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peir ric

Dossier société numérique et citoyenneté - 1 views

  • En 2009, ils ne sont plus que 45 % à consulter des blogs et 32 % à en animer (contre 72 % et 37 % en 2007).
  • les adolescents cherchent essentiellement à avoir des contacts avec des gens qu'ils connaissent et qui ont leur âge.
  • Dans le même esprit, les informations que les jeunes laissent peuvent se retourner contre eux (utilisation possible des réseaux sociaux par la police, par les employeurs...). 45 % des employeurs déclarent, en effet, faire des recherches Internet après la lecture d'un CV.
  • ...23 more annotations...
  • Par exemple, peu d'utilisateurs de Facebook savent que lorsqu'ils créent un album photo sur leur profil, par défaut il est ouvert au public, et n'est donc pas limité aux seuls « amis » consentis.
  •  Le vrai risque politique actuel, ce sont les fichiers mis en place par l'État et les administrations, leur interconnexion, les types de données - notamment biométriques - qui y sont intégrés, le refus du droit à l'oubli, l'inscription de données concernant les jeunes, à des âges de plus en plus précoces, et surtout l'usage qui en est fait à des fins prédictives des comportements.
  • avec la  généralisation des réseaux sociaux, les gens renoncent à protéger leur vie et leurs opinions privées et un glissement s'opère vers une moindre sensibilité au fichage en général.
  • Il faut que les institutions soient transparentes et les individus opaques !
  • Les pratiques numériques ont mis en évidence plusieurs lignes d'évolution.
  • Celle qui vient en priorité est la mutation du rapport à l'espace. Virtuellement, nous pouvons être, à tout moment, positionnés à un endroit du globe.
    • peir ric
       
      ubiquité
  • Vient ensuite une deuxième ligne de mutation : la mutation des rapports au temps. Internet et les outils nomades permettent de s'émanciper des contraintes d'organisation du temps collectif (programmation audiovisuelle, radiophonique, des institutions culturelles...).
  • Le rapport au temps est désormais largement individualisé, ce qui corrélativement transforme la notion de public ou de « collectif ».
  • Le collectif existe toujours, bien sûr, mais il n'est plus fondé sur le fait d'être au même moment, dans le même lieu en train de faire la même chose, mais de faire à des moments différents, dans des lieux différents, une chose semblable.
  • La troisième ligne d'évolution est celle du rapport aux objets culturels et à la définition de ce qu'est un contenu culturel.
  • Quand sur le support numérique il est possible de produire, de diffuser en s'émancipant complètement des anciennes instances de labellisation et de légitimation que peuvent être l'École, les institutions culturelles, les majors de disque..., alors le périmètre de définition d'un objet culturel devient poreux.
  • Cela correspond également à un basculement d'une logique du savoir - indexé sur le diplôme et pérenne - à une logique de compétence - qui a la durée du projet.
  • La lecture, par exemple, a été l'étalon de mesure de l'accès à la culture, la porte d'entrée à la citoyenneté. Les caractéristiques intrinsèques de cette pratique - recueillie, solitaire et linéaire - sont opposées à celles de la plupart des pratiques numériques qui, elles, sont collectives, non linéaires et cumulatives.
  • Les jeunes d'aujourd'hui vont plutôt bien, ils entretiennent de bons rapports avec leurs parents, des valeurs « classiques » (dans une récente enquête réalisée par le MCC et portant sur les 11-17 ans, il apparaît que ce qu'ils désirent le plus, c'est occuper un métier intéressant, être heureux en amour, avoir des enfants et des amis !)... Ils ne semblent pas plus en danger qu'hier.
  • Or aujourd'hui, lorsque les élèves doivent faire un exposé à plusieurs, ils n'ont pas de lieu dans l'établissement pour travailler ensemble.
  • Il me semble que ce qu'on attend de l'école pour ces apprentissages, ce n'est pas forcément d'aller chercher ailleurs des quantités de documents, mais plutôt d'acquérir une méthode de recherche pour savoir puiser intelligemment dans l'internet.
  • L'école n'a pas à être transparente : les enfants vivent dans la classe, et nous, parents, nous n'avons pas à savoir exactement ce qui s'y passe, c'est important que ce soit leur lieu.
  • on nous donne la visioconférence comme solution magique et on oublie que la présence d'un adulte est indispensable.
  • Le B2i n'aborde pas du tout les usages du web.2.0 qui modifient de façon importante l'usage du Net en permettant à chacun de contribuer au contenu partagé par les internautes ; or, ces nouveaux usages créent de nouveaux risques. On parle peut-être ici ou là des problèmes liés aux photos de la personne photographiée mais globalement l'impact de ces nouveaux usages sur la vie privée est minoré par les adolescents mais peut-être par les adultes aussi.
  • en effet, le Web n'est pas synonyme de jeu, il y a au contraire de nombreux usages du Web qui sont possibles et notamment des usages culturels : on peut y lire la presse et des livres...
  • oui, les parents y sont sensibles et certains établissements scolaires ont recours à des associations qui proposent d'intervenir pour sensibiliser les élèves aux dangers d'internet et parfois aussi les parents.
  • L'argument de la pédophilie est une arme absolue pour un gouvernement par la peur.
  • La société de surveillance est l'aboutissement de quatre mouvements convergents, à savoir : les progrès de la numérisation ; la paranoïa déclenchée par le 11 septembre 2001 qui a inversé la présomption d'innocence en présomption de culpabilité ; la dictature du « risque zéro » ; et enfin la dictature du secteur marchand.
Julien PIERRE

