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jeanne melo

Le monde des ados- Sylvie Octobre - 0 views

  • complexité et leur variété, les logiques de constitutions et d’évolutions des pratiques et des goûts
  • éventail de pratiques très large
  • les représentations de soi
  • ...11 more annotations...
  • projections dans l’avenir
  • réorganisation des agendas culturels,
  • L’enjeu est multiple : dire son âge et le faire reconnaître par autrui, mais également s’y reconnaître soi-même, souvent en apprenant à se démarquer de celui ou celle qu’on était enfant
  • composer des pratiques et des préférences originales.
  • 27 % des enfants bénéficiant d’un climat familial de « filiation » figurent parmi les plus forts consommateurs de culture, tandis que cette proportion est de 23 % pour les enfants issus du climat « héritage incertain 
  • se déprennent de la socialisation familiale pour s’insérer dans le cercle des amis
  • ils se détournent en revanche des musées, des monuments et surtout des bibliothèques, dont la fréquentation était liée à la famille ou à l’école. Mais la description des intérêts communs ne doit pas occulter la multiplicité des appropriations individuelles, repérables aux nombres de livres, de chanteurs, de jeux, de sites cités dès que les adolescents sont interrogés sur leurs usages ou leurs préférences
  • des usages sexuellement différenciés apparaissent (jeux, chats et téléchargements pour les garçons versus pratiques artistiques pour les filles), l’origine sociale étant en revanche efficiente dans la diversification des usages.
  • l’école joue un rôle de démocratisation culturelle en matière de fréquentation des musées, des monuments ou des bibliothèques, en particulier auprès des enfants issus de familles peu impliquées dans la culture, même si cet effet résiste difficilement à l’avancée en âge, quand les modèles des copains prennent le pas sur ceux de l’enfance.
  • musique et ordinateur apparaissent comme les activités emblématiques du passage à l’adolescence
  •  l’héritage incertain » sont insérés dans un réseau juvénile étendu, ou s’ils sont bons élèves et bénéficient d’une socialisation scolaire forte, alors leurs chances de figurer dans le groupe des forts consommateurs culturels passent respectivement à 36 % et 31 %.
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    Article de Sylvie Octobre sur les pratiques culturelles des ados.
Corinne Christophe

Devenez un enseignant veilleur - 0 views

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    Crdp Besançon  Bertrand Formet a produit des tutoriels détaillés sur l'utilisation de l'outil de veille DIIGO
Corinne Christophe

C'est parti pour le TwittMOOC ! | Ludovia Magazine - 0 views

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    "Stéphanie de Vanssay a décidé de se lancer dans un TwittMOOC, afin d'aider ceux qui ont envie d'intégrer twitter mais qui se sentent perdus"
jeanne melo

thèse théorie instrumentale de rabardel - 1 views

  • Pour un individu donné, Rabardel définit un instrument comme une entité mixte constituée d’un artefact matériel ou symbolique, produit par l’individu ou par d’autres, et d’un (ou plusieurs) schème(s) d’utilisations associé(s), qui résulte(nt) d’une construction du sujet ou d’une réutilisation de schèmes sociaux.
  • Par cette réutilisation, les instruments sont un moyen de capitalisation de l’expérience accumulée, cristallisée. L’artefact est « toute chose ayant subi une transformation d’origine humaine susceptible d’un usage, élaborée pour s’inscrire dans une situation » (Rabardel, 1995, p. 49)
  • Les schèmes sont des organisateurs de l’action des sujets. Les schèmes sont ce qui est reproductible dans les actions, pour des classes de situations connues. Les instruments sont les fruits du développement par le sujet d’une relation instrumentale. La place de la culture est ici centrale, et la situation considérée, en rupture ou non avec la culture du sujet est le support pour la mobilisation des schèmes.
jeanne melo

