur repartent pour deux ans de traçage.
peir ric

Les Big Data et l'avenir de la santé | Le blog de Vincent Fromentin - 1 views

  • Une mine d’informations sensibles au-delà des domaines classiques d’investigation, tirée du comportement des individus dans leur vie de tous les jours (living labs). Le but est de réussir à trouver une réponse, plus globale, plus innovante, pour mieux comprendre cette maladie.
  • La taxonomie usuelle doit distinguer les données open-source (Open Data Commons), les données relevant de la vie privée et personnelle (Personal and Proprietary Data) et les données confidentielles relevant de l’État (Government Secret Data).
  • Dans un tel système, « chaque donnée personnelle dispose d’un label spécifiant ce qu’il est possible ou non de faire avec ». Le modèle le plus connu de nos jours est le réseau SWIFT qui garantit la confidentialité des échanges monétaires entre les banques. Il a inspiré des réseaux open-source, comme Open mHealth ou OpenPDS, garantissant la sécurité des données partagées par les chercheurs.
  • ...1 more annotation...
  • Pour cela, le cursus médical devrait intégrer davantage l’étude des méta-données et favoriser les échanges inter-disciplinaires sur le sujet.
peir ric

Présence numérique : les médiations de l'identité - Cairn.info - 1 views

  • Ce dernier n'est réductible ni au statut d'émetteur-récepteur
  • ni à celui de part d'audience
  • ni même à celui d'acteur - fût-il « réseau »
  • ...84 more annotations...
  • L'adéquation entre l'offre et la demande est par conséquent devenue plus fine, mais aussi plus indiscrète.
  • D'abord centrée sur l'optimisation des langages de requête et des interactions homme-machine
  • la construction des profils est devenue le principal ecteur de rentabilité de l'ensemble des services en ligne
  • la personnalisation a cependant connu partout une même évolution ers une « intelligence » de plus en plus intrusive.
  • le consommateur devait pouvoir être suivi de plus près, jusque dans ses moindres singularités.
  • dans la recherche d'information, le principe de pertinence s'est détaché du processus d'ajustement progressif d'une réponse à une question pour devancer la formulation de tout besoin.
  • s'informer revient de plus en plus à se oir proposer, par inférence statistique ou propagation réticulaire, ce que d'autres ont plébiscité.
  • Cherchant à calibrer au plus près des différentiels de consommation, d'action ou d'opinion, elle ne ise plus le type, stable et reproductible, mais le token, idiosyncrasique et contextuel, devenu plus-value de toute collecte d'information
  • L'identité numérique acquiert donc elle-même une aleur marchande : elle s'achète et se end sous forme de publicités comportementales et de commerce de fichiers.
  • le modèle des moteurs de recherche prend le pas sur toute autre logique d'indexation
  • noeuds du réseau, ils opèrent l'interconnexion des traces que tous les prescripteurs rêvent d'effectuer sans en avoir toujours les droits ou les moyens.
  • Sa politique consiste de fait à multiplier les services pour fusionner les gisements d'informations engrangés par chaque activité - chacune couvrant une modalité particulière de l'agir communicationnel
  • Cette « dérive des continents informationnels » (Ertzscheid, 2005), qui établit une interopérabilité entre contenus publics et privés, fait de l'identité numérique le seul dénominateur commun d'une masse de données hétérogènes, qu'aucune classification a priori ne peut plus ordonner
  • Du modèle de la cible (un même contenu pointé vers des usages différents), on est passé au modèle du crible, où ne sont retenues que les informations alidées par un utilisateur
  • une entité informationnelle, qui ne se laisse saisir qu'à travers les traces qu'elle dépose au gré de ses connexions.
  • tout ce que je déclare, indexe ou achète aut recommandation - communautaire, scientifique ou commerciale
  • objet d'une redocumentarisation (Salaün, 2007). Chaque évaluation, sélection ou adhésion est en effet susceptible d'être à son tour commentée et redistribuée, par l'effet de duplication et de portabilité des annotations.
  • « Le document n'est plus simplement ecteur d'attention, c'est l'attention qui devient le ecteur d'une documentation permanente »