Reputation Parent - Yahoo! Design Pattern Library - 0 views

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    PATTERN>Modélisation des dynamiques sociales selon Yahoo!
peir ric

Adolescents, se raconter sur Internet - francetv éducation - 0 views

  • Le secret est propre à la culture française et c’est peut-être une des raisons pour lesquelles on considère le blog comme un espace intime surexposé.
  • exister dans le regard de l’autre
  • comme un désir d’exister autrement et d’exister aussi, avec la confirmation des autres, à travers les commentaires et les clics, que cette zone obscure, c’est bien moi.
  • ...8 more annotations...
  • comment faire pour se dégager, non pas d’un surmoi rassurant, mais d’un idéal du moi profondément tyrannisant et très sadisant.
  • On a le blog rassurant que l’on donnera à ses parents
  • dans un autre (dont l’adolescent ne donnera pas forcément l’adresse à ses amis), l’adolescent exprimera son mal-être
  • dans un autre encore, il se dévoilera en tant qu’être en devenir
  • Nous nous trouvons ainsi conviés à une sorte de de bal masqué de mots et d’images
  • C’est important car la mise à distance est en train d’être bouleversée.
  • ne mise à distance qui se fait avec des images : penser en images équivaudrait à aimer, à se venger et à détester en images.
  • s’il y a un travail de limites à poser et de réflexion à mener, en dehors de la question des lois, c’est avant tout sur celle de la modération qu’il faut s’engager.
Florence Jacolin

Présence numérique. Louise Merzeau. - 5 views

Discours marketing : se gérer comme une marque. Sujet = temps qui se sédimente, expérience, réseaux que l’on construit, relation, doutes, hésitations...

IdentitéNum

started by Florence Jacolin on 25 Nov 13 no follow-up yet
peir ric

Vie privée : le point de vue des "petits cons" « InternetActu.net - 1 views

  • Depuis qu’ils communiquent, ils sont habitués à être confrontés à ce que danah boyd qualifie d’”audiences invisibles“, à savoir tous ceux qui, sans être pour autant leurs “amis” à qui sont destinés, a priori, ce qu’ils mettent en ligne, n’en peuvent pas moins en devenir les lecteurs, critiques ou laudateurs… et donc aussi les “juger“, plutôt que seulement les lire ou les regarder.
  • En ce sens, les adolescents sont confrontés aux mêmes types de problèmes et précautions que les hommes politiques et les “people” : ils sont, eux aussi, devenus -au sens littéral- des personnalités publiques
    • peir ric
       
