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ASSÉ » Documents » Femmes et féminismes - 1 views

  • Le féminisme égalitaire, ou libéral, ou réformiste est en quelque sorte le premier type de féminisme de l’histoire. Les premiers mouvements organisés tels que les suffragettes, et les groupes de pression pour les réformes légales (droit au travail libre, droit au salaire, droit d’être une personne civile à part entière, etc.) faisaient partie de cette catégorie.
  • Le féminisme égalitaire, ou libéral, ou réformiste est en quelque sorte le premier type de féminisme de l’histoire. Les premiers mouvements organisés tels que les suffragettes, et les groupes de pression pour les réformes légales (droit au travail libre, droit au salaire, droit d’être une personne civile à part entière, etc.) faisaient partie de cette catégorie.
  • Selon le féminisme égalitaire, la principale source de conflit entre les sexes est socioculturelle et viendrait des rôles socialement imposés par la division sexuelle du travail. C’est pourquoi ce courant revendique l’égalité de droit et de fait pour les femmes c’est-à-dire un accès égal à l’éducation, aux sphères du pouvoir économique et politique, à l’emploi, à toutes les ressources sociales, économiques et politiques, au contrôle du corps et de la reproduction, etc. Bref, les féministes égalitaires dénoncent l’iniquité salariale, les ghettos d’emplois féminins (infirmières, enseignantes, éducatrices, etc.) et favorisent les mesures de discrimination positive. Enfin, ce qu’elles préconisent d’abord et avant tout comme outil de changement social c’est l’éducation et la socialisation des jeunes filles.
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  • Il est important de noter que le reférent du féminisme égalitaire, c’est-à-dire le modèle qui fait "autorité", ce vers quoi il faut tendre, c’est l’homme.
  • La seconde critique qui est souvent portée envers ce mouvement c’est d’avoir créé le mythe de la "super woman". Ce mythe stipule que les femmes ne doivent se priver de rien 
  • Enfin, cette critique est souvent le fait de groupes conservateurs qui cachent difficilement leur souhait de voir les femmes retourner au foyer et nous devons donc nous en méfier.
  • Il faut toutefois reconnaître le principal avantage de ce courant : c’est celui qui a réussi à rejoindre le plus de femmes. Par sa stratégie concertationniste et son refus de briser les liens avec l’ordre établi, ce courant s’est assuré une présence stable et subventionnée au sein de notre société, ce qui a permis la production d’études sur les inégalités, leurs coûts et leurs conséquences.
  • Enfin, le féminisme égalitaire est placé aujourd’hui devant une lutte nouvelle puisque sa pertinence est contestée. Devant les changements énormes qu’a subis la société au cours des 30 dernières années, devant le succès des Thatcher et Rice, plusieurs remettent en question la pertinence du féminisme et de ses grosses machines subventionnées.
  • s’il y a eu progrès, il reste encore du chemin à faire
  • Le féminisme radical se développe à la fin des années 1960 en réaction, d’une part au machisme de la gauche et d’autre part, à l’androcentrisme des sciences, en particulier des sciences humaines et de la psychanalyse.
  • Ce courant du féminisme peut se diviser en trois (3) branches,
  • le patriarcat
  • le corps des femmes est la marque sociale de l’appropriation privée et collective des femmes par les hommes
  • comme il existe des classes sociales, il existe aussi des "classes de sexe". La classe des femmes est la classe opprimée sur la base de son identité sexuelle, à des fins de reproduction biologique et de production économique
  • Les objectifs du mouvement radical sont ambitieux, le premier étant l’abolition du système patriarcal et des rapports d’oppression. Ces féministes veulent aussi une redéfinition des rôles et des modèles sociaux en dehors des contraintes biologiques. Elles arguent en effet que l’infériorisation des femmes ne s’explique pas par des arguments d’ordre biologiques mais bien par des arguments sociaux.
  • Le féminisme radical critique d’ailleurs cette séparation arbitraire entre le domaine public réservé aux hommes - milieu politique, monde du travail, des communications, etc. - et le domaine privé réservé aux femmes - la maison, l’éducation des enfants, les tâches domestiques, etc. C’est pourquoi leur leitmotiv est "le privé est politique" puisque derrière cette séparation se cache l’inégalité d’accès au domaine public et l’oppression gardée secrète de la mère-épouse-ménagère confinée au foyer.
  • Enfin, contrairement au féminisme égalitaire, les radicales refusent de se définir par rapport aux hommes. Si leur référent est "la femme", ce n’est pas tant comme modèle à suivre mais comme sujet d’étude puisqu’elles préconisent la destruction des modèles et des rôles traditionnels définis par le sexe. C’est pourquoi elles vont plutôt analyser la famille, le mariage et la maternité comme étant des lieux d’oppression en tant qu’institutions du système patriarcal.
  • Le féminisme radical matérialiste est né d’un désir d’autonomie par rapport au socialisme et supporte l’idée que le système patriarcal ne soit pas qu’une simple idéologie du système capitaliste mais une entité à part entière. Le patriarcat est donc un système de relations sociales basé sur une hiérarchie entre les sexes, rendue possible par une solidarité entre les hommes qui leur permet d’avoir une autorité sur les femmes qui vivent une oppression individuelle et collective.
  • l’appropriation du temps des femmes
  • Suite à l’étude de ces rapports d’appropriation, les féministes radicales matérialistes concluent que les séquelles de cette appropriation individuelle des femmes sont la perte d’individualité et d’autonomie bref, l’aliénation. Les femmes ne sont cependant pas appropriées qu’individuellement mais aussi en tant que classe et ce, de plusieurs façons.
  • Le féminisme de la spécificité a choisi de mettre davantage l’accent sur les conditions concrètes de la vie des femmes, sur le vécu, la réalité. À ce titre, les théoriciennes et militantes de ce courant s’intéressent aux rapports au corps, à l’amour et à la maternité-institution.
  • création de nouvelles pratiques
  • Le courant féministe radical lesbien considère l’hétérosexualité comme étant la source par excellence de la domination des hommes sur les femmes en conséquence de quoi le lesbianisme est présenté comme un choix politique.
  • Le courant de la fémelléité est né essentiellement dans une phase pessimiste et négative du féminisme. Il s’est d’abord constitué en réaction face à l’immobilisme généralisé de la société et des structures machistes en particulier. Il est aussi issu de l’attraction des valeurs normatives que sont les discours sur l’amour, l’hétérosexualité, l’amour maternel et d’un sentiment de culpabilité de la part des femmes. Enfin, ce courant fait son apparition au début des années 1980, alors même où les projets de société plus collectiviste étaient mis de côté au profit d’un individualisme tenace.
  • courant théorique axé sur "l’espace féminin", sur l’existence d’un territoire, d’un savoir, d’une éthique et d’un pouvoir féminin.
  • reconnaissance de cette différence
  • Leurs revendications vont donc tourner autour de thèmes tels que la réappropriation de la maternité, de la sexualité et de la jouissance en dehors des contraintes du phallocentrisme et des valeurs marchandes, la libération de l’imaginaire féminin.
  • Ce courant un peu étrange a à la fois des prétentions socialisantes - l’ordre social est imposé par les hommes et non par la nature - et essentialistes - la maternité est le lieu et l’espace distinctif des femmes.
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Amazon.com: Full Frontal Feminism: A Young Woman's Guide to Why Feminism Matters: Books... - 0 views