  • L'économie numérique poursuit donc le processus d'industrialisation de la culture, qui isait à catégoriser les singularités pour rendre calculable le désir
  • Les stratégies fondées sur la séduction et l'intention ayant montré leurs limites, on cherche à réduire encore le taux d'incertitude par le calcul de l'attention.
  • Plus le Web se « socialise » et se délocalise par la téléphonie mobile, plus les données épousent la plasticité des situations, se dispersant et se recomposant à la olée.
  • Désormais, le olume de traces non intentionnelles qu'il laisse sur les réseaux dépasse en effet la part délibérée de son identité.
  • Cette « ombre digitale » (Williams, 2008) en croissance exponentielle interdit d'assimiler la présence numérique à une représentation de soi.
  • non seulement on ne peut pas ne pas communiquer, mais on ne peut pas ne pas laisser de traces
  • La personne y est divisée en trois niveaux : « identités déclarative, agissante et calculée » (Georges, 2009)
  • Seule la première est faite d'un choix conscient de traits pertinents (photo, préférences sexuelles ou politiques, etc.)
  • La seconde est le relevé, par le système, des activités de l'utilisateur au sein du réseau (par exemple : « X ient de rejoindre tel groupe »).
  • La troisième comptabilise ses scores, ses « amis », ses isites, sa production, etc
  • Rompant avec les conceptions de l'identité qui séparent nettement public et privé, la communication réticulaire combine les couches identitaires, étalonnant les attributs individuels au ratio des systèmes d'échange et de isibilité.
  • interpréter en termes d'influence ou de réputation le calcul de son identité, et il ajuste ses signaux pour coller au modèle de compatibilité que alorise le Web « social »
  • Aux indices que l'individu essaime de lui-même, s'ajoutent ceux des tiers qui le citent, le montrent, le commentent ou se lient à lui (posts, photos, tags, liens, etc.).
  • La part déclarative a l'initiative, mais elle est conditionnée par la qualification algorithmique de la présence
  • Ce ratio impose une granularité qui permette une indexation des données personnelles partout où elles affleurent.
  • C'est celle des listes d'occurrences antéchronologiques ou des nuages de tags
  • les traces numériques ne sont plus cadrées par une métacommunication, mais par des métadonnées.
  • La déliaison des traces est ce qui permet de redistribuer la personne dans les interactions, même quand elle n'a pas fourni de données nominatives.
  • Plutôt que de stigmatiser le caractère autocentré de la présence numérique, c'est cette délégation de l'intelligibilité des données personnelles à des agents extérieurs qu'il faut souligner
  • pratique de l'anonymat, usage de pseudonymes, rétention d'informations, multiplication des adresses mail, déclarations mensongères (Bell, 2008), ou essaimage de traces impertinentes pour rendre inopérants les recoupements.
  • brouiller l'identité 
  • L'exercice d'une eille de la présence est une autre forme de réappropriation.
  • Par le surplomb qu'elle constitue, la page de résultats renvoie une description « objective » de la présence numérique, telle qu'elle est indexée par les algorithmes de pertinence
  • L'étape suivante consiste à gérer sa isibilité par une démarche active.
  • ce niveau mêle étroitement tactiques des utilisateurs et stratégies des systèmes de profilage
  • Jouant des paramétrages et tableaux de bord, l'utilisateur est invité à choisir le « design de sa isibilité »
  • En même temps qu'il calcule des probabilités de relations, il modèle son identité par des systèmes de filtres, d'étiquetage et de paravents.
  • Si tous les dispositifs entérinent la primauté de la relation sur le contenu, chacun formate différemment l'image par laquelle l'internaute cherche à se situer dans un réseau.
  • , la dissémination des traces peut servir à distribuer l'identité selon différentes logiques.
  • On débouche ainsi sur un modèle productif, où l'individu est encouragé à essaimer, entretenir et faire fructifier ses marques.
  • Savoir cultiver son identité numérique relève dès lors d'une compétence, valorisée par le marché de l'attention et de la réputation.
  • « Qualifier et quantifier ses ressources »
  • « classer et gérer ses contacts réseau »
  • « construire des outils de alorisation »