Vygotski - Edu-TICE - 1 views

  • L’enseignement permet d’acquérir des systèmes de concepts scientifiques qui vont profondément transformer et amplifier la pensée de l’élève. L’éducation scolaire permet ce que Vygotski appelle le « développement artificiel » de l’individu (en opposé à l’apprentissage de concepts spontanés, le langage en particulier, qui se réalise « spontanément » avec l’entourage proche de l’enfant). Pour Vygotski, l’éducation ne se réduit pas à l’acquisition d’un ensemble d’informations, elle constitue l’une des sources du développement et se définit elle-même comme le "développement artificiel" de l’enfant. L’essentiel de l’éducation est donc d’assurer son développement en lui procurant des outils, des techniques intérieures, des opérations intellectuelles.
  • Les capacités d’acquisition sont fortement déterminées par l’hérédité mais cette acquisition dépend également des interactions avec l’environnement social.
  • Les capacités d’acquisition sont fortement déterminées par l’hérédité mais cette acquisition dépend également des interactions avec l’environnement social.
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  • Les capacités d’acquisition sont fortement déterminées par l’hérédité mais cette acquisition dépend également des interactions avec l’environnement social.
  • Vygotski rejoint les conceptions constructivistes (Piaget) de l’apprentissage considérant celui-ci comme une construction active de connaissances, construction qui s’élabore dans le milieu physique mais plus encore peut-être, et ceci le distingue de Piaget, dans le milieu social de l’individu
  • Vygotski (1896-1934)
  • Les capacités d’acquisition sont fortement déterminées par l’hérédité mais cette acquisition dépend également des interactions avec l’environnement social.
  • Vygotski rejoint les conceptions constructivistes (Piaget) de l’apprentissage considérant celui-ci comme une construction active de connaissances, construction qui s’élabore dans le milieu physique mais plus encore peut-être, et ceci le distingue de Piaget, dans le milieu social de l’individu
  • tude de l’appropriation des outils culturels. Selon Vygotski, il y a d’une part, les outils culturels qui constituent un prolongement de l’activité cognitive de l’individu ("artefact"  : même si Vygotski n’utilise pas ce terme) et d’autre part, les outils culturels que l’individu va intérioriser et qui transformeront sa manière de « penser » (langage parlé et écrit, mathématiques, etc.).
  • Toute interaction, que ce soit avec le milieu physique ou social fait l’objet d’une médiation culturelle qui, de ce fait, influencera directement la manière de penser d’un individu.
  • Pour Vygotski, tout dans le comportement de l’enfant est « fondu, enraciné dans le social ». Pris isolément, sans lien avec son entourage social, l’individu n’est pas un être complet. Dès la naissance, l’individu est un être social.
  • Autrement dit, pour Vygotski, il y a transformation de phénomènes "interpsychiques" en phénomènes "intrapsychiques".
  • L’enseignement permet d’acquérir des systèmes de concepts scientifiques qui vont profondément transformer et amplifier la pensée de l’élève.
  • ► Ce qui a été dit à propos des différences entre Piaget et Vygotski sont bien évidemment à reprendre ici. En particulier, rappelons que, pour Vygotski, la médiation culturelle intervient dans toutes interactions, que ce soit avec le milieu physique ou avec le milieu social. Piaget, quant à lui, ne s’attache pas à la médiation culturelle et, sans nier l’importance du rôle de l’entourage social dans le développement, s’est prioritairement centré sur les actions de l’enfant sur son milieu physique (au niveau de ses études cliniques qui ont menées aux concepts majeurs qu’il a apporté –accommodation, assimilation, rééquilibration majorante).
  • l’essentiel dans le développement n’est pas le progrès de chaque fonction prise isolément, mais dans le changement des relations entre différentes fonctions, telles que mémoire logique, pensée verbale etc. ; autrement dit, le développement consiste à former des fonctions composites, des systèmes de fonctions, des fonctions systémiques, des systèmes fonctionnels.
  • Vygotski porte sa recherche sur l’appropriation des outils culturels qui deviennent des techniques intérieures. Il se penche plus particulièrement sur la formation des concepts : études comparatives sur les concepts expérimentaux, concepts spontanés et concepts scientifiques (identique à la distinction que fait Piaget entre concepts spontanés et non spontanés -non abordé dans les documents de référence relatifs à Piaget-)
  • Il y a d’une part, les outils culturels qui constituent un prolongement de l’activité cognitive de l’individu (artefact –même si V n’utilise pas ce terme-) et d’autre part, les outils culturels que l’individu va intérioriser et qui transformeront sa manière de « penser » (langage parlé et écrit, mathématiques etc.)
  • [la main et l’intelligence humaines, privées des outils nécessaires et des auxiliaires, restent assez impuissantes ; inversement, ce qui renforce leur puissance, ce sont les outils et les auxiliaires offerts par la culture].
  • la culture crée un nombre croissant de puissants auxiliaires extérieurs (outils, appareils, technologies) qui soutiennent les processus psychologiques.
  • A côté de la mémoire ou de l’intelligence individuelles et naturelles, il existe donc une mémoire et une intelligence extérieures et artificielles. »
  • Outre les auxiliaires extérieurs, il existe néanmoins, dans les oeuvres culturelles, des outils psychologiques qui peuvent être intériorisées. Ce sont tous les systèmes sémiotiques, tous ces savoir-faire, procédures et techniques intellectuelles des médias, les opérations et les structures intellectuelles, les modèles des activités intellectuelles que l’on découvre dans toutes les acquisitions de la culture. Vygotsky — comme d’ailleurs McLuhan — ne s’arrêtait pas au niveau superficiel de ces acquisitions. Il entendait atteindre les significations cachées et profondes.
  • On pourrait expliquer cette approche par l’exemple d’un outil tel que la langue écrite (les deux auteurs ont analysé cet exemple)
  • La langue écrite et la culture livresque changent profondément les modes de fonctionnement de la perception, de la mémoire, de la pensée.
  • La raison tient au fait que ce médium contient en soi un modèle d’analyse des réalités (analyse en unités distinctes, linéarité et temporalité de l’organisation des pensées, perte du sens de la totalité, etc.) et des techniques psychologiques, en particulier l’amplification de la puissance de la mémoire qui par voie de conséquence, entraîne le changement des rapports entre la mémoire et la pensée, etc.
  • Le rapport au temps ou à l'espace, par exemple, ne peut se concevoir indépendamment des outils qui seront utilisés pour l'apprécier (sablier, calendrier, montre, système métrique…). L'école transmet des «outils» qui assurent une fonction de médiation entre l'élève et le monde, les autres et soi.
  • La thèse vygotskyenne avance que le psychisme humain est de nature sociale et que les fonctions intellectuelles se développent par l'apprentissage de ces «outils» ou de «systèmes de signes», au premier rang desquels figure le langage. »
jeanne melo

Préparation du cours sur les pratiques culturelles des adolescents - 6 views

Contenu: les documents du dossier à lire et à travailler + des documents perso complémentaires. A voir sur mon profil, la préparation en trois parties: 1 Résumé des trois documents. 2 pistes pour u...

pratiques culturelles des jeunes

started by jeanne melo on 02 Feb 14 no follow-up yet
jeanne melo

Préparation pour le diaporama sur les moteurs de recherche - 3 views

Documents regroupés et annotés en vue de la réalisation de la diapo.

moteur de recherche marketing documentaire

started by jeanne melo on 02 Feb 14 no follow-up yet
jeanne melo

Exemple de web marketing: moteur de recherche et communication - 0 views

  • Grâce à notre veille permanente en matière de référencement naturel (appelé aussi SEO : Search Engine Optimization), nous optimiserons votre site en tenant compte des dernières recommandations des moteurs de recherche.
    • jeanne melo
       
