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Home/ Les identités numériques/ Group items tagged raison

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peir ric

«La crampe de Hollande» : radioscopie d'un buzz - Making-of - 1 views

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    excellent article qui permet de traiter à la fois du devenir d'un enregistrement, des mémoires infinies du web, du changement de contexte, du détournement de contexte, des raisons, souvent anecdotique d'un buzz
peir ric

Jeux d'identites | Psy et Geek ;-) - 1 views

  • Sur Internet, cette évidence : “parler, c’est être” n’est plus une théorie. Il suffit de rester silencieux quelques minutes dans une chat room, quelques jours sur un forum pour disparaitre des lieux.
  • L’idée de John Suler est que l’absence de face à face permet à chacun d’exprimer plus facilement des identités imaginaires. L’anonymat du cyberespace a un effet désinhibiteur et pousserait davantage les personnes a se mettre en scène ou à avoir des conduites transgressives.
  • Pour complexifier ce théâtre des identités, il est possible de jouer sur le en/hors ligne en apparaissant présent quand on est absent (AFK), absent quand on est présent, ou encore présent/absent pour les uns et pas pour les autres.
  • ...13 more annotations...
  • il faut prendre en compte que nous sommes aussi joué par elles, et cela au moins à deux reprises.
  • Nous sommes d’’abordjoués par le jeu des forces sociales qui nous assignent des rôles et des statuts.
  • Nous sommes ensuite joués jusque dans notre intimité puisque nous ne disposons pas librement de ce que nous sommes
  • Par cette projection, chacun perçoit le monde en fonction de ses modèles internes qui à leur tour servent de pôle d’identification auxquels on tente de ressembler. Cette circulation entre les projections et les identifications concerne précisément les imagos, c’est à dire le résultat de fantasmes d’incorporation résultant d’une souffrance psychique et relationnelle.
  • A ces imagos s’opposent les images internes, qui elle résultent de processus d’introjection.
  • Les identités en ligne sont donc des occasions de travail sur nos mémoires conscientes et inconscientes.
  • A coté de ces identité-mémoires, nous avons également des identité-projets : ce sont les identités que nous prenons avec le but conscient ou inconscient de nous préparer à quelque chose
  • Il est un type d’identité-mémoire qui fonctionne d’une façon un peu particulière : c’est l’identité-crypte. Elle est une identité dans laquelle sont déposés des éléments du Self dont on ne veut pas penser.
  • La différence avec les identités précédentes tient au fait que la boucle de retour ne se fait pas : ce qui est déposé est mis à l’écart du fonctionnement psychique.
  • Nous ne disposons donc pas tout à fait librement des identités que nous prenons en ligne. Aux dynamiques internes, il encore ajouter la viscosité du cyberespace.
  • L’éparpillement, surtout lorsqu’il devient durable, est  toujours une charge de travail importante.
  • Une des taches de base de l’appareil psychique est de rester soi, quoi que ce “Soi” puisse être, et tout ce qui l’en éloigne, est source d’angoisse
  • il ne nous est pas possible d’endosser durablement une multitude d’identités, à la fois pour des raisons externes, et pour des raisons internes. Mieux, la liberté avec laquelle nous pensons nous choisir une identité en ligne est en fait le résultat d’un travail dont la plus grande partie se passe de façon inconsciente
peir ric