  • « entretenir un capital relationnel »
  • ne plus laisser ses indices s'éparpiller, mais documenter soi-même son dossier personnel et gérer des portefeuilles d'identités.
  • La diffraction de la présence numérique déplace la maîtrise ers la fonction d'agrégation des traces
  • Actuellement, l'utilisateur a encore peu de moyens d'assurer lui-même cette capitalisation de ses données.
  • De leur côté, les développeurs n'ont aucune raison de se contraindre à réduire ou corriger leurs stratégies de captation. Laissée à l'initiative privée, la standardisation des outils s'opère donc hors des préoccupations relatives aux libertés fondamentales et au bien commun.
  • N'ayant d'autres ressources que de bricoler, tricher ou négocier avec les dispositifs qui se paient sur leurs données personnelles, les utilisateurs n'ont qu'une faible marge de manoeuvre
  • l'incitation à autogérer sa e-réputation dispense les pouvoirs publics de réfléchir à une écologie des réseaux.
  • la puissance publique n'envisage plus l'internaute que sous deux aspects : consommateur ou délinquant.
  • l'Internet est systématiquement décrit comme une extériorité dangereuse dont le citoyen doit se protéger
  • l'État cherche à tirer lui-même profit de la traçabilité et utilise les mêmes techniques de surveillance que les entreprises, sous prétexte de prévenir les risques de délinquance et de terrorisme.
  • Elle n'est que très rarement formulée dans le sens d'une refondation des droits du citoyen. C'est pourtant dans cette direction qu'il faut travailler, si l'on eut concilier le développement de l'économie numérique avec l'affirmation des libertés fondamentales.
  • Les logiques de traçage économiques et policières partagent de fait la même ambition de calculer les comportements pour les rendre plus prévisibles
  • principe même d'incertitude qu'on oudrait évacuer,
  • Pour garantir un exercice éclairé de la présence numérique, la sécurité ne suffit pas : c'est de confiance que l'environnement numérique a besoin
  • la confiance ne peut s'établir que sur la modélisation, non des usages, mais des procédures de traçabilité
  • des dispositifs collectifs doivent prendre le relai des tactiques d'usage bricolées par les pionniers
  • Enfin la normalisation des réseaux doit devenir un enjeu démocratique, au lieu d'être confisquée par les seuls impératifs de rentabilité et d'interopérabilité.
  • En premier lieu, ce sont les contours mêmes de l'identité numérique qui demandent à être précisés.
  • Plus radicalement, reconnaître, comme le préconise la Fing, un droit à l'« hétéronymat » pourrait constituer une base pour réguler les pratiques des utilisateurs comme des détenteurs de données.
  • Les arbitrages à rééquilibrer entre lois, standards, logiques d'usage et règles professionnelles sont des arbitrages entre pouvoirs : ils ne peuvent se résumer à des ajustements techniques.
  • c'est par la normalisation plus que par la législation que la traçabilité pourra éritablement être régulée.
  • C'est au niveau des standards, des protocoles et des formats qu'on pourra corriger le déséquilibre entre normes de marché et normes de droit
  • Et c'est en faisant évoluer les normes de la « personne-fichier à la personne-graphe-hypertexte » (Fabre, 2009, p. 178) qu'on pourra prendre en compte les nouvelles granularités de l'identité.
  • La personnalisation progressive de l'environnement numérique fait de l'identité le nouvel étalon de mesure de la culture et du lien social.
  • la personne fait désormais partie intégrante des flux de données.
  • Cette convergence témoigne de l'importance prise par les procédures de traçabilité dans l'ensemble des transactions - commerciales, administratives ou relationnelles.
  • Après avoir été pensée comme une cible
  • la personne est devenue une ressource
  • un agent de pertinence
  • un opérateur de liens entre les informations
  • la personnalisation, mise en oeuvre depuis les premières expérimentations isant à prendre en compte le besoin des utilisateurs dans les systèmes d'information, a radicalement transformé les logiques de communication.
  • Pour les entreprises qui les collectent, les données personnelles sont d'autant plus précieuses qu'elles ne représentent plus des probabilités, mais des attestations de présence
peir ric

