Ce professeur de géographie à l'université de Naplouse a été élu député lors du scrutin du 25 janvier dans la circonscription d'Hébron. C'est aussi le cas d'Ismaël Haniyeh, qui a animé la campagne du Hamas aux législatives et qui fait figure de favori au poste de premier ministre. Il est connu pour son calme, ses positions pragmatiques et sa volonté de préserver l'unité palestinienne. Les faucons, eux, sont relégués au second plan. Ainsi Mahmoud al-Zahar, de Gaza, devrait se contenter de diriger le groupe parlementaire du Hamas.Cet affichage sera loin d'être suffisant pour Israël, comme pour les Etats-Unis et l'Union européenne, qui exigent le rejet par le Hamas de la violence, la reconnaissance de l'Etat hébreu et le respect de la «feuille de route», le plan de paix international prévoyant la cohabitation de deux Etats, juif et arabe, dans la Palestine historique. Pour éviter la suspension de l'aide financière internationale sans laquelle l'Autorité ne peut pas fonctionner, le Hamas s'est engagé à prolonger la trêve dans les attaques anti-israéliennes, en vigueur depuis un an, et à faire respecter une totale transparence budgétaire dans les comptes de l'Autorité.survetement burberry Le mouvement soutient aussi que les contacts qu'il a noués avec Israël au niveau local, depuis qu'il a pris le contrôle de plusieurs municipalités dans les territoires, constituent une reconnaissance implicite de l'Etat hébreu. Le Hamas présente aussi sa participation aux législatives du 25 janvier comme une reconnaissance implicite des accords d'Oslo de 1993, qui ont créé l'Autorité. Enfin, il devrait placer sa milice sous le commandement de l'Autorité palestinienne et abandonner une partie des responsabilités sécuritaires au président Mahmoud Abbas.Musharraf dans le collimateur des islamistes ISLAMABAD n'a guère le choix. A une quinzaine de jours de la visite de George W. Bush au Pakistan, le régime se doit de faire taire les violentes protestations contre les caricatures de Mahomet. Car les islamistes qui continuent d'exhorter leurs fidèles à descendre dans la rue, les imams qui appellent à se venger de ce qu'ils considèrent comme un crime, pratiquent une arithmétique simple : Bush, les dessinateurs danois et le président Pervez Musharraf tombent sous le coup d'un même anathème.survetement burberry soldesD'autres pays occidentaux sont mis en cause. A la fin de la semaine dernière, l'ambassade de France à Islamabad a été attaquée et, pour la première fois, les manifestants ont réussi à pénétrer dans la fameuse «enclave diplomatique», pourtant jugée imprenable. Le périmètre où sont regroupées la plupart des missions étrangères est sous haute surveillance depuis la fin 2001.L'équation peut paraître étrange puisque le gouvernement pakistanais a officiellement condamné les dessins. Il n'empêche, la pression ne cesse de monter et Musharraf est plus que jamais dans la ligne de mire des islamistes. Dimanche, Syed Munawar Hussan, le secrétaire général de la Jamaat-e-Islami, l'un des plus importants partis religieux pakistanais, n'hésitait pas à déclarer : «Les manifestations se poursuivront jusqu'à ce que le général Musharraf tombe.»Crise diplomatique avec le DanemarkLa semaine dernière, cinq personnes sont mortes et une cinquantaine ont été blessées en divers endroits du pays, lors de violentes manifestations.survetement burberry pas cher Des rassemblements quasi quotidiens, au cours desquels ont été brûlées, pêle-mêle, les effigies du premier ministre danois et celles de George W. Bush. Les drapeaux des deux pays ont été piétinés. Et la foule a conspué le général-président pakistanais, l'allié de Washington. En un mot, le «traître».«Bush a réussi à dresser un chien portant un uniforme», scandaient ainsi dimanche, à Islamabad, les manifestants. Ils étaient descendus dans la rue à l'appel de la Muttahida Majlis-i-Amal (MMA), le parti ombrelle qui regroupe six formations islamistes, dont la Jamaat-e-Islami.
Le mouvement soutient aussi que les contacts qu'il a noués avec Israël au niveau local, depuis qu'il a pris le contrôle de plusieurs municipalités dans les territoires, constituent une reconnaissance implicite de l'Etat hébreu. Le Hamas présente aussi sa participation aux législatives du 25 janvier comme une reconnaissance implicite des accords d'Oslo de 1993, qui ont créé l'Autorité. Enfin, il devrait placer sa milice sous le commandement de l'Autorité palestinienne et abandonner une partie des responsabilités sécuritaires au président Mahmoud Abbas.Musharraf dans le collimateur des islamistes ISLAMABAD n'a guère le choix. A une quinzaine de jours de la visite de George W. Bush au Pakistan, le régime se doit de faire taire les violentes protestations contre les caricatures de Mahomet. Car les islamistes qui continuent d'exhorter leurs fidèles à descendre dans la rue, les imams qui appellent à se venger de ce qu'ils considèrent comme un crime, pratiquent une arithmétique simple : Bush, les dessinateurs danois et le président Pervez Musharraf tombent sous le coup d'un même anathème. survetement burberry soldes D'autres pays occidentaux sont mis en cause. A la fin de la semaine dernière, l'ambassade de France à Islamabad a été attaquée et, pour la première fois, les manifestants ont réussi à pénétrer dans la fameuse «enclave diplomatique», pourtant jugée imprenable. Le périmètre où sont regroupées la plupart des missions étrangères est sous haute surveillance depuis la fin 2001.L'équation peut paraître étrange puisque le gouvernement pakistanais a officiellement condamné les dessins. Il n'empêche, la pression ne cesse de monter et Musharraf est plus que jamais dans la ligne de mire des islamistes. Dimanche, Syed Munawar Hussan, le secrétaire général de la Jamaat-e-Islami, l'un des plus importants partis religieux pakistanais, n'hésitait pas à déclarer : «Les manifestations se poursuivront jusqu'à ce que le général Musharraf tombe.»Crise diplomatique avec le DanemarkLa semaine dernière, cinq personnes sont mortes et une cinquantaine ont été blessées en divers endroits du pays, lors de violentes manifestations. survetement burberry pas cher
Des rassemblements quasi quotidiens, au cours desquels ont été brûlées, pêle-mêle, les effigies du premier ministre danois et celles de George W. Bush. Les drapeaux des deux pays ont été piétinés. Et la foule a conspué le général-président pakistanais, l'allié de Washington. En un mot, le «traître».«Bush a réussi à dresser un chien portant un uniforme», scandaient ainsi dimanche, à Islamabad, les manifestants. Ils étaient descendus dans la rue à l'appel de la Muttahida Majlis-i-Amal (MMA), le parti ombrelle qui regroupe six formations islamistes, dont la Jamaat-e-Islami.
To Top