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started by intermixed intermixed on 07 Jun 14
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    Telle n'est pas mon intention. Car, autant je me compte au nombre des admirateurs de l'ancien président de la Réserve fédérale, autant je ne vais tout de même pas jusqu'à le créditer d'une importante découverte théorique dans le domaine si controversé de l'économie. Non, je verrais bien ce charmant jazzman qui vient de quitter ses fonctions à la fin du mois de janvier 2006, plutôt en prix Nobel de la paix. Il y a d'ailleurs un précédent en ce domaine : c'est le prix Nobel de la paix qui fut décerné au milieu des années 20 au secrétaire américain au Trésor Dawes pour récompenser le compromis dynamique qu'il avait réussi à faire adopter entre Allemands, Français et Britanniques quelques années après Versailles : au terme de cet accord connu sous le nom de plan Dawes, les Etats-Unis décidaient d'investir massivement dans le relèvement économique de l'Europe centrale, l'Allemagne avant tout, ce qui permettait à Berlin de payer une bonne partie des réparations de guerre exigées par Paris et Londres ; ensuite, Français et Anglais repayaient à leur tour les dettes de guerre qu'ils avaient contractées aux Etats-Unis, lesquelles pouvaient ensuite accroître leurs investissements en Europe et ainsi de suite. Ce mécanisme vertueux aurait pu assurer le redressement concerté de toute l'économie européenne, si la crise de 1929 n'avait pas brutalement tari la source américaine. Il n'empêche que le prix Nobel de Dawes n'était pas usurpé, et que bien des dispositions ultérieures du plan Marshall s'en inspiraient encore.Y a-t-il une disposition comparable que Greenspan a fait adopter pendant sa longue période de banquier central de la première puissance économique mondiale ? Assurément, on ne trouvera pas trace d'un «plan Greenspan». fausse trousse longchamp
    Mais l'intervention décisive du président de la Réserve fédérale peut malgré tout se lire à livre ouvert. Formé dans les doctrines keynésiennes de l'après-guerre, Greenspan, en effet, n'a pas hésité, contre les dogmes monétaristes orthodoxes, à ouvrir grand les vannes du crédit et à pratiquer à ses risques et périls une stratégie que beaucoup considéraient spontanément comme laxiste. Greenspan fait ses premières armes en la matière lorsqu'il renfloue avec l'aide active du gouvernement américain l'économie mexicaine, sauvant ainsi tout le processus d'intégration économique nord-américain. Dans ces deux cas, Greenspan n'a pas eu peur de prendre quelques risques inflationnistes pour préserver l'économie mondiale d'un effet de dominos particulièrement redoutable. Mais l'homme donne toute sa mesure après le 11 septembre 2001, qui coïncide non seulement avec des ravages terroristes, mais aussi avec la faillite retentissante du géant énergétique Enron – une série d'événements qui pouvait tout aussi bien enclencher le mécanisme d'une crise déflationniste mondiale.La riposte de la Fed est bien connue : une prise en pension des fonds fédéraux (federal funds) au taux de 1%, alors que l'inflation moyenne dépasse légèrement les 2%. On a donc bien compris que, de l'automne 2001 à la reprise spectaculaire qui s'enclenche vers 2003, l'Amérique aura pratiqué contre toute orthodoxie des taux d'intérêt négatifs de moins 1%, lesquels ont fait levier sur toute l'économie mondiale. fausse sac longchamp Pour reprendre l'analyse d'un de mes amis qui travaille dans une grande institution financière londonienne, Jean-Luc Alexandre, Greenspan a décidé alors, contre tous les risques inflationnistes qui se présentaient, «de faire crédit à tous les consommateurs de la boîte de nuit». Il avait l'espoir – ultérieurement confirmé – que l'amélioration progressive de leur pouvoir d'achat leur permettra peu à peu de solder leur dette. Tandis que les forces armées américaines détruisent successivement l'Afghanistan des talibans et l'Irak baasiste de Saddam Hussein, les marchés mondiaux poursuivent inexorablement leur marche en avant. Ici, vient à son secours le caractère très particulier de la croissance chinoise : tirée par un flux d'exportations croissant vers les Etats-Unis, cette croissance de plus en plus colossale provoque deux phénomènes à terme inquiétants et immédiatement vertueux : une consommation en hausse de matières premières qui, telle une marée soulève désormais toutes les économies, du sud du Brésil agricole à l'Afrique du Sud minière ou à l'Arabie saoudite pétrolière, tandis que l'étroitesse et la volatilité relatives du marché intérieur chinois amènent la Banque centrale de Chine à choisir d'investir plutôt ses surplus considérables en bons du Trésor américains, ce qui permet de financer tout à la fois le déficit de la balance commerciale et l'important déficit budgétaire provoqué notamment par la guerre en Irak.En somme, le véritable adversaire stratégique qui aura mis les deux épaules à terre à al-Qaida et ses alliés dans le tiers-monde, c'est bien ce frêle sosie de Woody Allen qui partage, avec ce dernier, le goût du saxophone. Cela ne vaut-il pas, en définitive, un prix Nobel de la paix, après toutes ces décorations superfétatoires et politiquement correctes, décernées ces derniers temps à des associations d'oisifs dont on se demande souvent ce qu'elles apportent en matière de changements réels ? La mesure, l'impartialité, la juste appréciation des faits, sont des arts difficiles, et leur exercice est délicat. Même le plus parfait professionnalisme et la meilleure volonté auront parfois du mal à le maîtriser. faux lunettes ray ban
    Les magistrats en savent quelque chose, qui, au quotidien, s'efforcent de rendre la justice en s'astreignant à ces exigences.Mais voici que s'impose alors aussitôt à eux une autre obligation, tout aussi impérieuse, qui consiste à convaincre les justiciables que leur cause a été justement pesée. Car, comme le dit l'adage de droit anglais, «Justice must not only be done, it must also be seen to be done» («Il ne faut pas seulement que la justice soit rendue, il faut aussi qu'elle donne l'apparence d'être rendue.»).La justice doit en effet être impartiale, mais également donner l'impression qu'elle est rendue avec impartialité. Cette difficulté, la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire d'Outreau est en train de s'y confronter. Et il n'est pas certain qu'elle soit, dans l'immédiat, parvenue à la dépasser.

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