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    Amazon.com: Full Frontal Feminism: A Young Woman's Guide to Why Feminism Matters: Books: Jessica Valenti by Jessica Valenti
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Thinking Girl - 0 views

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    chronicles of a feminist philosopher
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'Boy Crisis' in Education Is Nothing But Hype - 0 views

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media girl (mediagirl.org) | empowered - 0 views

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Ms. Magazine | Unreal World: Why women on "reality TV" have to be hot, desperate and dumb - 0 views

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Feminism: Is Feminism Doomed? - 0 views

  • Well said. However, let's accept the fact that we are guilty of some of these crimes right here on this site. I include myself in this. We look over the pores of celebrity women. We either celebrate them or comment negatively and, although few of us say anything truly hateful, we do objectify them. This is an important post and I'm not trying to cause a ruckus, but I do think we give a mixed message sometimes as commenters and editors. While we will defend the starlet who'd been told she's gained weight, we still post her photo and comment on her physique (even if it is a positive comment) as if that's all she's worth -- as if she were a piece of meat. We can be outraged by something said by Alan Sugar and about rape statistics but what are we really doing to teach the next generation of women that they are worth more than their bodies and that their bodies belong, truly belong, only to them. How do we teach them that they have to be the object of the gaze in order to matter and even then find them themselves so dangerously misunderstood when we are so preoccupied with those particular images ourselves. I don't raise this issue to piss anyone off but to state something that I find troublesome. This is not the type of world for women my mother fought for and I don't think anything she fought for was in any way misguided.
  • Now, onto the subject matter at hand: Men in our culture need to grow the fuck up. The only way I can even begin to explain something like this is just straight-up immaturity. I don't believe that most men are maliciously anti-women, but I would say that, in my experience talking to other dudes, there's a common feeling that it's ok to debase and degrade women because, whatevs, we're just kidding so chill out. "If they can't take a joke, fuck 'em." And so many have actually convinced themselves that it's just a joke that they don't realize that, no, there is a really serious problem. Yet they don't want to address it, because other men will make fun of them for it. So that's what I mean when I say they need to grow up. Stop giving so much of a damn about what the boy's club thinks and start acting like a mature adult. Jesus. Is that so fucking hard?
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Haraway-cyborg manifeto - 0 views

