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    Il s'attaque aux contrats des multinationales pétrolières, mais le fait prudemment, conscient des besoins en termes de technologie et de capitaux de son pays. Les contradictions sont très vives au sein de son propre camp. Ceux qui voudraient s'attaquer à la propriété privée et aller vers le socialisme butent sur les partisans d'une nouvelle bourgeoisie productive et une partie des militaires. Et quand les partis politiques pro-Chavez tentent de mettre en place des mécanismes bureaucratiques de contrôle du pouvoir, ils doivent affronter dans la rue des mouvements sociaux qui revendiquent bruyamment une démocratie participative.Un président choyé par le Brésil et l'ArgentineL'autre grande différence avec le début du précédent mandat est la place d'Hugo Chavez dans la région. Le chef de la révolution vénézuélienne était auparavant tenu à une courtoise distance par ses voisins qui voyaient surtout en lui un ex-putschiste. Sa présence est aujourd'hui recherchée par les dirigeants des deux puissances du sous-continent, l'Argentine et le Brésil. bottes burberry femme pas cher
    Après avoir consacré au Venezuela son premier voyage de président réélu le mois dernier, le Brésilien Lula reçoit demain à dîner son homologue vénézuélien. Un soutien appuyé qui oblige Hugo Chavez, et limite la tentation de toute aventure isolationniste. ILS SONT ARRIVÉS en fanfare et ont poussé la sono à fond. Les discours, hurlés comme pour mieux convaincre, ont transpercé la lumière tamisée, autant par la pollution que par le crépuscule. Dacca est une capitale en état permanent d'asphyxie. Du haut du podium dressé sur Inner Circular Road, au centre de Dacca, le secrétaire général du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP), flanqué de son homologue du Jamaat-e-Islami, un parti islamiste allié du BNP au sein du gouvernement sortant, a crié victoire : la commission électorale venait de fixer le scrutin pour les législatives au 21 janvier 2007 ; la campagne électorale pouvait enfin commencer. Que le meilleur gagne !Sauf que le meilleur, personne n'est vraiment en mesure de l'identifier. sac burberry 2015 pas cher Deux grands partis sont en lice : le BNP, qui a gouverné pendant cinq ans en coalition avec deux formations islamistes, d'un côté ; la Ligue Awami (AL) regroupant 14 partis, dans l'opposition depuis 2001, de l'autre. Aucun des deux n'a de programme clair. « Leurs seuls programmes consistent à rester ou à revenir au pouvoir, quoi qu'il arrive », confie un diplomate occidental en poste à Dacca. Ajoutant : « Or, pour le BNP, il est évident que le seul moyen de conserver les rênes du pays est de truquer les élections. » Quant à la Ligue Awami, elle a choisi, pour s'imposer, la violence, les grèves, le blocus généralisé. De Dacca, la capitale, à Chittagong, le poumon économique du pays. Un pari risqué, alors que le Bangladesh reste l'un des pays les plus pauvres de la planète et que le chaos politique ne peut qu'en aggraver la situation. chemise burberry femme pas cher
    « Merci à tous les membres de la commission, l'annonce de la date du scrutin vient à point nommé », s'époumone sur son podium Abdul Lamannam, le secrétaire général du BNP. Puis il critique la Ligue Awami pour « ses activités néfastes » au cours des dernières semaines, l'accusant pêle-mêle d'avoir causé la mort d'une quarantaine de personnes et de « tenter de créer une crise constitutionnelle au Bangladesh ». Et de conclure : « Nous ferons tout pour déjouer les tentatives de ­conspiration de la Ligue Awami, qui cherche à détruire le pays. C'est parce qu'ils ont réalisé qu'ils ne seraient pas capables de reprendre le pouvoir que ses dirigeants ont cherché à détruire la démocratie dans le pays. »Démocratie ? Un bien grand mot. Depuis son indépendance, conquise en 1971, au prix de 3 millions de morts, lors d'une guerre menée contre le Pakistan auquel il avait été rattaché après la partition de l'Inde britannique en 1947, le Bangladesh a connu une série de coups d'États militaires. Les régimes démocratiques, il n'en goûte que depuis 1991.

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