Technologies de libération et de surveillance - 0 views

  • C'est sur ce schéma -capacité expressive plus capacité connective - que repose l'idée maintenant répandue depuis presque une vingtaine d'années que les technologies numériques sont intrinsèquement libératrices.
  • Face à la vision dite cyberoptimiste d'un forum planétaire incontrôlable où tout finit par se savoir et où la parole circulera forcément, s'oppose la crainte des technologies de contrôle. Celles-ci doivent forcément s'orienter dans deux directions : repérer et interrompre.
  • Le duel activistes contre autorité est donc à l'origine de nouvelles techniques que l'on a déjà baptisé "de libération" : utilisation des TIC pour surmonter l'obstacle d'une censure ou d'un repérage.
  • ...9 more annotations...
  • puis il faut que ce collectif prenne courage, se ressasse ses raisons d'être en colère et envisage de témoigner ou de faire.
  • La dimension de l'organisation et de la représentation ne sont pas moins importantes que celle de la communication pure.
  • Avant la révolte, il faut des communautés où chacun découvre qu'il n'est pas seul et que d'autres pensent comme lui
  • L'idée que "les technologie de libération offrent des possibilités de s'exprimer en dépit de la censure" est d'ailleurs réductrice.
  • Il faut enfin que les réseaux sociaux aident à passer dans la vraie vie et à en finir avec la schizophrénie entre le virtuel (où tout est possible) et le réel (où l'on courbe la tête et où l'on n'ose parler à personne de peur de la police).
  • En d'autres termes la lutte entre technologie de contrôle et de libération porte non seulement sur la capacité de mettre en ligne certains messages (ou d'y accéder) mais aussi sur la structure des réseaux qui encouragent certaines formes de participation et de coordination au sein d'une communauté.
  • Retenons globalement que les technologies de libération sont destinées à contourner une censure et d'échapper à une force de contrôle préexistante (sinon, il s'agirait d'une simple technique d'expression).
  • Et qu'elles visent assez logiquement à rendre des messages incompréhensibles ou intraçables pour une service de police, mais aussi à établir ou rétablir des capacités de connexions entre tous les activistes et à leur permettre d'avoir des échanges intenses (et en termes d'information et au sens psychologique).
  • Assez logiquement les technologies de libération vont prendre plusieurs directions : donner des outils de journalisme au simple citoyen, crypter ou anonymiser des contenus pour que l'État ne puisse pas savoir ce que vous dites et qui vous êtes, rétablir des réseaux secondaires, au cas où l'État voudrait couper les tuyaux.
peir ric

Adolescents, se raconter sur Internet - francetv éducation - 0 views

  • Le secret est propre à la culture française et c’est peut-être une des raisons pour lesquelles on considère le blog comme un espace intime surexposé.
  • exister dans le regard de l’autre
  • comme un désir d’exister autrement et d’exister aussi, avec la confirmation des autres, à travers les commentaires et les clics, que cette zone obscure, c’est bien moi.
  • ...8 more annotations...
  • comment faire pour se dégager, non pas d’un surmoi rassurant, mais d’un idéal du moi profondément tyrannisant et très sadisant.
  • On a le blog rassurant que l’on donnera à ses parents
  • dans un autre (dont l’adolescent ne donnera pas forcément l’adresse à ses amis), l’adolescent exprimera son mal-être
  • dans un autre encore, il se dévoilera en tant qu’être en devenir
  • Nous nous trouvons ainsi conviés à une sorte de de bal masqué de mots et d’images
  • C’est important car la mise à distance est en train d’être bouleversée.
  • ne mise à distance qui se fait avec des images : penser en images équivaudrait à aimer, à se venger et à détester en images.
  • s’il y a un travail de limites à poser et de réflexion à mener, en dehors de la question des lois, c’est avant tout sur celle de la modération qu’il faut s’engager.
peir ric

