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    «S'ils décidaient de changer un jour d'avocat, explique Bruno Cavalié, ils pourraient garder leur dossier accessible dans le logiciel. Nous n'en ferons pas une histoire d'argent, car notre idée est d'aider à une meilleure justice. Je pense d'ailleurs que nous allons commencer par l'offrir au tribunal pénal international qui en a bien besoin.» Paris a ses mystères que l'on ne saisit pas toujours. Allez savoir pourquoi, la capitale boude depuis vingt ans l'un des chorégraphes les plus marquants de notre époque. Heinz Spoerli, ancien patron du Ballet de Bâle, aujourd'hui à la tête de celui de Zurich, n'a jamais pu présenter ses oeuvres sur une scène parisienne. A l'occasion de la résidence effectuée au Châtelet par l'Opéra de Zurich - qui proposera également Fierrabras, un opéra jamais joué de Franz Schubert -, la compagnie sera présente avec une chorégraphie exceptionnelle des Suites pour violoncelle seul nos 2, 3 et 4 de Bach. longchamps longchamp pliage sac grande noir pas
    Un moment rare, où la pureté de la danse se mêle à l'excellence de la musique. Les pas, ici, sont bien autre chose que la simple illustration gestuelle des mélodies : ils leur donnent une autre dimension, une représentation physique. Sorte de dialogue entre les danseurs et le violoncelliste, comme un hymne aux éléments - le vent, le feu, l'eau, la terre. Une production hors du temps, à l'inverse de la mouvance conceptuelle qui sévit dans la danse. Ici, tout est abstrait, et pourtant, tout est limpide, c'est la beauté nue du geste alliée à celle de la musique. Pas de message, pas d'histoire, la danse devient un art purement plastique. Le ballet ne se rattache à aucune mode et ne sacrifie pas à l'air du temps, mais il est extrêmement moderne. longchamps longchamp pliage sac grande noir pas cher Voilà peut-être pourquoi cette écriture chorégraphique n'est guère mise en avant à Paris : le clinquant est tellement plus vendeur ! Ce ballet nous offre l'occasion de faire un tour d'horizon des différentes interprétations de ces fameuses suites de Bach. Si l'on peut sans problème éviter celle de Rostropovitch, que le maître n'a enregistrée que très tard, n'ayant pas osé le faire jeune, on ne peut qu'être très sensible à l'interprétation du Norvégien Truls Mørk, à la fois impeccable et pleine d'humanité et de sensibilité, qui sort ce mois-ci (EMI). Dans les versions plus anciennes, celle de Pierre Fournier est incontournable, très classique, représentant toute la qualité de l'école française du XXe siècle (Deutsche Grammophon, 1960). De même, celle que Pablo Casals a enregistrée à la fin des années 30, une interprétation presque baroqueuse mais qui fait l'unanimité depuis soixante-dix ans. Enfin, moins connue, avec pourtant l'un des plus beaux sons : celle du Hollandais Anner Bijlsma, enregistrée pour Sony en 1992. Les écouter tour à tour est riche d'enseignements.APRÈS PLUS de trois mois de débats, la commission particulière du débat public EPR, ce réacteur nucléaire franco-allemand de troisième génération qu'EDF doit construire à Flamanville dans la Manche en 2012, a clôturé ses travaux vendredi à Paris et samedi à Cherbourg, en dressant un bilan en demi-teinte. longchamps sac de voyage grand pliage
    Certes, au terme de 21 réunions et 314 questions posées par 4 000 participants, des «avancées» ont été enregistrées, mais le président de la commission, Jean-Luc Mathieu, qui a mené un remarquable travail de concertation, ne cache pas ses nombreuses déceptions. La participation du public a été moyenne (environ 200 personnes par réunion), à l'exception des débats liés à la ligne très haute tension.Il faut dire que, d'emblée, cette consultation était entachée de certains vices majeurs. «Débat bidon», comme l'ont martelé les manifestants antinucléaires à l'extérieur des salles de réunion ? La loi du 13 juillet 2005 a en effet acté la décision de construire l'EPR, avant même que cette consultation ne soit lancée. Du coup, six associations de défense de l'environnement se sont emparées du secret défense, qui leur interdisait l'accès à certains aspects du dossier, pour claquer la porte. Or, souligne Jean-Luc Mathieu, «on comptait sur eux pour structurer le débat».Il faut néanmoins saluer un certain nombre d'avancées, au premier chef la convention signée entre EDF et le Groupement de scientifiques pour l'information sur le nucléaire (GSIEN), afin que celui-ci puisse examiner le rapport préliminaire de sûreté du projet.

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