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jeanne melo

Évaluation des moteurs de recherche cartographiques - Cairn.info - 0 views

  • De nombreux concepteurs de moteurs de recherche ont le souci de faciliter la tâche des utilisateurs et tentent de réduire le temps de navigation dans les sites en proposant divers moyens pour affiner la requête formulée avant d’entrer dans le web qui propose une trop grande quantité d’information au risque de s’y perdre. Des techniques de visualisation (appelées cartographie) sont proposées aux utilisateurs. Elles consistent, par exemple, à présenter des formes géométriques (sphères, cercles colorés) dont les traits perceptifs (taille, couleur, forme) sont censés représenter des informations pertinentes pour la recherche d’information. 2 On constate aujourd’hui que de nombreuses entreprises se sont positionnées soit directement sur ce marché, par exemple Amoweba, Mapstan, Kartoo, Semiograph, Grimmersoft, soit intègrent des modules de visualisation comme Temis, Lingway ou Datops. 3 L’évaluation des outils de visualisation est particulièrement d’actualité, et des efforts sont actuellement en cours aussi bien au niveau international que français (projet Cigogne).
    • jeanne melo
       
      Article à attacher selon moi au point de vue des sciences de l'information en cela qu'il propose une étude réalisée sur les interfaces de certains moteurs de recherche.
  • Cugini a ainsi expérimenté différents types d’interfaces au travers de plusieurs travaux consécutifs (Cugini et al., 2000). Pour (Cugini, 2000) toute technique de visualisation requiert de l’apprentissage de la part de l’utilisateur afin qu’il puisse l’utiliser efficacement. Ces travaux montrent aussi que l’usage d’un modèle de visualisation trop sophistiqué en 3D n’est pas recommandé pour les utilisateurs novices.
  • Cugini a ainsi expérimenté différents types d’interfaces au travers de plusieurs travaux consécutifs (Cugini et al., 2000). Pour (Cugini, 2000) toute technique de visualisation requiert de l’apprentissage de la part de l’utilisateur afin qu’il puisse l’utiliser efficacement. Ces travaux montrent aussi que l’usage d’un modèle de visualisation trop sophistiqué en 3D n’est pas recommandé pour les utilisateurs novices
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  • Cugini a ainsi expérimenté différents types d’interfaces au travers de plusieurs travaux consécutifs (Cugini et al., 2000). Pour (Cugini, 2000) toute technique de visualisation requiert de l’apprentissage de la part de l’utilisateur afin qu’il puisse l’utiliser efficacement. Ces travaux montrent aussi que l’usage d’un modèle de visualisation trop sophistiqué en 3D n’est pas recommandé pour les utilisateurs novices.
  • L’évaluation des systèmes de représentation cartographique de l’information permet en effet de déterminer s’ils sont adaptés ou non aux besoins des utilisateurs.
  • L’évaluation des systèmes de représentation cartographique de l’information permet en effet de déterminer s’ils sont adaptés ou non aux besoins des utilisateurs.
  • L’évaluation des systèmes de représentation cartographique de l’information permet en effet de déterminer s’ils sont adaptés ou non aux besoins des utilisateurs.
  • L’évaluation des systèmes de représentation cartographique de l’information permet en effet de déterminer s’ils sont adaptés ou non aux besoins des utilisateurs.
  • L’évaluation des systèmes de représentation cartographique de l’information permet en effet de déterminer s’ils sont adaptés ou non aux besoins des utilisateurs.
  • ’évaluation des systèmes de représentation cartographique de l’information permet en effet de déterminer s’ils sont adaptés ou non aux besoins des utilisateurs.
  • Par exemple, Mayer (1997) et Mautone et Mayer (2001) ont montré dans quelles conditions l’ajout d’images visuelles pouvait améliorer la compréhension et la mémorisation de textes. Enfin d’autres auteurs (Denis, 1989 ; Paivio, 1986), ont mis en évidence l’existence de processus d’encodage imagé relativement indépendants de l’encodage verbal.
  • La visualisation cartographique de l’information améliore la recherche d’informations. Elle permet à l’utilisateur d’effectuer sa recherche plus rapidement, dans la mesure où la cartographie permet une comparaison de la pertinence des sites entre eux, représentés sous forme perceptive et accompagnés de légendes verbales qui explicitent chaque site. La visualisation globale permettrait de faire les bons choix rapidement. En outre, la visualisation, dans la mesure où elle affiche plus d’informations sur l’écran, permettrait d’augmenter les moyens de manipulation, donnant ainsi au participant la possibilité d’affiner davantage sa représentation du but à atteindre, surtout lorsque le contenu de la question est flou.
  • La visualisation cartographique de l’information améliore la recherche d’informations. Elle permet à l’utilisateur d’effectuer sa recherche plus rapidement, dans la mesure où la cartographie permet une comparaison de la pertinence des sites entre eux, représentés sous forme perceptive et accompagnés de légendes verbales qui explicitent chaque site. La visualisation globale permettrait de faire les bons choix rapidement. En outre, la visualisation, dans la mesure où elle affiche plus d’informations sur l’écran, permettrait d’augmenter les moyens de manipulation, donnant ainsi au participant la possibilité d’affiner davantage sa représentation du but à atteindre, surtout lorsque le contenu de la question est flou.
  • La visualisation cartographique de l’information améliore la recherche d’informations. Elle permet à l’utilisateur d’effectuer sa recherche plus rapidement, dans la mesure où la cartographie permet une comparaison de la pertinence des sites entre eux, représentés sous forme perceptive et accompagnés de légendes verbales qui explicitent chaque site. La visualisation globale permettrait de faire les bons choix rapidement. En outre, la visualisation, dans la mesure où elle affiche plus d’informations sur l’écran, permettrait d’augmenter les moyens de manipulation, donnant ainsi au participant la possibilité d’affiner davantage sa représentation du but à atteindre, surtout lorsque le contenu de la question est flou.
  • La visualisation cartographique de l’information améliore la recherche d’informations. Elle permet à l’utilisateur d’effectuer sa recherche plus rapidement, dans la mesure où la cartographie permet une comparaison de la pertinence des sites entre eux, représentés sous forme perceptive et accompagnés de légendes verbales qui explicitent chaque site.
  • Il est obligé de traiter toutes les informations sans être capable de privilégier certaines, c’est à dire celles qui sont réellement liées au contenu de la requête. On devrait donc avoir un pattern de mémorisation des informations renvoyées par le MdR, différent de celui obtenu avec les questions à but précis.
    • jeanne melo
       