Présence numérique : les médiations de l'identité - Cairn.info - 1 views

  • Ce dernier n'est réductible ni au statut d'émetteur-récepteur
  • ni à celui de part d'audience
  • ni même à celui d'acteur - fût-il « réseau »
  • ...84 more annotations...
  • L'adéquation entre l'offre et la demande est par conséquent devenue plus fine, mais aussi plus indiscrète.
  • D'abord centrée sur l'optimisation des langages de requête et des interactions homme-machine
  • la construction des profils est devenue le principal ecteur de rentabilité de l'ensemble des services en ligne
  • la personnalisation a cependant connu partout une même évolution ers une « intelligence » de plus en plus intrusive.
  • le consommateur devait pouvoir être suivi de plus près, jusque dans ses moindres singularités.
  • dans la recherche d'information, le principe de pertinence s'est détaché du processus d'ajustement progressif d'une réponse à une question pour devancer la formulation de tout besoin.
  • s'informer revient de plus en plus à se oir proposer, par inférence statistique ou propagation réticulaire, ce que d'autres ont plébiscité.
  • Cherchant à calibrer au plus près des différentiels de consommation, d'action ou d'opinion, elle ne ise plus le type, stable et reproductible, mais le token, idiosyncrasique et contextuel, devenu plus-value de toute collecte d'information
  • L'identité numérique acquiert donc elle-même une aleur marchande : elle s'achète et se end sous forme de publicités comportementales et de commerce de fichiers.
  • le modèle des moteurs de recherche prend le pas sur toute autre logique d'indexation
  • noeuds du réseau, ils opèrent l'interconnexion des traces que tous les prescripteurs rêvent d'effectuer sans en avoir toujours les droits ou les moyens.
  • Sa politique consiste de fait à multiplier les services pour fusionner les gisements d'informations engrangés par chaque activité - chacune couvrant une modalité particulière de l'agir communicationnel
  • Cette « dérive des continents informationnels » (Ertzscheid, 2005), qui établit une interopérabilité entre contenus publics et privés, fait de l'identité numérique le seul dénominateur commun d'une masse de données hétérogènes, qu'aucune classification a priori ne peut plus ordonner
  • Du modèle de la cible (un même contenu pointé vers des usages différents), on est passé au modèle du crible, où ne sont retenues que les informations alidées par un utilisateur
  • une entité informationnelle, qui ne se laisse saisir qu'à travers les traces qu'elle dépose au gré de ses connexions.
  • tout ce que je déclare, indexe ou achète aut recommandation - communautaire, scientifique ou commerciale
  • objet d'une redocumentarisation (Salaün, 2007). Chaque évaluation, sélection ou adhésion est en effet susceptible d'être à son tour commentée et redistribuée, par l'effet de duplication et de portabilité des annotations.
  • « Le document n'est plus simplement ecteur d'attention, c'est l'attention qui devient le ecteur d'une documentation permanente »
  • L'économie numérique poursuit donc le processus d'industrialisation de la culture, qui isait à catégoriser les singularités pour rendre calculable le désir
  • Les stratégies fondées sur la séduction et l'intention ayant montré leurs limites, on cherche à réduire encore le taux d'incertitude par le calcul de l'attention.
  • Plus le Web se « socialise » et se délocalise par la téléphonie mobile, plus les données épousent la plasticité des situations, se dispersant et se recomposant à la olée.
  • Désormais, le olume de traces non intentionnelles qu'il laisse sur les réseaux dépasse en effet la part délibérée de son identité.
  • Cette « ombre digitale » (Williams, 2008) en croissance exponentielle interdit d'assimiler la présence numérique à une représentation de soi.
  • non seulement on ne peut pas ne pas communiquer, mais on ne peut pas ne pas laisser de traces
  • La personne y est divisée en trois niveaux : « identités déclarative, agissante et calculée » (Georges, 2009)
  • Seule la première est faite d'un choix conscient de traits pertinents (photo, préférences sexuelles ou politiques, etc.)
  • La seconde est le relevé, par le système, des activités de l'utilisateur au sein du réseau (par exemple : « X ient de rejoindre tel groupe »).
  • La troisième comptabilise ses scores, ses « amis », ses isites, sa production, etc
  • Rompant avec les conceptions de l'identité qui séparent nettement public et privé, la communication réticulaire combine les couches identitaires, étalonnant les attributs individuels au ratio des systèmes d'échange et de isibilité.
  • interpréter en termes d'influence ou de réputation le calcul de son identité, et il ajuste ses signaux pour coller au modèle de compatibilité que alorise le Web « social »
  • Aux indices que l'individu essaime de lui-même, s'ajoutent ceux des tiers qui le citent, le montrent, le commentent ou se lient à lui (posts, photos, tags, liens, etc.).
  • La part déclarative a l'initiative, mais elle est conditionnée par la qualification algorithmique de la présence
  • Ce ratio impose une granularité qui permette une indexation des données personnelles partout où elles affleurent.
  • C'est celle des listes d'occurrences antéchronologiques ou des nuages de tags
  • les traces numériques ne sont plus cadrées par une métacommunication, mais par des métadonnées.
  • La déliaison des traces est ce qui permet de redistribuer la personne dans les interactions, même quand elle n'a pas fourni de données nominatives.
  • Plutôt que de stigmatiser le caractère autocentré de la présence numérique, c'est cette délégation de l'intelligibilité des données personnelles à des agents extérieurs qu'il faut souligner