      [Marshall McLuhan] étudia (...) l'évolution des systèmes de communication dans les sociétés et leurs effets sur l'histoire humaine. Considérant que l'humanité vit une mutation complète due à l'électronique, il dénonça le caractère archaïque de la civilisation du livre (...) et s'attacha surtout à comprendre les «media» (...), affirmant en une formule lapidaire que le medium (le moyen de transmission de l'information) constitue le message même...
  • l’amélioration de votre visibilité sur Google, Bing et les autres moteurs
  • Une fois votre site optimisé pour le référencement naturel, nous pouvons également rédiger du contenu optimisé sur vos principaux mots-clés afin d’améliorer encore votre positionnement dans les moteurs.
  • ...1 more annotation...
  • Référencement naturel / SEO
    • jeanne melo
       
      A relier avec l'idée du média. Outil de communication utilisé à des fins commerciales.
  •  
    Simple exemple. A relier à l'idée du moteur de recherche comme outil de communication et incontournable du web marketing. Moy intéressant.
jeanne melo

MENE1002846C - Ministère de l'éducation nationale - 0 views

  • Les enseignements et les pratiques artistiques, la rencontre avec les artistes et les œuvres, les projets de classe, etc., contribuent donc à mettre en place, tout au long de la scolarité, un véritable parcours culturel
  • autonomie et initiativ
  •  référent culture »
  • ...16 more annotations...
  • fréquentation accrue des lieux de cultur
  • collectivités territoriale
  • DRAC)
  • t inscrites dans la durée
  • concerts et spectacles, expositions d'œuvres au sein du lycée (création d'artothèques), espaces culturels, galeries d'art, rencontres d'écrivains, etc.
  • parrainage d'un artist
  • Atteindre cet objectif repose notamment sur le développement des partenariats avec les établissements de culture scientifique et technique, en lien avec les délégations régionales à la recherche et à la technologie (DRRT) et les centres de culture scientifique, technique et industrielle (CCSTI).
  • Lieu de vie et lieu de culture, le lycée permet ainsi l'acquisition de connaissances, de capacités et d'attitudes dans le domaine culturel, ainsi que l'implication des élèves et des équipes pédagogiques dans la démarche partenariale.
  • l'éducation à l'imag
  • Lycéens et apprentis au cinéma
  • Des séances « cinéma au lycée
  • éducation aux médias concerne toutes les disciplines, il convient d'engager une exploitation plus grande de tous les médias : journaux, magazines, radios, télévisions, etc
  • journaux scolaires et lycéens, radios et vidéos d'établissement, sites internet, etc. L'éducation aux médias prépare ainsi les lycéens à exercer leurs responsabilités de citoyen.
  • contribuer à l'élaboration du volet culturel du projet d'établissement ; - travailler en lien avec le conseil pédagogique et le conseil des délégués pour la vie lycéenne ; - informer la communauté éducative, notamment grâce au site internet de l'établissement, de l'offre culturelle de proximité, en lien avec la délégation académique à l'éducation artistique et à l'action culturelle (DAAC) et les services éducatifs des institutions culturelles locales ; - veiller au développement et à la mise en œuvre de projets culturels dans le cadre du temps scolaire et/ou périscolaire (classes à projet artistique et culturel, ateliers artistiques, ateliers scientifiques et techniques, espace culturel, etc.), et au développement des projets culturels proposés par le conseil des délégués pour la vie lycéenne et la maison des lycéens ; - encourager et faciliter les démarches partenariales mises en place entre le lycée, les institutions culturelles et les collectivités territoriales ; - valoriser sur le site internet de l'établissement les actions pédagogiques particulièrement innovantes dans le champ culturel.
  • intègre l'organisation de l'enseignement d'histoire des arts ; - dresse un état des lieux qui se fonde sur le contexte artistique et culturel singulier de chaque établissement (population scolaire, ressources culturelles locales, actions déjà mises en place, etc.) ; - fixe les enjeux de l'éducation artistique et culturelle pour les élèves, détermine les objectifs à atteindre ainsi qu'un calendrier en cohérence avec l'ensemble du projet d'établissement et/ou le contrat d'objectifs ; - définit les moyens nécessaires pour mener les actions et projets artistiques et culturels.
  • Les sites Éducnet http://www.educnet.education.fr/ et Éduscol http://www.eduscol.education.fr/ prévoient l'accompagnement pédagogique de l'enseignement d'histoire des arts, et plus généralement de l'éducation artistique et culturelle. Dans le cadre d'une convention avec le ministère de l'Éducation nationale et le ministère de la Culture et de la Communication, la Réunion des musées nationaux (RMN) met à la disposition des enseignants et des élèves 300 000 photographies documentées et utilisables en classe http://www.photo.rmn.fr/.
    • jeanne melo
       
      Utiliser les liens pour la création de la séquence. Voir aussi le cours de I. Malaboeuf
  •  
    Document inclus dans le dossier des pratiques culturelles des jeunes. Cours lundi 10 Février.
jeanne melo

Culture numérique : nouveaux espaces d'expression et de création adolescentes... - 1 views