      D'où l'intérêt de préciser la recherche
  • Dans un second temps, les utilisateurs réalisaient une tâche de RI en utilisant soit le moteur de recherche Google soit le moteur de recherche Mapstan (hhttp:// search. mapstan. net). La principale différence tient donc dans le mode de présentation des résultats : sous Google, les résultats sont affichés en liste, tandis que sous Mapstan, ils sont affichés sous forme de carte.
  • Enfin, on proposait aux utilisateurs de répondre à un questionnaire d’évaluation subjective qui permettait, d’une part d’évaluer leur degré de satisfaction quant aux réponses qu’ils avaient trouvées lors de la tâche de RI, leur sentiment de compréhension de la question posée et leur sentiment de connaissance lié à l’objectif de la question posée, et, d’autre part d’évaluer la pertinence des résultats retournés par les moteurs de recherche et d’exprimer les points négatifs et positifs sur les MdR.
  • Enfin, on proposait aux utilisateurs de répondre à un questionnaire d’évaluation subjective qui permettait, d’une part d’évaluer leur degré de satisfaction quant aux réponses qu’ils avaient trouvées lors de la tâche de RI, leur sentiment de compréhension de la question posée et leur sentiment de connaissance lié à l’objectif de la question posée, et, d’autre part d’évaluer la pertinence des résultats retournés par les moteurs de recherche et d’exprimer les points négatifs et positifs sur les MdR
  • Les réponses sont en moyenne significativement meilleures sur Google que sur Mapstan (p< .001). Les utilisateurs trouvent des réponses pertinentes plus facilement en utilisant Google.
  • On observe la série de résultats suivants :  sur Google la différence entre novices et experts n’est pas significative, tandis que sur Mapstan, les experts ont des résultats significativement supérieurs à ceux des novices (p<.01)  les novices obtiennent des résultats significativement meilleurs sur Google que sur Mapstan (p<.001) et,  les experts obtiennent des résultats significativement meilleurs sur Google que sur Mapstan, (p<.01).
  • On observe la série de résultats suivants :  sur Google la différence entre novices et experts n’est pas significative, tandis que sur Mapstan, les experts ont des résultats significativement supérieurs à ceux des novices (p<.01)  les novices obtiennent des résultats significativement meilleurs sur Google que sur Mapstan (p<.001) et,  les experts obtiennent des résultats significativement meilleurs sur Google que sur Mapstan, (p<.01
  • En ce qui concerne Google, les points positifs identifiés sont les suivants : Pour les novices,  le classement séquentiel des résultats,  obtention de réponses quelle que soit la qualité de la formulation de la requête ;  la restriction possible de la recherche aux pages francophones. Pour les experts,  l’option de recherche avancée,  la signalisation des sites déjà visités,  l’accès à des informations supplémentaires sur les résultats (format du fichier, titre, adresse…) La rapidité du MdR Google est appréciée par tous les participants.
  • En ce qui concerne Google, les points positifs identifiés sont les suivants : Pour les novices,  le classement séquentiel des résultats,  obtention de réponses quelle que soit la qualité de la formulation de la requête ;  la restriction possible de la recherche aux pages francophones. Pour les experts,  l’option de recherche avancée,  la signalisation des sites déjà visités,  l’accès à des informations supplémentaires sur les résultats (format du fichier, titre, adresse…) La rapidité du MdR Google est appréciée par tous les participants.
  • En ce qui concerne Google, les points positifs identifiés sont les suivants : Pour les novices,  le classement séquentiel des résultats,  obtention de réponses quelle que soit la qualité de la formulation de la requête ;  la restriction possible de la recherche aux pages francophones. Pour les experts,  l’option de recherche avancée,  la signalisation des sites déjà visités,  l’accès à des informations supplémentaires sur les résultats (format du fichier, titre, adresse…) La rapidité du MdR Google est appréciée par tous les participants.
  • En ce qui concerne Google, les points positifs identifiés sont les suivants : Pour les novices,  le classement séquentiel des résultats,  obtention de réponses quelle que soit la qualité de la formulation de la requête ;  la restriction possible de la recherche aux pages francophones.