Écoutes, traces, interceptions - 1 views

  • Désormais, il est plus facile de réaliser les mêmes opérations instantanément et souvent à distance grâce aux données qui transitent par un opérateur ou fournisseur d'accès.
  • - Des données qui n'étaient pas captées tout de suite sur un téléphone fixe étaient perdues pour l'écoutant, ce qui n'est obligatoire pour les mobiles : certaines peuvent être retrouvées après coup, dans des mémoires.
  • - Outre le contenu des conversations, la technologie numérique permet de "géolocaliser", c'est à dire de savoir avec une marge d'approximation variable où est quelqu'un (ou, du moins, dans quelle zone, voire à proximité de quel autre mobile, se trouve l'appareil surveillé)
  • ...9 more annotations...
  • - Pour certaines enquêtes, il est parfois aussi intéressant de savoir qui se connecte avec qui, donc le cas échéant quelle est la forme d'un réseau criminel ou mafieux, que de savoir ce qui se dit.
  • D'autres difficultés sont du domaine gestionnaire ou administratif
  • Mais la chasse aux données numériques « flottantes » (la voix humaine n'étant qu'un flux entre autres) se heurte à une multitude d'obstacles de fait
  • - transformer le téléphone même hors fonction en balise de repérage ou en micro enregistrant les conversations à proximité de l'appareil
  • Certains sont d'ordre quantitatif.
  • D'aures obstacles sont techniques.
  • Des contre-stratégies efficaces se développent à la mesure des nouveaux dispositifs techniques.
  • Mais ce que l'État a perdu en capacité de surveillance peut-être récupéré par des acteurs privés.
  • Au total, les mieux protégés ne sont pas les plus innocents dans un configuration stratégique de plus en plus ouverte.
peir ric

Masculinités, colonialité et néolibéralisme. Entretien avec Raewyn Connell | Contretemps - 0 views