  • pratique de l'anonymat, usage de pseudonymes, rétention d'informations, multiplication des adresses mail, déclarations mensongères (Bell, 2008), ou essaimage de traces impertinentes pour rendre inopérants les recoupements.
  • brouiller l'identité 
  • L'exercice d'une eille de la présence est une autre forme de réappropriation.
  • Par le surplomb qu'elle constitue, la page de résultats renvoie une description « objective » de la présence numérique, telle qu'elle est indexée par les algorithmes de pertinence
  • L'étape suivante consiste à gérer sa isibilité par une démarche active.
  • ce niveau mêle étroitement tactiques des utilisateurs et stratégies des systèmes de profilage
  • Jouant des paramétrages et tableaux de bord, l'utilisateur est invité à choisir le « design de sa isibilité »
  • En même temps qu'il calcule des probabilités de relations, il modèle son identité par des systèmes de filtres, d'étiquetage et de paravents.
  • Si tous les dispositifs entérinent la primauté de la relation sur le contenu, chacun formate différemment l'image par laquelle l'internaute cherche à se situer dans un réseau.
  • , la dissémination des traces peut servir à distribuer l'identité selon différentes logiques.
  • On débouche ainsi sur un modèle productif, où l'individu est encouragé à essaimer, entretenir et faire fructifier ses marques.
  • Savoir cultiver son identité numérique relève dès lors d'une compétence, valorisée par le marché de l'attention et de la réputation.
  • « Qualifier et quantifier ses ressources »
  • « classer et gérer ses contacts réseau »
  • « construire des outils de alorisation »
  • « entretenir un capital relationnel »
  • ne plus laisser ses indices s'éparpiller, mais documenter soi-même son dossier personnel et gérer des portefeuilles d'identités.
  • La diffraction de la présence numérique déplace la maîtrise ers la fonction d'agrégation des traces
  • Actuellement, l'utilisateur a encore peu de moyens d'assurer lui-même cette capitalisation de ses données.
  • De leur côté, les développeurs n'ont aucune raison de se contraindre à réduire ou corriger leurs stratégies de captation. Laissée à l'initiative privée, la standardisation des outils s'opère donc hors des préoccupations relatives aux libertés fondamentales et au bien commun.
  • N'ayant d'autres ressources que de bricoler, tricher ou négocier avec les dispositifs qui se paient sur leurs données personnelles, les utilisateurs n'ont qu'une faible marge de manoeuvre
  • l'incitation à autogérer sa e-réputation dispense les pouvoirs publics de réfléchir à une écologie des réseaux.
  • la puissance publique n'envisage plus l'internaute que sous deux aspects : consommateur ou délinquant.
  • l'Internet est systématiquement décrit comme une extériorité dangereuse dont le citoyen doit se protéger
  • l'État cherche à tirer lui-même profit de la traçabilité et utilise les mêmes techniques de surveillance que les entreprises, sous prétexte de prévenir les risques de délinquance et de terrorisme.
  • Elle n'est que très rarement formulée dans le sens d'une refondation des droits du citoyen. C'est pourtant dans cette direction qu'il faut travailler, si l'on eut concilier le développement de l'économie numérique avec l'affirmation des libertés fondamentales.
  • Les logiques de traçage économiques et policières partagent de fait la même ambition de calculer les comportements pour les rendre plus prévisibles
  • principe même d'incertitude qu'on oudrait évacuer,
  • Pour garantir un exercice éclairé de la présence numérique, la sécurité ne suffit pas : c'est de confiance que l'environnement numérique a besoin
  • la confiance ne peut s'établir que sur la modélisation, non des usages, mais des procédures de traçabilité
  • des dispositifs collectifs doivent prendre le relai des tactiques d'usage bricolées par les pionniers
  • Enfin la normalisation des réseaux doit devenir un enjeu démocratique, au lieu d'être confisquée par les seuls impératifs de rentabilité et d'interopérabilité.
  • En premier lieu, ce sont les contours mêmes de l'identité numérique qui demandent à être précisés.
  • Plus radicalement, reconnaître, comme le préconise la Fing, un droit à l'« hétéronymat » pourrait constituer une base pour réguler les pratiques des utilisateurs comme des détenteurs de données.
  • Les arbitrages à rééquilibrer entre lois, standards, logiques d'usage et règles professionnelles sont des arbitrages entre pouvoirs : ils ne peuvent se résumer à des ajustements techniques.
  • c'est par la normalisation plus que par la législation que la traçabilité pourra éritablement être régulée.
  • C'est au niveau des standards, des protocoles et des formats qu'on pourra corriger le déséquilibre entre normes de marché et normes de droit
  • Et c'est en faisant évoluer les normes de la « personne-fichier à la personne-graphe-hypertexte » (Fabre, 2009, p. 178) qu'on pourra prendre en compte les nouvelles granularités de l'identité.
  • La personnalisation progressive de l'environnement numérique fait de l'identité le nouvel étalon de mesure de la culture et du lien social.
  • la personne fait désormais partie intégrante des flux de données.
  • Cette convergence témoigne de l'importance prise par les procédures de traçabilité dans l'ensemble des transactions - commerciales, administratives ou relationnelles.
  • Après avoir été pensée comme une cible
  • la personne est devenue une ressource
  • un agent de pertinence
  • un opérateur de liens entre les informations
  • la personnalisation, mise en oeuvre depuis les premières expérimentations isant à prendre en compte le besoin des utilisateurs dans les systèmes d'information, a radicalement transformé les logiques de communication.
  • Pour les entreprises qui les collectent, les données personnelles sont d'autant plus précieuses qu'elles ne représentent plus des probabilités, mais des attestations de présence
peir ric