      Effectivement et cela concerne à mon sens toutes les personnes qui publient sur le web : nous devenons des medias au même titre que les pipole et les politiques
  • A ce titre, ils ont aussi adopté les mêmes réflexes que les célébrités, et savent donc qu’il vaut mieux tenter de profiter de l’attention de ceux qui s’intéressent à vous, mais aussi devancer l’appel en contrôlant votre communication plutôt que de voir quelqu’un d’autre le faire à votre place, et donc risquer d’en faire les frais.
  • ...3 more annotations...
  • Au-delà de cette diabolisation qui ne fait qu’entraver ou retarder le fait d’entrer de plain-pied dans la société de l’information, danah boyd souligne que cette peur de l’espace public qu’est le Net, et ce désir de contrôler la vie des adolescents, empêchent les parents de donner à leurs enfants les outils susceptibles de les aider à aborder leur transition vers le monde des adultes, et peut s’avérer contre-productif : “les restrictions et mesures de contrôle maximum infantilisent les adolescents, les rendant plus dépendants, voire haineux, des adultes et de leur monde“.
  • la maltraitance des enfants et la violation de la vie privée avaient ceci de similaires qu’elles ne peuvent pas être réglées par un contrôle accru des flux d’information
  • Pour elle, apprendre à gérer ses données et à “orienter” son identité en ligne sont des compétences essentielles que les enfants doivent apprendre dès qu’ils abordent l’internet : “nous devons tous connaître nos responsabilités et nos droits dans les espaces en ligne“. Et pour cela, mieux vaut être créatif plutôt que menaçant, proposer aux enfants des jeux et usages tirant les technologies (et leurs usages) vers le haut, plutôt que de les menacer, leur faire peur, ou chercher à les contrôler
peir ric

Processus identitaire et ordre de l'interaction sur les rÉseaux socionumÉriqu... - 4 views

    • peir ric
       
      A mettre en lien bien sur avec l'apprentissage social ou faire c'est apprendre et aussi en lien avec cette affirmation, apprendre, c'est développer son identité.
    • peir ric
       
      Cela me rappelle l'idée que j'ai des blasons que nous affichons et qui fonctionnent un peu comme les blasons des arbres de connaissance de authier et levy
  • Erving Goffman
  • ...59 more annotations...
  • L’analyse des "profils" des utilisateurs offre en effet un matériau de choix pour étudier la mise en scène de soi et les processus identitaires des participants.
  • de la mise en visibilité de soi
  • de l’affichage des goûts
  • de l’ostentation de son capital social
  • de l’inclusion sociale
  • ou de l’expression et l’entretien d’une culture commune
  • Dans cet article, nous analysons comment les différentes applications disponibles sur les Rsn peuvent être envisagées comme des supports (Caradec, Martuccelli, 2004 ; Martuccelli, 2002) à l’invention de soi (Kaufmann, 2004) des adolescents et jeunes adultes.
  • toute interaction est régie par un ensemble de normes constituant ce qu’il a nommé l’ordre de l’interaction
  • c’est par nos actions que nous construisons notre être.
  • Le self (soi) y est théorisé comme le résultat d’une négociation entre les participants où l’individu ne dispose que d’une autonomie relative. Il incarne un ensemble de rôles dans la limite de ce qui est compatible avec le respect des règles et des formes ritualisées. Le jeu est donc circonscrit par les règles et les ressources cérémonielles qui, dans le même temps, rendent ce jeu possible.
  • L’individu anticipe aussi sur les situations. Il soignera donc sa face selon les enjeux qu’il perçoit des situations dans lesquelles il va se trouver.
  • Chaque interaction provoque ainsi une figuration, entendue par Goffman comme le jeu mutuel de ménagement de la face de chaque interactant, chacun ayant tout intérêt à faire en sorte que l’interaction réussisse.
  • Cette conception de l’interaction sociale accorde une large place au contexte, puisque l’individu pourra se comporter différemment selon les audiences auxquelles il est confronté
  • Martuccelli
  • Elle rappelle que le processus identitaire ne fonctionne pas ex nihilo, il a besoin d’être tenu par de nombreux supports symboliques et physiques.
  • Ces supports se révèlent particulièrement essentiels à l’invention de soi, envisagée par Kaufmann (2004) comme le travail réflexif de chacun au quotidien pour se définir et qui aboutit à ce que l'identité puisse être considérée comme "le processus par lequel tous les supports de la socialisation sont travaillés et dynamisés, y compris les plus résistants, chevillés au biologique "
  • Cette prise en compte conjointe des objets et des activités que les individus développent, coïncide avec le cadre épistémologique proposé par plusieurs auteurs
  • Il s’agit en toute occasion de comprendre comment les individus "font avec " (Certeau, 1980) des objets, discours, dispositifs en redonnant toutes leur place aux activités ordinaires du quotidien, souvent ignorées des théories explicatives du social alors qu’elles constituent la base la plus fondamentale de la réalité perçue par les individus
    • peir ric
       