  • J’ai toujours été très réticente vis-à-vis des théories fonctionnalistes et des théories de la reproduction sociale, qu’elles émanent de la droite comme de la gauche, et qu’elles concernent la classe ou le genre.
  • Lorsque ces théories sont le fait d’intellectuels conservateurs (comme Parsons ou Easton), elles deviennent partie prenante de l’ordre hégémonique. Et même lorsqu’elles émanent de penseurs plus progressistes (comme Althusser, Bourdieu ou Poulantzas), ces théories tendent à inhiber, plutôt qu’à augmenter, la capacité d’agir militante.
  • L’ironie du sort est que je me rends désormais compte que ce modèle initial partage en réalité beaucoup avec les systèmes théoriques clos que je m’efforçais par ailleurs de dépasser !
  • ...29 more annotations...
  • D’abord parce que les ordres du genre pré-coloniaux ne sont eux-mêmes pas statiques.
  • la colonisation détruit les structures sociales locales et les dynamiques qui leurs sont propres.
  • Par la suite, le colonialisme reconstruit – ou s’efforce de reconstruire – un ordre du genre reposant sur de nouvelles bases ; mais ce qui en résulte est une société aux tensions exacerbées et à la violence endémique.
  • Par rapport au modèle initial, je conçois aujourd’hui l’hégémonie comme une tentative de réalisation du pouvoir [achievement of power] davantage pétrie de contradictions, historiquement transitoire et plus directement liée à la violence.
  • Les masculinity studies sont avant tout un projet de production de connaissances : enquêter, théoriser, publier, diffuser.
  • Un corpus de connaissances solides et accessibles sur les enjeux relatifs aux masculinités est en soi une ressource sociale.
  • Une contribution importante des masculinity studies peut ici tout simplement consister en l’apport de la preuve – désormais très bien documentée – que les masculinités sont diverses et historiquement changeantes.
  • Il y a des niveaux de profit très différents et certains groupes d’hommes payent en réalité un prix fort (en pauvreté, en violence, en dépression) pour le maintien de l’ordre du genre en vigueur.
  • Je crois que mes recherches sur les masculinités, les rapports de classe et la colonialité du savoir partagent un même engagement critique envers le pouvoir, les inégalités sociales, l’institutionnalisation des privilèges et la justice sociale dans son sens le plus large.
  • l’entretien biographique et l’analyse par étude de cas sont les outils que j’ai le plus mobilisés.
  • Cette méthode force également les chercheur•e•s à interagir avec des personnes en chair et en os, que les routines scientifiques tendent à abstraire à travers leur lexique : « sujet », « acteur », « agent ».
  • Dans Southern Theory, vous proposez un récit alternatif de la production du savoir en sciences sociales.
  • En un mot, ce que nous entendons par gender theory est en fait une théorisation des rapports de genre issue de la métropole globale, c’est-à-dire de l’Europe et l’Amérique du Nord.
  • Il s’agit d’un modèle général, qui s’applique aux études de genre.
  • La production du savoir dans la périphérie est alors fortement subordonnée aux concepts, théories, méthodologies et paradigmes de la métropole.
  • Ces pays ont construit une économie globale du savoir dans laquelle la métropole est le lieu de la théorie et la périphérie (où vit la grande majorité de la population mondiale) est le lieu de la collecte des données.
  • Les sociétés colonisées se sont toutefois attachées à penser la colonisation indépendamment des colons.
  • Les sociétés de la périphérie continuent de produire un travail intellectuel à rebours de cette économie dominante du savoir.
  • C’est ce que j’appelle « la théorie du Sud » [southern theory], qui n’est pas un « savoir indigène » statique, mais une réponse intellectuelle à l’expérience sociale de la colonisation et aux sociétés postcoloniales d’aujourd’hui.
  • La production du savoir est un processus social – un processus social globalisé.
  • Cette production mobilise une force de travail différenciée qui, envisagée à l’échelle globale, représente une formation sociale importante.
  • Cette production requière des ressources sociales, elle a des conséquences complexes et elle est historiquement changeante.
  • Il est d’abord fondamental de reconnaître les positions différenciées des divers groupes impliqués dans ce qui est apparemment un champ académique unifié, en l’occurrence les masculinity studies. Quel type de travail obtient les ressources? Quel type de travail manque de ressources ?
  • Envisager les chercheur•e•s comme des travailleurs/euses revient à placer la focale sur les rapports concrets qu’ils et elles entretiennent les un•e•s avec les autres,
  • Cela place également la focale sur les formes de gouvernementalité et de contrôle qui en viennent à régir ce champ scientifique – à l’instar du tournant managérial dans la gestion des universités, de la part croissante des fonds privés dans le financement de la recherche, ou de la prédominance des ONG et des programmes d’aide dans le financement de la recherche sociale dans les pays pauvres.
  • Le modèle de l’ « acteur rationnel », autour duquel la théorie économique néolibérale s’est construite, est une figure masculine.
  • La marchandisation des sports de compétition masculins, de la Formule 1 à la Coupe du Monde de football, constitue un laboratoire fascinant pour l’étude du néolibéralisme et des dynamiques de masculinité.
  • La globalisation néolibérale produit de nouvelles institutions et de nouveaux espaces sociaux qui s’étendent à l’échelle globale – notamment à travers le world wide web,
  • La recherche sur les masculinités n’est bien sûr pas la seule clé de compréhension de l’ordre néolibéral mondial.
peir ric