  • mythe politique ironique qui soit fidèle au féminisme, au socialisme et au matérialisme
  • Au centre de ma foi, de mon ironie, de mon blasphème : l’image du cyborg.
  • La fin du XXe siècle, notre époque, ce temps mythique est arrivé et nous ne sommes que chimères, hybrides de machines et d’organismes théorisés puis fabriqués; en bref, des cyborgs.
  • ...25 more annotations...
  • Dans la tradition occidentale des sciences et de la politique – tradition de la domination masculine, raciste et capitaliste, tradition du progrès, tradition de l’appropriation de la nature comme ressource pour les productions de la culture, tradition de la reproduction de soi par le regard des autres – la relation entre organisme et machine fut une guerre de frontières. Elle avait pour enjeux les territoires de la production, de la reproduction et de l’imagination.
  • Le cyborg est résolument du côté de la partialité, de l’ironie, de l’intimité et de la perversité. Il est dans l’opposition, dans l’utopie et il ne possède pas la moindre innocence. Parce qu’il n’est plus structuré par la polarité du public et du privé, le cyborg définit une cité technologique en partie basée sur une révolution des relations sociales au sein de l’oïkos, du foyer. Nature et culture sont refaçonnées ; l’une ne peut plus être la ressource que l’autre s’approprie et assimile. Les relations, y compris celles de polarité et de domination hiérarchique, qui permettent, avec des parties, de former des “ touts ” sont à l’ordre du jour dans le monde cyborgien.
  • trois brèches percées dans les frontières, trois moments cruciaux qui rendent possible l’analyse de politique-fiction (politico-scientifique) qui va suivre
  • En bref, nous ne sommes plus très sûres de savoir ce qui appartient ou non à la nature – cette source d’innocence et de sagesse – et nous ne le saurons probablement plus jamais.
  • Une autre de mes prémisses : jamais ceux qui tentent de lutter contre l’intensification mondiale de la domination n’ont autant eu besoin de s’unir. Mais une perspective légèrement décalée nous permettrait de pouvoir mieux nous battre pour introduire, dans des sociétés médiatisées par la technologie, de nouvelles significations et de nouvelles formes de pouvoir et de plaisir.
  • On pourrait voir le monde cyborgien comme celui avec lequel viendra l’imposition définitive d’une grille de contrôle sur la planète, l’abstraction définitive d’une apocalyptique Guerre des étoiles menée au nom de la défense nationale, et l’appropriation définitive du corps des femmes dans une orgie guerrière masculiniste (Sofia, 1984). D’un autre point de vue, le monde cyborgien pourrait être un monde de réalités corporelles et sociales dans lesquelles les gens n’auraient peur ni de leur double parenté avec les animaux et les machines, ni des idées toujours fragmentaires, des points de vue toujours contradictoires. La lutte politique doit prendre en compte ces deux perspectives à la fois car chacune d’entre elles révèle et les rapports de domination et les incroyables potentialités de l’autre.
  • Les identités semblent contradictoires, partielles et stratégiques.
  • Après que les notions de classe, de race et de genre se sont, non sans mal, imposées comme constructions sociales et historiques, on ne peut plus les utiliser comme bases d’une croyance essentialiste. Il n’y a rien dans le fait d’être femme qui puisse créer un lien naturel entre les femmes. “ être ” femme n’est pas un état en soi, mais signifie appartenir à une catégorie hautement complexe, construite à partir de discours scientifiques sur le sexe et autres pratiques sociales tout aussi discutables. Conscience de classe, conscience de race ou conscience de genre nous ont été imposées par l’implacable expérience historique des réalités contradictoires du capitalisme, du colonialisme et du patriarcat.
  • es douloureuses divisions qui opposent les féministes les unes aux autres (sans parler des femmes en général) ont emprunté toutes les lignes de fracture possibles et rendu insaisissable le concept même de femme, concept qui constitue une matrice où reproduire, entre femmes, les relations de domination.
  • une autre possibilité de réponse à ces crises s’est imposée : la coalition – l’affinité, plutôt que l’identité
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      coalition plutôt qu'identité
  • Après avoir étudié les temps forts qui ont accompagné la prise de parole politique des “ femmes de couleur ”, Chela Sandoval a élaboré un modèle d’identité politique plein d’avenir qu’elle a appelé “ conscience oppositionnelle
  • Si elle fut contestée à l’origine par celles qu’elle devait désigner, l’expression “ femmes de couleur ” n’en constitue pas moins une prise de conscience historique qui marque la débâcle générale des signes de l’Homme dans la tradition “ occidentale ”. L’expression “ Femmes de couleur ” construit une sorte d’identité postmoderniste de l’altérité, de la différence et de la spécificité. Et cette identité postmoderniste-là est pleinement politique, quoiqu’on puisse dire à propos d’autres éventuels postmodernismes. Plutôt que de relativismes et de pluralismes, la conscience oppositionnelle de Sandoval traite de positionnements contradictoires et de calendriers hétérochroniques.
  • Le concept “ femme ” excluait toutes les femmes non-blanches; le concept “ Noir ” excluait tous les individus non-noirs ainsi que toutes les femmes noires. Mais il n’y avait pas non plus de “ elle ”, de singularité. Les Américaines qui ont affirmé leur identité de femmes américaines de couleur, nageaient dans un océan de différences.
  • Contrairement à certains mouvements féministes créés aux Etats-Unis par des Blanches, on ne fait pas ici appel une idée de “ la ” femme, il n’y a pas de recours à la “ nature ”
    • gen
       