FredCavazza.net > Comment les nouvelles règles de Facebook vont modifier le c... - 0 views

  • Publier des profils et des informations personnelles n’est pas très choquant en soit (après tout c’est ce que font des millions de blogueurs et tweeteurs) mais ce qui est gênant c’est que le service s’est toujours vanté d’être respectueux de la confidentialité des données, et maintenant qu’il a constitué une base de données gigantesque de profils (avec moyens de contact, listes d’amis, photos, vidéos…) il nous informe que tout ceci est librement accessible à moins que vous ne changiez vos paramètres de confidentialité.
    • peir ric
       
      ce qui gonfle, c'est le changement unilatéral des règles du jeu
  • Tout ceci est d’autant plus regrettable que certaines règles de sécurité ne sont pas respectées (Pourquoi Facebook a crucifié la sécurité) et que de nombreuses irrégularités ont déjà été constatées (Why You Shouldn’t Trust Facebook with Your Data: An Employee’s Revelations).
  • la confidentialité est un élément moteur dans la dynamique communautaire, changez les règles et vous changez la façon dont les utilisateurs vont se comporter.
    • peir ric
       
      YES !
  • ...6 more annotations...
  • Même si la majorité des utilisateurs des médias sociaux est avant tout en recherche de visibilité (cf. La vie privée n’est pas ce que l’on croit et Ok You Luddites, Time To Chill Out On Facebook Over Privacy) ce n’est pas une raison pour forcer la publicité des données personnelles
  • Nous nous retrouvons donc avec une meta-plateforme de publication qui en voulant enterrer ses concurrents (MySpace, Twitter…) va accélérer un phénomène d’avatarisation des membres.
  • Toutes les informations publiées sont ainsi autant de moyen de façonner un personnage qui vous ressemble et qui va renvoyer l’image que vous avez choisi, une image valorisante et forcément légèrement déformée de la réalité.
  • Rien de très malsain dans cette attitude (nous cherchons tous à montrer la meilleur image de nous-même) mais problématique pour un service qui se vante d’avoir le meilleur système de ciblage comportemental.
  • Les mécanismes de ciblage comportemental fondés sur un cookie (Wunderloop) ou sur l’historique de recherche (Google) ne sont pas affectés par ce phénomène de “travestissement” car les internautes n’ont pas l’habitude de tricher dans une situation de surf ou de recherche. Par contre cela risque de nuire à la performance des campagnes ciblées sur Facebook.
  • L’impact du changement des règles de confidentialité va donc être majeur mais va surtout se faire sentir dans la durée avec une prise de conscience de la part des utilisateurs que les données personnelles sont un actif et que la confidentialité est un business.
peir ric