  • Pour les experts,  l’option de recherche avancée,  la signalisation des sites déjà visités,  l’accès à des informations supplémentaires sur les résultats (format du fichier, titre, adresse…)
  • En ce qui concerne Google, les points positifs identifiés sont les suivants : Pour les novices,  le classement séquentiel des résultats,  obtention de réponses quelle que soit la qualité de la formulation de la requête ;  la restriction possible de la recherche aux pages francophones
  • Pour les experts,  l’option de recherche avancée,  la signalisation des sites déjà visités,  l’accès à des informations supplémentaires sur les résultats (format du fichier, titre, adresse…)
  • Pour les experts,  l’option de recherche avancée,  la signalisation des sites déjà visités,  l’accès à des informations supplémentaires sur les résultats (format du fichier, titre, adresse…)
  • En ce qui concerne Mapstan, les points positifs identifiés sont les suivants : 31 Pour les experts,  la proposition de requête,  la visualisation du rapport entre les résultats,  la proposition de résultats complémentaires,  l’ouverture systématique des pages sélectionnées dans de nouvelles fenêtres.
  • L’objectif de ce travail était d’évaluer la technologie de visualisation cartographique employée dans deux moteurs de recherche au travers d’une démarche expérimentale relevant de la psychologie cognitive. 34 Plusieurs résultats émergent. Premièrement la visualisation semble coûteuse cognitivement : elle est associée, en général, à des temps de traitement plus longs et à plus d’activités de manipulation, sans pour autant conduire à des meilleures performances, par comparaison avec une présentation en liste.
  • La deuxième direction de recherche porte sur le rôle de la visualisation dans les MdR. La visualisation pose la question de la nature des représentations figuratives par rapport aux informations verbales. Il serait intéressant d’examiner si ces nouveaux MdR sont susceptibles d’être assimilés par les utilisateurs à la suite d’essais d’apprentissage et si cette assimilation peut être transférée à des MdR équivalents (comme par exemple, Miner3D, Map.net, Thinkmap, Webbrain, etc.) et à des MdR classiques, utilisant des expressions verbales.
  • La deuxième direction de recherche porte sur le rôle de la visualisation dans les MdR. La visualisation pose la question de la nature des représentations figuratives par rapport aux informations verbales. Il serait intéressant d’examiner si ces nouveaux MdR sont susceptibles d’être assimilés par les utilisateurs à la suite d’essais d’apprentissage et si cette assimilation peut être transférée à des MdR équivalents (comme par exemple, Miner3D, Map.net, Thinkmap, Webbrain, etc.) et à des MdR classiques, utilisant des expressions verbales.
  • La deuxième direction de recherche porte sur le rôle de la visualisation dans les MdR. La visualisation pose la question de la nature des représentations figuratives par rapport aux informations verbales.
  • Il serait intéressant d’examiner si ces nouveaux MdR sont susceptibles d’être assimilés par les utilisateurs à la suite d’essais d’apprentissage et si cette assimilation peut être transférée à des MdR équivalents (comme par exemple, Miner3D, Map.net, Thinkmap, Webbrain, etc.) et à des MdR classiques, utilisant des expressions verbales.
  • Il serait intéressant d’examiner si ces nouveaux MdR sont susceptibles d’être assimilés par les utilisateurs à la suite d’essais d’apprentissage et si cette assimilation peut être transférée à des MdR équivalents (comme par exemple, Miner3D, Map.net, Thinkmap, Webbrain, etc.) et à des MdR classiques, utilisant des expressions verbales.
  • Il serait intéressant d’examiner si ces nouveaux MdR sont susceptibles d’être assimilés par les utilisateurs à la suite d’essais d’apprentissage
  • si cette assimilation peut être transférée à des MdR équivalents (comme par exemple, Miner3D, Map.net, Thinkmap, Webbrain, etc.) et à des MdR classiques, utilisant des expressions verbales.
  • Alexandra Ciaccia et al. « Évaluation des moteurs de recherche cartographiques », Document numérique 2/2006 (Vol. 9), p. 111-125.
jeanne melo