  • Les technologies numériques, si elles n’ont pas réalisé le rêve de la démocratisation culturelle, ont entraîné la massification et l’homogénéisation du rapport des jeunes à la culture
  • fréquentent plus que leurs aînés les équipements culturels, par l’intermédiaire de l’école. Cependant, ces usages « imposés » ne contribuent définitivement pas à la construction d’un goût ou de pratiques pérennes.
  • a culture aujourd’hui n’est plus réservée aux « héritiers »
  • ...12 more annotations...
  • le réseau des pairs
  • recherche du semblable.
  • confirmer la porosité entre la culture dite légitime et le divertissement,
  • ainsi que la fin d’un passage définitif d’une littérature adolescente vers une littérature adulte
  • nouveau rapport à la création suscité par les outils issus des technologies numériques, et ses enjeux politiques. Internet est devenu un lieu de réappropriation des œuvres, avec des pratiques de prolongement ou de détournement comme les fanfictions ou les swedemovies 3. La culture de la consommation active et de la création collective s’oppose à la culture « prohibitionniste » des producteurs, voire à la notion même d’auteur.
  • machinima
  •  machine », « animation » et « cinéma
  • séquences de jeu vidéo
  • pratiques amateurs
  • La mise à disposition d’outils numériques ainsi que l’accompagnement dans leur utilisation permettent d’accueillir un public qui ne se sent pas particulièrement légitime en bibliothèque.
  • axée sur la création internet
  • Les mutations profondes induites par l’essor de la culture numérique posent la question de la pertinence de la médiation institutionnelle actuelle vers un public qui crée, produit, diffuse ses propres contenus, et se tourne vers ses semblables pour se repérer dans la production et y faire son propre parcours  5.
    • jeanne melo
       
      Problématiques: comment replacer l'institution culturelle au coeur des pratiques culturelles des jeunes. Comment rétablir un référent culturel ascendant?
  •  
    Document inclus dans le dossier des pratiques numériques des jeunes. Cours. Article de Rozen Musellec. BBF
  •  
    Document inclus dans le dossier des pratiques numériques des jeunes. Cours. Article de Rozen Musellec. BBF
jeanne melo

Pratiques d'écritures des jeunes à l'ère d'internet -Document complémentaire,... - 0 views

  • En règle générale, concluent les auteurs, « l’écriture apparaît davantage comme un moyen que comme une fin en soi », l'écriture des SMS (avec le recours aux symboles) revêtant par exemple une dimension à la fois phatique et expressive plus marquée a priori que l'intention informative. 
  •  
    Résultats d'une étude sur les pratiques scripturales des jeunes.
jeanne melo

Document perso, thèse d'Elisabeth Schneider Économie scripturale des adolesce... - 0 views

  •  
    Thèse co-dirigée par H. Le Crosnier. Usages de l'écrit des adolescents. 500 pages
jeanne melo

Savoirs CDI: Moteur de recherche - 1 views

  •  
    Doc pour le cours sur les moteurs de recherche
jeanne melo

Évaluation des moteurs de recherche cartographiques - Cairn.info - 0 views

  • De nombreux concepteurs de moteurs de recherche ont le souci de faciliter la tâche des utilisateurs et tentent de réduire le temps de navigation dans les sites en proposant divers moyens pour affiner la requête formulée avant d’entrer dans le web qui propose une trop grande quantité d’information au risque de s’y perdre. Des techniques de visualisation (appelées cartographie) sont proposées aux utilisateurs. Elles consistent, par exemple, à présenter des formes géométriques (sphères, cercles colorés) dont les traits perceptifs (taille, couleur, forme) sont censés représenter des informations pertinentes pour la recherche d’information. 2 On constate aujourd’hui que de nombreuses entreprises se sont positionnées soit directement sur ce marché, par exemple Amoweba, Mapstan, Kartoo, Semiograph, Grimmersoft, soit intègrent des modules de visualisation comme Temis, Lingway ou Datops. 3 L’évaluation des outils de visualisation est particulièrement d’actualité, et des efforts sont actuellement en cours aussi bien au niveau international que français (projet Cigogne).
    • jeanne melo
       