Portfolio numérique - Éducnet - 1 views

  • "Tout portefeuille de compétrence se construit sur la base d'une reconnaissance et d'une reconstruction d'expériences, que celles-ci soient de nature personnelle sociale ou professionnelle. Toutefois, dans le cadre de la réalisation du portefeuille ce n'est pas tant la reconstitution des faits et activités exercées qui est intéressante, mais l'ensemble des activités cognitives de mise en rapport avec soi de ces faits et activités."
  • A la fois un processus, un produit et une méthodologie
  • Le portfolio] utilise une rhétorique particulière spécifique à chaque situation et chaque public (éducation, formation professionnelle). C’est à la fois un processus et un produit, une méthodologie qui permet d’examiner et d’utiliser des matériaux en vue de la conduite d’un projet. Il comporte ces caractéristiques : - transparence et lisibilité - expression de l’identité - mobilité facilitée - utilisation d’outils existants - ouverture - perspective individuelle - présentation du vécu pour se projeter dans l’avenir.
  • ...12 more annotations...
  • Si le produit fini ne montre pas forcément la démarche, il repose sur un contenu, un objectif et une motivation. Et son appropriation par l'apprenant.
  • Le portfolio numérique tend vers une évaluation critique d’un parcours à travers le processus d’apprentissage de la construction de sens partagé. C’est un outil d’apprentissage et un instrument d’évaluation. Pour soi et pour les autres.
  • Il s’agit en fait de raconter une histoire valorisante pour soi et positive : ce que je peux faire- dans un environnement engageant et motivant alliant non seulement l'écriture mais aussi le multimédia.
  • Trois caractéristiques générales semblent définir les compétences.
  • - Elles doivent porter sur un contenu précis (on est compétent pour bâtir des murs ou rédiger un livre).
  • - Elles sont relatives à une situation donnée (on construit les murs d'une maison, on rédige un roman policier).
  • - Elles résultent d'une interaction dynamique entre plusieurs types de savoirs (connaissances et savoir-faire, fonctionnements cognitifs et capacités conatives, c'est-à-dire s'évaluer, juger sa capacité à faire le travail.
  • On distingue entre les compétences spécifiques et les compétences clés, transférables dans de nombreuses situations. La notion de compétences regroupe trois autres notions essentielles dans toute action et dans tout apprentissage : les savoirs, les savoir-faire et les savoir-être. On admet qu'en éducation et formation les savoirs sont une part notable des compétences alors qu'en entreprise, la question des savoir-faire se place au centre de la notion. "
  • Le portfolio de développement (correspondant au portfolio d'apprentissage) "Un portfolio peut également être conçu comme un instrument destiné à garder une trace et démonter les le développement personnel. Dans ce cas, il est désigné sous le nom d'un portfolio de développement.." Le portfolio de présentation "De tels portfolios habituellement désignés sous le nom des portfolios de présentation et ressemblent à ceux compilés par des artistes et des architectes. Le propriétaire du portfolio emploie parfois des légendes pour indiquer la provenance des articles et des raisons de leur présence dans le portfolio..." Le portfolio d’évaluation "Les évaluations dans lesquelles des portfolios sont employés diffèrent d'autres évaluations parce que les candidats ne sont pas examinés mais sont invités à prouver leur compétence. Pour être valides, ils doivent inclure l'information telle des évaluations d’employeurs ou de supérieurs et/ou des productions clés..." Le portfolio de pratique réflexive (4ème type) "Quand des portfolios sont employés dans le but de surveiller le développement personnel, il est important de savoir comment il s’évalue et s'analyse. Par conséquent, il est crucial que les portfolios utilisés de cette façon contiennent des réflexions écrites. Ces réflexions sont habituellement organisées autour des compétences que le propriétaire devrait maîtriser. Des propriétaires de Portfolios sont invités à réfléchir dans leur portfolio sur la façon dont leurs accomplissements sont reliés aux objectifs fixés, par exemple des forces - faiblesses - des opportunités – menaces."
  • Quelles sont les caractéristiques du portfolio d’un point de vue de la pédagogie ? - Une actualisation permanente avec la possibilité de consigner l’historique du processus d’apprentissage. - Une ouverture sur le monde avec un accès de partout facilitant des interventions tierces (aides d’enseignants, superviseurs ou de pairs et soutien éventuel des parents) . - Une structure composite qui oblige l’apprenant à définir et créer ses propres repères et à structurer  son espace de travail.- Un support éditorial qui démultiplie les possibilités d’expression, l’occasion de faire jouer des connexions multiples propres à générer une démarche heuristique.
  • Dans presque tous les cas revient le leitmotiv du traçage avec possibilité d’une itération analytique et réflexive auquel s’adjoint le potentiel d’actualisation du numérique :
  • Ce document : Le portfolio de développement professionnel continu, proposé par Richard Desjardins, professeur en formation à l'enseignement de l'université de Moncton, présente la trame détaillée du contenu d'un portfolio professionnel. Il s'inscrit dans une double perspective, d'une part le projet de l'université de Moncton d' implanter le portfolio afin de permettre aux étudiants de réaliser la synthèse de leur formation et d'autre part la politique du ministère de l'éducation concernant l’évaluation du personnel enseignant, pour laquelle il est demandé aux enseignants de se présenter à cette évaluation avec leur portfolio.
peir ric