Texte de réflexion : Pour un habeas corpus numérique - [PRODOPER ] - 2 views

  • Dans cette perspective, c’est la distinction entre identification et authentification qui nous paraît devoir constituer la clé de voûte d’une nouvelle économie des traces, où seraient garantis aussi bien les droits des citoyens que l’efficacité des transactions électroniques.
  •  un « coffre-fort » où sont centralisées les clés logicielles associant pseudos et identité [2] ;  un tiers de confiance [3] ;  un usager disposant de pseudos certifiés [4], relayé par un « correspondant informatique et libertés ».
  • procédures d’accès, d’usage et d’oubli, sans pour autant s’opposer à la fluidité des échanges.
  • ...2 more annotations...
  • L’objectif est de réguler le face-à-face inégalitaire entre usagers et prestataires, pour réintroduire l’échelon d’une médiation collectivement négociée.
  • Que ce soit pour désigner les tiers de confiance ou pour repenser le rôle du « correspondant informatique et libertés », une réflexion est nécessaire sur la fonction des intermédiaires.
Alain Marois

Vers une évolution du concept de vie privée ? par Eric Delcroix - Blog du modérateur - 3 views

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    merci d'avoir marqué mon article :-)
peir ric

Le bouton "j'aime" de Facebook déclaré illégal en Allemagne - 1 views

  •  Il estime que le bouton ne respecte pas le droit allemand et communautaire sur la protection de la vie privée, puisqu'il permet de contrôler y compris l'activité d'internautes qui ne sont pas membres de Facebook.
  • "Facebook peut tracer tous les clics sur un site web, voir combien de temps je suis dessus, ce qui m'intéresse", explique-t-il. Et transmettre ces données aux Etats-Unis, sans l'autorisation des internautes concernés.
Julien PIERRE

Exploiter son portfolio numérique : construire son identité professionnelle numérique pour valoriser ses competences / The use of a personal digital portfolio: how to build its own professional digital identity and enhance its competences | Gauthier | Can - 2 views

