En dépit de sa fascination pour les Cinéactualités, Pierre Philippe ne passe pas sous silence leur côté obscur : propagande, pseudo direct (telle la capture de Bonnot, dont on ne sait si les images sont authentiques ou tournées a posteriori), mise en scène (l’assassinat de Louis Leplée), analysant en creux l’évolution de leur grammaire, ainsi que leur tendance «au formatage, au raccourcissement, jusqu’à devenir de digestes flashs annonciateurs de nos informations d’aujourd’hui».