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    Il a répété que les « armes de la résistance étaient uniquement dirigées contre l'ennemi sioniste » et que le Hezbollah s'interdisait de verser du sang libanais.Ces promesses volontairement apaisantes n'ont pas suffi à calmer les esprits, tant les propos étaient par ailleurs virulents contre la majorité actuelle, accusée d'être à la solde des États-Unis. Nasrallah a été plus loin encore en insinuant que des personnalités de la coalition antisyrienne du « 14 mars » ont suggéré à Washington de favoriser une offensive israélienne, la « voie libanaise » du désarmement du Hezbollah étant bloquée. Il a également accusé Fouad Siniora d'avoir donné l'ordre de couper les lignes d'approvisionnement en armes des combattants du Hezbollah, au plus fort de la guerre de cet été. L'armée libanaise a démenti ces accusations et le gouvernement les a jugées « totalement infondées ».Face à l'opposition, qui se dit décidée à occuper la rue jusqu'à sa chute, le premier ministre s'est montré tout aussi ferme dans sa résolution à rester en place. « Le Liban ne fonctionne pas avec des me­naces », a dit Siniora, selon qui le Hezbollah « planifie un coup d'État » au service de ses alliés syriens et iraniens. nike x liberty pas cher
    La gravité des accusations réciproques témoigne de l'impasse dans laquelle se trouve le Liban, prisonnier d'enjeux régionaux et internationaux qui dépassent largement la crise politique interne. Plusieurs tentatives de médiation se sont succédé ces derniers jours sans qu'aucune ne porte ses fruits : la majorité refuse d'accorder une minorité de blocage à l'opposition au sein d'un cabinet d'union natio­nale, tant que celle-ci maîtrise les deux autres institutions clés du pays, la présidence de la République et celle de la Chambre. La majorité exige aussi des garanties en ce qui concerne la création d'un tribunal international chargé de juger les auteurs de l'assassinat de Rafic Hariri et de ceux qui ont suivi. LA BANQUE centrale européenne, cible des attaques de la droite comme de la gauche. Plus on avance dans la campagne présidentielle, plus la détermination des banquiers de Francfort à appliquer à la lettre l'objectif de lutte contre l'inflation les transforme en coupables tout désignés de la faiblesse de la croissance française et de la difficulté des gouvernements à lutter contre le chômage.Ségolène Royal, qui participait à Porto, au Portugal, au congrès des socialistes européens, n'échappe pas à la règle. « Ce n'est plus à M. nike lebron x elite pas cher Trichet de décider de l'avenir de nos économies, c'est aux dirigeants démocratiquement élus », a-t-elle déclaré jeudi, ajoutant que remettre l'Europe sur les rails « suppose que la banque centrale soit soumise à des décisions politiques, bien sûr celles de l'Eurogroupe », qui réunit les ministres des Finances de la zone euro, « mais aussi celles du Conseil européen », c'est-à-dire des chefs d'État et de gouvernement.La candidate socialiste est allée ainsi plus loin dans sa remise en cause de l'indépendance de la BCE que le projet adopté au printemps par le Parti socialiste. Royal emploie ici le présent alors que le projet PS se contente de donner des indications pour une inflexion future des politiques européennes. « Nous souhaitons que les critères du pacte de stabilité et de croissance soient revus », peut-on lire dans ce projet, les socialistes réclamant « une priorité pour le plein-emploi qui doit inspirer les politiques de la zone euro mais aussi de la Banque centrale européenne, dont les statuts devront être révisés ». Royal, elle, a choisi de personnaliser le débat autour du président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, reprenant ainsi la rhétorique des anti-Européens.Mais hier, prenant la parole également devant le PSE à Porto, le premier secrétaire du PS François Hollande a recadré le propos de Royal, en indiquant que « nous devons revenir à l'esprit des traités avant de vouloir les modifier », précisant qu'il faut « rechercher jusqu'au bout le respect des traités qui autorisent le Conseil européen et l'Eurogroupe à faire entendre leur voix ». « On demande trop à la monnaie et pas assez à l'économie », a commenté de son côté l'ancien président de la Commission européenne, Jacques Delors, également à Porto. nike yeezy femme pas cher
    Des gages à ceux qui ont voté nonCar la logique de Royal mènerait à la remise en cause du traité de Maastricht. Et aurait des conséquences sur l'entente franco-allemande, les Allemands, pour des raisons historiques, restant attachés à l'indépendance de la BCE.Royal, qui avait voté oui au projet de traité constitutionnel européen, veut donner des gages à ceux qui ont voté non. À entendre les propos extrêmement conciliants de Jean-Pierre Chevènement à son égard, hier matin sur Europe 1, il était évident que les propos de Royal avaient sonné agréablement à son oreille.Un objectif qui n'est pas bien éloigné de celui de Nicolas Sarkozy, qui, dans son discours d'Agen, en juin dernier, estimait « urgent que soit créé un véritable gouvernement économique de la zone euro et que soient rediscutés le statut et les objectifs de la BCE ». Sans oublier les critiques du ministre des Finances Thierry Breton et du premier ministre Dominique de Villepin, s'inquiétant des conséquences d'un euro fort sur les exportations françaises et donc sur l'emploi. Comme l'avait d'ailleurs fait Jacques Chirac en 1995 lorsque Trichet défendait le franc fort en tant que président de la Banque de France.

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