      Article à attacher selon moi au point de vue des sciences de l'information en cela qu'il propose une étude réalisée sur les interfaces de certains moteurs de recherche.
  • Cugini a ainsi expérimenté différents types d’interfaces au travers de plusieurs travaux consécutifs (Cugini et al., 2000). Pour (Cugini, 2000) toute technique de visualisation requiert de l’apprentissage de la part de l’utilisateur afin qu’il puisse l’utiliser efficacement. Ces travaux montrent aussi que l’usage d’un modèle de visualisation trop sophistiqué en 3D n’est pas recommandé pour les utilisateurs novices.
  • Cugini a ainsi expérimenté différents types d’interfaces au travers de plusieurs travaux consécutifs (Cugini et al., 2000). Pour (Cugini, 2000) toute technique de visualisation requiert de l’apprentissage de la part de l’utilisateur afin qu’il puisse l’utiliser efficacement. Ces travaux montrent aussi que l’usage d’un modèle de visualisation trop sophistiqué en 3D n’est pas recommandé pour les utilisateurs novices
  • ...37 more annotations...
  • Cugini a ainsi expérimenté différents types d’interfaces au travers de plusieurs travaux consécutifs (Cugini et al., 2000). Pour (Cugini, 2000) toute technique de visualisation requiert de l’apprentissage de la part de l’utilisateur afin qu’il puisse l’utiliser efficacement. Ces travaux montrent aussi que l’usage d’un modèle de visualisation trop sophistiqué en 3D n’est pas recommandé pour les utilisateurs novices.
  • L’évaluation des systèmes de représentation cartographique de l’information permet en effet de déterminer s’ils sont adaptés ou non aux besoins des utilisateurs.
  • L’évaluation des systèmes de représentation cartographique de l’information permet en effet de déterminer s’ils sont adaptés ou non aux besoins des utilisateurs.
  • L’évaluation des systèmes de représentation cartographique de l’information permet en effet de déterminer s’ils sont adaptés ou non aux besoins des utilisateurs.
  • L’évaluation des systèmes de représentation cartographique de l’information permet en effet de déterminer s’ils sont adaptés ou non aux besoins des utilisateurs.
  • L’évaluation des systèmes de représentation cartographique de l’information permet en effet de déterminer s’ils sont adaptés ou non aux besoins des utilisateurs.
  • ’évaluation des systèmes de représentation cartographique de l’information permet en effet de déterminer s’ils sont adaptés ou non aux besoins des utilisateurs.
  • Par exemple, Mayer (1997) et Mautone et Mayer (2001) ont montré dans quelles conditions l’ajout d’images visuelles pouvait améliorer la compréhension et la mémorisation de textes. Enfin d’autres auteurs (Denis, 1989 ; Paivio, 1986), ont mis en évidence l’existence de processus d’encodage imagé relativement indépendants de l’encodage verbal.
  • La visualisation cartographique de l’information améliore la recherche d’informations. Elle permet à l’utilisateur d’effectuer sa recherche plus rapidement, dans la mesure où la cartographie permet une comparaison de la pertinence des sites entre eux, représentés sous forme perceptive et accompagnés de légendes verbales qui explicitent chaque site. La visualisation globale permettrait de faire les bons choix rapidement. En outre, la visualisation, dans la mesure où elle affiche plus d’informations sur l’écran, permettrait d’augmenter les moyens de manipulation, donnant ainsi au participant la possibilité d’affiner davantage sa représentation du but à atteindre, surtout lorsque le contenu de la question est flou.
  • La visualisation cartographique de l’information améliore la recherche d’informations. Elle permet à l’utilisateur d’effectuer sa recherche plus rapidement, dans la mesure où la cartographie permet une comparaison de la pertinence des sites entre eux, représentés sous forme perceptive et accompagnés de légendes verbales qui explicitent chaque site. La visualisation globale permettrait de faire les bons choix rapidement. En outre, la visualisation, dans la mesure où elle affiche plus d’informations sur l’écran, permettrait d’augmenter les moyens de manipulation, donnant ainsi au participant la possibilité d’affiner davantage sa représentation du but à atteindre, surtout lorsque le contenu de la question est flou.
  • La visualisation cartographique de l’information améliore la recherche d’informations. Elle permet à l’utilisateur d’effectuer sa recherche plus rapidement, dans la mesure où la cartographie permet une comparaison de la pertinence des sites entre eux, représentés sous forme perceptive et accompagnés de légendes verbales qui explicitent chaque site. La visualisation globale permettrait de faire les bons choix rapidement. En outre, la visualisation, dans la mesure où elle affiche plus d’informations sur l’écran, permettrait d’augmenter les moyens de manipulation, donnant ainsi au participant la possibilité d’affiner davantage sa représentation du but à atteindre, surtout lorsque le contenu de la question est flou.
  • La visualisation cartographique de l’information améliore la recherche d’informations. Elle permet à l’utilisateur d’effectuer sa recherche plus rapidement, dans la mesure où la cartographie permet une comparaison de la pertinence des sites entre eux, représentés sous forme perceptive et accompagnés de légendes verbales qui explicitent chaque site.
  • Il est obligé de traiter toutes les informations sans être capable de privilégier certaines, c’est à dire celles qui sont réellement liées au contenu de la requête. On devrait donc avoir un pattern de mémorisation des informations renvoyées par le MdR, différent de celui obtenu avec les questions à but précis.
    • jeanne melo
       
