"Actuellement à Rome, où il doit rencontrer le pape le jeudi 11 mai, Mgr Georges Pontier revient sur la manière, parfois critiquée, dont les évêques ont pris la parole durant l'élection présidentielle. Pour le président de la Conférence des évêques de France, le défi d'Emmanuel Macron est désormais de rassembler les Français et d'écouter les plus faibles."
"Interviewé par La Croix, le président de la Conférence des évêques de France appelle le nouveau président de la République à œuvrer en priorité en faveur de l'unité des Français."
"Editorial. Alors que les institutions juives, protestantes et musulmanes ont invité à faire barrage à Marine Le Pen, la Conférence des évêques s'est refusée à appeler à voter pour Emmanuel Macron."
"La position ambiguë de la Conférence des évêques de France qui "n'appelle pas à voter pour l'un ou l'autre candidat", au second tour de la présidentielle ne fait pas l'unanimité dans le monde catholique."
"Longtemps, le clergé catholique a donné des consignes de vote. Il a cessé de le faire après le concile Vatican II, considérant que le choix dans l'isoloir relevait au premier chef de la conscience des laïcs"
"Le président de la Conférence des évêques de France a réaffirmé, mercredi 3 mai, le refus de l'Église de prendre parti pour un candidat.
Cette position suscite de vives critiques depuis le soir du premier tour, dans un contexte inédit où le Front national semble gagner du terrain chez les catholiques."
"Parler pour surtout ne rien dire semble être l'objectif assigné à ce texte. Ce chapelet de lieux communs généraux et abstraits n'arrive jamais à dissimuler sa vacuité, et surtout son incapacité à prendre en compte la vie réelle"
"Les évêques français réagissent différemment. Trop de prélats s'exposent sans aucune légitimité, pour un choix qui relèvent des laïcs, des baptisés. "
"Au lendemain de la victoire d'Emmanuel Macron qui deviendra le 14 mai prochain le 8° président de la V° République, nous donnons la parole à Mgr Georges Pontier, le président de la Conférence des évêques de France dont la tâche sera de rassembler les catholiques qui, à l'image de la France, sont sortis divisés de cette élection présidentielle. Des propos recueillis par Jean-Charles Putzolu."
"Au soir du 7 mai, la Conférence des évêques de France a sobrement réagi, à la différence d'autres responsables religieux, qui ont très rapidement salué l'élection d'Emmanuel Macron.
Cette discrétion est conforme à la manière dont l'épiscopat réagit à toutes les élections présidentielles depuis plus de 20 ans."
"L'Assemblée plénière de printemps s'ouvre mardi 28 mars à Lourdes à huis clos, dans un contexte troublé par les « affaires » visant les candidats à la présidentielle."
"Avec les évêques de France, il faut toujours lire entre les lignes. Mardi, en ouvrant à Lourdes les travaux de la Conférence des évêques, qu'il préside, Mgr Georges Pontier a parlé de l'élection présidentielle, et clairement pris ses distances avec les propositions du Front national, mais sans jamais nommer le parti de Marine Le Pen."
"L'archevêque de Lyon estime que le nouveau ministre, chargé des Cultes, « a compris, mieux que d'autres, que la laïcité ne se construisait pas en opposition » avec les religions."
"Les fièvres de la campagne présidentielle s'éloignent un peu de nous. Assez pour qu'un regard rétrospectif ait quelque chance de ne pas céder à la fièvre."
"Que penser de la position prise par la Conférence des évêques de France (CEF) le 23 avril, au soir du premier tour de la présidentielle, se contentant d'inciter les électeurs à se souvenir des fondamentaux pour aider au discernement sans se prononcer clairement pour l'un des candidats ? Qu'il s'agissait au mieux de manque de courage et de paresse de la part d'une institution divisée qui ne remplit plus sa mission, au pire d'un calcul « temporel » visant à rassurer les électeurs catholiques qui ne se retrouvaient pas dans le choix du second tour. Dans les deux cas, c'était une erreur."
"A l'heure où le terrorisme religieux occupe les esprits, le catholicisme est-il devenu une religion « désarmée » ? Entretien avec le philosophe Jean-Luc Marion."
"Les questions européennes et religieuses ont fortement marqué la campagne présidentielle. Dans l'entre deux tours, Pierre d'Ornellas, archevêque de Rennes, s'est distingué d'une Eglise catholique jugée trop prudente en s'opposant aux positions de l'extrême droite"