Moteurs de (la) recherche et pragmatique de l'enquête. Les sciences sociales ... - 0 views

  • le type de connaissance en amont des instances ou des auteurs-acteurs qui mettent en ligne des informations et du type de dossiers dans lesquels ils interviennent ;   le degré de maîtrise des ressorts informatiques qui permettent aux moteurs et aux sites d’indexer et de hiérarchiser les informations ;
  • les procédures interprétatives utilisées par les internautes lorsqu’ils explorent les sources disponibles sur l’Internet reposent sur cinq modalités décisives : 9   le type de connaissance en amont des instances ou des auteurs-acteurs qui mettent en ligne des informations et du type de dossiers dans lesquels ils interviennent ;   le degré de maîtrise des ressorts informatiques qui permettent aux moteurs et aux sites d’indexer et de hiérarchiser les informations ;   les modèles sémantiques qui sous-tendent le choix des clefs ou des points d’entrée — la plupart des enquêteurs n’ignorent pas l’absence de correspondance directe entre les mots, les classes d’objets et les concepts qui servent à construire un problème et à le faire évoluer, par essais/erreurs, vers une solution ;   la prise en compte des asymétries entre les sites visités selon qu’ils incorporent, ou non, une réflexivité sur le maniement de leurs sources et de leurs liens ;   enfin, le recours à des instruments de recherche et des espaces de calculs extérieurs au réseau. En permettant d’évaluer différemment les objets attrapés sur la toile, ces outils garantissent l’indépendance du raisonnement vis-à-vis des architectures informatiques et des logiques de réputation des sites.
  •  le type de connaissance en amont des instances ou des auteurs-acteurs qui mettent en ligne des informations et du type de dossiers dans lesquels ils interviennent ;   le degré de maîtrise des ressorts informatiques qui permettent aux moteurs et aux sites d’indexer et de hiérarchiser les informations ;   les modèles sémantiques qui sous-tendent le choix des clefs ou des points d’entrée — la plupart des enquêteurs n’ignorent pas l’absence de correspondance directe entre les mots, les classes d’objets et les concepts qui servent à construire un problème et à le faire évoluer, par essais/erreurs, vers une solution ;   la prise en compte des asymétries entre les sites visités selon qu’ils incorporent, ou non, une réflexivité sur le maniement de leurs sources et de leurs liens ;   enfin, le recours à des instruments de recherche et des espaces de calculs extérieurs au réseau. En permettant d’évaluer différemment les objets attrapés sur la toile, ces outils garantissent l’indépendance du raisonnement vis-à-vis des architectures informatiques et des logiques de réputation des sites.
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  •  le type de connaissance en amont des instances ou des auteurs-acteurs qui mettent en ligne des informations et du type de dossiers dans lesquels ils interviennent ;
  • les procédures interprétatives utilisées par les internautes lorsqu’ils explorent les sources disponibles sur l’Internet reposent sur cinq modalités décisives :
  • les procédures interprétatives utilisées par les internautes lorsqu’ils explorent les sources disponibles sur l’Internet reposent sur cinq modalités décisives : 9   le type de connaissance en amont des instances ou des auteurs-acteurs qui mettent en ligne des informations et du type de dossiers dans lesquels ils interviennent ;   le degré de maîtrise des ressorts informatiques qui permettent aux moteurs et aux sites d’indexer et de hiérarchiser les informations ;   les modèles sémantiques qui sous-tendent le choix des clefs ou des points d’entrée — la plupart des enquêteurs n’ignorent pas l’absence de correspondance directe entre les mots, les classes d’objets et les concepts qui servent à construire un problème et à le faire évoluer, par essais/erreurs, vers une solution ;   la prise en compte des asymétries entre les sites visités selon qu’ils incorporent, ou non, une réflexivité sur le maniement de leurs sources et de leurs liens ;   enfin, le recours à des instruments de recherche et des espaces de calculs extérieurs au réseau. En permettant d’évaluer différemment les objets attrapés sur la toile, ces outils garantissent l’indépendance du raisonnement vis-à-vis des architectures informatiques et des logiques de réputation des sites.
