Et de démontrer que l'accession à l'indépendance s'accompagne bien de sa maturation démocratique et de son développement économique. Responsable Europe au service étranger du Figaro.Les coffres-forts, aussi, ont une âme Plus de 14 milliards d'euros. C'est le montant cumulé des profits affichés au titre de l'année passée par les trois grandes banques cotées : BNP Paribas, Société générale et Crédit agricole. Ce dernier ne publiera ses comptes définitifs que le 8 mars prochain. Mais tout laisse à penser qu'ils seront du même acabit que les chiffres records dévoilés la semaine passée par ses deux grands concurrents. Dans ce cas ces trois emblèmes de la finance hexagonale pourront se targuer d'avoir fait progresser leur résultat global de 40% par rapport à 2004 et de près de 100% par rapport à 2003.sac longchamp Veau Foulonné A eux trois ils devraient donc représenter le cinquième de la totalité des bénéfices du CAC 40.Il faut dire que rarement les grandes banques ont connu une telle conjonction planétaire. D'abord le prix d'achat de leur matière première, c'est-à-dire le loyer de l'argent, est resté proche de ses plus bas niveaux historiques. Ensuite la demande de services bancaires n'a jamais été aussi forte. De la part des ménages comme des entreprises. Et comme les marchés d'actions ne cessent de surprendre par leur bonne tenue, cela a relancé le maelström des fusions et acquisitions. Enfin, les établissements bancaires ont bénéficié d'un coût du risque aussi peu élevé que possible.sac longchamp Sac UniVoltaire en son temps déclarait : «Si vous voyez un banquier se jeter par la fenêtre, sautez derrière lui : vous pourrez être sûr qu'il y a quelque profit à prendre.» Leurs derniers comptes annuels témoignent de la lucidité de cette remarque. Et au fond qui s'en plaindrait dans la mesure où, peut-être davantage que l'acier ou les yaourts, la banque est un secteur stratégique pour le pays. D'abord par sa capacité à financer le tissu industriel et à accompagner les entreprises dans leurs conquêtes internationales. Ensuite par son emprise sur l'épargne des Français. Enfin par les 400 000 emplois que les banques assurent sur le seul territoire national.Alors c'est vrai, si les Français ont une bonne image de leur banque (77% se déclarent satisfaits de leur établissement) ils sont plus réservés à l'égard des banquiers, comme ils le sont vis-à-vis des assureurs, des pétroliers ou des opérateurs téléphoniques.sac longchamp Victoire Planètes Même si trois quarts des Français estiment que la banque est un secteur où la concurrence s'exerce normalement, ces profits mirifiques risquent de rallumer la guérilla que certains lobbys de consommateurs mènent contre la tarification bancaire. Un vieux débat en l'occurrence, puisque le romancier Roland Topor écrivait, il y a une dizaine d'années, cette jolie boutade : «Les journaux regorgent d'histoires de braves gens pris en otages à la banque par des gangsters mais ils restent muets sur les cas pourtant plus fréquents de clients pris en otages par leur banquier.»Pour se prémunir contre ce risque de «délit de faciès» la profession a souscrit, il y a quelques jours à peine, des engagements collectifs auprès du ministère de l'Économie, de manière à permettre à chaque personne de disposer d'un compte bancaire et de moyens de paiement adapté à sa situation, notamment s'agissant d'individus privés de chéquiers. Des mesures qui s'ajoutent à celles décidées il y a un an concernant la transparence des tarifs, l'accès aux espèces ou la capacité à transférer son compte d'une banque à une autre.A côté de cela, les banques ont largement occupé ces derniers temps le terrain sociétal. Elles se sont engagées à considérer les titulaires de contrats nouvelle (ou première) embauche comme de vrais salariés en contrat à durée indéterminée. Elles se sont mobilisées après la crise des banlieues à l'instar de BNP Paribas qui a multiplié les initiatives locales.
A eux trois ils devraient donc représenter le cinquième de la totalité des bénéfices du CAC 40.Il faut dire que rarement les grandes banques ont connu une telle conjonction planétaire. D'abord le prix d'achat de leur matière première, c'est-à-dire le loyer de l'argent, est resté proche de ses plus bas niveaux historiques. Ensuite la demande de services bancaires n'a jamais été aussi forte. De la part des ménages comme des entreprises. Et comme les marchés d'actions ne cessent de surprendre par leur bonne tenue, cela a relancé le maelström des fusions et acquisitions. Enfin, les établissements bancaires ont bénéficié d'un coût du risque aussi peu élevé que possible. sac longchamp Sac Uni Voltaire en son temps déclarait : «Si vous voyez un banquier se jeter par la fenêtre, sautez derrière lui : vous pourrez être sûr qu'il y a quelque profit à prendre.» Leurs derniers comptes annuels témoignent de la lucidité de cette remarque. Et au fond qui s'en plaindrait dans la mesure où, peut-être davantage que l'acier ou les yaourts, la banque est un secteur stratégique pour le pays. D'abord par sa capacité à financer le tissu industriel et à accompagner les entreprises dans leurs conquêtes internationales. Ensuite par son emprise sur l'épargne des Français. Enfin par les 400 000 emplois que les banques assurent sur le seul territoire national.Alors c'est vrai, si les Français ont une bonne image de leur banque (77% se déclarent satisfaits de leur établissement) ils sont plus réservés à l'égard des banquiers, comme ils le sont vis-à-vis des assureurs, des pétroliers ou des opérateurs téléphoniques. sac longchamp Victoire Planètes
Même si trois quarts des Français estiment que la banque est un secteur où la concurrence s'exerce normalement, ces profits mirifiques risquent de rallumer la guérilla que certains lobbys de consommateurs mènent contre la tarification bancaire. Un vieux débat en l'occurrence, puisque le romancier Roland Topor écrivait, il y a une dizaine d'années, cette jolie boutade : «Les journaux regorgent d'histoires de braves gens pris en otages à la banque par des gangsters mais ils restent muets sur les cas pourtant plus fréquents de clients pris en otages par leur banquier.»Pour se prémunir contre ce risque de «délit de faciès» la profession a souscrit, il y a quelques jours à peine, des engagements collectifs auprès du ministère de l'Économie, de manière à permettre à chaque personne de disposer d'un compte bancaire et de moyens de paiement adapté à sa situation, notamment s'agissant d'individus privés de chéquiers. Des mesures qui s'ajoutent à celles décidées il y a un an concernant la transparence des tarifs, l'accès aux espèces ou la capacité à transférer son compte d'une banque à une autre.A côté de cela, les banques ont largement occupé ces derniers temps le terrain sociétal. Elles se sont engagées à considérer les titulaires de contrats nouvelle (ou première) embauche comme de vrais salariés en contrat à durée indéterminée. Elles se sont mobilisées après la crise des banlieues à l'instar de BNP Paribas qui a multiplié les initiatives locales.
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