      où est cette idée de "la" femme dans certains mouvements féministes? lesquels?
  • La thèse de Sandoval doit être comprise comme une formulation féministe puissante du discours anti-colonialiste qui se développe dans le monde entier, discours qui annihile la notion d’Occident et son corollaire le plus important, la prépondérance de celui qui n’est ni animal, ni barbare, ni femme : l’homme, auteur d’un cosmos que l’on appelle Histoire.
  • King dénonce la tendance qu’ont encore certaines féministes contemporaines à établir, à partir des “ événements ” ou des “ échanges ” ayant fait partie de leur propre pratique féministe, des taxinomies du mouvement des femmes grâce auxquelles leurs propres tendances politiques font, pour toutes, figure de totalité. Ces taxinomies tendent à réécrire l’histoire du féminisme de telle sorte qu’elle apparaît comme celle d’une lutte idéologique qui opposerait les uns aux autres différents types d’individus classés par groupes cohérents qui se maintiendraient avec le temps. Féminisme socialiste, radical et libéral en seraient les exemples les plus typiques. Tout autre féminisme est littéralement incorporé ou marginalisé, le plus souvent à travers la construction d’une ontologie et d’une épistémologie tout à fait explicite 13. Les taxinomies du féminisme produisent des épistémologies policières qui empêchent toute déviation de la ligne officielle censée représenter l’expérience des femmes. Et bien entendu, la “ culture des femmes ”, tout comme la notion de “ femmes de couleur ”, est consciemment créée par des mécanismes producteurs d’affinité.
  • Quelle sorte de politique pourrait embrasser toutes ces constructions d’identités collectives et personnelles, toujours ouvertes, contradictoires et partielles, tout en restant fidèle, efficace – et, oh ironie, féministe socialiste ?
  • Je ne connais aucune autre période de l’histoire où le besoin d’une unité politique qui permette d’agir contre le système de domination basé sur la “ race ” , le “ genre ”, la “ sexualité ” et la “ classe sociale ” se soit autant fait ressentir. Mais je ne connais pas non plus d’autre époque où une unité comme celle que nous pouvons aider à construire aurait été possible. Aucune d’entre “ nous ” n’a plus la possibilité symbolique ou matérielle d’imposer une certaine forme de réalité à aucun d’entre “ eux ”. “ Nous ” ne pouvons, en tout cas, pas nous prétendre innocentes de toutes les pratiques de domination que nous venons de définir. Les femmes blanches, y compris les féministes socialistes, ont découvert la non-innocence de la catégorie “ femmes ” (ou ont été forcées de la découvrir à coups de pieds dans le cul et de cris).
  • Les féminismes socialistes-marxistes, comme les féminismes radicaux, ont à la fois naturalisé et dénaturé le concept “ femme ” ainsi que la conscience de ce que vivent “ les femmes ” dans la société.
  • Mais avec la structure ontologique du travail et de son analogue, l’activité des femmes, on glisse vers l’essentialisme 14. L’héritage de l’humanisme marxien, et du moi pré-éminemment occidental, me pose problème. Ce qui a été formulé à propos du travail, plutôt que de ramener éternellement “ la ” femme vers une quelconque “ nature ”, doit souligner la responsabilité quotidienne qu’ont “ les ” femmes des constructions sociales.
  • Selon MacKinnon, le féminisme adopte nécessairement une stratégie analytique différente de celle du marxisme, qui ne considère pas en premier lieu la structure de classe, mais celle du sexe et du genre et les relations qu’elle produit, à savoir la façon dont les hommes constituent et s’approprient sexuellement les femmes. L’ “ ontologie ” de MacKinnon construit un non-sujet, un non-être.
  • La théorie radicale de l’expérience qu’élabore MacKinnon est totalisante à l’extrême. Elle ne se contente pas de marginaliser tout autre parole ou action politique des femmes, elle va jusqu’à les priver de toute autorité. Cette totalisation produit ce que le patriarcat occidental lui-même n’avait jamais réussi à produire : une conscience féministe de la non-existence des femmes, si ce n’est comme production du désir des hommes.
  • Le sens du mot reproduction prend des nuances différentes pour chacune de ces deux tendances : l’une l’associe au travail, l’autre à la sexualité, et toutes deux donnent aux conséquences de la domination et de l’ignorance de la réalité personnelle et sociale le nom de “ fausse conscience ”.
  • Tous deux ont été constitués comme des totalités. C’est ce qu’exige la position occidentale : comment l’auteur “ occidental ” pourrait-il autrement incorporer ce qui lui est étranger ?
  • Que la notion de femme soit maintenant en train de se dissoudre dans l’existence “ des ” femmes, n’est pas dû au hasard. Peut-être les féministes socialistes ne sont-elles pas vraiment responsables de l’élaboration de la théorie essentialiste qui efface les particularités et les intérêts contradictoires des femmes. Moi je crois que si.
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Feminist.com - 0 views