  • les procédures interprétatives utilisées par les internautes lorsqu’ils explorent les sources disponibles sur l’Internet reposent sur cinq modalités décisives :
  • le type de connaissance en amont des instances ou des auteurs-acteurs qui mettent en ligne des informations et du type de dossiers dans lesquels ils interviennent ;
  • Les rapports entre les sciences sociales et l’Internet ont fait l’objet de multiples réflexions critiques ces dernières années à partir de travaux sociologiques menés simultanément dans trois champs de recherches : les alertes et les risques ; les affaires et les controverses ; et enfin la socio-informatique des dossiers complexes, c’est-à-dire l’analyse informatisée des alertes, des controverses et des crises[1][1] Un rapport de recherche intitulé Internet à l’épreuve...suite. Ces différents axes de recherche ont conduit à interroger les usages de l’Internet, et en particulier des « moteurs de recherche », à partir des façons dont on mène des enquêtes, en entendant le terme au sens très général que lui donne un des pères du pragmatisme, John Dewey : « La façon dont les hommes “pensent” effectivement dénote simplement, selon notre interprétation, les façons selon lesquelles les hommes, à un moment donné, mènent leurs enquêtes. Dans la mesure où l’on s’en sert pour enregistrer une différence avec les façons selon lesquelles ils devraient penser, elle dénote une différence comme celle existant entre la bonne et la mauvaise manière de faire de la culture, de la bonne et la mauvaise pratique médicale. Les hommes pensent mal quand ils suivent ces méthodes d’enquête qui, l’expérience des enquêtes passées le montre, ne leur permettent pas d’atteindre la fin qu’ils envisageaient pour les enquêtes en question[2][2] J. Dewey, Logique – La théorie de l’enquête,...suite. » 2 En quoi les usages de l’Internet modifient-ils les manières de mener les enquêtes ? Qu’est-ce qu’un recoupement pertinent dans le « monde virtuel » et qu’est-ce qui suspend le doute ou arrête la critique ? Qui fait autorité ? La traçabilité et l’archivage des sources ou des liens changent-ils les modes d’authentification et de preuve ? Que deviennent les notions de trace et d’indice dans le « monde en réseaux »[3][3] Voir le « paradigme de l’indice » de Carlo...suite ? Les moteurs de recherche sont-ils de simples auxiliaires de « cyber-enquêteurs » ou ont-ils tendance à configurer en amont les jeux d’informations pertinentes, en faisant reposer la pertinence cognitive sur l’importance des liens qui dotent les informations d’une importance sociale particulière ? Pour répondre à ces questions, on a étudié la manière dont des internautes « relativement qualifiés » (chercheurs, administrateurs-réseaux, militants-experts, etc.) utilisent les ressources du Web pour confirmer ou infirmer des thèses, authentifier des sources, recouper et évaluer des informations. De ce point de vue, l’Internet a contribué à une profonde réorganisation des relations entre les plans cognitifs et politiques en créant un laboratoire ouvert pour le développement des compétences critiques des acteurs les plus divers et en rendant encore plus visibles leurs capacités de configurer leurs mondes[4][4] Voir D. Cardon, « La trajectoire des innovations...suite. Mais il ne s’agit pas pour autant de « fuite dans le virtuel » : on a pu montrer en effet que le Web ne compose pas un « monde virtuel » séparé d’un « monde réel » mais fournit de nouveaux opérateurs de recoupement aux protagonistes les plus divers. Il convient donc d’examiner la forme que prennent ces opérations ordinairement qualifiées de « recherches d’informations » et en particulier le rôle des différents outils et protocoles fournis par l’Internet, en insistant sur la manière dont ces transformations rétroagissent sur le travail des sciences sociales
