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Sac Longchamp Motifs Embarras - 0 views

Sac Longchamp Motifs Lacoste Homme

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    Le texte prévoit d'instituer les mêmes peines pour la négation du génocide arménien que celles instituées en 1990 par la loi Gayssot pour la négation du génocide juif pendant la Seconde Guerre mondiale : jusqu'à un an de prison et 45 000 euros d'amende. « La loi du 29 janvier 2001, adoptée à l'unanimité, a reconnu l'existence du génocide arménien, mais n'a pas réprimé le négationnisme, indique Christophe Masse, rapporteur PS de la proposition de loi. Nous voulons donner une force contraignante à cette proclamation solennelle en lui ajoutant un volet pénal. » Le porte-parole du conseil de coordination des organisations arméniennes de France, Harout Mardirossian, souligne que « les cinq cent mille Français d'origine arménienne ont les yeux tournés vers l'Assemblée. Un négationnisme turc s'exprime en toute impunité dans notre pays. Cette situation dangereuse doit cesser : Paris ne doit pas céder aux pressions d'Ankara. C'est la Turquie qui a besoin de la France, et non l'inverse ! »Reste que l'initiative des députés PS est en contradiction totale avec leur position de principe pendant la controverse sur le « rôle positif » de la colonisation. Sac Longchamp
    L'hiver dernier, les socialistes avaient réclamé la suppression de l'article 4 de la loi sur les rapatriés, qui affirmait que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer ». L'opposition avait alors répété que « le Parlement n'a pas le droit de légiférer sur l'histoire » et que « les politiques ne doivent pas se substituer aux historiens ». Or, c'est bien ce que fait la proposition de loi débattue aujourd'hui. L'association Liberté pour l'histoire, présidée par René Rémond et qui regroupe 600 enseignants et chercheurs, s'est dit « profondément choquée » par l'initiative des députés PS, « qui constitue une nouvelle intervention politique dans l'appréciation des événements du passé, et place les enseignants sous surveillance ». Sensible à ces arguments, le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, s'est d'abord montré hostile à la proposition de loi de ses collègues, avant d'accepter de l'inscrire à l'ordre du jour d'une séance réservée aux textes des députés PS. Le sujet divise en effet la rue de Solférino. Si Ségolène Royal s'est déclarée favorable à la proposition de loi, Dominique Strauss-Kahn a fait part de ses réserves et Jack Lang de son hostilité. Sac Longchamp Motifs Embarras à droiteL'embarras n'est pas moindre à droite. Lors de son voyage officiel à Erevan, le 30 septembre, Jacques Chirac a estimé que la proposition de loi PS « relevait de la polémique », tout en invitant Ankara à reconnaître le génocide arménien. Christine Lagarde, ministre délégué au Commerce extérieur, a déclaré hier que « les emplois des entreprises françaises sont en jeu » dans cette affaire.À l'UMP, Nicolas Sarkozy garde le silence tandis que ses conseillers sont divisés : François Fillon « recommande » de voter contre la proposition de loi PS, alors que Patrick Devedjian la soutient ardemment.Même situation au sein du groupe UMP de l'Assemblée : malgré l'opposition de leur président, Bernard Accoyer, signataire d'une tribune dans Le Figaro (lire page 14), quatre-vingts députés UMP sont favorables au texte, tandis que les autres envisagent de ne pas prendre part au vote. Il est donc possible que les députés de tous bords qui soutiennent la proposition de loi se trouvent majoritaires dans l'hémicycle au moment du scrutin.Une décision «honteuse et hostile vis-à-vis du peuple turc». Lacoste Homme
    Le ministre de l'Economie, Ali Babacan, a lui déclaré ne «pas pouvoir exclure des conséquences économiques». Interrogé sur un éventuel boycottage des produits français, il a assuré que le gouvernement turc «n'encourage rien de la sorte», mais signale que «la décision revient au peuple». Istanbul avait averti que les firmes françaises se verraient exclues de marchés potentiellement fructueux en cas d'adoption de la loi. Paris rappelle son attachement au dialogue Suite aux premières réactions turques, le ministère français des Affaires étrangères a rappelé son attachement «au dialogue avec la Turquie, ainsi qu'aux liens solides d'amitié et de coopération qui nous unissent à ce pays». Il précise que gouvernement «mettra à profit chaque étape pour continuer à faire connaître sa position sur cette proposition de loi, qui ne lui semble pas nécessaire et dont l'opportunité est discutable.» Le vote des députés français a également été critiqué par la Commission européenne : «Si cette loi entrait en vigueur, elle empêcherait un dialogue nécessaire pour la réconciliation sur cette question», a-t-elle déclaré, soulignant que la reconnaissance du génocide arménien n'est pas une condition à l'entrée de la Turquie dans l'Union. L'Arménie s'est quant à elle félicitée de l'adoption de la proposition de loi.

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