      Là, on est tout à fait dans la notion de traces à mettre en paralèlle avec la notion de bricolage
  • La reconnaissance du profil comme une face que l’individu va construire et négocier avec autrui permet de soulever plusieurs points importants.
  • Un premier constat s’impose : s’il n’existe pas de profils exclusivement constitués de ce que Goffman nomme des porte-identités, des éléments hérités, stables,
  • Il convient cependant de bien identifier cette démarche non pas comme une marque d’autonomie de l’individu mais plutôt comme une manière de "faire avec" des éléments fournis, où la créativité consiste dans l’agencement différent par l’individu de ces éléments.
  • François de Singly
  • notre identité peut être vue comme un patchwork personnel réalisé avec des matériaux sociaux
  • Le processus identitaire oscille effectivement entre la nécessaire inscription dans un collectif et la volonté d’individuation de l’individu au sein de ces collectifs.
  • La thèse de Goffman selon laquelle le principe du cérémoniel autour des faces pouvait être retenu comme un phénomène anthropologique dont les traits structurants se retrouveraient dans toutes les situations se trouve ici renforcée.
  • Cependant, bien que ces principes demeurent, les dispositifs offrent aussi des potentialités originales en matière de présentation de soi, de protection de sa face ou de soustraction, temporaire et partielle, aux règles de l’interaction.
  • Les normes de ménagement de la sacralité de la face se retrouvent sur les Rsn. Un accord tacite se fait sur les sujets à ne pas aborder et sur la modération des propos. Celui-ci est extrêmement encouragé sur Facebook, dont la fonction "j’aime " illustre bien l’orientation positive des échanges.
  • On voit alors la norme sociale prendre le relais du dispositif technique puisque les participants trop vindicatifs sont dépréciés, voire exclus, par les autres intervenants.
  • À ce titre l’affichage d’une distance au rôle et la modalisation des situations où les taquineries sont clairement identifiées comme sans conséquence (notamment par l’emploi systématique des lol, mdr, ptdr et des smileys), constituent des ressources fortement mobilisées.
  • en s’essayant en ligne, ils peuvent assimiler les grandes lignes du cadre social adéquat sans avoir à gérer les difficultés liées à leur physique et en disposant de davantage de temps pour construire leurs réparties que lorsqu’ils sont en face de la personne.
  • a même évoqué à propos de Facebook la multiplication des liens faibles comme un moyen de connaître les centres d’intérêt des individus pour gagner du temps dans leurs relations quotidiennes.
  • Il s’agit donc bien d’une négociation de la mise en scène de soi.
  • On voit ici la convergence entre la norme sociale et le dispositif technique dans la création d’un espace sécurisé où développer des interactions (3).
  • On perçoit chez les enquêtés une compréhension des possibilités d’invention que recèlent ces profils mais aussi une acceptation que cette créativité demeure représentative de la personne.
  • On peut donc en conclure que nous sommes toujours dans des modalisations (Goffman, 1991) où les parts les plus affabulatrices de nos mises en scène sont tolérées.
  • Cet accord ne demeure cependant que dans la mesure où ces comportements soulignent un trait de caractère reconnu hors-ligne.
  • es Rsn restant des lieux de socialisation circonscrits à un environnement relativement proche, les utilisateurs demeurent alors contraints dans leur tentative de fabrication par le fait que leur audience les connaît plus ou moins directement.
  • Les individus font avec des porte-identités et utilisent des éléments (imaginaires comme concrets) de leur environnement pour développer leur invention de soi sans établir de rupture entre ces deux contextes.
  • Les enquêtés affirment d’ailleurs régulièrement que leur profil représente une version améliorée de soi, dont tous les traits ne se vérifient pas nécessairement hors ligne, mais qui témoignent néanmoins de leurs aspirations. Reconnaissant ce fonctionnement dans leur profil, ils le reconnaissent d’autant plus facilement aux autres.
