Mais allez le mettre en œuvre, ce principe ! Il reste toujours coincé entre la catégorie particulière du problème des femmes et l’ambition de le réaliser partout, transversalité d’une question humaine universelle. Tout le monde s’y casse le nez : soit, on circonscrit une question « droit des femmes », soit on la dissout dans la généralité des paramètres politiques, social, environnemental, etc. D’équilibre entre les politiques ciblées et les prises en compte générales, point ; juste une vraie, bonne contradiction. Intégrer la « dimension de genre » dans les politiques, c’est vrai en théorie, mais faux en pratique ; cela génère une contradiction, qu’il est possible, nécessaire, d’habiter (1). Il n’y a pas d’issue, sortie de dialectique, compromis entre deux politiques, la catégorielle et l’universelle.