      D'où l'intérêt de préciser la recherche
  • Dans un second temps, les utilisateurs réalisaient une tâche de RI en utilisant soit le moteur de recherche Google soit le moteur de recherche Mapstan (hhttp:// search. mapstan. net). La principale différence tient donc dans le mode de présentation des résultats : sous Google, les résultats sont affichés en liste, tandis que sous Mapstan, ils sont affichés sous forme de carte.
  • Enfin, on proposait aux utilisateurs de répondre à un questionnaire d’évaluation subjective qui permettait, d’une part d’évaluer leur degré de satisfaction quant aux réponses qu’ils avaient trouvées lors de la tâche de RI, leur sentiment de compréhension de la question posée et leur sentiment de connaissance lié à l’objectif de la question posée, et, d’autre part d’évaluer la pertinence des résultats retournés par les moteurs de recherche et d’exprimer les points négatifs et positifs sur les MdR.
  • Enfin, on proposait aux utilisateurs de répondre à un questionnaire d’évaluation subjective qui permettait, d’une part d’évaluer leur degré de satisfaction quant aux réponses qu’ils avaient trouvées lors de la tâche de RI, leur sentiment de compréhension de la question posée et leur sentiment de connaissance lié à l’objectif de la question posée, et, d’autre part d’évaluer la pertinence des résultats retournés par les moteurs de recherche et d’exprimer les points négatifs et positifs sur les MdR
  • Les réponses sont en moyenne significativement meilleures sur Google que sur Mapstan (p< .001). Les utilisateurs trouvent des réponses pertinentes plus facilement en utilisant Google.
  • On observe la série de résultats suivants :  sur Google la différence entre novices et experts n’est pas significative, tandis que sur Mapstan, les experts ont des résultats significativement supérieurs à ceux des novices (p<.01)  les novices obtiennent des résultats significativement meilleurs sur Google que sur Mapstan (p<.001) et,  les experts obtiennent des résultats significativement meilleurs sur Google que sur Mapstan, (p<.01).
  • On observe la série de résultats suivants :  sur Google la différence entre novices et experts n’est pas significative, tandis que sur Mapstan, les experts ont des résultats significativement supérieurs à ceux des novices (p<.01)  les novices obtiennent des résultats significativement meilleurs sur Google que sur Mapstan (p<.001) et,  les experts obtiennent des résultats significativement meilleurs sur Google que sur Mapstan, (p<.01
  • En ce qui concerne Google, les points positifs identifiés sont les suivants : Pour les novices,  le classement séquentiel des résultats,  obtention de réponses quelle que soit la qualité de la formulation de la requête ;  la restriction possible de la recherche aux pages francophones. Pour les experts,  l’option de recherche avancée,  la signalisation des sites déjà visités,  l’accès à des informations supplémentaires sur les résultats (format du fichier, titre, adresse…) La rapidité du MdR Google est appréciée par tous les participants.
  • En ce qui concerne Google, les points positifs identifiés sont les suivants : Pour les novices,  le classement séquentiel des résultats,  obtention de réponses quelle que soit la qualité de la formulation de la requête ;  la restriction possible de la recherche aux pages francophones. Pour les experts,  l’option de recherche avancée,  la signalisation des sites déjà visités,  l’accès à des informations supplémentaires sur les résultats (format du fichier, titre, adresse…) La rapidité du MdR Google est appréciée par tous les participants.
  • En ce qui concerne Google, les points positifs identifiés sont les suivants : Pour les novices,  le classement séquentiel des résultats,  obtention de réponses quelle que soit la qualité de la formulation de la requête ;  la restriction possible de la recherche aux pages francophones. Pour les experts,  l’option de recherche avancée,  la signalisation des sites déjà visités,  l’accès à des informations supplémentaires sur les résultats (format du fichier, titre, adresse…) La rapidité du MdR Google est appréciée par tous les participants.
  • En ce qui concerne Google, les points positifs identifiés sont les suivants : Pour les novices,  le classement séquentiel des résultats,  obtention de réponses quelle que soit la qualité de la formulation de la requête ;  la restriction possible de la recherche aux pages francophones.
  • Pour les experts,  l’option de recherche avancée,  la signalisation des sites déjà visités,  l’accès à des informations supplémentaires sur les résultats (format du fichier, titre, adresse…)
  • En ce qui concerne Google, les points positifs identifiés sont les suivants : Pour les novices,  le classement séquentiel des résultats,  obtention de réponses quelle que soit la qualité de la formulation de la requête ;  la restriction possible de la recherche aux pages francophones
  • Pour les experts,  l’option de recherche avancée,  la signalisation des sites déjà visités,  l’accès à des informations supplémentaires sur les résultats (format du fichier, titre, adresse…)
  • Pour les experts,  l’option de recherche avancée,  la signalisation des sites déjà visités,  l’accès à des informations supplémentaires sur les résultats (format du fichier, titre, adresse…)
  • En ce qui concerne Mapstan, les points positifs identifiés sont les suivants : 31 Pour les experts,  la proposition de requête,  la visualisation du rapport entre les résultats,  la proposition de résultats complémentaires,  l’ouverture systématique des pages sélectionnées dans de nouvelles fenêtres.
  • L’objectif de ce travail était d’évaluer la technologie de visualisation cartographique employée dans deux moteurs de recherche au travers d’une démarche expérimentale relevant de la psychologie cognitive. 34 Plusieurs résultats émergent. Premièrement la visualisation semble coûteuse cognitivement : elle est associée, en général, à des temps de traitement plus longs et à plus d’activités de manipulation, sans pour autant conduire à des meilleures performances, par comparaison avec une présentation en liste.
  • La deuxième direction de recherche porte sur le rôle de la visualisation dans les MdR. La visualisation pose la question de la nature des représentations figuratives par rapport aux informations verbales. Il serait intéressant d’examiner si ces nouveaux MdR sont susceptibles d’être assimilés par les utilisateurs à la suite d’essais d’apprentissage et si cette assimilation peut être transférée à des MdR équivalents (comme par exemple, Miner3D, Map.net, Thinkmap, Webbrain, etc.) et à des MdR classiques, utilisant des expressions verbales.
  • La deuxième direction de recherche porte sur le rôle de la visualisation dans les MdR. La visualisation pose la question de la nature des représentations figuratives par rapport aux informations verbales. Il serait intéressant d’examiner si ces nouveaux MdR sont susceptibles d’être assimilés par les utilisateurs à la suite d’essais d’apprentissage et si cette assimilation peut être transférée à des MdR équivalents (comme par exemple, Miner3D, Map.net, Thinkmap, Webbrain, etc.) et à des MdR classiques, utilisant des expressions verbales.
  • La deuxième direction de recherche porte sur le rôle de la visualisation dans les MdR. La visualisation pose la question de la nature des représentations figuratives par rapport aux informations verbales.
  • Il serait intéressant d’examiner si ces nouveaux MdR sont susceptibles d’être assimilés par les utilisateurs à la suite d’essais d’apprentissage et si cette assimilation peut être transférée à des MdR équivalents (comme par exemple, Miner3D, Map.net, Thinkmap, Webbrain, etc.) et à des MdR classiques, utilisant des expressions verbales.
  • Il serait intéressant d’examiner si ces nouveaux MdR sont susceptibles d’être assimilés par les utilisateurs à la suite d’essais d’apprentissage et si cette assimilation peut être transférée à des MdR équivalents (comme par exemple, Miner3D, Map.net, Thinkmap, Webbrain, etc.) et à des MdR classiques, utilisant des expressions verbales.
  • Il serait intéressant d’examiner si ces nouveaux MdR sont susceptibles d’être assimilés par les utilisateurs à la suite d’essais d’apprentissage
  • si cette assimilation peut être transférée à des MdR équivalents (comme par exemple, Miner3D, Map.net, Thinkmap, Webbrain, etc.) et à des MdR classiques, utilisant des expressions verbales.
  • Alexandra Ciaccia et al. « Évaluation des moteurs de recherche cartographiques », Document numérique 2/2006 (Vol. 9), p. 111-125.
jeanne melo