  • Le jeu des tags pousse les autres à nous classer dans un caractère ou une pratique (pas toujours réelle, elle peut être une référence revendiquée par la personne sans qu’elle ait pour autant abouti à une pratique effective) et ramène ainsi l’idée que la face "est fonction de l’interprétation que les autres en feront, de l’interprétation que la personne fera de cette interprétation, et ainsi de suite, potentiellement au énième degré "
  • Les Rsn constituent enfin l’occasion d’observer comment les individus gèrent leurs changements de rôles.
  • Goffman souligne effectivement que ceux-ci ne posent pas de problème dans la mesure où nous agissons différemment dans des contextes différents.
  • Mais les Rsn peuvent potentiellement réunir sur une même scène les personnes avec qui l’on entre en interaction dans ces différents contextes
  • La multiplication de ces comptes constitue aussi un moyen de leurrer les observateurs non désirés comme les parents ou les enseignants, en leur fournissant un profil officiel facile à trouver et en utilisant des pseudos seulement connus des amis.
  • Les enquêtés ne pensent pas à fermer leur profil ou à exclure leurs amis inopportuns. Les règles de l’interaction rendent effectivement difficile de retirer explicitement son amitié à quelqu’un et il est moins facilement accepté que l’on prenne un "nouveau départ " passé un certain âge.
  • Le concept de distance au rôle déjà évoqué dans la manière de ménager les faces soulève aussi la question de l’acceptabilité d’une exposition des activités quotidiennes.
  • Chaque activité ordinaire d’un individu sur son profil va donner lieu à des interactions auxquelles l’auteur de l’activité choisira de participer ou pas.
  • Il ressort de l’analyse des profils que cette différence peut servir à les évaluer sur un axe allant du plus "narcissique " au plus tourné vers les autres, que nous qualifierons de "négocié " en référence aux explications de Goffman sur l’aspect interactif de la construction de la face.
  • l’individu modifiera son activité selon les retours des autres et ne parviendra jamais à imposer une image de lui que les autres ne partageraient pas.
  • De la même manière, parler de présentation de soi narcissique ne doit pas non plus faire oublier que l’ordre de l’interaction impose non seulement de construire sa face, mais aussi une image de la situation et du groupe qui y est impliqué.
  • L’individu se définit par ses appartenances.
  • L’évaluation de la tendance vers le narcissisme ou vers la négociation se fonde sur le cumul de l’orientation narcissique/négociée de chaque activité menée par l’individu.
  • C’est le cumul des manières de pratiquer chaque activité, pondéré par l’intensité de chaque pratique, qui permettra en définitive de classer le profil.
  • Ce premier axe structurant des profils retrouvés sur les Rsn peut être complété par un autre évaluant ces derniers selon le degré d’intimité qu’ils préservent.
  • Figure 4 : Cartographie des modes de présentation des profils sur les Rsn
  • On retrouve notre proposition selon laquelle le profil doit être envisagé comme une narration construisant notre identité.
  • L’analyse des processus identitaires des jeunes sur les Rsn met en évidence la dynamique individuelle, collective et sociotechnique de la mise en scène de soi sur les profils.
  • Ce travail identitaire est réalisé par les acteurs eux-mêmes, à l’aide d’outils spécifiques et avec leurs "amis".
  •  
    Les travaux ayant abordé l'engouement pour les réseaux socionumériques soulignent régulièrement à quel point ils constituent des scènes favorisant l'expression identitaire. Cet article propose d'analyser comment la mise en scène de soi qu'y effectuent les jeunes utilisateurs se fonde sur et remodèle en partie le cadre de l'ordre de l'interaction hors ligne. Il met en lumière les différents supports sociotechniques sur lesquels s'appuient les utilisateurs pour composer leur face. Il conclut en proposant une manière d'évaluer les profils selon deux axes concernant le degré de négociation de la face qui y est visible et le degré de visibilité de celui-ci.
Julien PIERRE