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    Feminist.com is a grassroots, interactive community by, for and about women
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Amazon.com: Patient No More: The Politics of Breast Cancer: Books: Sharon Batt - 0 views

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Amazon.com: Breast Cancer : Society Shapes an Epidemic: Books: Anne S. Kasper,Susan J. ... - 0 views

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Amazon.com: Has Feminism Changed Science?: Books: Londa Schiebinger - 0 views

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Within / Without » Feminism, Choice and Spaces - 0 views

  • So if you’re a woman, you MUST not be a housewife.
  • What also bugs me is when somebody points their index finger at you and says you have betrayed the feminist movement. To me the only ways you can betray a feminist movement are these - To deny women choices and opportunities. To deny women their right to make the choices or access the opportunities. To deny women their rights. To not respect the rights of others.
  • But nowhere does this involve judging the choices women make. If you want to study the choices women make and determine that no choice is really free - feel free to do so. But don’t attach a value to the choice. Don’t rate a choice as more feminist or less feminist.
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  • Feminism has to be more relevant to empowering women to make choices that they want to in these relationships - which really can’t happen if the “sisterhood” is laughing behind her back on her choices.
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the REAL hot 100 - Home - 0 views

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    The REAL hot 100 are young women who are smart, savvy, and actively trying to make the world a better place. They contradict the popular notion that sex appeal is all young women have to offer.
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Centre de santé des femmes de Montréal - CSFM : Présentation - 0 views

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    Le Centre de santé des femmes de Montréal est un lieu d'échange, d'information, de concertation voué à la santé des femmes; un lieu de recherche, de développement de pratiques alternatives et de luttes politiques. Il intervient principalement en sa
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Antipatriarcat.org - le portail - 0 views

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    centre des femmes d'ici et d'ailleurs, genr'radical, hommes contre le patriarcat, collectif masculin contre le sexisme,féminisme feminism féministe pro féminisme pro-féminisme proféminisme patriarcat antipatriarcat anti-patriarcat machisme sexisme...
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    centre des femmes d'ici et d'ailleurs, genr'radical, hommes contre le patriarcat, collectif masculin contre le sexisme,féminisme feminism féministe pro féminisme pro-féminisme proféminisme patriarcat antipatriarcat anti-patriarcat machisme sexisme...
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Dworkin Quotes for the Day: Geekery Today 2004-11-17 :: Rad Geek People's Daily - 0 views

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    I've mentioned a few times here already how brilliant and important I find Andrea Dworkin's work (in That Feminist Boy Thing (GT 2004/09/06) and Andrea...
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Harmattan.fr : Collections BIBLIOTHÈQUE DU FÉMINISME - 0 views

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    BIBLIOTHÈQUE DU FÉMINISME - Présentation de la collection, liste des ouvrages, séries
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Boys' Failure Directly Linked To Women's Movement By Presumably Uneducated Colorado Tee... - 0 views

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    The patriarchy-blaming blog that never misses dinner
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