  • De multiples études ont montré la très nette hégémonie des moteurs dans la recherche d’informations sur le Web. Les annuaires et les portails, généralement développés par les experts de domaines spécialisés sont beaucoup moins utilisés malgré leur supériorité cognitive, rendue manifeste par l’analyse des pratiques en contexte[5][5] Selon Manuel Zacklad, la navigation sémantique à l’aide...suite. L’avantage des moteurs de recherche , et de Google en particulier, outre leur simplicité de maniement, est l’utilisation intensive qu’ils font de la structure en réseaux du Web : ils doivent l’essentiel de leur capacité massive d’indexation et de leur vitesse d’exécution à la congruence de leurs algorithmes vis-à-vis de l’univers connexionniste qui sous-tend le Web. On peut ainsi parler de « Web connexionniste » pour désigner les outils et les protocoles qui utilisent principalement des nœuds et des liens pour construire leurs espaces de calcul. Cependant, le calcul sur les seuls réseaux pose des problèmes de catégorisation assez ardus, auxquels s’efforcent de répondre les experts en « ingénierie de la connaissance[6][6] Cette expression désormais frayée, comme celles d’« économie...suite ». De quels types d’objets logiques, taxinomies, classes ou catégories ont besoin les utilisateurs du Net pour hiérarchiser et retrouver les informations[7][7] Sur les tensions et les aménagements entre catégorisation...suite ? La prédominance des moteurs a ainsi contribué au développement de différentes approches « formelles » de la recherche d’information, dont témoignent les multiples tentatives pour normaliser les contenus, les systèmes d’index et les balises utilisés par les sites et les pages de façon à permettre aux protocoles informatiques de répondre automatiquement aux requêtes des utilisateurs. Bien que formulée au départ dans les termes d’une approche coopérative de la recherche d’information, dans laquelle les activités humaines fonctionnaient à parité avec les automates conçus par les ingénieurs, l’idée de « Web sémantique[8][8] T. Berners Lee et al. « The Semantic Web »,...suite » a désormais pris l’allure d’une tentative de formalisation destinée à réduire les sources de bruit et d’incertitude dans la recherche automatisée d’informations.
  • les procédures interprétatives utilisées par les internautes lorsqu’ils explorent les sources disponibles sur l’Internet reposent sur cinq modalités décisives
  •  le type de connaissance en amont des instances ou des auteurs-acteurs qui mettent en ligne des informations et du type de dossiers dans lesquels ils interviennent ;   le degré de maîtrise des ressorts informatiques qui permettent aux moteurs et aux sites d’indexer et de hiérarchiser les informations ;   les modèles sémantiques qui sous-tendent le choix des clefs ou des points d’entrée — la plupart des enquêteurs n’ignorent pas l’absence de correspondance directe entre les mots, les classes d’objets et les concepts qui servent à construire un problème et à le faire évoluer, par essais/erreurs, vers une solution ;   la prise en compte des asymétries entre les sites visités selon qu’ils incorporent, ou non, une réflexivité sur le maniement de leurs sources et de leurs liens ;   enfin, le recours à des instruments de recherche et des espaces de calculs extérieurs au réseau. En permettant d’évaluer différemment les objets attrapés sur la toile, ces outils garantissent l’indépendance du raisonnement vis-à-vis des architectures informatiques et des logiques de réputation des sites
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    Moteurs de recherche et sciences sociales. Ne lire que les notes. Moyennement intéressant. Auteur: Francis Chateauraynaud, sociologue, EHESS.
jeanne melo

