"Le terme d'homophobie n'est pas neutre. Il s'agit d'un terme idéologique forgé à dessein par les lobbies homosexuels eux-mêmes pour fustiger, désarmer et culpabiliser, chez leurs adversaires, les résistances aux avancées de leurs revendications communautaristes."
"Tous ceux qui ont participé à la manifestation de dimanche - de quelque bord qu'ils soient - savent l'ampleur considérable qu'elle a eue. Ceux qui ont également quelque expérience des manifestations à Paris savent aussi que les chiffres donnés par les pouvoirs publics ne correspondent aucunement à la réalité. Il est d'ailleurs frappant - et éloquent - que les mêmes chiffres minimalistes aient été donnés par eux dès vendredi et samedi, avant même le début de la manifestation ! Gouverner, n'est-ce pas, c'est prévoir."
[Source : La Gaceta] Comme son nom l'indique, Philippe Ariño est d'ascendance espagnole. Il est également professeur d'espagnol dans le secondaire, bien qu'il soit actuellement en congé. Le motif en est simple : depuis un an, il donne des conférences un peu partout en France, sans compter ses nombreuses interventions dans les medias, pour parler de sa double condition d'homosexuel et de catholique. Très spécialement, il tente d'expliquer pourquoi il a trouvé la joie de vivre en ayant renoncé à la pratique homosexuelle pour respecter les enseignements de l'Église. Son engagement est d'autant plus important en un jour aussi important que le 13 janvier 2013, où des centaines de milliers de français descendent dans la rue contre le projet de "mariage" gay du président François Hollande [NdT : cet article a été rédigé le jour même, avant la manifestation].