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"« Respecter tout homme et tout l'homme ». C'est une formule que le pape Jean-Paul II aimait reprendre depuis sa première Lettre encyclique Le Rédempteur de l'homme. Toute personne humaine est infiniment respectable, en effet, depuis sa conception jusqu'à sa fin naturelle. Notre société vit un paradoxe insoutenable : elle est capable de s'émouvoir et de se mobiliser quand il lui semble que les droits de l'homme sont menacés, d'une part, mais, d'autre part, elle n'agit ni ne réagit pour défendre en bien des occasions les petits, les faibles et les laissés pour compte. C'est l'honneur de la société française de mettre son droit au service des plus démunis. Or, qui est plus à la merci, parfois, trop souvent, des inconséquences humaines qu'un enfant porté dans le sein de sa mère, qu'un enfant handicapé, ou qu'un vieillard à qui on dérobe sa mort ? Je sais que tout cela est très délicat, mais la science sans conscience est dangereuse. Qu'en est-il de l'enfant ? que signifie le droit à l'enfant ? que devient la filiation, si nécessaire à la croissance de tout être humain ?"

"Pas de suicide assisté finalement au Royaume-Un. Vendredi 11 septembre, les députés britanniques ont en effet très largement repoussé une proposition de loi qui prévoyait d'autoriser les malades en phase terminale à mettre fin à leur vie grâce à l'aide des médecins. L'Église catholique par la voix de l'archevêque de Southwark, Mgr Peter Smith, président de la commission pour la responsabilité chrétienne et la citoyenneté, a exprimé sa satisfaction. Il rappelle la très bonne pratique des soins palliatifs qui ont besoin d'être promus. Il espère que ce débat sur le suicide assisté est maintenant clos. Il salue aussi les nombreux catholiques d'Angleterre et du Pays de Galles qui se sont mobilisés. Même satisfaction du côté de l'Église d'Angleterre, Anglicans et catholiques, ainsi que les autres confessions religieuses du royaume, s'étaient mobilisés et avaient écrit une lettre commune aux parlementaires les enjoignant à dire non à la proposition de loi."

"Encore une fois, il faut dire NON à ce qui menace le respect de chacun depuis sa conception à sa mort naturelle. J'encourage les chrétiens et les personnes de bonne volonté à dire leur opposition à ces lois, par exemple en allant manifester le samedi 10 octobre prochain. Marchons, enfants, OUI, marchons pour tous les enfants, promis à la vie en plénitude, prions ensemble, personnellement et en nos communautés, pour eux et pour notre société."

"Face aux lois qui se préparent, au-delà des passions et des groupes de pression, de très nombreuses personnes se disent « ébranlées » par les choix de vie qui nous seront présentés demain. Les riches consultations des États généraux de la bioéthique n'ont pas été vraiment pris en compte."