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peir ric

Le web, plus qu'un bavardage, un vrai lieu «d'interaction politique» » OWNI, News, Augmented - 0 views

  • les internautes apportent une information soit locale, soit experte, qui n’est pas relayée par les médias traditionnels parce qu’elle est jugée sans importance ou trop compliquée ; en cela, ils enrichissent l’espace public.
  • L’innovation créative y est d’abord comprise comme un effet émergeant de la mise en commun d’idées qui se reprennent, se mêlent, se déforment et se recombinent les unes les autres.
  • En multipliant les points de vue, on contribue à socialiser et à politiser la conversation publique. Ce n’est pas grand-chose, mais cela modifie les perceptions que l’on peut avoir de l’actualité.
  • ...21 more annotations...
  • Internet produit surtout un enchevêtrement d’interprétations.
  • Soit le Web est un support de mobilisation des électeurs et des prescripteurs d’opinion, comme dans le cas de BarackObama.com.
  • C’est cette incorporation des points de vue des autres dans l’appréhension de l’information qui contribue à transformer la relation descendante et silencieuse de l’information des professionnels vers le public.
  • Comme l’a récemment très bien mis en valeur Yves Citton, une interprétation – à la différence d’une connaissance – ne peut se déployer que si elle rencontre l’assentiment d’une communauté d’interprètes – et la production de cet assentiment/dissentiment est la raison pour laquelle nous conversons tant.
  • travail pour accrocher le débat intellectuel au débat public.
  • Soit on demande aux militants et aux électeurs de coproduire le programme du candidat en mettant la société en conversation, comme dans l’expérience de Désirs d’avenir de Ségolène Royal.
  • la seconde voie, la plus exigeante et la plus conforme à la culture d’expressivité individuelle de l’Internet, est très compliquée à mettre en œuvre.
  • Il est frappant de voir que les études sur la viralité sur Internet ont remis au goût du jour, The People’s Choice, le livre de 1955 de Katz et Lazarsfeld sur les deux étages de la communication qui insistait sur les médiations sociales de proximité dans la diffusion des messages venus de l’espace public.
  • D’une certaine manière, l’Internet des réseaux sociaux ne fait que rendre visible ce qui a toujours constitué le quotidien des individus. On expose un babil qui a toujours existé ; mais désormais celui-ci accède a plus de visibilité, rencontre des interlocuteurs nouveaux en périphérie du réseau social de chacun et peut, rarement, mais cela arrive, accéder à une large publicité virale.
  • Les tweets ne font bien souvent que relayer un lien vers un site en ajoutant quelques mots de préface qui donnent un point de vue possible sur le lien en question. Or quand vous allez lire l’article, vous le ferez avec en tête le point de vue de celui qui vous l’a recommandé, en vous demandant s’il a raison ou tort d’avoir perçu les choses ainsi.
  • Internet a contribué à rendre beaucoup plus visible et accessible le travail d’expertise mené par des chercheurs, des passionnés, des militants et des petits collectifs qui étaient souvent extrêmement marginalisés dans le débat public.
  • Mais la question est de savoir si cela peut désenclaver l’agenda médiatique en favorisant une meilleure articulation du débat public avec les savoirs en marge ou en périphérie de l’espace médiatique traditionnel.
  • Le mode de prise de décision de l’Internet est le consensus entre les plus agissants. Il y a une différence majeure entre les techniques électorales de la démocratie représentative où l’on cherche à faire voter l’ensemble d’une population définie et connue à l’avance en donnant le même poids à chaque voix et le processus de prise de décision dans les mondes en réseaux où l’on cherche à obtenir le consensus de ceux qui sont les plus mobilisés et donc les plus enclins à débattre, argumenter et accepter la décision collective.
  • c’est la forme du “consensus apparent”, comme l’appelle Philippe Urfalino , qui domine. On est d’accord jusqu’à ce que quelqu’un de la communauté exprime publiquement un désaccord.
  • Dans ce système, ce sont les plus convaincus et les plus actifs qui créent la tendance dominante ; par une sorte de division du travail interne aux communautés de l’Internet, ceux qui s’intéressent moins à la question ou sont moins convaincus délèguent leur voix aux plus actifs en se taisant, jusqu’au point de rupture.
  • La manière dont Internet agit sur l’espace public est beaucoup plus proche des techniques de mobilisation collective, comme la manifestation ou la pétition, que du choix électoral.
  • Plutôt que de limiter ces interprétations à un cercle d’herméneutes spécialisés qui proposeront une lecture particulière des données en les agrégeant selon certaines catégories statistiques, les tenants des données ouvertes pensent qu’une ouverture plus large des données publiques permettra à de nouvelles communautés interprétatives de révéler des significations non-anticipées ou non vues.
  • D’une part, on assiste à un renforcement des techniques de captation de l’attention de l’électeur qui fonctionnent sur l’hyperpersonnalisation du candidat, la peoplisation du milieu, le storytelling et les “éléments de langage”. Ce formatage communicationnel et narratif du discours politique se représente un électeur qui réfléchit peu et attend de belles histoires.
  • Ce qui change alors, dans l’esprit des professionnels de la communication politique, c’est que l’électeur n’est plus un spectateur inerte mais un internaute mimétique et qu’il faut lui servir des narrations virales pour faire l’opinion.
  • Mais d’autre part, et cette ambivalence caractérise très bien notre situation actuelle, on observe sur Internet des attentes à l’égard de l’espace public qui sont toutes différentes : une forme de distanciation critique, une reprise d’autonomie à l’égard des messages médiatiques, une volonté de participation à la définition des enjeux publics,
  • Le développement d’une “société d’interprètes” augmente la diversité des points de saisie de l’événement, tout en accroissant les contraintes de vérification et de certification des faits qui le sous-tendent. Dans une époque où le décalage entre les discours et les actes est devenu si important, l’invocation d’un accès plus large, et non déformé, à l’information est devenue essentielle, non seulement pour les citoyens, mais aussi pour les journalistes qui honorent le mieux la déontologie de leur profession, comme l’a montré le travail commun de grandes rédactions de journaux et de Wikileaks.
peir ric

