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« Je surfe, donc je pollue ? Internet n'est pas neutre pour le climat, quand même bien il permet de réduire le bilan carbone de la poste ou de l'industrie du papier. Pour exemple, l'énergie moyenne dépensée par un internaute européen pour ses recherches sur l'Internet représente l'émission de 9,9 kilogrammes d'équivalent CO2 par année, selon un rapport de l'Agence publique française de l'environnement [...] (Ademe). »

"Louis Pouzin est un des premiers ingénieurs français à s'intéresser à la discipline de l'informatique. Dans les années 1970, sur la base de ses connaissances acquises au MIT (Massachusetts Institute of Technology) et chez Bull, il dirige le projet Cyclades, un des premiers réseaux ordinateurs au sein de l'Iria (ex-Inria). Dans le cadre de ce projet, il créé le datagramme et le modèle de transmission des données par paquet. Ces travaux seront à l'origine de la création du protocole TCP/IP par Vinton Cerf et Robert Kahn. Il s'agit du principe d'Internet. Aujourd'hui, face au développement de l'Internet mondial, Louis Pouzin préconise des évolutions et prend notamment position dans des affaires telles que celle des écoutes de la National Security Agency (NSA)."

"Le partage des connaissances a trouvé dans internet son média d'élection. Avec le web, ce sont toutes les classes sociales, toutes les nationalités, tous les âges qui peuvent avoir accès à une somme d'informations gratuites et infiniment étendues. La circulation des connaissances n'est plus contrôlée par un petit nombre d'érudits : elle est dynamisée par la masse des internautes, sans restriction."

"Que faire avec une connexion internet ? Apprendre, lire, regarder, écouter, échanger, s'évader, dialoguer avec ses amis, entretenir un réseau professionnel, partir à la découverte du monde… Et, pourquoi pas, échanger un trombone contre une maison !"

"À l'ère du numérique, piloter des projets et des équipes de manière performante n'est pas envisageable rationnellement sans des outils internet dynamiques. Fini les seuls courriels et pièces jointes. Fini les répertoires de fichiers sur l'intranet. Ces fameux outils sont symbolisés par l'appellation « technologies web 2.0 » [...]."

Voici quelques extraits piquants des émissions françaises "C'est pas sorcier" et "Captial" qui retracent les débuts d'internet ou nous rappelle à quel point cet outil a repoussé les limites de l'époque.

Courte vidéo expliquant les enjeux de la neutralité du web.

Que serait Internet sans les hackers ? Voici un reportage instructif dans la vaste communauté des hackers. D'un côté, il y a les "blacks hats" (chapeaux noirs), les délinquants virtuels attirés par l'appât du gain ; au milieu, les "grey hat" (chapeaux gris) qui aide les utilisateurs, et à l'opposer les "white hats" (chapeaux blancs) ou pirates bienveillants qui aident les entreprises. 

"Cloud services have become the default tools many people use to get their work done. But this can mean giving up privacy and control. Some open source alternatives are now offering tools to put people back in charge."

Le mode de fonctionnement de la télévision reste par essence inéquitable : une station émet, produit ; le téléspectateur reçoit, consomme, voire subit. Il en va tout autrement sur internet, un média où l'on peut choisir soi-même ses programmes (ses vidéos, ses émissions en streaming et, plus largement, ses lectures).

"La télévision ne pose pas problème en tant qu'outil technologique, ce qui indigne ses contradicteurs ce sont les intérêts qu'elle sert désormais. Parce qu'après une courte phase de soumission au pouvoir politique, le petit écran est passé sous le contrôle quasi exclusif des as du marketing, c'est-à-dire des prescripteurs de comportements que sont les publicitaires."

"El Reg dives into global DNS split threat"

"Depuis la généralisation d'Internet dans tous les domaines de la société, la problématique des logiciels propriétaires, opposés aux logiciels libres, est devenue cruciale, quoiqu'encore ignorée par la grande majorité des utilisateurs. Par définition, le logiciel libre peut être exploité, amélioré et distribué par tous. Or, la plupart des logiciels auxquels nous recourons quotidiennement sont dit "propriétaires" : leur code source appartient à de grandes entreprises, qui en tirent des bénéfices conséquents. Les résistants de l'open source y voient ainsi un enjeu philosophique autant qu'un choix de société : les nouvelles technologies devraient être contrôlées par leurs utilisateurs, plutôt que de limiter leur liberté à leur trouver des alternatives."

"Trackers are hiding in nearly every corner of today's Internet, which is to say nearly every corner of modern life. The average web page shares data with dozens of third-parties. The average mobile app does the same, and many apps collect highly sensitive information like location and call records even when they're not in use. Tracking also reaches into the physical world. Shopping centers use automatic license-plate readers to track traffic through their parking lots, then share that data with law enforcement. Businesses, concert organizers, and political campaigns use Bluetooth and WiFi beacons to perform passive monitoring of people in their area. Retail stores use face recognition to identify customers, screen for theft, and deliver targeted ads."

Jacques Vallée, one of the co-creators of the Internet, explains how the acceleration of technology in an increasingly connected society is producing "impossible futures" that range from rapid collapse of major banks to the emergence of complex new forms of political power, with the Internet as both a tool and a victim. Quotes: [The KGB] arrested people at random, and brought them to their headquarters; they had one question for them: "who do you know? who do you talk to, and what do you talk about?" If somebody wanted to do that today, they would not need to arrest people, all they need to do is look at Facebook, Twitter, Google; we give this information everyday to the network and the superstructure above the web. [nb: slightly shortened and simplified] The connected world provides many examples of "Impossible" futures that create a dissonance between existing cultures or belief systems... and the sudden emergence of new facts. The impact cannot be ignored.

We believe that the fate of humanity will be decided at the frontier of technological innovation. We will either see technology lead to a more free, open, and fair society or reinforce a global regime of centralized control, surveillance, and oppression. Our fear is that without a global, conscious, and concerted effort, the outlook is incredibly bleak. The Internet has opened the doors for universal, cross-border, and non-violent collaborative effort to fight for our freedom. However, the Internet has also opened the doors for global surveillance and manipulation. We believe humankind should use technology as a liberating tool to unleash all the goodwill and creativity of our species, rather than as a tool to enslave and take advantage of one another. Thus, Aragon is a fight for freedom. Aragon empowers freedom by creating liberating tools that leverage decentralized technologies.

A human rights defender and computer networking pioneer from South Africa. he has been the Executive Director of the Association for Progressive Communications. She was one of five finalists for IT Personality of the Year in South Africa in 2012. She was inducted to the Internet Hall of Fame in 2013 as a "Global Connector". In 2015, she was the winner of the Electronic Frontier Foundation's Pioneer Awards. She is a founder of Women's Net in South Africa and has served on the Technical Advisory Committee of the United Nations Economic Commission for Africa