« Collections », le moteur de recherches sémantiques du ministère de la Cultu... - 0 views

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    illustration d'un type de moteur de recherche qui n'indexe que les documents issus des instances culturelles publiques
jeanne melo

Moteurs de (la) recherche et pragmatique de l'enquête. Les sciences sociales ... - 0 views

  • le type de connaissance en amont des instances ou des auteurs-acteurs qui mettent en ligne des informations et du type de dossiers dans lesquels ils interviennent ;   le degré de maîtrise des ressorts informatiques qui permettent aux moteurs et aux sites d’indexer et de hiérarchiser les informations ;
  • les procédures interprétatives utilisées par les internautes lorsqu’ils explorent les sources disponibles sur l’Internet reposent sur cinq modalités décisives : 9   le type de connaissance en amont des instances ou des auteurs-acteurs qui mettent en ligne des informations et du type de dossiers dans lesquels ils interviennent ;   le degré de maîtrise des ressorts informatiques qui permettent aux moteurs et aux sites d’indexer et de hiérarchiser les informations ;   les modèles sémantiques qui sous-tendent le choix des clefs ou des points d’entrée — la plupart des enquêteurs n’ignorent pas l’absence de correspondance directe entre les mots, les classes d’objets et les concepts qui servent à construire un problème et à le faire évoluer, par essais/erreurs, vers une solution ;   la prise en compte des asymétries entre les sites visités selon qu’ils incorporent, ou non, une réflexivité sur le maniement de leurs sources et de leurs liens ;   enfin, le recours à des instruments de recherche et des espaces de calculs extérieurs au réseau. En permettant d’évaluer différemment les objets attrapés sur la toile, ces outils garantissent l’indépendance du raisonnement vis-à-vis des architectures informatiques et des logiques de réputation des sites.
  •  le type de connaissance en amont des instances ou des auteurs-acteurs qui mettent en ligne des informations et du type de dossiers dans lesquels ils interviennent ;   le degré de maîtrise des ressorts informatiques qui permettent aux moteurs et aux sites d’indexer et de hiérarchiser les informations ;   les modèles sémantiques qui sous-tendent le choix des clefs ou des points d’entrée — la plupart des enquêteurs n’ignorent pas l’absence de correspondance directe entre les mots, les classes d’objets et les concepts qui servent à construire un problème et à le faire évoluer, par essais/erreurs, vers une solution ;   la prise en compte des asymétries entre les sites visités selon qu’ils incorporent, ou non, une réflexivité sur le maniement de leurs sources et de leurs liens ;   enfin, le recours à des instruments de recherche et des espaces de calculs extérieurs au réseau. En permettant d’évaluer différemment les objets attrapés sur la toile, ces outils garantissent l’indépendance du raisonnement vis-à-vis des architectures informatiques et des logiques de réputation des sites.
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  •  le type de connaissance en amont des instances ou des auteurs-acteurs qui mettent en ligne des informations et du type de dossiers dans lesquels ils interviennent ;
  • les procédures interprétatives utilisées par les internautes lorsqu’ils explorent les sources disponibles sur l’Internet reposent sur cinq modalités décisives :
  • les procédures interprétatives utilisées par les internautes lorsqu’ils explorent les sources disponibles sur l’Internet reposent sur cinq modalités décisives : 9   le type de connaissance en amont des instances ou des auteurs-acteurs qui mettent en ligne des informations et du type de dossiers dans lesquels ils interviennent ;   le degré de maîtrise des ressorts informatiques qui permettent aux moteurs et aux sites d’indexer et de hiérarchiser les informations ;   les modèles sémantiques qui sous-tendent le choix des clefs ou des points d’entrée — la plupart des enquêteurs n’ignorent pas l’absence de correspondance directe entre les mots, les classes d’objets et les concepts qui servent à construire un problème et à le faire évoluer, par essais/erreurs, vers une solution ;   la prise en compte des asymétries entre les sites visités selon qu’ils incorporent, ou non, une réflexivité sur le maniement de leurs sources et de leurs liens ;   enfin, le recours à des instruments de recherche et des espaces de calculs extérieurs au réseau. En permettant d’évaluer différemment les objets attrapés sur la toile, ces outils garantissent l’indépendance du raisonnement vis-à-vis des architectures informatiques et des logiques de réputation des sites.
  • les procédures interprétatives utilisées par les internautes lorsqu’ils explorent les sources disponibles sur l’Internet reposent sur cinq modalités décisives :
  • le type de connaissance en amont des instances ou des auteurs-acteurs qui mettent en ligne des informations et du type de dossiers dans lesquels ils interviennent ;
  • Les rapports entre les sciences sociales et l’Internet ont fait l’objet de multiples réflexions critiques ces dernières années à partir de travaux sociologiques menés simultanément dans trois champs de recherches : les alertes et les risques ; les affaires et les controverses ; et enfin la socio-informatique des dossiers complexes, c’est-à-dire l’analyse informatisée des alertes, des controverses et des crises[1][1] Un rapport de recherche intitulé Internet à l’épreuve...suite. Ces différents axes de recherche ont conduit à interroger les usages de l’Internet, et en particulier des « moteurs de recherche », à partir des façons dont on mène des enquêtes, en entendant le terme au sens très général que lui donne un des pères du pragmatisme, John Dewey : « La façon dont les hommes “pensent” effectivement dénote simplement, selon notre interprétation, les façons selon lesquelles les hommes, à un moment donné, mènent leurs enquêtes. Dans la mesure où l’on s’en sert pour enregistrer une différence avec les façons selon lesquelles ils devraient penser, elle dénote une différence comme celle existant entre la bonne et la