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Fanny Georges, maître de conférence en sciences de la communication et de l'information, pose la question du devenir de l'identité numérique d'un individu décédé : l'identité post-mortem. Elle distingue 3 catégories de "mmémoriaux numériques" : les "cyber-cimetières", des espaces numériques créent par le défunt de son vivant, puis entretenus par des proches et enfin des sites "crées par soi, pour soi". (2 juillet 2013).

Comment gérer votre identité numérique après votre mort ? Infographie par whoishostingthis.com. (Blog du modérateur - 2 janvier 2014).

L'expérience de la mort sur le web révèle un paradoxe évident, celui de sites ou de profils abandonnés par leurs 'propriétaires', des pages qui deviennent alors des cadavres numériques, leur définitive inactivité équivalant à la mort. Il s'agit cependant d'une mort qui ne correspond pas à une disparition. Au contraire, nous sommes devant une mort temporaire, qui continue à être visible même si tout processus d'écriture, l'écriture polymorphe au fondement de notre existence numérique, s'est arrêté. (Peppe Cavallari - Sens public - janvier 2013).