E-reputation : Interview de Yann Leroux, psychanalyste | Le blog d'Antoine Dupin - 1 views

  • Il n’y a qu’un seul Moi, mais les mondes numériques nous donnent des espaces où ce Moi peut être représenté.
  • la première est que nous avons besoin de nous sentir unifié, et que la multiplicité des adresses, des noms, des mots de passe a tendance à nous faire vivre un éparpillement angoissant.
  • La seconde, c’est que nous sommes en lien avec les autres – c’est la raison d’être du réseau – et qu’il est plus facile d’être reconnu si l’on garde la même identité.
  • ...7 more annotations...
  • nous avons deux vies psychiques : une vie consciente et une vie inconsciente. Nos identités en ligne reflétent les conflits entre ces deux modes de fonctionnement.
  • Il se semble que ce qui rend compte de cette déshinbition, c’est bien plutôt que le visage de l’autre ne nous est pas directement accessible. Dans la nuit du cyberespace, il est difficile de se représenter ce que l’autre éprouve, d’où la tendance à avoir des mouvements très appuyés : l’agressivité, l’emprise, mais aussi l’érotisation ou le narcissisme peuvent atteindre des himamlaya.
  • C’est ce mécanisme qui explique que les adolescents peuvent abandonner si facilement un blogue qui avait été fortement investi : c’est comme une vieille peau dont on a plus besoin
  • N’est ce pas cela que nous vivons : la lune de miel avec les matières numériques, le plaisir d’être avec tant d’autres, la possibilité de trouver les ressources dont nous avons besoin ? Et puis, la belle mécanique se gate. La profusion devient persécutrice : trop d’infos, trop de mails, trop de fenêtres ouvertes, trop de choses a faire… On retrouve l’éparpillement dont il était question tout à l’heure. La tunique est trouée, et nos pensées ne sont plus contenues. On peut alors nous voir face à nos écrans à procrastiner. Ce qui était une ressource de pensée, de travail psychique, est devenu son plus sûr poison
  • Il est tout a fait possible de s’appuyer sur les profils de quelqu’un pour sa vie psychique. Mais cela doit être fait en sa présence. Le psychanalyste travaille sur des représentation, sur la réalité psychique pas sur la réalité externe. Aller voir le profil d’un patient ne nous servirait à rien et nous empêcherait même de travailler. Essayer de comprendre avec lui comment il a construit ses identités en ligne, et comment il les utilise est la meilleure voie.
  • Sur Twitter, nous avons peu d’outils de régulation sociale. Nous sommes comme le roi du Petit Prince, nous régnons sur nos planètes, et puis c’est tout. Pourtant, c’est ce coté minimaliste qui fait le succès de Twitter. Je suis d’accord avec l’idée d’insécurité qu’amène Daniel Lewis et je la compléterais en disant que ce qui insécurise c’est le grand nombre. Certains y font face en constituant des petits réseaux et en connaissant chaque personne de leur réseau. D’autre y font face en se lançant dans le flux et en constituant d’énormes réseaux. Ce sont des façons de faire que l’on retrouve partout, des jeux vidéo aux réseaux sociaux : d’un coté les übertactics, et de l’autre les zerg tactics.
  • Ce droit à l’oubli concerne l’autre : l’autre n’a pas à avoir à l’esprit l’historique de tout ce que nous avons fait et dit sur le net. Mieux : lorsque je vais sur à la bibliothèque, le fonctionnaire a juste besoin de savoir si j’habite la commune : ma date de naissance, mon lieu de naissance, et ma taille ne sont pas des informations pertinentes.
  •  
    nous avons deux vies psychiques : une vie consciente et une vie inconsciente. Nos identités en ligne reflétent les conflits entre ces deux modes de fonctionnement.
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