Et si l'UE est de beaucoup, prise dans son ensemble, le premier partenaire commercial de l'Inde - elle totalise en 2005 plus de 22 % de ses exportations - encore faut-il le rester ! Rien n'est moins évident : La priorité affichée de ce pays émergent - le plus peuplé au monde en 2050 -, est aujourd'hui celle de la Look East Policy, et de l'essor de ses échanges avec la Chine, « le phénomène Chindia ». D'aucuns anticipent que les relations commerciales Inde-Chine dépasseront dans cinq ans la position européenne, tandis que les États-Unis y sont actuellement le premier pays investisseur. Or, pour de nombreux Indiens, consolider la zone euro, en y incluant le Royaume-Uni, serait un atout majeur pour l'avenir de l'Europe.L'Europe reste-t-elle attractive ? La pacification des relations franco-allemandes a certes toujours valeur d'exemple. Le succès de l'euro, quant à lui, est une source d'inspiration pour une Inde qui travaille au renforcement d'accords de libre-échange sur le sous-continent, bien que la perspective d'une coopération monétaire ne soit pas encore à l'ordre du jour immédiat.Mais pour la jeune génération et la nouvelle classe moyenne indienne, seuls les États-Unis fascinent. Les chiffres sont éloquents : 1 200 étudiants indiens en France en 2005, contre plus de 30 000 au Royaume-Uni et 75 000 aux États-Unis. sac Burberry Femme Aujourd'hui largement porté disparu, le rêve européen est au rang des abonnés absents. D'ici 20 ans, l'Europe vieillissante serait tout au plus un lieu de villégiature. Paralysée par un manque de conviction, de confiance et d'audace, elle ne semble offrir qu'un attrait de second rang.Plus d'un titre, ce regard porté sur l'Europe reflète davantage les aspirations propres d'un pays qui, depuis la fin des années 1990, cherche à s'affirmer comme puissance pragmatique et responsable. Il n'en reste pas moins que dans la reconfiguration géopolitique actuelle et à l'aune de la puissance chinoise, l'essor du « rêve indien », représente aujourd'hui l'un des enjeux clés de la future géométrie de l'ordre asiatique. La visite historique du président Bush à New Delhi, début mars 2006, a souligné, si cela était nécessaire, que l'Inde avait accédé au statut de puissance mondiale. Rien ou presque ne semble menacer son fort taux de croissance actuel de 7-8 % atteint sur la base d'une fraction du montant des investissements directs à l'étranger (IDE) réalisés en Chine et qui pourrait, à ce rythme, permettre à l'Inde de devenir la troisième puissance économique mondiale d'ici 2020. Survetement EA7 pas cher Nous aurions tort de ne pas en prendre la mesure. L'image de l'Europe à l'extérieur va inévitablement être influencée par sa capacité, en interne, à faire face à son sentiment actuel d'anxiété. Et il est clair que de Delhi, seule l'Union européenne comme entité unie, capable d'agir de concert sur le plan de l'économie, des relations internationales et de la défense, pourra à terme apparaître crédible comme pôle de puissance sur l'échiquier mondial.IL ARRIVE comme une rock star, avec vingt minutes de retard. Chapeau de cow-boy vissé sur la tête, bottes à bouts pointus, redingote noire et chemise noire, un cigare jamais allumé au coin des lèvres. Richard « Kinky » Friedman, 61 ans, n'a rien du politicien classique. C'est justement ce qui fait croire à ce chanteur de country music et auteur de romans à clés qu'il peut devenir gouverneur du Texas. Survetement Armani EA7 Les étudiants de l'université Southern Methodist applaudissent son discours atypique, mélange de propositions tantôt conservatrices, tantôt libérales, saupoudré de blagues et de formules politiquement incorrectes, qui lui ont valu des accusations de racisme. Il promet en vrac de déployer 10 000 soldats sur la frontière face aux immigrants clandestins, d'ajouter 1 000 policiers dans les rues et de décriminaliser l'usage de la marijuana. Se flattant de n'avoir « pas la moindre expérience en politique », il se compare au général Sam Houston, héros de l'indépendance du Texas. De George W. Bush, il dit : « C'est un type bien prisonnier d'un corps républicain. » Son slogan est à peu près aussi précis que son programme : « Est-ce si difficile ? »Kinky Friedman n'est pas le seul outsider à croire que le poste de gouverneur du deuxième État le plus important de l'Union est à sa portée. Carole Keeton Strayhorn, 67 ans, a rompu les rangs du Parti républicain pour défier le sortant Rick Perry sous une étiquette d'indépendante.