il faut sauver la sérendipité ! - 2 views

  • Le problème fondamental pour Miriam Meckel est que ces algorithmes sont « pour toujours coincés dans le passé, parce qu'ils basent leurs calculs sur des actions passées » : ils ne laissent alors aucune place à la nouveauté ou à la découverte.
  • Parmi ses principales conclusions : cette sur-personnalisation supprimerait les intérêts communs entre les individus et donc les éloignerait encore plus, faute de centres d’intérêt communs.
  • À plus long terme, cette disparition limiterait la personnalité et les goûts des internautes, en les enfermant peu à peu dans des cases prédéfinies et pré-pensées.
  • ...3 more annotations...
  • Elle prend pour un exemple un fan de théâtre : il va recevoir ou se voir proposer de plus en plus de contenus liés au théâtre qui viendront occulter les autres. Jusqu’au point où il « n’aura plus la chance de trouver d’autres informations – [il] ne saura même plus qu’elles existent ».
  • nous serions, selon elle, incapables d'apprendre sans sérendipité, l'apprentissage se faisant par la rencontre avec l'inconnu ou l'imprévu qui nous ouvre de nouvelles perspectives :
  • Construire un discours public pour avoir un débat de fond sur la question, Promouvoir le doute et l’incertitude pour stimuler la réflexion et l’ouverture et S’appuyer sur les « journalistes humains » pour contrebalancer ce phénomène des contenus automatisés.
sylviere doc

Diigo, nouveautés de rentrée | URFIST Info - 4 views

  • et (surtout) modulation des possibilités “sociales”, c’est-à-dire essentiellement de l’ utilisation des groupes: alors que précédemment la possibilité de créer des groupes, aussi bien publics que privés, étaient ouvertes à tous, elle se trouve très sévèrement limitée à présent.
  • Le plan gratuit ne permet plus que la création d’un groupe privé limité à trois membres, le plan standard lui-même ne permet que la création d’un groupe public (nombre de membres illimité) et de trois groupes publics, limités à 10 membres chacun (50 membres par groupe privé pour le plan “éducateur”), seul le compte “professionnel” permet la création de groupes, publics et privés, de façon illimitée. Il est à signaler que les groupes existants, comme les groupes de veille des Urfist restent actifs (ouf!).
  • À signaler également, et c’est l’os que j’évoquais en début de billet, que la nouvelle fonction d’annotation des pdfs (qui répond à un besoin rencontré dans chacune de nos formations diigo) est réservée aux plans “standard” (limitée à 100 pdfs), “professionnel” (illimitée) et “éducateur” (limitée à 50 pdf) et n’est donc pas accessible avec un plan gratuit.
  • ...1 more annotation...
  • Pratiquement: pour la gestion personnelle de signets, diigo reste l’outil puissant qu’il était et continue d’offrir des avantages nets par rapport à la concurrence (essentiellement s’agissant des annotations) mais les cartes sont rebattues quant au partage et à la collaboration. S’il est possible de bricoler avec un groupe public et un nombre restreint de (petits sauf pour le plan “éducateur”) groupes privés[4], une utilisation importante des groupes implique la souscription au plan “professionnel”. À 59$/an, ce n’est pas hors de prix pour une institution, à condition de savoir gérer les contraintes des procédures comptables publiques. (Une autre solution serait de changer d’outil mais je n’ai pas pu trouver ni pour la gestion personnelle, ni pour le partage et la collaboration un outil gratuit qui offrirait des performances analogues. Des suggestions?)
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    Moins de partage et de collaboration !
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    Moins de partage et de collaboration !
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    Avez-vous remarqué qu'il n'y a plus de flux RSS possibles à partir d'une combinaison des mots-clé de sa "library"? C'est dommage quand on veille pour des collègues qui ne sont pas forcément fanas diigo ou quand on veut éditorialiser sa veille sur 1 sujet...
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