Austin, Babel Web: Réseaux sociaux: public, privé, ou entre les deux ? - 0 views

  • C'est le cas des adolescents qui craignent avant tout que leurs parents suivent de trop près leur vie sur le Net et ne se soucient guère des entreprises, de l'Etat ou de "mauvaises rencontres" issues de sphères lointaines et inconnues,
  • Judith Donath, du MIT, a replacé le débat en le situant au croisement de deux évolutions. La première est le passage du village ou de communautés dans lesquelles il n'existait quasiment aucun espace privé, à une vie urbaine où chacun peut réinventer sa vie et la construire avec des profils différents. La deuxième évolution est le fait que, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, tout est ou peut être enregistré, ce qui rend très difficile le maintien de l'étanchéité entre les différentes faces de son existence.
  • la diversité des comportements, des goûts et des style de vie tels qu'ils apparaissent grâce au Web relationnel est si large quelle conduira nos sociétés à un niveau de tolérance et d'ouverture très élevé.
  • ...5 more annotations...
  • Par extension, il faut pouvoir respecter ces différences de contexte quand on a accès à des contenus diffusés sur Internet.
  • se demandant si on retrouvait la même inégalité dans la micro-célébrité qui existe sur le Web où des millions de personnes acquièrent une notoriété grâce à leur blog ou leurs activités sur Facebook ou Twitter.
  • La "micro-célébrité"
  • éthique du comportement
  • se mettre en lumière est aussi se mettre en péril !
peir ric