mauvaise manière de faire de la culture, de la bonne et la mauvaise pratique médicale. Les hommes pensent mal quand ils suivent ces méthodes d’enquête qui, l’expérience des enquêtes passées le montre, ne leur permettent pas d’atteindre la fin qu’ils envisageaient pour les enquêtes en question[2][2] J. Dewey, Logique – La théorie de l’enquête,...suite. » 2 En quoi les usages de l’Internet modifient-ils les manières de mener les enquêtes ? Qu’est-ce qu’un recoupement pertinent dans le « monde virtuel » et qu’est-ce qui suspend le doute ou arrête la critique ? Qui fait autorité ? La traçabilité et l’archivage des sources ou des liens changent-ils les modes d’authentification et de preuve ? Que deviennent les notions de trace et d’indice dans le « monde en réseaux »[3][3] Voir le « paradigme de l’indice » de Carlo...suite ? Les moteurs de recherche sont-ils de simples auxiliaires de « cyber-enquêteurs » ou ont-ils tendance à configurer en amont les jeux d’informations pertinentes, en faisant reposer la pertinence cognitive sur l’importance des liens qui dotent les informations d’une importance sociale particulière ? Pour répondre à ces questions, on a étudié la manière dont des internautes « relativement qualifiés » (chercheurs, administrateurs-réseaux, militants-experts, etc.) utilisent les ressources du Web pour confirmer ou infirmer des thèses, authentifier des sources, recouper et évaluer des informations. De ce point de vue, l’Internet a contribué à une profonde réorganisation des relations entre les plans cognitifs et politiques en créant un laboratoire ouvert pour le développement des compétences critiques des acteurs les plus divers et en rendant encore plus visibles leurs capacités de configurer leurs mondes[4][4] Voir D. Cardon, « La trajectoire des innovations...suite. Mais il ne s’agit pas pour autant de « fuite dans le virtuel » : on a pu montrer en effet que le Web ne compose pas un « monde virtuel » séparé d’un « monde réel » mais fournit de nouveaux opérateurs de recoupement aux protagonistes les plus divers. Il convient donc d’examiner la forme que prennent ces opérations ordinairement qualifiées de « recherches d’informations » et en particulier le rôle des différents outils et protocoles fournis par l’Internet, en insistant sur la manière dont ces transformations rétroagissent sur le travail des sciences sociales
  • De multiples études ont montré la très nette hégémonie des moteurs dans la recherche d’informations sur le Web. Les annuaires et les portails, généralement développés par les experts de domaines spécialisés sont beaucoup moins utilisés malgré leur supériorité cognitive, rendue manifeste par l’analyse des pratiques en contexte[5][5] Selon Manuel Zacklad, la navigation sémantique à l’aide...suite. L’avantage des moteurs de recherche , et de Google en particulier, outre leur simplicité de maniement, est l’utilisation intensive qu’ils font de la structure en réseaux du Web : ils doivent l’essentiel de leur capacité massive d’indexation et de leur vitesse d’exécution à la congruence de leurs algorithmes vis-à-vis de l’univers connexionniste qui sous-tend le Web. On peut ainsi parler de « Web connexionniste » pour désigner les outils et les protocoles qui utilisent principalement des nœuds et des liens pour construire leurs espaces de calcul. Cependant, le calcul sur les seuls réseaux pose des problèmes de catégorisation assez ardus, auxquels s’efforcent de répondre les experts en « ingénierie de la connaissance[6][6] Cette expression désormais frayée, comme celles d’« économie...suite ». De quels types d’objets logiques, taxinomies, classes ou catégories ont besoin les utilisateurs du Net pour hiérarchiser et retrouver les informations[7][7] Sur les tensions et les aménagements entre catégorisation...suite ? La prédominance des moteurs a ainsi contribué au développement de différentes approches « formelles » de la recherche d’information, dont témoignent les multiples tentatives pour normaliser les contenus, les systèmes d’index et les balises utilisés par les sites et les pages de façon à permettre aux protocoles informatiques de répondre automatiquement aux requêtes des utilisateurs. Bien que formulée au départ dans les termes d’une approche coopérative de la recherche d’information, dans laquelle les activités humaines fonctionnaient à parité avec les automates conçus par les ingénieurs, l’idée de « Web sémantique[8][8] T. Berners Lee et al. « The Semantic Web »,...suite » a désormais pris l’allure d’une tentative de formalisation destinée à réduire les sources de bruit et d’incertitude dans la recherche automatisée d’informations.
  • les procédures interprétatives utilisées par les internautes lorsqu’ils explorent les sources disponibles sur l’Internet reposent sur cinq modalités décisives
  •  le type de connaissance en amont des instances ou des auteurs-acteurs qui mettent en ligne des informations et du type de dossiers dans lesquels ils interviennent ;   le degré de maîtrise des ressorts informatiques qui permettent aux moteurs et aux sites d’indexer et de hiérarchiser les informations ;   les modèles sémantiques qui sous-tendent le choix des clefs ou des points d’entrée — la plupart des enquêteurs n’ignorent pas l’absence de correspondance directe entre les mots, les classes d’objets et les concepts qui servent à construire un problème et à le faire évoluer, par essais/erreurs, vers une solution ;   la prise en compte des asymétries entre les sites visités selon qu’ils incorporent, ou non, une réflexivité sur le maniement de leurs sources et de leurs liens ;   enfin, le recours à des instruments de recherche et des espaces de calculs extérieurs au réseau. En permettant d’évaluer différemment les objets attrapés sur la toile, ces outils garantissent l’indépendance du raisonnement vis-à-vis des architectures informatiques et des logiques de réputation des sites
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    Moteurs de recherche et sciences sociales. Ne lire que les notes. Moyennement intéressant. Auteur: Francis Chateauraynaud, sociologue, EHESS.
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