Après la campagne du 31 mai 2010 qui mettait particulièrement l'accent sur l'exposition aux risques du tabagisme notamment chez les femmes, l'Inpes a choisi en 2011 d'inciter tous les fumeurs tentés par l'expérience du sevrage à passer à l'acte. Beaucoup d'appréhensions, d'idées reçues ou de mauvais conseils peuvent entourer cette étape, perçue comme « difficile ». D'où la signature de la nouvelle campagne : « On entend toujours le même refrain quand on veut arrêter de fumer. Pour être bien conseillé, appelez Tabac info service au 39 89. »
Depuis le 27 février 2007, des messages sanitaires accompagnent les publicités pour les aliments et boissons à la télévision, la radio, dans les journaux, et sur les affiches ou certaines brochures de la grande distribution.
Cette mesure est issue de la loi de santé publique d'août 2004.
Dans ce contexte, l'INPES a chargé BVA de réaliser en octobre 2007 une enquête afin de mesurer l'impact des messages sanitaires auprès de la population vivant en France et leurs perceptions à l'égard de cette mesure
Clairement, les publicités tendent à affecter les connaissances, les préférences et les comportements des marchés cibles puisque c'est la raison pour le faire (Linvingstone, 2004 : 9).
La publicité produite par l'industrie agroalimentaire pourrait influencer les habitudes alimentaires des jeunes enfants (Hastings et al., 2003). La logique derrière toute publicité est fort simple : elle tente de « répondre aux besoins des consommateurs et d'en créer de nouveaux » (Renaud, 2007, p. 153). En 2007, l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) nous apprenait que 47 % des jeunes Français (de huit à quatorze ans) affirmaient que les publicités qu'ils regardaient leur donnaient envie de manger ou de boire (Laperrière et al., 2010 : 163).