Aujourd'hui largement porté disparu, le rêve européen est au rang des abonnés absents. D'ici 20 ans, l'Europe vieillissante serait tout au plus un lieu de villégiature. Paralysée par un manque de conviction, de confiance et d'audace, elle ne semble offrir qu'un attrait de second rang.Plus d'un titre, ce regard porté sur l'Europe reflète davantage les aspirations propres d'un pays qui, depuis la fin des années 1990, cherche à s'affirmer comme puissance pragmatique et responsable. Il n'en reste pas moins que dans la reconfiguration géopolitique actuelle et à l'aune de la puissance chinoise, l'essor du « rêve indien », représente aujourd'hui l'un des enjeux clés de la future géométrie de l'ordre asiatique. La visite historique du président Bush à New Delhi, début mars 2006, a souligné, si cela était nécessaire, que l'Inde avait accédé au statut de puissance mondiale. Rien ou presque ne semble menacer son fort taux de croissance actuel de 7-8 % atteint sur la base d'une fraction du montant des investissements directs à l'étranger (IDE) réalisés en Chine et qui pourrait, à ce rythme, permettre à l'Inde de devenir la troisième puissance économique mondiale d'ici 2020. Survetement EA7 pas cher Nous aurions tort de ne pas en prendre la mesure. L'image de l'Europe à l'extérieur va inévitablement être influencée par sa capacité, en interne, à faire face à son sentiment actuel d'anxiété. Et il est clair que de Delhi, seule l'Union européenne comme entité unie, capable d'agir de concert sur le plan de l'économie, des relations internationales et de la défense, pourra à terme apparaître crédible comme pôle de puissance sur l'échiquier mondial.IL ARRIVE comme une rock star, avec vingt minutes de retard. Chapeau de cow-boy vissé sur la tête, bottes à bouts pointus, redingote noire et chemise noire, un cigare jamais allumé au coin des lèvres. Richard « Kinky » Friedman, 61 ans, n'a rien du politicien classique. C'est justement ce qui fait croire à ce chanteur de country music et auteur de romans à clés qu'il peut devenir gouverneur du Texas. Survetement Armani EA7
Les étudiants de l'université Southern Methodist applaudissent son discours atypique, mélange de propositions tantôt conservatrices, tantôt libérales, saupoudré de blagues et de formules politiquement incorrectes, qui lui ont valu des accusations de racisme. Il promet en vrac de déployer 10 000 soldats sur la frontière face aux immigrants clandestins, d'ajouter 1 000 policiers dans les rues et de décriminaliser l'usage de la marijuana. Se flattant de n'avoir « pas la moindre expérience en politique », il se compare au général Sam Houston, héros de l'indépendance du Texas. De George W. Bush, il dit : « C'est un type bien prisonnier d'un corps républicain. » Son slogan est à peu près aussi précis que son programme : « Est-ce si difficile ? »Kinky Friedman n'est pas le seul outsider à croire que le poste de gouverneur du deuxième État le plus important de l'Union est à sa portée. Carole Keeton Strayhorn, 67 ans, a rompu les rangs du Parti républicain pour défier le sortant Rick Perry sous une étiquette d'indépendante.
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