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La cellule e-book de Couperin met en ligne un compte rendu du colloque du CNAM organisé le 12 mars 2009 sur le thème "La bataille de l'imprimé à l'ère du papier électronique - convergence et mobilité". Le colloque s'articulait autour de 3 tables rondes : le livre dans la tourmente électronique ; la presse dans la tourmente électronique ; l'imprimé dans la tourmente électronique.

Le blog du BBF livre un compte rendu de la table-ronde du 9 février 2009, organisée par la médiathèque Landowski à Boulogne-Billancourt. Les intervenants (exclusivement des producteurs de contenants et contenus électroniques) ont souligné les enjeux touchant le secteur de l'édition à l'heure du livre électronique : formats, modèles économiques, évolution des usages, etc.

Marin Dacos, directeur du Centre pour l'édition électronique ouverte (Cleo) et de Revues.org, participe à la conférence TOC (Tools of Change for Publishing), qui se déroule à New-York. Il publie son premier compte rendu sur le blog du Cleo et constate que le marché du livre électronique est en très forte croissance, mais pas de manière homogène. Les usages et les besoins en matière de recherche ou d'annotation diffèrent également selon les profils et les domaines de référence.

Ouvrage publié par le Centre pour l'édition électronique ouverte (version de travail - version finale à paraître en 2010), accompagnant l'université d'été de l'édition électronique ouverte, qui s'est tenue à Marseille du 7 au 11 septembre 2009. Il réunit des contributions de chercheurs, professionnels du livre et spécialistes du numérique (entre autres, Virginie Clayssen, Robert Darnton, Milad Doueihi, Hubert Guillaud, André Gunthert, Tim O'Reilly...).

Marin Dacos publie un long point de vue (assorti de nombreux commentaires) sur le présent et l'avenir de l'édition électronique, ainsi que sur les fonctionnalités attendues du côté des liseuses, Sony Reader en tête. Selon lui, tout reste à inventer, du point de vue de l'offre comme de l'outil. Mais la référence toujours prégnante à l'objet livre interdit encore l'invention d'une édition véritablement électronique.

Dix points clés pour articuler collections et ressources électroniques, un article de B. Calenge

L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et le Conseil général de l'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGEIET) rendent publics les résultats de la 10ème enquête annuelle sur la diffusion, en France, des technologies de l'information et de la communication (téléphonie fixe et mobile, internet, micro-ordinateur), réalisée en juin 2012 par entretiens en face-à-face auprès d'un échantillon de 2 206 personnes représentatif de la population française de 12 ans et plus.

Rapport du JISC (Joint Information Systems Committee) sur les usages des livres électroniques par les étudiants et enseignants-chercheurs de 4 disciplines (business-management, science de l'ingénieur, médecine, médias-communication) au Royaume-Uni. Les résultats issus de l'analyse des logs et les enseignements tirés des focus groups convergent vers un modèle de lecture rapide et fragmentaire, avec un temps de consultation essentiellement consacré à la navigation et à la recherche de contenu. En moyenne, les utilisateurs passent 13 minutes à consulter un e-book et 83% restent moins d'une minute sur chaque page.

Rapport annuel du Crédoc réalisé à la demande de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et du Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET). Les résultats révèlent, entre autres, une forte progression du nombre d'internautes en France, particulièrement constatée chez les 40-60 ans et les 60-70 ans.

Blogus Operandi, le blog des bibliothécaires de l'Université Libre de Bruxelles, rend compte de la journée d'étude organisée le 24 avril dernier à l'ULB au sujet du livre électronique. Les supports de présentation de Christophe Bulté (ULB), Olivier Tacheau (SCD Angers) et Claire Bélisle (CNRS) sont en ligne. A lire notamment : les premiers résultats de l'expérimentation de prêt d'e-books à Angers.

La cellule e-books du consortium Couperin propose plusieurs documents de synthèse à destination des négociateurs et responsables de documentation électronique : typologie des e-books, synthèse sur les supports et les formats, commandements pour une offre idéale, etc.

Cet article de John Warren, par dans The International Journal of the Book, examine les spécificités du livre électronique par rapport à l'ouvrage imprimé : hypertextualité, interactivité, multimédia, sont mis en avant à travers des exemples précis.

The Information Institute donne accès sur son site web aux rapports des enquêtes "Public Libraries & the Internet", menées tous les ans ou tous les deux ans avec l'American Library Association. Il s'agit, depuis 1997, de mesurer l'évolution des accès publics à Internet dans les bibliothèques, d'identifier les ressources électroniques mises à la disposition des usagers, ou encore d'évaluer l'impact de ce service sur la communauté.

Internet, e-book, projet Google : Roger Chartier, professeur au Collège de France, analyse ces bouleversements à la lumière de l'histoire. Une question inédite se pose à nous : sous sa forme électronique, le texte doit-il bénéficier de la fixité, comme les livres de papier, ou peut-il s'ouvrir aux potentialités de l'anonymat et d'une multiplicité sans fin ?

Cette étude de l'institut Pew Internet & American Life Project s'intéresse au rapport des jeunes à l'écrit (en distinguant écrit "technologique" et écrit scolaire) et s'appuie sur un sondage mené auprès de 700 jeunes américains de 12 à 17 ans. Le rapport révèle notamment que 60% des jeunes ne considèrent pas les textes produits dans le cadre de leurs communications électroniques comme de l'écriture, et que 73% estiment que ces textes n'ont pas d'influence sur la qualité de leurs écrits scolaires.

L'éditeur Springer publie les résultats d'une étude sur la perception des e-books par les usagers de 5 établissements d'enseignement supérieur dans différents pays (Etats-Unis, Finlande, Pays-Bas, Allemagne, Inde). L'objectif de l'étude consiste à identifier les usages dominants, les avantages et les inconvénients des e-books, pour souligner l'intérêt de l'édition électronique dans le domaine des études et de la recherche.

Premiers résultats d'une enquête lancée auprès des chercheurs par l'URFIST de Nice et le laboratoire I3M. Le questionnaire en ligne a permis de recueillir 681 réponses complètes en 3 mois. Les premiers résultats font état de l'importance massive de la documentation électronique, de la faible utilisation des espaces des bibliothèques, d'une très faible utilisation des outils numériques spécifiques (outils de mémorisation, fils RSS, etc.), tandis que les outils Internet grand public sont largement utilisés (Google et Google Scholar, Wikipédia).

Rapport sur le livre électronique et les liseuses dans le contexte des bibliothèques publiques et universitaires. L'étude fait le point sur l'état du marché et les contraintes spécifiques à ce type de support, puis dresse quelques recommandations en matière de formation (du personnel et des usagers), de partenariats (notamment avec d'autres bibliothèques, pour la défense de leurs intérêts), et enfin, d'investissement dans la recherche pour des développements technologiques ciblés.

Nous lisons des livres électroniques sur des supports numériques qui lisent nos lectures... La lecture numérique au croisement des big datas et de la confidentialité : droits et devoirs des lecteurs contemporains.

En étudiant les différentes prescriptions d'usages de la première génération des liseuses et tablettes, l'auteur émet l'hypothèse que les acteurs de ce marché axeront sans doute une partie non négligeable de leur gamme d'usages en direction des pratiques des professionnels. A partir de 9 entretiens semi-directifs il questionne les usages réels que les professionnels feront de ces terminaux, mais aussi la manière dont ces usages influenceront les pratiques de lecture sur écran.