  • Master 2 en Ressources Humaines, à l’Institut de Psychologie et de Sociologie Appliquées de l’Université Catholique de l’Ouest, à Angers
  • Ces études s'intéressent a) à la validation du processus d’analyse et de reconnaissance de la compétence (Gauthier, Raveleau & Thebault, 2006); b) à l’état de l’art des usages du portfolio réflexif (Gauthier, 2008a); c) à l’exploration du concept d’identité professionnelle numérique au service de l’employabilité (Gauthier, 2008b); d) à l’étude des motifs de persistance à la publication du portfolio numérique par les étudiants (Gauthier & Jézégou, 2008); e) aux effets du processus de construction et publication du portfolio numérique sur le sentiment de compétence des étudiants (Gauthier, 2008c); f) aux représentations, aux attentes et usages des portfolios numériques publiés en ligne, par les managers, recruteurs ou directeurs des ressources humaines (Gauthier & Cohard, 2008).
  • « Un ePortfolio est une collection d’informations numériques décrivant et illustrant l’apprentissage ou la carrière d’une personne, son expérience et ses réussites. Un ePortfolio est un espace privé et son propriétaire a le contrôle complet de qui y a accès, comment et quand. Le contenu des ePortfolio et les services associés peuvent être partagés avec d’autres pour : - accompagner les validations des acquis de l’expérience; - compléter ou remplacer des examens; - réfléchir sur son apprentissage ou sa carrière; - accompagner le développement professionnel continu, la planification de l’apprentissage ou la recherche de travail. » (Cloutier, Fortier & Slade, 2006, p. 11)
  • ...4 more annotations...
  • « a) être informé : entretenir son propre réseau d’information, ses indicateurs; b) développer son savoir faire, renforcer sans cesse ses compétences; c) savoir faire valoir : adopter une stratégie d’image personnelle, développer sa propre communication» (pp.113-121).
  • Cette acception du portfolio intègre les trois dimensions : a) capitalistes (Conservation des traces de sa valeur ajoutée professionnelle), b) existentielle (approche identitaire), et c) formative (formalisation de ses compétences) des usages du portfolio réflexif (Layec, 2006).
  • dans la perspective des apprentissages formels (dans des dispositifs éducatifs officiels), non formels (à l’inverse, en dehors des systèmes éducatifs), informels (sans reconnaissance explicite) et au travers de la vie (transversalement à toutes ses activités)
  • En nous appuyant notamment sur Heyraud-Lemaître (2002), nous pouvons mettre en évidence plusieurs “niveaux de contrôle réflexif” qui seront mis en jeu dans un processus d’élaboration de portfolio, notamment : la pratique réflexive à posteriori, avec l’acte réfléchissant (une réflexion sur l’action, prise de conscience postérieure à l’action) l’apprentissage réflexif, hypothèse qu’un sujet apprenant s’auto formant est à la fois sujet et objet de la situation d’apprentissage l’apprentissage biographique (Alheit & Dausien, 2005), dont le quatrième pilier s’intéresse en particulier à la «biographicité des expériences sociales, capacité à développer ses capacités de communication, de relations sociales, […] et à faire de la formation un lieu de gestion individuelle de l’identité mais aussi de processus collectifs et de rapports sociaux » (p. 77)
peir ric

L'École numérique » Disparition sur les réseaux : quels enjeux pour l'identité numérique ?  | digital*Reports - 2 views

  • Sur un dispositif numérique, la trace écrite se scinde en deux modalités : d’un côté, l’inscription comme donnée (sur un disque dur ou un serveur) et de l’autre, l’affichage comme document.
  • La trace est donc mémorisée au niveau de l’inscription, pas nécessairement de l’affichage. Le logiciel va alors être chargé d’assurer la conversion des données numériques en signes lisibles (le document Word par exemple).
  • Le problème est le suivant : les données écrites par l’utilisateur sont manipulables au niveau de l’affichage (on peut écrire sur son profil et celui des autres, aimer tel groupe de musique, publier des vidéos sur le « mur » d’un autre) mais le niveau de l’inscription (c’est-à-dire les bases de données) n’est visible, manipulable et accessible (bref, administré) que par le biais de l’entreprise privée qu’est Facebook. Nous, utilisateurs lambdas, n’avons donc accès qu’au niveau de l’affichage.
  • ...4 more annotations...
  • C’est pourquoi la question est d’ordre fondamentalement politique : qui peut accéder aux données d’utilisateurs décédés et les manipuler ?
  • n fine, c’est le rôle de l’État dans la gestion de ces données qui est en cause.
  • C’est pourquoi dans le cadre de l’usage de ces outils, il faut être attentif à la délégation des données à des acteurs privés : qui a accès aux données ? Pouvons-nous demander à ce que ces dernières soient effacées ?
  • C’est le niveau de l’inscription qui détermine l’affichage de l’identité numérique. C’est pourquoi le projet d’un « droit à l’effacement », semble essentiel, car il consiste à disposer du niveau décisif de la trace numérique, celui de l’inscription.
Julien PIERRE

Les limites de la fouille sociale de données « InternetActu.net - 2 views

  • le plus gros problème ne repose pas tant sur la violation de la vie privée que sur l’inexactitude des données extraites des techniques d’extraction
  • La question déterminante de notre époque”, affirme Acquisti, “est de savoir comment nous, en tant que société, nous allons traiter ces grands répertoires de données, les big data ?”
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