Exemple de web marketing: moteur de recherche et communication - 0 views

  • Grâce à notre veille permanente en matière de référencement naturel (appelé aussi SEO : Search Engine Optimization), nous optimiserons votre site en tenant compte des dernières recommandations des moteurs de recherche.
    • jeanne melo
       
      [Marshall McLuhan] étudia (...) l'évolution des systèmes de communication dans les sociétés et leurs effets sur l'histoire humaine. Considérant que l'humanité vit une mutation complète due à l'électronique, il dénonça le caractère archaïque de la civilisation du livre (...) et s'attacha surtout à comprendre les «media» (...), affirmant en une formule lapidaire que le medium (le moyen de transmission de l'information) constitue le message même...
  • l’amélioration de votre visibilité sur Google, Bing et les autres moteurs
  • Une fois votre site optimisé pour le référencement naturel, nous pouvons également rédiger du contenu optimisé sur vos principaux mots-clés afin d’améliorer encore votre positionnement dans les moteurs.
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  • Référencement naturel / SEO
    • jeanne melo
       
      A relier avec l'idée du média. Outil de communication utilisé à des fins commerciales.
  •  
    Simple exemple. A relier à l'idée du moteur de recherche comme outil de communication et incontournable du web marketing. Moy intéressant.
jeanne melo

Savoirs CDI: Moteur de recherche - 1 views

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    Doc pour le cours sur les moteurs de recherche
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« Collections », le moteur de recherches sémantiques du ministère de la Cultu... - 0 views

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    illustration d'un type de moteur de recherche qui n'indexe que les documents issus des instances culturelles publiques
jeanne melo

Préparation pour le diaporama sur les moteurs de recherche - 3 views

Documents regroupés et annotés en vue de la réalisation de la diapo.

moteur de recherche marketing documentaire

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