Portfolio numérique - Éducnet - 1 views

  • "Tout portefeuille de compétrence se construit sur la base d'une reconnaissance et d'une reconstruction d'expériences, que celles-ci soient de nature personnelle sociale ou professionnelle. Toutefois, dans le cadre de la réalisation du portefeuille ce n'est pas tant la reconstitution des faits et activités exercées qui est intéressante, mais l'ensemble des activités cognitives de mise en rapport avec soi de ces faits et activités."
  • A la fois un processus, un produit et une méthodologie
  • Le portfolio] utilise une rhétorique particulière spécifique à chaque situation et chaque public (éducation, formation professionnelle). C’est à la fois un processus et un produit, une méthodologie qui permet d’examiner et d’utiliser des matériaux en vue de la conduite d’un projet. Il comporte ces caractéristiques : - transparence et lisibilité - expression de l’identité - mobilité facilitée - utilisation d’outils existants - ouverture - perspective individuelle - présentation du vécu pour se projeter dans l’avenir.
  • ...12 more annotations...
  • Si le produit fini ne montre pas forcément la démarche, il repose sur un contenu, un objectif et une motivation. Et son appropriation par l'apprenant.
  • Le portfolio numérique tend vers une évaluation critique d’un parcours à travers le processus d’apprentissage de la construction de sens partagé. C’est un outil d’apprentissage et un instrument d’évaluation. Pour soi et pour les autres.
  • Il s’agit en fait de raconter une histoire valorisante pour soi et positive : ce que je peux faire- dans un environnement engageant et motivant alliant non seulement l'écriture mais aussi le multimédia.
  • Trois caractéristiques générales semblent définir les compétences.
  • - Elles doivent porter sur un contenu précis (on est compétent pour bâtir des murs ou rédiger un livre).
  • - Elles sont relatives à une situation donnée (on construit les murs d'une maison, on rédige un roman policier).
  • - Elles résultent d'une interaction dynamique entre plusieurs types de savoirs (connaissances et savoir-faire, fonctionnements cognitifs et capacités conatives, c'est-à-dire s'évaluer, juger sa capacité à faire le travail.
  • On distingue entre les compétences spécifiques et les compétences clés, transférables dans de nombreuses situations. La notion de compétences regroupe trois autres notions essentielles dans toute action et dans tout apprentissage : les savoirs, les savoir-faire et les savoir-être. On admet qu'en éducation et formation les savoirs sont une part notable des compétences alors qu'en entreprise, la question des savoir-faire se place au centre de la notion. "
  • Le portfolio de développement (correspondant au portfolio d'apprentissage) "Un portfolio peut également être conçu comme un instrument destiné à garder une trace et démonter les le développement personnel. Dans ce cas, il est désigné sous le nom d'un portfolio de développement.." Le portfolio de présentation "De tels portfolios habituellement désignés sous le nom des portfolios de présentation et ressemblent à ceux compilés par des artistes et des architectes. Le propriétaire du portfolio emploie parfois des légendes pour indiquer la provenance des articles et des raisons de leur présence dans le portfolio..." Le portfolio d’évaluation "Les évaluations dans lesquelles des portfolios sont employés diffèrent d'autres évaluations parce que les candidats ne sont pas examinés mais sont invités à prouver leur compétence. Pour être valides, ils doivent inclure l'information telle des évaluations d’employeurs ou de supérieurs et/ou des productions clés..." Le portfolio de pratique réflexive (4ème type) "Quand des portfolios sont employés dans le but de surveiller le développement personnel, il est important de savoir comment il s’évalue et s'analyse. Par conséquent, il est crucial que les portfolios utilisés de cette façon contiennent des réflexions écrites. Ces réflexions sont habituellement organisées autour des compétences que le propriétaire devrait maîtriser. Des propriétaires de Portfolios sont invités à réfléchir dans leur portfolio sur la façon dont leurs accomplissements sont reliés aux objectifs fixés, par exemple des forces - faiblesses - des opportunités – menaces."
  • Quelles sont les caractéristiques du portfolio d’un point de vue de la pédagogie ? - Une actualisation permanente avec la possibilité de consigner l’historique du processus d’apprentissage. - Une ouverture sur le monde avec un accès de partout facilitant des interventions tierces (aides d’enseignants, superviseurs ou de pairs et soutien éventuel des parents) . - Une structure composite qui oblige l’apprenant à définir et créer ses propres repères et à structurer  son espace de travail.- Un support éditorial qui démultiplie les possibilités d’expression, l’occasion de faire jouer des connexions multiples propres à générer une démarche heuristique.
  • Dans presque tous les cas revient le leitmotiv du traçage avec possibilité d’une itération analytique et réflexive auquel s’adjoint le potentiel d’actualisation du numérique :
  • Ce document : Le portfolio de développement professionnel continu, proposé par Richard Desjardins, professeur en formation à l'enseignement de l'université de Moncton, présente la trame détaillée du contenu d'un portfolio professionnel. Il s'inscrit dans une double perspective, d'une part le projet de l'université de Moncton d' implanter le portfolio afin de permettre aux étudiants de réaliser la synthèse de leur formation et d'autre part la politique du ministère de l'éducation concernant l’évaluation du personnel enseignant, pour laquelle il est demandé aux enseignants de se présenter à cette évaluation avec leur portfolio.
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